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Toutes les publications (41)

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Vent de Douceur

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Pour évacuer mes pensées
Et me vider la tête
J’ai pris la route des crêtes
Et suis allée me balader...
Posant le pied sur le rivage
Pas un nuage pour seul ombrage
Le ciel est clair et bleu azur
Tant de beauté à perte de vue
Ma robe blanche ondule au vent
Mes cheveux caressés doucement
L’air parfumé de la brise salée
Et la chaleur du soleil me font rêver
Ce paysage est une splendeur
Et l’instant présent un pur bonheur
Que je voudrai arrêter le temps
Pour profiter de ce précieux moment
Le vent embaumé de ses iodes calmants
Me soulage de mes tensions et tourments
Sur ce superbe lagon abandonné
Règne tant de douceur et de sérénité
Que j'aimerai y rester pour l’éternité
Et protéger mon fragile & précieux cœur
Suis-je en train de rêver
Ou vais-je me réveiller ? 

 

•⊰✿~•
 
© Elea Laureen
Photographie ; Julia Opava
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administrateur partenariats

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Sur cette Terre tant foulée
Depuis des millions d'années
Que l'homme portait sacrée
A tant vouloir la désirer
Explorateurs et conquérants
Mettant à feu et à sang
Par-delà les croisades
Et toutes les brimades
Pour un lopin de terre
A bannir des frontières
L'homme a oublié
Qu'il n'est pas un guerrier
Que pour vivre longtemps
Il faut l'apaisement
Et que ce n'est pas l'ego
Qui mènera le troupeau
Un seul avait compris
A qui voulait entendre
Il semait l'harmonie
De l'Âme, du Cœur et de l'Esprit
Foulant le sol à pieds nus
Avec son bâton de pèlerin
A ceux qui étaient perdus
Il insufflait d'autres lendemains
Mais que fait l'homme ignorant
Quand la peur est son festin
Il élimine l'innocent
Qui est l'ombre de son dessein
A regarder les étoiles filantes
Il doit se dire que tel est son destin
Mais autant briller par la bienveillance
Que de flamber par excès de baratins
Aujourd'hui, la lumière brille dans l'obscurité
Si tu cherches Lucifer, il est tombé sur Terre
Pourtant au fond de toi, tu n'as pas oublié
Le chemin du berger, c'est l'amour et la paix
 
♡☆♡
 
Merci à Laureen pour cette belle symbiose.

Les partenariats

Arts 
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Lettres

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Le Berger

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Sur cette Terre tant foulée
Depuis des millions d'années
Que l'homme portait sacrée
A tant vouloir la désirer
Explorateurs et conquérants
Mettant à feu et à sang
Par-delà les croisades
Et toutes les brimades
Pour un lopin de terre
A bannir des frontières
L'homme a oublié
Qu'il n'est pas un guerrier
Que pour vivre longtemps
Il faut l'apaisement
Et que ce n'est pas l'ego
Qui mènera le troupeau
Un seul avait compris
A qui voulait entendre
Il semait l'harmonie
De l'Âme, du Cœur et de l'Esprit
Foulant le sol à pieds nus
Avec son bâton de pèlerin
A ceux qui étaient perdus
Il insufflait d'autres lendemains
Mais que fait l'homme ignorant
Quand la peur est son festin
Il élimine l'innocent
Qui est l'ombre de son dessein
A regarder les étoiles filantes
Il doit se dire que tel est son destin
Mais autant briller par la bienveillance
Que de flamber par excès de baratins
Aujourd'hui, la lumière brille dans l'obscurité
Si tu cherches Lucifer, il est tombé sur Terre
Pourtant au fond de toi, tu n'as pas oublié
Le chemin du berger, c'est l'amour et la paix
 
♡☆♡
 
© Elea Laureen
Support Painting Greg Olsen
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administrateur partenariats

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Être heureuse

des petites choses

heureuses

le chat sur les genoux

la couleur de l’air

un oiseau qui plane

juste au-dessus

de mes pensées

martine rouhart 

 

Be merry

With the smallest

things

Cat on my lap

The colour of the air

A bird

Gliding over

Me thoughts

Deashelle 

Les partenariats

Arts 
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Lettres

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A P N E E

Je descends en apnée au fond de ton absence
Un corps parfois remonte et me frôle en passant
La lumière du jour qui perd de sa puissance
M'accompagne un instant

C'est vide et triste et nu au fin fond de l'abîme
C'est froid comme la mort puisque tu n'es plus là
C'est plein de ces tourments que parfois nous subîmes
C'est presque l'au-delà

Je descends en apnée au coeur de ton absence
Et m'étonne de voir tout le jour obscurci
Le temps autour de moi remonte à sa naissance
Quelques noyés aussi

Nous ne nous verrons plus plus jamais les rivages
Ne garderont en creux l'empreinte de nos corps
C'est pire qu'un départ qu'un vol d'oiseaux sauvages
L'envers creux du décor

Je descends en apnée au fond de ton absence
Tu ne peux pas savoir comme j'ai mal de toi
Et je garde en ma chair ô suprême élégance
L'empreinte de tes doigts

(extrait de "Poussière d'âme" éd. Chloé des Lys 2009)

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Terres sacrées, pierres de légendes

12273388053?profile=originalCoup de foudre sur la sierra
(paesine, marbre de Florence)

Pouvoir incantatoire des pierres, puissamment évocateur, jeux de la nature, obsidienne, miroir fumant de l’Aztèque, larmes d’Apache, agate, lithophyse, œuf de tonnerre, fulgurite, céraunie, glossopètre, pierre de foudre, cristal de roche, marbre, pietra paesina


Dans ces messages codés, ces signaux de fumée, ces traces laissées par le temps, j’y ai vu d’étranges correspondances…

12273388283?profile=original Pluie de cendres sur un monde perdu
Gioacchino Toma (1836-1891)
(huile sur toile, détail ; La pioggia di cinere a Napoli)

« Les roches elles-mêmes semblent bavarder, fraternelles,
débordantes de sympathie.
Ce qui n’a rien d’étonnant,
nous avons tous les mêmes père et mère. »,
                                                                                               John Muir (1838-1914)

Dès lors poursuivons le dialogue.

12273388656?profile=originalCoup de tonnerre sur les Chiricahua Mountains

(paesine, marbre de Florence)

Il y a très longtemps, par une violente nuit d’orage, Eclair à plusieurs reprises frappa Femme Peinte en Blanc. C’est ainsi qu’elle donna le jour à Enfant de l’Eau. Quand Eclair jugea qu’Enfant de l’Eau était digne d’être son fils, il lui fit don d’une telle force qu’Enfant de l’Eau put anéantir Géant. Ainsi le Peuple des Forêts, tels que les Apaches se nommaient eux-mêmes, put vivre tranquillement, chassant, cueillant pour subvenir à ses besoins.

(Légende apache)

 

On dirait une terre d’orage

Levée en plein ciel

Une terre de rouille et de ruine

D’ombre

Et de marbre

 

Quelque chose de brutal et d’injuste

En pleine nature

Presque une vengeance       sauvage

De l’homme

Comme revenu de lui-même

Arnauld Pontier, Marbre, 2007

 

12273388869?profile=originalTerre apache

(paesine, marbre de Florence)

Cette pierre, née du hasard, ressemble étrangement au mont Graham.

Même profil que cette montagne sacrée, le « Mont Assis » des Apaches,

 Dzit Ncha Sí Án

« Ici, sur cette terre éternellement jeune et formidablement ancienne, [l’homme] se sent à la fois plus petit et plus grand. Ses yeux ont une portée exceptionnelle, car ils sont confrontés avec des choses qui se trouvent dans l’espace depuis des millions d’années. »,

                                                                                         Elliott Arnold (1912-1980)

« Les actes accomplis et les mots prononcés se sont immédiatement pétrifiés, comme l’exigeait une loi mystérieuse,

à jamais incompréhensible. »

id.

 

12273388696?profile=originalLe chant de la foudre

(paesine, marbre de Florence)

C’est aux sommets des monts Graham, Turnbull, Chiricahua et White Mountain, avec le grondement du tonnerre, que viennent se réfugier les nuages et les Êtres Tonnerres. C’est à eux que les Apaches adressent leurs prières. Gibier, récoltes, pluie, longue vie…

Alors les Gans, les Esprits de la Montagne, « ceux qui ne meurent pas », les envoyés d’Usen, le Grand Esprit des Apaches, le donneur de vie, purent danser.

(d’après les textes recueillis et traduits par Claude Dordis, in Voix des Apaches)

 

12273389874?profile=original Crown Dancer

Septaria (San Sebastian, Guipuscoa, Espagne)

(concrétion marneuse indurée dont les veines de rétractation sont emplies ici de calcite)

Le danseur couronné incarne le Gan, l’Esprit de la montagne.

Il « invoque et danse autour du feu et éloigne la maladie.

Il chasse le maléfice et apporte le bien. »,

Elliott Arnold.

Je suis l’Eclair éblouissant et éclatant,

La vie se tient là, dans sa coiffe,

Dans le cliquetis de ses pendentifs il y a la vie,

On entend ce bruit et il résonne

Et mon chant entoure les danseurs

Et les protège.

C’est le chant de la vie sous le soleil.

 

12273390098?profile=original Hilili

Bois flotté (ramassé pour être honnête sur une plage de Crète)

Les Crown dancers sont souvent cinq, quatre Gans représentent les points cardinaux et un clown sacré.

Koyemsi, le clown sacré des Hopis, introduit d’un cri l’entrée du

maître de cérémonie, Hilili

Riez, tremblez…

 

12273390688?profile=originalGrés de Kanab

(Utah, Etats-Unis)

 

12273390490?profile=originalMonument Valley

(Agate paysage du Brésil)

Vision panoramique, profondeur de champ, dans un technicolor éblouissant, on se projette dans un film de John Ford. Les vastes étendues entre Arizona et Utah, tout ça dans moins d’un millimètre d’épaisseur et dans la dimension d’une vignette (4 x 2,8cm).

 

« C’est un miroir merveilleux qui, à un moment donné,

a reçu l’empreinte et reflété l’image d’un grand spectacle…

la vitrification de notre planète. »,

George Sand (1804-1876)

 

12273391673?profile=original Esprit de la Montagne

Bout de terre sacrée

Grès de Monument Valley ramassé au pied d’une butte au cœur du

 Territoire Navajo.

 « Le moindre caillou, niché au fond d’une poche, peut représenter un instant de mémoire absolu. »,

Maurice Rajsfus (1928-2020)

 

 

 12273391295?profile=originalPeinture sur sable Navajo

Phil & Lucinda Benally, Indiens navajos de Shiprock (Nouveau-Mexique)

Le peuple Navajo croit en un monde d’équilibre.

Mais l’homme peut le renverser, provoquant désastre ou maladie. L’homme-médecine peut tenter de rétablir cet équilibre naturel et guérir celui qui y a contrevenu par des herbes, des prières, des peintures sur sable qui seront dispersées par le vent.

Et des chants.

Ho – Na – Dzon – Age – Ne – Yo

Où sont passés tous les miens ?

Chant de Geronimo

 

12273392669?profile=originalYo – l’oiseau

Agates (lithophyses de l’Esterel, Var)

 

12273393684?profile=originalKokopelli

Fac-similé d’un pétroglyphe anasazi incisé dans le grès acquis auprès d’un indien Hopi au Canyon de Chelly (Nevada, USA).

Courbé par la vieillesse et jouant de la flûte, Kokopelli symbolise la virilité masculine autant que l’humidité bienfaisante et féconde de la saison des pluies pour les peuples indiens du sud-ouest des Etats-Unis.

 

12273393890?profile=originalKachina

Hopi (XXe siècle. Racine de yucca, plumes, cuir)

Kachina-Aigle (?).

Les Kachinas-Oiseaux sont des esprits intercesseurs des dieux très aimés des Hopis. Ils dansent en poussant des cris stridents lorsqu’ils entrent dans la kiva (espace cérémoniel).

Ces poupées magiques fascinèrent les surréalistes, notamment Max Ernst et André Breton. Ce dernier, en juillet 1945, sillonna le Nevada, l’Arizona et le Nouveau Mexique, rencontra les Indiens Hopi, collecta ces Kachinas. Effigies des forces de la nature, règnes animal, végétal, minéral.

 

 

12273394478?profile=original Three Mesas, les ruines d’un monde

ou les veines ouvertes de l’Amérique indienne

Septaria

(les fentes de rétractation sont ici juste saupoudrées de pyrite)

 

 

12273395077?profile=originalCrépuscule indien

Jaspe paysage

Comme dans le Joueur de flûte de Hamelin,

 traités et promesses ne furent guère tenus.

On finit par les parquer dans des réserves

Terme de la Longue Marche Tragique

des Navajos et des Apaches

Piste des larmes

des Cherokee

Soleil Hopi.

12273395469?profile=originalPointe de lance indienne

Jaspe.

Utah

 

12273395500?profile=originalGrés paysage

Finitude d’un monde enclavé, étranglé

sur lequel je pleure.

12273395895?profile=original Politique de la terre brulée

Un monde aujourd’hui renait, déterminé.

Grés (Etats-Unis)

 

Apache sèche tes pleurs

Sur la piste

une étoile

a déposé

une fleur

un calice

Pour qu’au firmament

Terre et Hommes puissent

Passer la voute du temps.

M. L.

 

12273396690?profile=originalThunder egg

(lithophyse « œuf de tonnerre », Oregon)

 

12273397478?profile=originalGrés

Mais que sont les mots pour le temps…

 

12273397885?profile=originalLithophyse

Ce temps qui, tel Cronos le Titan, dévore ses enfants.

Cronos armé de sa faucille, Zeus tenant la foudre.

Tous les hommes sont de la même terre pourtant.

 

« Les oiseaux quittent la terre avec leurs ailes,

et nous, les hommes, pouvons également ce monde,

non pas avec des ailes, mais avec l’esprit. »,

Black Elk (1863-1950),

homme-médecine des Lakota oglala

 

Pour vous conter cette histoire j’ai nourri mon imaginaire de ces curieuses formes minérales, quand « la nature imite si bien les productions de l’art » (Patrin) autant que l’art semble imiter la nature.

12273398098?profile=originalPierre de Florence (Pietra paesina)

Peint par Jacques Deseve, gravé par Gérard-René Le Villain pour l’

Histoire naturelle des minéraux de Eugène-Melchior-Louis Patrin (1742-1815)

 

Michel Lansardière

(texte et photos)

 

Glossaire :

Obsidienne : roche volcanique vitreuse

Miroir fumant : miroir divinatoire en obsidienne destiné à invoquer le dieu Tezcatlipoca.

Larme d’Apache : obsidienne guttulaire.

Agate : quartz microcristallin, une calcédoine déposée en couches très graphiques et aux couleurs contrastées.

Lithophyse : nodule d’origine volcanique empli d’agate.

Œuf de tonnerre : lithophyse où l’agate forme souvent une étoile à cinq branches (thunder egg de l’Oregon).

Fulgurite : tube de silice creux formé par la foudre frappant le sable.

Céraunie : objet que l’on croyait d’origine céleste (cela pouvait être une hache de pierre préhistorique, un minéral comme la marcassite, une météorite, un fossile, bref une étrangeté dont on ne comprenait pas l’origine).

Glossopètre : encore un objet que l’on croyait tombé du ciel (nous sommes Gaulois que diantre ! Il s’agissait en fait d’une dent de requin fossile ou d’une pointe de flèche du temps d’avant Taranis).

Pierre de foudre : synonyme de céraunie.

Cristal de roche : quartz transparent et incolore.

Marbre : calcaire métamorphique, cristallin.

Pietra paesina : la paesine (ou pierre de Florence) est une forme de marbre au graphisme pouvant évoquer une ville en ruine (« pierre aux masures », marbre ruinatique). Très prisée à la Renaissance, on la trouvait fréquemment dans les cabinets de curiosités.

 

Nota : Murillo a peint sur obsidienne, des « miroirs fumants » d’origine aztèque ; Orazio Gentileschi, Antonio Carrache, le Cavalier d’Arpin ou Antonio Tempesta sur lapis-lazuli ; Filippo Napoletano, Francesco Ligozzi, Jacques Stella sur paesine… Après tout où trouver plus belle palette que notre planète.

Dans mes compositions seule la nature a œuvré (un sciage a suffi pour en révéler la subtilité, et un polissage parfois pour en sublimer la beauté), laissant libre-cours à l’imagination.

12273398875?profile=originalPeinture sur paesine (Toscane, début XVIIe)

« Il n’y a pas de miracles.

Plutôt tout est miracle. »,

                                                                                        Saint François d’Assise

M. L.

 

 

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Grand bonheur d'avoir reçu ce courrier (relayé par Les Carnets et les Instants):

"J’ai le grand plaisir de vous annoncer que le jury externe des Sabam Awards (composé de professionnels du monde de la Littérature s’est réuni le mois dernier pour délibérer et qu’il a choisi de vous « nominer » parmi les 4 prétendants au titre de lauréat du Sabam Award « Auteur Littéraire 2020 ».

Les 4 nominés pour le Sabam Award de « l’Auteur Littéraire 2020 » sont (par ordre alphabétique) :

Nadine Monfils (Le souffleur de nuages)
Carl Norac (La poésie pour adultes et enfants)
Martine Rouhart (Les fantômes de Théodore, Loin des routes agitées & Dans le refuge de la lumière)
Marc Van Staen (Le bourgmestre de Bruxelles)

Le concept des Sabam Awards a évolué depuis les dernières éditions : le Sabam Award Littérature consacre désormais un « auteur » (et plus une œuvre) qui a particulièrement marqué l’année 2020 de son empreinte."

https://le-carnet-et-les-instants.net/2021/06/10/sabam-for-culture-litterature-finalistes-2021/#more-39412

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Attache-toi

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Si chaque coucher de soleil
Annonce une délicieuse aquarelle
Palette de beige, de rose, de bleu et d'oranger
Dont l'émoi en mon âme vient bercer
Au cœur d'un silence
Les souvenirs attendrissent
Quand les pensées s'épanchent
Sur l'horizon mitigé en esquisse
Rien ne s'oublie, jamais !
On avance et on se perfectionne
La sagesse se crée d'un passé gravé
Comme un présent qu'on affectionne
Même si toutes fractures
Laissent des cicatrices
Au final, ces blessures
Nous grandissent !
Quand chante la rivière
Au crépuscule des anges
Bois à la source claire
Que la lueur transcende
Sur le filigrane doré
Attache-toi à rêver
La vie nous donne tant de belles choses
Alors même si c'est dur, essaie et ose
Rien ne se perd, tout se métamorphose !
 
•⊰✿~•
 
© Elea Laureen
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MUZUNGU, souvenirs d’enfance et d’Afrique

12273384466?profile=original

 

C’est par le biais de quelques bobines de films retrouvées dans la maison familiale que Vincent Marganne tente de reconstituer le théâtre de son enfance vécue dans une certaine insouciance alors que des événements tragiques vont tracer son destin.

 

La pièce s’ouvre sur l’évocation de souvenirs collectifs des golden sixties, le téléphone à cordon, l’euphorie des voyages et l’émission « Visa pour le monde » dans un décor de Boeing au son des tam-tams... Et puis cet avion filmé en Super 8 qui ramène une famille en Belgique.

Vincent a alors 7 ans. Son père, professeur de mathématiques au Collège jésuite du Saint-Esprit à Bujumbura, fuit le chaos des premiers massacres hutus en 1972.

Vincent n’a jamais su exactement ce qui s’était passé. Aujourd’hui les anecdotes filmées par son père questionnent en lui un passé nébuleux avec une image forte qui surgit, celle de corps massacrés sur le bord d’une route...

 

Avec un interlocuteur, Edson Anibal, qui se glisse avec aisance dans la peau de divers personnages pour titiller ce « Muzungu », cet homme blanc d’Afrique qui a été servi par des « boys », Marganne tisse des liens entre les perceptions sensorielles que les images suscitent en lui et les souvenirs éphémères d’une époque dont il se sent en partie étranger. Que signifie colonialisme pour lui ? Sa famille partie dans le cadre de la coopération au développement a vécu une tranche d’histoire traumatisante et son père avec l’aide de sa hiérarchie a contribué à aider des hutus à fuir les persécutions tutsies.

 

L’émotion est palpable à chaque instant de ce récit introspectif qui se déroule comme un long poème d’où émergent des odeurs, des sons, des effluves de paradis perdu.

 

Dans une mise en scène sobre de Serge Demoulin, les images défilent derrière une porte fenêtre, dans un décor daté qui contraste avec la fraîcheur des sensations retrouvées.

 

Palmina Di Meo

https://www.rideaudebruxelles.be/projects/muzungu-2020-2021/

12273385052?profile=original

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Petit éclairage sur mes publications

(Interview sur le blog de Dan Burcea, Lettres Capitales )

-Martine, qui êtes-vous, où êtes-vous née, où habitez-vous ?

Je suis Martine Rouhart, née à Mons, en Belgique (partie francophone) en novembre 1954. J’ai quitté ma ville natale pour faire mes études de Droit à Bruxelles et j’y ai exercé le métier de juriste-fiscaliste durant 40 ans. Depuis toutes ces années, j’habite au Sud de la capitale, entre les champs et la forêt de Soignes.

-Vivez-vous du métier d’écrivain ou, sinon, quel métier exercez-vous

J’ai donc exercé le métier de juriste et je suis maintenant comme on dit « à la pension », bien que pour moi c’est en fait une nouvelle vie et de nouvelles activités passionnantes qui se sont ouvertes. Je publie depuis seulement une bonne dizaine d’années.

-Comment est née votre passion pour la littérature et surtout pour l’écriture ?

Les livres font partie de ma vie depuis mon enfance, en grande partie grâce à mon père qui était professeur de français et avec qui j’ai noué très tôt une complicité littéraire. Depuis toujours j’écris des « petits textes pour personne ». C’est un grave problème de santé, survenu en 2009, qui m’a donné l’impulsion nécessaire pour aller jusqu’au bout de mon rêve, écrire et publier un premier roman. Depuis, l’écriture est devenue mon activité principale. Je participe aussi à la vie littéraire de mon pays au travers de nombreuses associations, notamment par la rédaction de chroniques de livres et la présentation d’auteurs.

-Quel est l’auteur/le livre qui vous ont marqué le plus dans la vie ?

M Proust, H Bergson, Ph Jaccottet, les philosophes de l’école stoïcienne (Marc Aurèle, Sénèque). Ah oui, aussi « Le Lys dans la vallée » de Balzac…

-Quel genre littéraire pratiquez-vous (roman, poésie, essai) ? Passez-vous facilement d’un genre littéraire à un autre ?

J’écris des romans (le 7è est paru en 2020) mais même dans l’écriture de ceux-ci, je me suis rendu compte que mon vrai carburant, c’est la poésie. De la poésie brève, libre. J’ai publié à ce jour 6 recueils. J’écris souvent les deux genres (roman et poésie) en parallèle, ils se nourrissent l’un l’autre ; tout me semble lié, relever d’un même mouvement, même si l’écriture n’est bien sûr pas du tout la même.

-Comment écrivez-vous – d’un trait, avec des reprises, à la première personne, à la troisième ?

La poésie, très souvent d’un trait ou presque.

Les romans, je les retravaille énormément, je reviens sans cesse en arrière, corrige pour trouver le mot juste, je biffe, j’allège, …

J’écris à la première personne ou à la troisième, cela dépend du niveau auquel je veux me placer et amener le lecteur. Pour les romans, j’utilise volontiers le « je » car il me semble ainsi plus naturel de rentrer véritablement dans la tête des personnages.

-D’où puisez-vous les sujets de vos livres, et combien de temps est nécessaire pour qu’il prenne vie comme œuvre de fiction ?

Tant pour la poésie que les romans, ce qui m’intéresse, c’est « la vie ordinaire », l’histoire de gens « ordinaires » ce qui, en fait, est toujours un peu extraordinaire puisque la vie est unique.

Mes romans sont plutôt des romans intimistes, même si une intrigue n’est jamais absente. Je mets facilement près de deux ans pour terminer un roman.

Les sujets de mes poèmes, je les puise en regardant par la fenêtre le ciel ou l’envol d’un oiseau, et/ou en rentrant profondément en moi, pour m’interroger sans fin…

-Choisissez-vous d’abord le titre de l’ouvrage avant le développement narratif ?

Cela dépend… il arrive que le titre s’impose d’emblée, mais c’est rare, souvent c’est au cours de l’écriture ou même à la fin du livre. D’autant plus que lorsque j’écris un roman, je n’ai pas de véritable plan en tête, seulement un thème et des personnages, le livre se construisant pas à pas comme une sorte de puzzle.

-Quel rapport entretenez-vous avec vos personnages et comment les inventez-vous ?

Lorsque je travaille à un roman, je me sens un peu à la dérive, en exil de moi-même. Je ne sais plus qui je suis, quelle âme j’abrite, la mienne ou celle de mon personnage ? Je ressens des angoisses et des pensées qui ne sont pas miennes, mais celles d’un double qui est moi et qui ne l’est pas, me faisant passer au second plan dans une sorte de jeu de reflets…

-Parlez-nous de votre dernier ouvrage et de vos projets.

Mon dernier roman s’intitule « Les fantômes de Théodore » (éditions Murmure des Soirs, 2020), il traite des non-dits, en particulier au sein de la famille. Le message principal, c’est que les rencontres et les épreuves transforment nos vies, et c’est peut-être la meilleure chose qui puisse nous arriver…

Je suis en train d’écrire un nouveau roman. Un recueil de poèmes va bientôt sortir, avec une amie photographe car j’aime beaucoup associer textes et autres formes d’art. A la fin de l’année, paraîtra (éditions MEO) un récit : ce qui m’a entrainée dans la vraie aventure de l’écriture, il y a dix ans…

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administrateur partenariats

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J’aime l’aube
et l’aube m’aime
vibre de présences
de souvenirs
des liens d’absence
que je tisse et retisse
jour après jour

martine rouhart

I love the daybreak
And the daybreak loves me
It vibrates with
Spirits
Memories
Absent ties
Being woven
And intertwined
Day after day

Deashelle 

Les partenariats

Arts 
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Lettres

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à toi

Il suffit à mes yeux d'embrasser ton regard

pour que la vie fleurit et que le monde chante

Ainsi par ton courage inhabituel et ta grande générosité

Mon cœur retrouve la foi

Que c'est fabuleux d'inventer le bonheur

de vivre dans l'ici et le maintenant

Nous partageons ces moments précieux d'amour et d'amitié

Je remercie ma chance de t'avoir croisé

Parce que tu es un homme, un vrai

Nous cheminons heureux et joyeux

Les visages baignés de lumière douce

Nos balades de Bruges à Spa

De Montjoie à Paris

De Lisbonne à Prague

De Bruxelles à Amsterdam

Font partie de moi et de mon être

Ainsi j'avance à tes côtés

De bonheur en bonheur

De plaisir en plaisir

De paix en paix

Vive la vie

16/10/2019

Nada

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Bonjour mes ami(e)s ! Il me plait de vous convier à la lecture d’une présentation succincte qu’a dressée pour moi le talentueux journaliste Hakim Metref du journal Horizon à l’occasion de la clôture du mois du Patrimoine. Bonne lecture ainsi qu’une agréable journée.  Alger, Louhal Nourreddine le 26 mai 2021

https://www.horizons.dz/archives/9276

Notre patrimoine témoigne d'une histoire foisonnante

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L’homme a d’abord exercé en qualité de chargé d’études dans une entreprise relevant du secteur de l’hydraulique. Après l’obtention d’un diplôme dans un métier du bâtiment et d’un autre en documentation, il a intégré le monde de la presse  comme  journaliste à «El Watan» sous le pseudonyme de Nazim Djebahi puis à «L’Authentique» où il animait la  rubrique, «Alger H 24»12273388473?profile=original

Sa passion pour  la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel lui a valu le prix Athar 2006 mais aussi la publication de son premier livre «Chroniques algéroises. La Casbah» (A.N.E.P 2011). Cet enfant de La Casbah connaît les moindres recoins du  vieil Alger et n’a eu de cesse de recueillir, auprès de sa grand-mère feu Hadj Ali Keltouma (1906-1989), «Les contes, légendes et boqalat» d’Alger la Blanche (éd, Tafat/Aframed) . Il a consacré aussi un livre en deux tomes aux salles de cinéma  durant la période où il a exercé en qualité de rédacteur en chef au «Citoyen» puis à «Liberté».

Sa passion pour le patrimoine culturel l’a mené, à plusieurs reprises, à entreprendre un véritable travail d’investigation qui a donné naissance à de multiples ouvrages consacrés à la mise en valeur de  richesses culturelles insoupçonnées. Ils regorgent de mines d’informations. Sous sa plume, des ruelles prennent vie, des métiers sont ressuscités. «Instantanés sur une époque», ses écrits dégoulinent de nostalgie et   font revivre un passé pas si lointain. Ils sont des voyages dans les méandres de la mémoire des lieux et des hommes. Souvent, il invite le lecteur à une visite guidée à travers les venelles de la vieille citadelle pour y rencontrer ses artisans et humer les odeurs d’antan, tout en sirotant une tasse de café dans ses endroits mythiques qu’il a l’art de rendre vivants. Il secoue la poussière qui a recouvert des objets ou des monuments où gisent des légendes tissées au fil des siècles. «Les jeux de notre enfance» (éd, A.N.E.P 2013) replongent dans l’insouciance des tendres années où l’ingéniosité et l’habileté transformaient tout objet en jeu et tout espace en aire de jeux. «Alger la mystique, Ziyarat autour de nos fontaines» paru en 2018 après deux années d’intenses recherches fait parler l’hydraulicien. Comme à l’accoutumée, il nous prend par la main pour aller à la découverte de fontaines qui abreuvaient la ville de Sidi Abderrahmane Ethâalibi. Il fait partie de ces hommes qui gardent jalousement les trésors et les mystères d’El Mahroussa (La protégée).

Hakim Metref

Publié dans le journal Horizon du 25 Mai 2021

 

 

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C'est mon Cœur qui parle

Ma précieuse maman 

Mon amour pour toi est encore plus grand que les cieux

Plus haut que les montagnes

Et plus tendre que la brise

Ton amour inconditionnel et ta générosité sont émouvants

Tu as été et tu es toujours mon modèle d’inspiration

Tu m’as transmis ta passion pour les arts et ton amour pour les lettres

Tu peignais comme une déesse à l’huile, aux crayons et à la gouache

Tu brodais des superbes nappes et tu cousais de magnifiques vêtements

Je vois devant moi tes patrons et ta machine à coudre

Je me souviens bien lorsque j’étais petite comment tu m’emmenais parfois avec toi à ton travail

Ton bureau de bibliothécaire était rempli d’armoires à tiroirs 

Cela m’impressionnait énormément et cette odeur de livres que j’ai tant aimée

Ta beauté naturelle et ton visage nimbé de lumière ont illuminé ma vie

Tu m’as donné l’envie d’être toujours en quête de beauté

Tu m’as appris à respecter la nature et sa divinité

Aujourd’hui, je suis une femme libre comme toi

Ta laïcité est innée et ta spiritualité est immense

Ton esprit libre et ta pensée humaine m’ont guidé vers le bonheur

Tu m’as appris à devenir une citoyenne du monde sans nuire à mes racines

À être fidèle à moi-même et bien dans ma peau

Les facettes multiples d’une identité sont une grâce

Maman, une femme du Proche-Orient si moderne et émancipée.

D'ici quelques jours, je serai près de toi

Et bien entendu avec les boîtes de chocolat

 

 03/06/2021

Nada AL-ATTAR

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Aimer

Aimer !

La Perle de l’humanité ...

Assoiffée d'aimer

Le temps d'une valse

Avec un amant

Voire la valse à mille temps ...

Belles rencontres en affinité

En un éternel présent

Nous fait vibrer

Si profondément

Cependant S'Aimer

Est prépondérant

Si l'on aime partager

Le Vivant

Ce qui n'est intégré

Ne peut s'offrir

Qu'en partialité &

Menait souvent à souffrir

En la désuète dualité

La Perle de l’Humanité ...

S’Aimer & ... & ... &

Nouvellement Partager !

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administrateur partenariats

12273384887?profile=originalEnvol

martine rouhart  

Chers membres,

Afin d'éviter les doublons et les surprises, je rappelle à tous les membres que l'initiateur/trice d'un partenariat doit en priorité

  • demander la permission au partenaire pour l'utilisation de l'oeuvre, qu'elle soit écrite ou visuelle, et recevoir la réponse,
  • m'informer de la tenue de ce partenariat, j'en averti ensuite Robert Paul,
  • avoir un accord entre partenaires pour le titre et qui réalise le billet.

Le but étant de fonctionner ensemble, dans la même direction.

Merci à tous,

Merci à martine rouhart  pour l'illustration.

Liliane Magotte

Administratrice des partenariats 

Arts 
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Lettres

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