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Chères amies et amis du réseau Arts et Lettres, si vous êtes également sur le réseau Facebook, un tout grand merci pour votre action de « j’aime » la page « Espace Art Gallery ». J’ai actuellement 4.000 « j’aime » et souhaiterais en obtenir dans les environs des 5.000 « j’aime » pour fin 2020 ! Et ainsi clôturer l’année des 15 ans de la galerie en beauté ! Merci à toutes et à tous pour ces beaux gestes en faveur de la galerie, les artistes et ses expositions…

 

Jerry Delfosse

Galeriste

Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,

EAG Studio’s & Les Éditions d’Art EAG

Co-Fondateur et Président de

La Porte dorée ASBL

Rue de Laeken, 83 à 1000 Bruxelles

GSM: 00.32.497. 577.120

eag.gallery@gmail.com

https://www.espaceartgallery.eu/

https://artsrtlettres.ning.com/

https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu/

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En Pays Touareg, Conte "Un Ami"

Extrait du livre "Un Ami contes et paroles nomades en pays Touareg" 

écrit par Caroline-Sophie Megglé

"La lune s’est levée derrière un buisson, une ombre s’est faufilée, bête ou génie ?"

"Nos discussions avec les Touaregs, les Kel Tamasheq, s’ouvrent toujours par de courtes phrases : aphorisme, devinette ou tangâlt, (Comme ci-dessus) *1

Ce premier conte m'a été transmis en français par Micha, le cousin de Martine, notre guide Touareg, au tout début de notre voyage. Micha, comme tous les Touaregs, parle la tamasheq, mais aussi le français et l'arabe. J'ai adapté ce conte à mon retour en France ; il met en scène un homme pauvre, qui, face à des génies féeriques ou malfaisants, sait utiliser le génie de sa vie...

L'homme pauvre et la pastèque

C'est l’histoire d’un homme pauvre, qui un jour trouve une pastèque.

Il la partage en deux, en mange une moitié et fait sécher l'autre moitié pour le troc,

tout en réservant quelques graines... pour subsister jusqu'à la saison nouvelle...

Un autre jour il rencontre une caravane prête au départ.

Un âne trop vieux ne peut partir.

Alors en échange de la pastèque séchée les caravaniers lui donnent l’âne.

Puis, l’homme veut se marier.

Comme il possède un âne et quelques « malins » pour la dote,

il trouve une femme.

La femme elle possède des chèvres alors ils font du fromage.

Avec les graines réservées l’homme cultive des pastèques… Avec sa femme...

Il mange une moitié de pastèque et fait sécher l’autre moitié pour le troc.

Ils ont alors : du lait, du fromage et des pastèques…

Et aussi, des chèvres et un âne.

Passent des voyageurs

L’homme demande à échanger ses pastèques séchées contre n’importe quoi pouvant être utile à son couple : des céréales, du thé, du sucre...

Le troc se fait. Le temps passe…

Le couple nomadise aux grès des pâturages avec les chèvres et l’âne.

Ainsi ils arrivent dans une ville ;

Ils se rendent au marché pour échanger des pastèques séchées...

Contre un chat que personne ne veut !

Un chat !

Que faire d'un chat si ce n'est être attentif !

Attentif à son sourire par exemple !

À sa gourmandise ! À son instinct de félin....

Pour connaître la suite du conte, et soutenir les auteurs et éditeurs indépendants commander le livre chez mes éditrices : 5 Sens Éditions à Genève. Merci

Pour commader le livre chez mes éditrices suivre ce lien.

1Pour la compréhension des mots en italiques voir le glossaire en fin d'ouvrage

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 Alger la Mystique.

Rencontré, mercredi après-midi, à l’espace culturel Bachir-Mentouri à Alger, dans le cadre du café littéraire «les Mercredi du verbe», de l’établissement Arts et culture de la wilaya d’Alger, Nourreddine Louhal nous accorde cet entretien pour parler de son dernier livre «Alger, la mystique»; une balade dans le vieil Alger, pour faire la découverte des dernières fontaines de la Casbah et celles d’autrefois.

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Quelles sont les grandes lignes de votre ouvrage ?

Dans mon livre «Alger la mystique», Ziyarat autour de nos fontaines, je parle des fontaines de la Casbah et du grand Alger. Il y a celles qui sont connues, notamment celle de Bir Djebah (puits de l'apiculteur) qui a aujourd’hui une notoriété universelle. ce n’est plus une fontaine locale, mais plutôt internationale pour avoir été chantée par El hadj M’hamed El Anka dans sa qçida (chanson) «Fi Bir Djebah Nahlaf» (Je jure à Bir-Djebah) d’après le poème de Mustapha Toumi, mais aussi de l’histoire d’autres comme celle de Bir Chebanna, de Sidi Abdellah , de la mosquée de Sidi Ramdhan. donc je suis allé à la rencontre de toutes ces fontaines que je présente à mes lecteurs.

Pourquoi cet intérêt si particulier pour les fontaines ?

J’ai tenu à partager ce livre parce qu’il y a de plus en plus le danger des disparitions de ces fontaines. Quand je suis parti à leurs recherches, j’ai trouvé quelques fontaines, mais j’ai vainement cherché d’autres alors qu’elles sont de nos jours sous les bâtisses et le goudron.

Mon livre représente une première dans l’Algérie indépendante, c’est un inventaire de toutes les fontaines de la Casbah et de sa périphérie, qu’on appelait autrefois le village de la Casbah, et aussi les fontaines d’Alger. c'est-à-dire que j’ai étendu mes recherches jusqu’à Bir Khadem (le puits de la servante) et jusqu’au village kabyle de Tixeraïne. Il est grand temps que l’autorité se penche sur ces fontaines pour les réhabiliter afin qu’elles soient aptes à recevoir le touriste étranger. c’est ça mon idée, et mon livre représente une carte des principales sources hydrauliques d’Alger. en toute modestie, mon livre est une mine d’informations en matière de sources, de fontaines, d'aqueducs et des personnalités.

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Ça vous a pris combien de temps pour achever l’ouvrage, et puis quelles étaient vos sources dans votre périple à la recherche de ces fontaines ?

C’est un travail qui m’a pris deux années de ma vie. je l’ai entamé il y a de cela bien longtemps, mais quand je me suis mis à travailler sérieusement sur la question, cela m’a pris de 2016 à 2018. Il faut dire que nos archives sont peu bavardes, il y en a peu à propos des  des fontaines. Etant enfant de la Casbah, je suis retourné vers les fontaines de mon enfance que j’ai retrouvées. pour celles que je n’ai pas trouvé et celles d’avant, c’est la mémoire des habitants de la Casbah qui m’ont orienté vers des indices menant à des fontaines ayant existé jadis.

Peut-on avoir des chiffres sur le nombre actuel des fontaines à la Casbah d’Alger, ainsi que le chiffre de celles qui ont existé autrefois ?

Il y a une quinzaine de fontaines qui existent toujours à la Casbah d’Alger, je parle de celles qui ruissellent et auprès desquelles le touriste peut se désaltérer. Autrefois, il y avait quand même une cinquantaine de fontaines.

Pourquoi avoir choisi le titre «d’Alger la mystique» ?

Oui, «Alger la mystique» c’est très important parce que la fontaine elle véhicule les Duaa (prières). les gens à l’époque construisaient les fontaines pour que leurs noms soient éternels. les gens quand ils passaient dans tel ou tel quartier, ils priaient pour la personne l’ayant creusée; le fontainier mais aussi le mauresque qui est venu de l’Andalousie, c’est lui qui assurait la décoration, les berbères ne maîtrisant pas autrefois la technique de la captation de l’eau.

Votre livre se lit comme un récit, un conte, un livre de voyage...

Mon livre, c’est vrai qu’il fait l’inventaire des fontaines d’Alger mais au même temps, c’est une nomenclature. Si demain vous cherchez une fontaine, il est certain que vous allez la trouver dans mon livre, à moins d’un incident de parcours. donc je prends le citoyen par la main et je lui fais visiter Alger, alors il verra la fontaine et le nom ancien et nouveau de la rue ainsi que les indications. Je le dis et je le répète, c’est une mine d’informations.12273329461?profile=original

Passionné du patrimoine du vieil Alger, pouvez-vous nous parler de votre bibliographie ?

J’ai écrit mon premier livre «chroniques algéroises La Casbah» aux éditions ANEP (2011), suivi d’un autre qui a fait date mais qui n’a pas été commercialisé. il a été offert généreusement aux gens de la culture, c’est «Sauvons nos salles de cinéma» (2013). j’ai écrit aussi «Les jeux de notre enfance» (2013), et celui-là vient après «Alger la blanche» (2016), (Contes, légendes et Bouqalat d’Alger».

Entretien réalisé par : Kader Bentounès

Extrait du Journal El-Moudjahid du 24 février 2019.

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♦ Chronique d'un vécu sans jugement

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Peut-être n’a-t-il pas trouvé un sens à l’existence

Cet homme, à l’âge de son dernier bail, jour après jour

Du côté abandon de prétendues reconnaissances

Tant contraint à un tout à distance et aux indifférences

Cet homme, de mille faits inconnus pour le faire court

 

Il y a longtemps de ça, il fut large à l’espérance

Comme une grande maison et un jardin tout autour

Par présences pénétrantes de tout fait de romance

De toute son enfance, il était oracle de la confiance

Des racines et des ailes pour former tous les discours

 

Peut-être n’avait-il pas compris ce que le temps emporte

Cet homme, comme ci, comme ça, d’un bonjour ou pas

L’on ne choisit ni ce que l’on est, ni ce que l’on porte

De ses besoins et de ses envies, qui donc s’y rapporte

Cet homme, de combien de contradictions et de pourquoi

 

Il y a longtemps, cause pour cause, tant opportunes

Il s’enseigna à naître d’une amour d’Elle pour toute foi

Le monde en fut changé, palpitant de primes fortunes

De ses dix-sept ans, il était élan et sans peur aucune

Elle, lui serait si loin, Elle lui resterait si là

 

Peut-être croirez-vous l’apercevoir, digne ou indigne

Cet homme n’a rien à marchander, rien à faire savoir

Clandestin parce que ni héros, ni déclaré victime

Néanmoins suspect parce que tous les paradigmes

De la planète des fous, et des corruptions de pouvoirs

 

Pourtant, tant d’années, il fut ainsi de même constance

A tenir parole, chose promise, chose due

A se refuser tout abattement, il était résistance

Aux insultes à la raison, aux usages de violences

Sans rien d’une retenue, même à la déconvenue

 

Peut-être a-t-il trop perdu, faute aux choses incomprises

Cet homme en ce désir toujours d’encore les passions

L’esprit des éventails, des retrouvailles qui se grisent

Enamourées, ponctuées à leurs marges, l’expertise

Des sentiments à nu, comme jamais il n’en fut question

 

Est-il utile d’en dire plus ? N’écris qu’à l’énigme

Chacun l’est, à l’effet des horloges et des miroirs

De cet homme, ni par pitié ni pour qu’on le désigne

Au pourquoi, comment, à quand il aurait été sublime

Plus d’une fois vulnérable, il plia tout savoir

 

Peut-être serait-il l’effeuillée de toutes les coutumes

Que ce soit en saison ou à déraison des séductions,

Cet homme, en souvenance, il déplace ce qu’il assume

Il dit comme on ne dit pas, ce qu’on peut avoir d’amertume

De la nostalgie, il augmente ses élucubrations

 

Pour ses dernières années, lui sera-t-il permis d’être

Encore et encore, vivant, quand bien même les chocs

L’équilibre précaire pour ce que l’on peut se permettre

Pour son dernier bail, qui sera-t-il, mais ici je m’arrête

Mourir, ne pas mourir ainsi nous n’irons jamais loin

 

© Gil DEF - N° 874 / 14.05.2020

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                      LES COULEURS DE L’HUMAIN DANS L’ŒUVRE DE FERNANDO FERREIRA

Du 05-04 au 28-04-19, l’ESPACE ART GALLERY a eu le plaisir de vous présenter une exposition consacrée au peintre portugais, Monsieur FERNANDO FERREIRA dit FERNANDO, intitulée : COMPLICITÉ.  

COMPLICITÉ est, selon l’artiste, un prétexte à mettre en exergue le sujet. Le sujet en question étant l’Autre dans son humanité. Mais, d’emblée, un halo féerique, à savoir un brouillard, apparaît. Un brouillard volontairement posé, exhalant une opacité lumineuse résultant d’un travail sur le clair-obscur, enveloppe l’atmosphère tant intérieure qu’extérieure de la scène. L’œuvre s’inscrit donc comme une philosophie du sujet. Qu’elle soit nocturne ou diurne, l’atmosphère des toiles est soumise à la lumière. Et c’est précisément cette lumière à rendre le sujet vivant. Sa présence détermine celle de tous les personnages. Chacun répondant à l’autre. Cette alchimie des couleurs de laquelle émerge la lumière, permet au chromatisme de structurer plastiquement les personnages à l’intérieur de leur élément. A’ partir d’un visage généralement conçu en brun, les vêtements soulignent par leur couleur chaque partie du corps des personnages. Dès lors, la couleur devient l’architecture de la forme. Cette fonction structurante s’applique à la fois aux personnages ainsi qu’au décor. Il est à remarquer que les intérieurs sont conçus comme des paysages. A’ un point tel que la lumière surgit de partout, sans source précise, du bas comme du haut. Concernant les représentations intérieures, la fenêtre par sa dimension massive, soulignée par un puissant brun-foncé, joue un rôle déterminant pour le cadrage de l’espace. La lumière qui y rentre crée un univers translucide faisant office d’écran, séparant l’intérieur de l‘extérieur. Au-delà de l’impact des couleurs, leur réception fait que le visiteur est comme emporté par la féerie qu’elles dégagent, au point qu’il devient incrédule quant au fait de savoir s’il s’agit d’une atmosphère nocturne ou diurne. La nuit peinte par l’artiste est tellement chatoyante avec ses éclats de jaune vif qui explosent à l’arrière-plan qu’ils laissent une trainée dorée se profilant par le bas à droite, illuminant le sol.

LA PARADE (85 x 8O cm-huile sur toile)

12273323483?profile=original

Le joueur de trompette ainsi que le tromboniste et le petit personnage en costume d’Arlequin, forment à eux trois une variante chromatique qui capture le regard : le costume à dominante rouge du trompettiste, le bleu-nuit du joueur de trombone et le costume en damier multicolore du petit personnage, assurent à l’avant-plan la dynamique narrative voulue pour immerger le visiteur à l’intérieur de la nuit féerique. L’atmosphère nocturne est essentiellement composée de deux éléments (faussement) antagonistes, à savoir la lumière et l’obscurité. La lumière étant le fruit de la couleur et l’obscurité étant réfléchie par les façades sombres (en brun-clair pour adoucir le contraste) ainsi que par le quartier de ciel bleu opaque qui rappelle encore le jour. Comme nous l’avons spécifié plus haut, l’artiste travaille les intérieurs comme l’on travaille un paysage.

PARTIE DE BILLARD (64 x 54 cm-huile sur toile)

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Cette oeuvre se scande sur deux plans :

1) partant du bord de la toile vers le milieu du tableau nous avons le billard imposant et massif.

2) à partir du milieu du tableau vers la fenêtre, incluant les clients au comptoir.

Entre les deux plans, l’espace est totalement vide. Concentrons-nous sur le rôle que joue la fenêtre dans la composition. Elle est séparée en deux parties par le châssis en bois, peint en brun-foncé pour accentuer le volume. Ce châssis massif est essentiel à la mathématique de l’œuvre. Nous le retrouvons, assumant la fonction de ligne de force, dans d’autres toiles comme un trait propre à l’artiste car il est indissociable de la façon dont il gère la perspective. Celle-ci règne en maîtresse : la fenêtre, forcément plus petite par rapport au billard parce que plus éloignée. Cette sorte de « grand angle », tout en gardant sa spécificité picturale, restitue le sentiment d’une prise de vue à l’objectif car, partant de l’arrière-plan pour atteindre le bord du tableau, là où le billard prend naissance dans sa forme, tout s’étale et s’étire à partir d’un éloignement progressif.

Couleurs, armature du billard (brun-foncé), circonscrivent le tapis de couleur verte, lequel ressort comme un élément formel, indépendant, néanmoins constitutif de la composition dans sa totalité.

Soulignons également le rôle joué par l’opacité que rejettent les vitres par le biais de fortes touches blanches. Elles font office d’un écran donnant sur le vide.

La dialectique de la fenêtre-écran se retrouve dans MOMENT PRÉSENT (81 x 75 cm-huile sur toile), laissant transparaître des silhouettes éparses vivant ce moment présent à l’extérieur du lieu.

La présence de ce moment pictural est divisée en deux temps : un temps intérieur et un temps extérieur. Ces deux perceptions d’un même sentiment sont, à l’instar de PARTIE DE BILLARD (cité plus haut), divisées par la présence d’un châssis, cette fois-ci de dimension cyclopéenne. De cette œuvre se dégage un sentiment de grandeur maîtrisée par l’intimité du moment.

TRIO EN BLEU (90 x 80 cm-huile sur toile)

12273324490?profile=original

ainsi que  JOUR DE FÊTE (87 x 68 cm-huile sur toile)

12273325068?profile=original

sont dominés par l’importance vitale de la lumière, laquelle telle de la vapeur, irradie la toile par le haut comme par le bas.

TRIO EN BLEU (mentionné plus haut) prouve la maîtrise de l’artiste. A’ dominante jaune-or, la lumière est filtrée à travers les carreaux de la fenêtre à partir de l’intérieur. Rarement un éclairage conçu artificiellement n’a été capable d’envelopper un espace aussi magiquement.

Tandis que JOUR DE FÊTE (cité plus haut), à dominante blanche, témoigne d’une lumière non altérée par le prisme du carreau, étant donné qu’elle est directement issue de la nature.

MÈRE ET ENFANT (100 x 81 cm-huile sur toile)

12273325668?profile=original

est bâti sur la conception volumineuse du sujet dans son traitement : châssis massif séparant la fenêtre en deux entités, assurant une ligne de force structurant l’espace. Fauteuil volontairement disproportionné dans son volume. Représentation de l’image de l’intimité par la mère et l’enfant. Le chromatisme descriptif est très intéressant : bleu vif pour la mère, rouge vif pour l’enfant. L’ensemble étant absorbé par le noir-foncé du fauteuil démesuré destiné à augmenter l’intensité du moment. La tête de la mère repose sur un coussin de couleur orange. Présence du châssis noir massif. L’avant-plan baigne dans une atmosphère jaune (en dégradés). La fenêtre diffuse une lumière opaque.    

Cette fusion entre couleurs et personnages a pour dénominateur commun l’amour pour l’être humain ainsi que pour tout ce qui l’entoure, à savoir la musique, l’ambiance festive nocturne et le rapport entre les gens à l’intérieur d’un espace fermé baigné par la magie de la lumière tel que le café, traité pour l’exemple, comme un paysage (avec ses perspectives et ses lignes de force) à l’intérieur duquel évoluent les liens humains. D’où le titre de l’exposition : COMPLEXITÉ. Tout est basé sur l’émotion. Les couleurs sont tant dans leur philosophie que dans leur traitement, les vecteurs de cette émotion. L’artiste va donc à l’essentiel. L’essentiel étant l’émotion de l’instant.

L’artiste a commencé à travailler comme ébéniste pour se diriger ensuite vers la décoration et la peinture. Autodidacte, il travaille à l’huile et il s’est affirmé dans sa technique en réalisant des copies de tableaux de Maîtres tout en prenant des cours de dessin pour mieux maîtriser la technique de la perspective. Ses influences sont Rembrandt, Vermeer et les impressionnistes. Cela se constate dans la force des couleurs usitées. MÈRE ET ENFANT (cité plus haut) participe tant de l’impressionnisme par l’intimité de l’atmosphère que de Rembrandt par l’impact avec lequel les châssis massifs jouent en tant que lignes de forces (puissance, chromatisme, division de l’espace). A’ tel point que, selon l’artiste, ce tableau n’est pas vraiment terminé!

L’artiste réintroduit, en la modalisant, une technique picturale de la Grèce antique (fin du 4ème siècle av. J.C.) et redécouverte au 17ème siècle, celle du « clair-obscur », en lui conférant une fonction « enveloppante », pour devenir chaleureuse et féerique. Il ne s’agit plus de simuler le relief mais d’établir un ancrage humaniste et psychologique adapté aux impératifs de son propos.

FERNANDO FERREIRA dit FERNANDO témoigne de son amour pour l’Autre dans une aura joyeuse où la tendresse se confond avec la lumière des nuits oniriques et les vapeurs des cafés où passent les âmes furtives…l’artiste les invite à rester et à vivre!

François L. Speranza.

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Collection "Belles signatures" © 2020 Robert Paul

 

N.B. : Ce billet est publié à l'initiative exclusive de ROBERT PAUL, fondateur et administrateur général d'Arts et Lettres. Il ne peut être reproduit qu'avec son expresse autorisation, toujours accordée gratuitement. Mentionner le lien d'origine de l'article est expressément requis. 

Robert Paul, éditeur responsable

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L'artiste FERNANDO FERREIRA dit "FERNANDO" et François Speranza : interview et prise de notes sur le déjà réputé carnet de notes Moleskine du critique d'art dans la tradition des avant-gardes artistiques et littéraires au cours des deux derniers siècles.

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Photos de l'exposition de FERNANDO FERREIRA dit "FERNANDO" à l'ESPACE ART GALLERY

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                      LES COULEURS DE L’HUMAIN DANS L’ŒUVRE DE FERNANDO FERREIRA

Du 05-04 au 28-04-19, l’ESPACE ART GALLERY a eu le plaisir de vous présenter une exposition consacrée au peintre portugais, Monsieur FERNANDO FERREIRA dit FERNANDO, intitulée : COMPLICITÉ.  

COMPLICITÉ est, selon l’artiste, un prétexte à mettre en exergue le sujet. Le sujet en question étant l’Autre dans son humanité. Mais, d’emblée, un halo féerique, à savoir un brouillard, apparaît. Un brouillard volontairement posé,  exhalant une opacité lumineuse résultant d’un travail sur le clair-obscur, enveloppe l’atmosphère tant intérieure qu’extérieure de la scène. L’œuvre s’inscrit donc comme une philosophie du sujet. Qu’elle soit nocturne ou diurne, l’atmosphère des toiles est soumise à la lumière. Et c’est précisément cette lumière à rendre le sujet vivant. Sa  émerge la lumière, permet au chromatisme de structurer plastiquement les personnages à l’intérieur de leur élément. A’ partir d’un visage généralement conçu en brun, les vêtements soulignent par leur couleur chaque partie du corps des présence détermine celle de tous les personnages. Chacun répondant à l’autre. Cette alchimie des couleurs de laquellepersonnages. Dès lors, la couleur devient l’architecture de la forme. Cette fonction structurante s’applique à la fois aux personnages ainsi qu’au décor. Il est à remarquer que les intérieurs sont conçus comme des paysages. A’ un point tel que la lumière surgit de partout, sans source précise, du bas comme du haut. Concernant les représentations intérieures, la fenêtre par sa dimension massive, soulignée par un puissant brun-foncé, joue un rôle déterminant pour le cadrage de l’espace. La lumière qui y rentre crée un univers translucide faisant office d’écran, séparant l’intérieur de l‘extérieur. Au-delà de l’impact des couleurs, leur réception fait que le visiteur est comme emporté par la féerie qu’elles dégagent, au point qu’il devient incrédule quant au fait de savoir s’il s’agit d’une atmosphère nocturne ou diurne. La nuit peinte par l’artiste est tellement chatoyante avec ses éclats de jaune vif qui explosent à l’arrière-plan qu’ils laissent une trainée dorée se profilant par le bas à droite, illuminant le sol.

LA PARADE (85 x 8O cm-huile sur toile)

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Le joueur de trompette ainsi que le tromboniste et le petit personnage en costume d’Arlequin, forment à eux trois une variante chromatique qui capture le regard : le costume à dominante rouge du trompettiste, le bleu-nuit du joueur de trombone et le costume en damier multicolore du petit personnage, assurent à l’avant-plan la dynamique narrative voulue pour immerger le visiteur à l’intérieur de la nuit féerique. L’atmosphère nocturne est essentiellement composée de deux éléments (faussement) antagonistes, à savoir la lumière et l’obscurité. La lumière étant le fruit de la couleur et l’obscurité étant réfléchie par les façades sombres (en brun-clair pour adoucir le contraste) ainsi que par le quartier de ciel bleu opaque qui rappelle encore le jour. Comme nous l’avons spécifié plus haut, l’artiste travaille les intérieurs comme l’on travaille un paysage.

PARTIE DE BILLARD (64 x 54 cm-huile sur toile)

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se scande sur deux plans :

1) partant du bord de la toile vers le milieu du tableau nous avons le billard imposant et massif.

2) à partir du milieu du tableau vers la fenêtre, incluant les clients au comptoir.

Entre les deux plans, l’espace est totalement vide. Concentrons-nous sur le rôle que joue la fenêtre dans la composition. Elle est séparée en deux parties par le châssis en bois, peint en brun-foncé pour accentuer le volume. Ce châssis massif est essentiel à la mathématique de l’œuvre. Nous le retrouvons, assumant la fonction de ligne de force, dans d’autres toiles comme un trait propre à l’artiste car il est indissociable de la façon dont il gère la perspective. Celle-ci règne en maîtresse : la fenêtre, forcément plus petite par rapport au billard parce que plus éloignée. Cette sorte de « grand angle », tout en gardant sa spécificité picturale, restitue le sentiment d’une prise de vue à l’objectif car, partant de l’arrière-plan pour atteindre le bord du tableau, là où le billard prend naissance dans sa forme, tout s’étale et s’étire à partir d’un éloignement progressif.

Couleurs, armature du billard (brun-foncé), circonscrivent le tapis de couleur verte, lequel ressort comme un élément formel, indépendant, néanmoins constitutif de la composition dans sa totalité.

Soulignons également le rôle joué par l’opacité que rejettent les vitres par le biais de fortes touches blanches. Elles font office d’un écran donnant sur le vide.

La dialectique de la fenêtre-écran se retrouve dans MOMENT PRÉSENT (81 x 75 cm-huile sur toile) 

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laissant transparaître des silhouettes éparses vivant ce moment présent à l’extérieur du lieu.

La présence de ce moment pictural est divisée en deux temps : un temps intérieur et un temps extérieur. Ces deux perceptions d’un même sentiment sont, à l’instar de PARTIE DE BILLARD (cité plus haut), divisées par la présence d’un châssis, cette fois-ci de dimension cyclopéenne. De cette œuvre se dégage un sentiment de grandeur maîtrisée par l’intimité du moment.

TRIO EN BLEU (90 x 80 cm-huile sur toile)

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ainsi que JOUR DE FÊTE (87 x 68 cm-huile sur toile)

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sont dominés par l’importance vitale de la lumière, laquelle telle de la vapeur, irradie la toile par le haut comme par le bas.

TRIO EN BLEU (mentionné plus haut) prouve la maîtrise de l’artiste. A’ dominante jaune-or, la lumière est filtrée à travers les carreaux de la fenêtre à partir de l’intérieur. Rarement un éclairage conçu artificiellement n’a été capable d’envelopper un espace aussi magiquement.

Tandis que JOUR DE FÊTE (cité plus haut), à dominante blanche, témoigne d’une lumière non altérée par le prisme du carreau, étant donné qu’elle est directement issue de la nature.

MÈRE ET ENFANT (100 x 81 cm-huile sur toile)

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est bâti sur la conception volumineuse du sujet dans son traitement : châssis massif séparant la fenêtre en deux entités, assurant une ligne de force structurant l’espace. Fauteuil volontairement disproportionné dans son volume. Représentation de l’image de l’intimité par la mère et l’enfant. Le chromatisme descriptif est très intéressant : bleu vif pour la mère, rouge vif pour l’enfant. L’ensemble étant absorbé par le noir-foncé du fauteuil démesuré destiné à augmenter l’intensité du moment. La tête de la mère repose sur un coussin de couleur orange. Présence du châssis noir massif. L’avant-plan baigne dans une atmosphère jaune (en dégradés). La fenêtre diffuse une lumière opaque.    

Cette fusion entre couleurs et personnages a pour dénominateur commun l’amour pour l’être humain ainsi que pour tout ce qui l’entoure, à savoir la musique, l’ambiance festive nocturne et le rapport entre les gens à l’intérieur d’un perspectives et ses lignes de force) à l’intérieur duquel évoluent les liens humains. D’où le titre de l’exposition : COMPLEXITÉ. Tout est basé sur l’émotion. Les couleurs sont tant dans leur philosophie que dans leur traitement, les espace fermé baigné par la magie de la lumière tel que le café, traité pour l’exemple, comme un paysage (avec ses vecteurs de cette émotion. L’artiste va donc à l’essentiel. L’essentiel étant l’émotion de l’instant.

L’artiste a commencé à travailler comme ébéniste pour se diriger ensuite vers la décoration et la peinture. Autodidacte, il travaille à l’huile et il s’est affirmé dans sa technique en réalisant des copies de tableaux de Maîtres tout en prenant des cours de dessin pour mieux maîtriser la technique de la perspective. Ses influences sont Rembrandt, Vermeer et les impressionnistes. Cela se constate dans la force des couleurs usitées. MÈRE ET ENFANT (cité plus haut) participe tant de l’impressionnisme par l’intimité de l’atmosphère que de Rembrandt par l’impact avec lequel les châssis massifs jouent en tant que lignes de forces (puissance, chromatisme, division de l’espace). A’ tel point que, selon l’artiste, ce tableau n’est pas vraiment terminé!

L’artiste réintroduit, en la modalisant, une technique picturale de la Grèce antique (fin du 4ème siècle av. J.C.) et redécouverte au 17ème siècle, celle du « clair-obscur », en lui conférant une fonction « enveloppante », pour devenir chaleureuse et féerique. Il ne s’agit plus de simuler le relief mais d’établir un ancrage humaniste et psychologique adapté aux impératifs de son propos.

FERNANDO FERREIRA dit FERNANDO témoigne de son amour pour l’Autre dans une aura joyeuse où la tendresse se confond avec la lumière des nuits oniriques et les vapeurs des cafés où passent les âmes furtives…l’artiste les invite à rester et à vivre!

François L. Speranza.

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François L. Speranza  

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Collection "Belles signatures" © 2020 Robert Paul

 

N.B. : Ce billet est publié à l'initiative exclusive de ROBERT PAUL, fondateur et administrateur général d'Arts et Lettres. Il ne peut être reproduit qu'avec son expresse autorisation, toujours accordée gratuitement. Mentionner le lien d'origine de l'article est expressément requis. 

Robert Paul, éditeur responsable

A voir:

Focus sur les précieux billets d'Art de François Speranza

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L'artiste FERNANDO FERREIRA DIT "FERNANDO" et François Speranza : interview et prise de notes sur le déjà réputé carnet de notes Moleskine du critique d'art dans la tradition des avant-gardes artistiques et littéraires au cours des deux derniers siècles

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Photos de l'exposition de FERNANDO FERREIRA dit "FERNANDO" à l'ESPACE ART GALLERY

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CONTEMPLATION

Regardes tu suffisamment le ciel ?

Ouvre bien grand tes yeux, contemple le,

déshabille le au moins un peu !

Alors tu y verras peut-être des paysages

sublimes, des sculptures nuageuses,

des gens tout transparents et puis tout 

autour d'eux des immortelles, des roses

jamais défuntes, flottant dans l'onde ciel.

Tu y verras surement, des sirènes et des reines,

couronnées par la grâce, puis des chats majestueux,

des papillons tout bleus, des enfances rappelées

par le ciel, heureuses !

Pourtant le terre le sais-tu, est assoiffée elle 

aussi, de ton regard contemplatif, de cet amour

géant. Contemple là avec tous les égards

qu'elle mérite, sans jamais le demander,

étreint là avec tes yeux, chante lui tes mots !

NINA

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ETREINTE

Parfois votre silence au bout du fil,
est cette étreinte juste pour moi, bien
plus ample, démesurée que ne l'est
l'infini ; cet enlacement blanc de vous
pour ma voix, faite de peau, de soleil et 
de pluie, m'emplit de joie !.
Enfin, je désire simplement vous dire
que votre été, tout entière me fleurit !
NINA
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Un soir...Un livre... (Fin)

2019 "Racines"

On ne guérit ni d'enfance, ni d'adolescence

Mais si par chance, on garde les yeux ouverts…

On prend peu à peu conscience

De l'important et du pervers!

S'incrustent alors avec science

Les racines de notre propre univers…

Un petit extrait… avant d'aller dormir? :

RÊVER…

Du coin de mon nuage

D'où j'observe la terre

Me prend parfois la rage

Pour l'homme et ses travers!

On perd son indulgence

En posant le regard

Sur tant d'inconséquences

La bêtise est sans fard!

Faire partie d'un troupeau

Est-ce dons sans espoir?

On y laisse sa peau

A trop vouloir y croire!

Alors se réfugier

Au creux d'un p'tit nuage

Et apprendre à rêver

C'est encore le plus sage...12273341490?profile=original

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La Réalité

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Et si tout cela n'était qu'un test
Un examen, une expérience
Pour tâter nos consciences
Elle est bien belle la connaissance
Mais n'a rien à voir avec la science
La réalité de cette histoire
C'est qu'il faut juste garder l'espoir
Changer enfin notre regard
Et continuer d'y croire
Chaque soir
♡☆♡
LD © Elea Laureen
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Un soir... Un livre...

2019 La poésie autrement ou dite dans un CD avec la complicité musicale de Pascal Michaux

" A l'encre de ma vie"

Un petit extrait avant d' aller dormir? :

POSSIBLE?

Apprivoiser la nuit

S'approprier le jour

Face au temps qui s'enfuit

Faire une place à l'amour...

Oublier la raison

Elle se perd dans le gris

De bonnes résolutions

Au soleil ont surgi!

Négliger ces instants

Où noyée et fourbue

A bout de sentiment

On s'est perdue de vue!

Reprendre avec brio

Les rêves au point mort

Se changer en héros

Enfin trouver un port...12273339694?profile=original

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L'oiseau de nuit...

L'oiseau de nuit...

Je suis un oiseau de nuit
Celui qui ne fait pas de bruit
Qu'un tantinet, on oublie...

Quand tout se dit à bas-bruits
Aucun son ni on-dits
ne sont plus ouïs...

Au glas des 12 coups de minuit
En sourdine, il se réjouit
et s'enfuit...

Son Coeur n'a pas de répit
Bat la chamade quand tout s'obscurcit
Alors qu'il n'y voit qu'une éclaircie

Tel un chauve-souris
A qui la lune sourit, et éblouit
Il vole au phénix de celle-ci

L'oiseau de nuit
Quand le jour s'éteint,
A lui, il revient...

Marianne Leitao
14.02.2020

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Deux sentiers s'écartaient l'un de l'autre dans une forêt aux feuilles jaunies, et j'étais déçu de ne pouvoir les parcourir tous deux comme un seul voyageur.  Je restai longtemps immobile à regarder l'un s'étirer longuement jusqu'à ce qu'il bifurque dans le sous-bois.

Puis, j'ai choisi l'autre qui me semblait tout aussi beau et qui méritait peut-être davantage le titre de sentier, car il était verdoyant et je voulus m'y engager même si les deux sentiers avaient été foulés presque pareillement par les milliers de pas des promeneurs.

Ce matin-là, les deux sentiers gisaient semblablement enterrés sous des feuilles qu'aucun pied n'avait encore foulé.  Oh! C'est alors que je gardai le premier sentier en réserve pour un autre jour! Pourtant, ne sachant comment un sentier mène à un autre, je doutais fortement que j'allais revenir un jour.

Il me faudrait raconter cette histoire avec un soupir dans la voix à des années-lumières d'ici; deux sentiers se séparaient l'un de l'autre dans un bois et j'empruntai le moins fréquenté, et c'est ce qui fit toute la différence.12273337673?profile=original

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Un soir... Un livre...

2019  "Un petit détour" Histoires courtes.

Entre la poésie et les romans quelques histoires courtes se glissent… alors pourquoi pas "un petit détour" par quelques lignes afin d'y découvrir des textes dont l'ambition première est d'être légers, poétiques ou encore inquisiteurs?

Ils n'ont que la volonté de sortir l'esprit du quotidien et d'ouvrir la porte aux rêves et à la réflexion...

Un petit extrait :

Radio nostalgie en fond sonore. Le bruit de la sirène d'alarme d'une villa proche labourant la chaleur de l'été; le cri strident des cigales; le soleil implacable de midi et la valse des abeilles entourant la chaise longue d'une inconditionnelle de la bronzette!

Quel décor pour un repos! Cette agitation m'invite sans doute à reprendre une plume si paresseuse qu'elle en perd l'habitude et se lasse déjà  des conversations trop proches, des reproches imbéciles, des questions sans intérêt! Ô ma quiétude, quand donc te trouverai-je sans me réfugier dans la solitude?

Je voudrais portant saisir, comme le peintre, cette floconneuse chaleur moite qui s'enroule autour de la lavande, s'arrête au sommet de l'olivier, se repose au creux des vignes et rêve dans le vent léger qui fait frémir la glycine! Je voudrais apprécier les ombrages des pins où du chêne vert du jardin en laissant errer mon regard dans l'infini si bleu… que toute autre couleur ne semblee exister que pour en exalter la profondeur!

C'est pourtant dans la fraîcheur verte des quatre murs de ma chambre que je vais me réfugier et fermer, le temps d'une sieste, des yeux douloureux de trop regarder sans contempler jamais...12273338875?profile=original 

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Le Baiser

Mes lèvres signent les vôtres, qui dans l'extrême
silence, le demandent, implorent cet engagement.
Ce regard de vous, est ce grand lit de nous, 
profond, blanc et toujours au soleil !
qui de nous est la femme, l'homme,  ; en des instants
pareils, ne sommes nous  pas égalitaires ?.
Deux saisons n'en font plus qu'une ; celle qui 
ne porte pas de nom, qui s'invente dans l'intimité
la plus bleue, la moins parlée.
NINA
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Prière de printemps

Seigneur,
Mets en moi un peu de printemps
Et que la biche enfonce dans ma paume
son humide museau
Fais que surgisse en moi
Du vert bourgeon la feuille
Que le chicot bourgeonne
Pour la beauté d’une fleur.  

Seigneur,
Mets en moi l’éclaircie du pardon
Égaye le ciel morose et ravive l’oubli
Que je renaisse enfant au cœur du printemps
Que j’aime encore une fois
Et qu’une étoile filante me ravisse la nuit.

©Antonia Iliescu
27.04.2020

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