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♦ Chronique d'un vécu sans jugement

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Peut-être n’a-t-il pas trouvé un sens à l’existence

Cet homme, à l’âge de son dernier bail, jour après jour

Du côté abandon de prétendues reconnaissances

Tant contraint à un tout à distance et aux indifférences

Cet homme, de mille faits inconnus pour le faire court

 

Il y a longtemps de ça, il fut large à l’espérance

Comme une grande maison et un jardin tout autour

Par présences pénétrantes de tout fait de romance

De toute son enfance, il était oracle de la confiance

Des racines et des ailes pour former tous les discours

 

Peut-être n’avait-il pas compris ce que le temps emporte

Cet homme, comme ci, comme ça, d’un bonjour ou pas

L’on ne choisit ni ce que l’on est, ni ce que l’on porte

De ses besoins et de ses envies, qui donc s’y rapporte

Cet homme, de combien de contradictions et de pourquoi

 

Il y a longtemps, cause pour cause, tant opportunes

Il s’enseigna à naître d’une amour d’Elle pour toute foi

Le monde en fut changé, palpitant de primes fortunes

De ses dix-sept ans, il était élan et sans peur aucune

Elle, lui serait si loin, Elle lui resterait si là

 

Peut-être croirez-vous l’apercevoir, digne ou indigne

Cet homme n’a rien à marchander, rien à faire savoir

Clandestin parce que ni héros, ni déclaré victime

Néanmoins suspect parce que tous les paradigmes

De la planète des fous, et des corruptions de pouvoirs

 

Pourtant, tant d’années, il fut ainsi de même constance

A tenir parole, chose promise, chose due

A se refuser tout abattement, il était résistance

Aux insultes à la raison, aux usages de violences

Sans rien d’une retenue, même à la déconvenue

 

Peut-être a-t-il trop perdu, faute aux choses incomprises

Cet homme en ce désir toujours d’encore les passions

L’esprit des éventails, des retrouvailles qui se grisent

Enamourées, ponctuées à leurs marges, l’expertise

Des sentiments à nu, comme jamais il n’en fut question

 

Est-il utile d’en dire plus ? N’écris qu’à l’énigme

Chacun l’est, à l’effet des horloges et des miroirs

De cet homme, ni par pitié ni pour qu’on le désigne

Au pourquoi, comment, à quand il aurait été sublime

Plus d’une fois vulnérable, il plia tout savoir

 

Peut-être serait-il l’effeuillée de toutes les coutumes

Que ce soit en saison ou à déraison des séductions,

Cet homme, en souvenance, il déplace ce qu’il assume

Il dit comme on ne dit pas, ce qu’on peut avoir d’amertume

De la nostalgie, il augmente ses élucubrations

 

Pour ses dernières années, lui sera-t-il permis d’être

Encore et encore, vivant, quand bien même les chocs

L’équilibre précaire pour ce que l’on peut se permettre

Pour son dernier bail, qui sera-t-il, mais ici je m’arrête

Mourir, ne pas mourir ainsi nous n’irons jamais loin

 

© Gil DEF - N° 874 / 14.05.2020

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