Aimer sur arts et lettres, oui, c'est possible!
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"Linaigrettes", fleurs sauvages des Hautes-Fagnes. Aquarelle de Liliane Magotte
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En complément, une poésie extraite de ce 1er recueil "D'Aventures en Aventures"
Agréable moment poétique
Mon papa, José Delattre est décédé de la Covid19 en Janvier dernier, le 29 exactement ...
Il était metteur en scène dans les Honnelles depuis plus de 30 ans,
était monté sur les planches dès le plus jeune âge
et au départ de son épouse après une pénible maladie avait pris la plume
et m'avait emmené avec lui sur les réseaux pour ce très beau partage qu'est la poésie !
Je m'appelle Laurence Delattre, je publie sous le pseudo d'Elea Laureen, et si je suis là aujourd'hui c'est parce que j'ai décidé de continuer à faire briller ses sublimes écrits,
au travers d'un recueil à titre posthume !
Il en rêvait, malheureusement il n'en a pas eu le temps,
emporté par ce virus en 4 semaines !
Je vous propose donc de découvrir ce très joli recueil de poésie
dédié à son seul amour parti trop tôt...
Dans ce recueil, vous découvrirez une plume remplie d'amour,
bercée de tendresse et de sagesse ...
Résumé ;
José Delattre, poète belge, dont la plume se veut libre et passionnée...
Au travers de ses écrits, sa poésie voyage, amoureuse et rêveuse, de cette vie de bonheur et de rires, dans cette nature qu'il a tant appréciée et affectionnant les étoiles... Son étoile !
A celle qu'il a aimé plus que tout, il écrira ses plus beaux poèmes d'amour comme une ode à la femme, sa Muse, source inépuisable d'inspiration !
Un recueil d'évasion, d'aventures et de rêves ...
Par monts et par vaux, laissez vous emporter au rythme de ses rimes
à la faveur de son cœur de troubadour ...
Appréciation "plumes secrètes" ;
Qu’il évoque sa muse, le charme des saisons, ses voyages en rêves intergalactiques, ses pensées métaphysiques ou toutes les facettes de l’amour romantique, maternel ou sensuel, José Delattre nous emmène avec lui dans son merveilleux univers poétique. Il chante l’amour comme le rossignol chante le printemps, avec passion, conviction, espoir et une grande tendresse. Il chante l’amour comme il chante la vie. Qui le lit ne peut que chanter avec lui.
https://www.youtube.com/watch?v=fmz9egEryMc&list=PLASg6wUYZVJhr7rquIRjr4rmYaQ0XBE3I&index=53
Prix Public ; 15,90 €
Prix ePub ; 4,99 €
Merci à tous ceux et celles qui l'ont soutenu et encouragé...
Prenez soin de vous
Mille bisous, Elea Laureen
Photo martine rouhart
Aujourd’hui
le silence
tissé d’oiseaux
et rien d’autre
To day’s Silence,
Woven with
Sky birds,
And nothing
Else
Les partenariats
Lettres
Chercher la grâce
donner voix à la beauté
faire chanter les possibles
n’est-ce pas le but
Seek Grace
Give Beauty a voice
Make possibilities
Sing
Isn’t that the point?
Les partenariats
Lettres
Il faut peu de mots
pour qu’il pleuve
doucement
dans un poème
Just a few words
And I’ll rain softly
Within the poem
Les partenariats
Lettres
Donner à boire à ceux qui ont soif
Loger les pèlerins
Soigner les malades
Vêtir ceux qui sont nus
Ensevelir les morts
Nourrir ceux qui ont faim
Visiter les prisonniers
N.-B.:
Ce site est dédié au poète Max Elskamp (1862-1931) dit l'admirable Le légendaire portrait dit "au macfarlane" de Max Elskamp
Collection Robert Paul
Il s'agira dorénavant, comme condition préalable à toute communication sur le réseau se présentant comme partenariat, de mentionner un lien hypertexte vers la page du dit partenaire. Cela a toujours été le cas jusqu'à présent.
Je contate que certain membre semble systématiquement déroger à cette courtoisie élémentaire.
Je m'opposerai à la publication de billets ne suivant pas mon consel.
Robert Paul
« Que deviendrait sans ses drapés une tragédie de Racine ? La sainte Ursule de Zurbaran aurait-elle, nue ou modestement voilée, autant de spiritualité que dans ses princières soieries ?
« La Haute couture inspirant la Haute peinture », ainsi pourrait s’intituler la présente exposition.
Que l’on n’accuse pas son sujet de la moindre frivolité ! Les modes passent, comme la jeunesse, comme la vie, comme les fêtes. Le gala d’étoffes et de plumes, d’immobile chorégraphie, auquel nous convient Janine Cornez et son sculptural modèle, semble dédier ses musiques silencieuses et ses envoûtements aux vertus du peintre lui-même : exigence, sincérité totale, courage et superbe maîtrise.
Il n’est pas offert, ce gala, qu’en l’honneur de l’art et de la beauté, mais pour exprimer pudiquement et fixer le dramatique vertige d’exister et de rechercher la joie sous la menace de la mort.»
Lucienne Desnoues
Chaque jour
on trouvera
un moment
précieux
à découper
dans le temps
Every day
Will find
A precious
Moment
To carve in
Time
Les partenariats
Lettres
Relief de sable
Parfum d'embruns
Iodés marins
Nymphe muable
Vapeur de sel
Fraiche et intense
Perle d'essence
Lune de miel
Fils de Saturne
Du fond des mers
Aux Univers
Ire la dune
Surfe le vent !
Chant de sirène
Mort qui engrène
Le cœur forban
Corps de l'abysse
Orne son front
Du bleu du fond
Que court la drisse
Relief de sable
Parfum d'embruns
Iodés marins
Nymphe muable
Nom d'auteur Sonia Gallet
Recueil © 2018
De l’amitié: dialogue entre Nietzsche et Montaigne
J’ai rêvé d’une rencontre quelque part hors du temps, entre la Saxe et le Périgord, entre le 16è et le 19è siècle…, entre Friedrich Nietzsche et Michel Eyquem, seigneur de Montaigne;;;
Montaigne- Ce qui m’emplirait de plaisir, c’est de goûter un verre de vin rouge délicat et de belle couleur; non, donnez m’en une pleine carafe, « je me défens de la tempérance comme j’ai fait autrefois de la volupté. Elle me tire trop en arrière, et jusqu’à la stupidité ». Monsieur N, m’accompagnerez-vous ?
Nietzsche- Non merci, pas de ces sortes de drogues, « agents de la corruption », pour moi, je veux juste un grand verre d’eau pure. Vous vouliez me voir, mon cher, c’est bien parce que c’est vous, que j’ai accepté de renoncer un moment à ma solitude… C’est pour parler de philosophie je suppose ?
…Ah, de l’amitié ? Et bien, d’accord parlons-en, parler beaucoup est un bon moyen de se dissimuler…
M- Je vous dirai d’abord que par amitié, je ne parle pas de toutes ces accointances et familiarités ordinaires qu’on noue suivant les circonstances, mais j’entends par ce mot le mélange de deux âmes pour n’en former plus qu’une…
N- Permettez, je vous interromps tout de suite. La camaraderie, d’accord, cela existe, mais la véritable amitié ! !?
M- Il est vrai que c’est la chose la plus rare à trouver au monde, mais j’ai eu le bonheur dans ma vie de connaître cette sorte d’union divine. Une bien belle amitié, ayant si tard commencé et qui n’a pu durer bien longtemps. Je pleure encore la perte de cet ami ; depuis sa mort il me semble n’exister plus qu’à demi.
N- Moi aussi j’ai cru connaître cela un moment, avec un grand compositeur pour qui j’ai éprouvé une vénération dévorante lorsque j’étais jeune homme. Il était l’homme selon mon cœur… Mais j’ai été cruellement déçu, je me suis rendu compte qu’il ne s’intéressait qu’à ce qui pouvait le servir dans son œuvre et ce que je prenais pour une profonde amitié s’est rompu, nous sommes devenus étrangers l’un à l’autre, « tels deux vaisseaux dont chacun a son but et sa route tracée ». J’en ressens encore une telle souffrance que depuis j’ai préféré m’éloigner des hommes.
M-Je crois vous comprendre. Une amitié doit être réciproque et elle doit aussi être tout à fait désintéressée. Dans l’amitié, il ne peut y avoir d’affaires ou de commerce sauf d’elle-même…Entre de vrais amis, il faut ignorer l’envie, ce tombeau des sentiments, ainsi que bannir les mots que sont obligations, prière ou reconnaissance…
N-Ah oui, j’ajoute qu’« une âme délicate est gênée de savoir qu’on lui doit des remerciements, une âme grossière, de savoir qu’elle en doit »…
M- Et pour moi une amitié n’est vraiment parfaite et complète que lorsqu’entre les deux amis tout est commun, souhaits, pensées, jugements,…
N- Ah non là je vous arrête ! Si on veut un ami, il faut pouvoir s’y opposer, respecter l’ennemi jusque dans son ami ! On n’est au plus près de son cœur que si on lui résiste et il n’est pas d’amitié qui dure sans de grandes exigences! Il ne faut pas non plus vouloir partager avec lui tous ses tourments ! L’ami pour moi doit pouvoir deviner et se taire !
M- Mon Dieu ! Calmez-vous mon ami, pourquoi s’emporter, ne soyez pas si chagrin, on ne peut en effet être d’accord sur tout, n’est-ce pas?
Et puis il y a les femmes, Ah ah ! Que pensez-vous des amitiés avec les femmes ?
N- Diable ! Les femmes ! Il y a dans toute femme « un esclave et un tyran cachés », elles ne sont pas capables d’amitié et même en amour, elles prétendent faire « tous les sacrifices et rien à part cela n’a plus de valeur » pour elles !
M- Ah ah ! Je vous suis un peu sur ce sujet, les relations avec les femmes sont difficiles à classer. L’affection qui nous lie à elles a un caractère si ondoyant, brûlant, un feu de fièvre … Leur inconstance, leurs excès…
N-Oui, oui ! « Ne vaut-il pas mieux tomber entre les mains d’un assassin que dans les rêves d’une femme en chaleur ? »
M-Pour moi je vous avoue que leur commerce charmant m’est très agréable et même, étant d’un naturel bouillant, je le recherche. Mais, être amoureux de sa femme est un supplice autant qu’un péril !
*
Je laisse à nos deux compagnons la responsabilité de leurs errements sur les femmes…
Mais j’acquiesce assez à leur vision de l’amitié.
Une amitié parfaite, pour moi c’est une relation faite de partage, de confiance réciproque et de complicité. Une consanguinité d’esprit qui unit. La joie prodigieuse de savoir simplement que l’autre existe.
Aimer vraiment, c’est aussi préférer l’autre. Cela implique, quoi qu’il advienne, une part d’acceptation, de retrait de soi. Raréfier son être, tout en continuant d’exister pour l’autre et sans jamais renoncer complètement à sa propre liberté.
Martine ROUHART
Nicole Marlière,Les étés de Jeanne, M.E.O., 2021
Nicole Marlière, Les Etés de Jeanne, M.E.O., 2021.
Les étés d’une collégienne bruxelloise, qui va grandir au hasard des rencontres, des flirts, des passions et des désillusions, entre une chanson de Petula Clarck, La Nuit n’en finit plus, et une autre de Jacques Brel, La Valse à mille temps, entre les années 62-66, les légendaires et tant regrettées « golden sixties ». Une époque charnière qui filait pleins tubes vers son mai 68, renchérit la romancière au terme de son récit. De saisons trépidantes en fins de mois exsangues, Jeanne vivra l’endroit et l’envers de l’amour, de la liberté, de l’inconscience et de la responsabilité car rien n’est facile ni sans périls quand, à seize ans, on prend tous les risques pourvu qu’on échappe au carcan des conventions, à l’ennui de vivre à l’ombre étroite des siens. Nous la suivons tout au long d’un parcours chahuté, au son des discothèques de la Côte belge, des ambiances de bistrots bruxellois ou parisiens, dans les beaux quartiers du sud de la capitale ou dans les chambres blafardes des nuits d’hôtel, toujours impatiente, aventureuse, téméraire et prête à affronter le pire, le rejet ou les pièges pervers de la séduction. Elle apprendra vite et fort son métier de vivre, loin de ses parents démissionnaires, de l’épais confort scolaire, et elle assumera, plus tôt que prévu et avec une volonté étonnante, l’épreuve de la vie à deux sans argent, sans soutien, sans avenir. Mais c’est sans connaître les ressources que va lui trouver la romancière, tout à fait en phase avec son sujet, son personnage, à l’écoute de ses désirs les plus profonds. Un roman très vivant, écrit à belle allure, qui joue allègrement avec les limites, les lourdes balises d’une époque que la jeunesse ne rêvait que de transgresser, les yeux grands ouverts sur un nouveau monde, une nouvelle vague de vie, à inventer et à assumer pleinement, sans autre modèle que le meilleur de soi.
Michel Ducobu
"Mer en furie"
Tempête en Aquitaine ( 3 Mars 2016 )
Mars, le souffle de l’Océan se déchaîne.
Sous les bas nuages fous, des pins sans joie,
Maintenant noirs d’ennui, comme lourds de peine,
Jettent à la mer leurs aiguilles qui tournoient.
La tempête embrasse ces corps fiers et droits,
S’acharne sans pitié comme avec rancoeur,
Déracine les plus faibles ici et là,
Casse et fracasse ces pauvres en vainqueur.
La bas vers le Bassin le port est dévasté.
Dansent, s’entrechoquent et craquent de douleur
Des esquifs fragiles troués et bombardés
Par la main féroce de ce géant sans coeur
.
L’ Océan insiste, frappant la jetée ;
Quand un rayon soudain perce puis devient bleu,
Alors, le peintre surpris sous la nuée
Respire et efface le vent peu à peu !
Les mots sont là
appuyés sur le cœur
au bord du secret
près de glisser
dans l’ourlet de ma plume
Here are the words
Leaning on my heart
On the verge of secret
About to fall
Into the ink
Of my pen
Les partenariats
Lettres
SIC TRANSIT GLORIA MUNDI
Pour passer dans l’émission de cet animateur hors du commun, il ne s’agit pas tellement de présenter quelque chose de bon, mais surtout quelque chose d’insolite, voire de saugrenu. Ce qui fait dresser l’oreille à Christophe Derabanne, c’est le personnage singulier, inclassable, avec qui il pourra faire son meilleur numéro. Si vous êtes peintre et que vous désirez être reconnu, abandonnez toile, papier, pinceaux, ça n’intéresse pas ce découvreur de talents. Vous avez intérêt, pour vos barbouillages, à utiliser des supports inattendus, comme la tôle ondulée ou le béton armé, et les couvrir de colorants originaux : dentifrice, mayonnaise en tube ou jus de tomate. Si vous êtes sculpteur, n’employez pas le bois, le métal ou la glaise, mais façonnez plutôt le gros sel ou la déjection canine. De même si vous avez écrit un livre, arrangez-vous pour que l’histoire n’ait ni queue ni tête et que le vocabulaire soit abscons. Surtout, oubliez la ponctuation. Les points, les virgules, tout ça, c’est rituel, banal, convenu, bref, ça casse le flux narratif. Un recueil de nouvelles signé Gus Rongy.
Editions Ménadès – 243 pages
gravé sur une plaque de bronze, ce sonnet rédigé par Emma Lazarus en 1883 est exposé à l’intérieur du piédestal de la Statue de la Liberté.
"Envoyez-moi vos fatigués, vos pauvres,
Envoyez-moi vos cohortes qui aspirent à vivre libres,
Les rebuts de vos rivages surpeuplés
Envoyez-les moi, les déshérités, que la tempête m'apporte,
De ma lumière, j'éclaire la porte d'or !"
EMMA LAZARUS
Triste est dorénavant la statue de la Liberté, autrefois mère des exilés...
L'Amérique dispose quand même de toute évidence plus que "cinq pains et deux poissons"
Traductions par Deashelle:
…Geef mij uw vermoeiden, uw armen,
Uw opeengepakte massa’s die snakken
naar vrije lucht,
Het ellendige afval
van uw wemelende kust.
Stuur dezen, de daklozen, zeestorm-dooreengeschud, naar mij toe,
Ik hef mijn lamp op naast de gouden deur!
,,Geef mij uw uitgeputten, uw armen, uw samengepakte naar vrijheid hunkerende massa's, het erbarmelijke afval van uw volle kusten. Zend dezen, de daklozen, naar mij door de storm voortgestuwd. Ik hou mijn lamp omhoog naast de gouden deur.''
Il me parle de couleur
Il me parle d'arc-en-ciel
De soleil en hiver
Se plait dans la langueur...
Il n'est pas éternel
Mais...il chante Prévert
Mon monde à moi...
Jacqueline Gilbert.
Un partenariat