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L’arbre au fond du jardin

Je ne ferai pas ce voyage
j’irai jusqu’à l’arbre
au fond du jardin
qui m’amènera plus loin

il me racontera son histoire
de feuilles d’oiseaux
de vent et d’éternité
je lirai à voix haute des poèmes
sur les choses perdues
nos rêves éperdus
le temps retrouvé

le soir tombé
une paix nous gagnera
qui n’aura rien à voir
avec le sommeil
......................................
Martine Rouhart

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Gemmes, l’imaginaire, le savoir-faire

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Gemmes, l’imaginaire, le savoir-faire

Dans cet entrelacs minéral primaire
Par un patient travail, le lapidaire
Ondulant d’imaginaire en savoir-faire
(intelligence du geste,
art modeste)
Offre un unique exemplaire
Que l’œil a inventé
(un éclair,
effet Schiller)
La main a sublimé
12273328674?profile=originalPosséder son métier
En bon ouvrier
Là est sa fierté.

Michel Lansardière

En-tête : Taillerie de Royat (Puy-de-Dôme ; ca 1900) : La taille et le polissage des améthystes, rubis, saphirs, émeraudes…
La Société Anonyme des Pierres Précieuses d’Auvergne, « La plus intéressante curiosité du pays » disait la réclame, est fermée depuis 2004. On n’y travaillait plus guère, on ouvrait le patrimoine à la visite… Les prolétaires de la terre ont perdu leur fierté. Hommage leur soit rendu, ils sont dignes d’éloges.


Au centre : petite coupe en agate mousse (pierre provenant d’Inde, mais probablement taillée en Allemagne à Idar-Oberstein). La « mousse » est due à des inclusions de chlorite, un silicate. Travail particulièrement délicat qui montre toute l’habileté du lapidaire.

On appelle « effet Schiller » (ou adularescence, labradorescence, iridescence, opalescence) une interférence, c’est-à-dire une propriété optique obtenue par la réflexion de la lumière sur la structure interne de la pierre et que la taille en cabochon et le polissage révèlent. Plus simplement on peut parler de chatoiement ou de miroitement. On trouve cet effet dans certains feldspaths (labradorite, pierre de lune, pierre de soleil) ou la nacre.


12273328867?profile=originalLabradorite de Madagascar montrant l’effet Schiller.

Convenez que ce miroitement, ce battement d’ailes, est finalement plus séduisant que l’ « effet papillon » qui vous transmet un virus en clin d’œil et sème chaos et désolation.

(photos coll. M. L.)

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Un soir... Un livre...

12273327291?profile=original2011 "Feuillet d'automne"

Effeuiller les souvenirs, la vie et les pensées qu'elle suscite… et en faire un recueil, rêvant que le lecteur le feuillette peut-être au coin d'un feu en se laissant aller à lire tout haut pour mieux s'en imprégner et prendre plaisir au rythme et aux battements de cœur de ces feuillets d'automne...

Un petit extrait (avant d'aller dormir?)

Comme...

Comme un enfant perdu

Qui  se retient de pleurer

Pour ne pas perdre espoir!

Comme un oiseau blessé

Qui craint de se poser

Et s'acharne à voler dans le noir!

Comme un soldat paumé

Qui cherche en vain le gué

Poursuit sa route pour y croire!

Comme l'ombre qui s'étend

Tout au loin près de l'étang

Et lentement disparaît avec le soir!

Comme un cœur qui attend

Depuis bien trop longtemps

Et confie à la brune son désespoir!

Je veux écrire partout

Mes rêves les plus fous

Comme… un cri de victoire!

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Confinement.

Confinement,
jour sans fin,
qui recommence identique,
du matin jusqu'au soir,
inlassablement,
tout le temps.

Le ciel semble ne jamais
se départir de tout ce bleu ;
de l'aube au crépuscule,
on s'en met plein les yeux,
depuis nos fenêtres,
vêtues de voilages bleus.

Les humains s'organisent,
se ritualisent dans ce temps
qui leur est imparti, où ils peuvent
ressortir, ici et là, sans jamais
de leurs domiciles, trop s'éloigner.

Les voici confinés dans
des cages bétonnées, dans
des maisons fermées, alors
que les oiseaux et tous les
animaux, profitent pleinement
de nos jardins, de nos rues
devenues les leurs enfin !

Confinement,
jour sans fin ou devrais-je dire
nuit, sans cinéma,
sans théâtre, sans restaurant,
ni même sans embrassade
dans les bistrots, tu nous
obliges à réfléchir, à penser
à toutes les exactions que
nous avons fait subir à la terre
tout entière, au ciel même !

Saurons nous à l'avenir,
après nos repentirs, les aimer,
les chérir, pour les voir peu-à-peu
s'éclaircir, nous pardonner enfin,
en terrassant ce virus dont j'exècre
le nom.

NINA

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Un soir... Un livre...

2010  "Insomnies"

Pour s'endormir, on peut essayer de compter les moutons! On peut aussi passer en revue ses rflexions et ses sentiments...

Alors parfois au lieu de sombrer dans le sommeil, on se lève pour mettre de l'ordre dans ses révoltes, ses pensées et pourquoi pas… s'amuser à jongler avec le rythme des mots?

C'est la raison pour laquelle j'ai intitulé ce recueil "INSOMNIES"! Rêvant qu'il se retrouve sur quelques tables de nuit et qu'en le parcourant, le lecteur se sentant compris et moins seul… s'apaise jusqu'à trouver le sommeil...

Un petit extrait :

Sérénité…

 L'odeur du foin coupé

C'est comme le goût de l'été!

Et ta peau parcourue par mes lèvres

C'est ce à quoi je rêve...

La brise mutine décoiffant des cheveux

Comme un désir qui rend heureux.

Entendre le ressac de la mer au lointain

Scander l'espoir que je mets en demain!

Les soucis sont partis loin d'ici

Alors de toutes mes forces de la vie je jouis!

Et si d'aventure je m'étais trompée...

Je repartirais pour d'autres traversées!12273324087?profile=original

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Un soir... un livre...

"Au fil des âges" 2009

De l'adolescence à l'âge mur le regard que l'on porte sur la vie n'est pas forcément différent, ce contrairement aux idées toutes faites.

En mettant bout à bout les textes écrits hier et ceux d'aujourd'hui, j'en ai fait le constat sans m'étonner vraiment...

Ce doit être parce que la poésie pour s'exprimer a besoin d'une réflexion qui, si elle est profonde, est finalement intemporelle...

Un petit extrait avant d'aller dormir?

ON M'A DIT :

On m'a dit : C'est seulement dans la souffrance que l'on est grand.

Je voudrais tant être restée petite, sans peines et sans tourments.

On m'a dit : Il faut fuir le bruit pour trouver la paix et l'oubli.

Je voudrais bien ne plus entendre ce silence qui m'assourdit!

On m'a dit : Si tu veux être sage, veille à ne pas trop rêver.

Je voudrais tant savoir où finit ce cauchemar de la réalité?

On m'a dit : Aux trop beaux serments il ne faut jamais croire.

Je voudrais bien avoir gardé ne fût-ce

qu'un tout petit peu d'espoir!

On m'a dit : Si tu savais! Une si longue et raisonnable prose

Je voudrais bien oublier que sans rien dire

tu contais tant de choses...12273325471?profile=original

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Quand le soleil renaîtra nous irons jouer

Main dans la main, en riant au fond du jardin.
Nous verrons toutes les couleurs de nos cahiers
Chanter en vrai comme dans nos rêves, enfin !

Alors nous pourrons humer les plus jolies fleurs,
Cueillir des raisins, flâner sous les vieux chênes,
Au gré des chemins voler toutes les senteurs,
Nous griser des parfums à perdre haleine...

Quand le soleil renaîtra, comme un présage,
Nous franchirons les montagnes et les plaines.
Et s'il pleut demain, l'eau sur notre visage
Lavera nos larmes et aussi nos peines.


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Présentation et bibliographie...

D'aussi longtemps que je m'en souvienne, j'ai toujours été intéressée par le théâtre et la poésie.

Très jeune j'écrivis des poèmes que j'enfuis dans une boite.

Ensuite, il y eut la vie…

Aussi ce n'est qu'en 2009 que je pris le temps d'en envoyer un choix à un éditeur.

Depuis, voici ma bibliographie :

Aux éditions Baudelaire

Au fils des âges…, 2009

Insomnies, 1010

Feuillets d'automne…, 2011

Murmure…, 2012

La vie et plus…, 2013

Funambule…, 2014

La couleur des mots…, 1015

Entre deux pluies…, 2016

Vertiges, 2017

Eclats de voix, 2018

Racines, 2019

Aux éditions Acrodacrolivres

Un petit goût de quinquina, 2015 Roman

Aux éditions Atramenta

Un penny pour vos pensées, 2016 Roman

A fleur de peau, 2016 Nouvelles

Un double des clés, 2017 Roman

Un petit détour, 2019 Histoires courtes

Chez LC Productions

A l'encre de ma vie, 2019, CD avec la complicité musicale de Pascal Michaux (la poésie autrement…)

Contretemps, une pièce de théâtre (en attente d'être jouée fin 2020 ou en 2021?)

Et sur le feu : Un douzième recueil prêt pour l'éditeur, quelques nouvelles et billets d'humeur, et le début d'un quatrième roman….

Boulimique de travail et paresseuse… je suis en vie!

J.G.

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Avril s'en va.

Avril s'en va sur la pointe des pieds,
le ciel s'offre à mai, à ses lilas, ses muguets éphémères,
à toutes leurs lumières.
Au loin, reluit une rivière, aux pieds d'immenses frênes,
l'herbe et les ronciers, fascinent, reçoivent les corps
qui s'y perdent, enchantés, exaltés.
Serait-ce déjà l'été ?
Avril s'en va sous un ciel turquoise,
ça et là, passent de blancs nuages, pour faire chanter nos yeux,
nous rappeler nos enfances ; écumes des cieux.
Non loin de moi, s'écoule verte, l'Oise où passent des péniches,
avec cette nonchalance si reposante.
Je m'accorde cet instant, de paix et de fraîcheur, en
flânant sur la berge, en ne songeant qu'à vous .
Serait-ce déjà l'été ?
Avril s'efface peu-à-peu, pour laisser mai venir, 
ici et là, toutes les allées fleurissent, embaument ce chaud printemps,
et les villes de parures multicolores s'égayent, s'échancrent à force de
légèreté; l'insouciance semble être partout !
Les squares et les jardins rivalisent en splendeurs, en inventivité 
concernant les couleurs, les textures des denses feuillages. tout
en transparence.
Savez-vous que je m'y  promène dès midi et parfois jusqu'au soir ; un 
doux parfum de liberté alors pénètre tous mes pores.
Serait-ce déjà l'été ?
NINA
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Alors se trouve sur ton passage, Sous la glace

Itinéraires_Instantanés_à_continuer_le_Phénix_

Alors se trouve sur ton passage, sous la glace,

La lumière fantasque.

Entre les branches, la lumière des arbres

côtoie secrètement le miroir.

Les cahiers sont ancrés dans une géographie

des fragments et des figures.

Les âmes s’y succèdent et s’y entremêlent.

A la recherche d’un sentier détourné,

Qui se courbe, qui dévie de nos jalons.

Au milieu des rires

Auprès des bateaux.

La mer et ses voilures.

Les maisons et leurs murs de couleurs

Attirent le regard.

Les êtres se rencontrent

Et deviennent le Phénix.

 

A Brest,

Le samedi 24 avril 2020

déposé Sacem code oeuvre 3466342711

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SURNOISE QUESTION!

 Les heures ont ce goût fade des rêves qui s'étiolent!

Pourtant dans têtes en vrac des images caracolent...

Un gros orage craque et la pluie qui dévale

Puis reviens le soleil et la mémoire cavale!

Sur un bateau qui tangue, on respire un grand coup

Mais, l' passé aujourd'hui semble une histoire de fou...

Alors! Un nouveau tour d' un monde sans harmonie?

Ou aurions-nous perdu, l'envie d'avoir envie…?

J.G.

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DESIR

Je désire être vous, être moi,
les deux à la fois, au même instant, 
être la terre, être le ciel,
les deux à la fois, à la même heure,
être l'éphémère, être l'éternelle,
les deux à la fois, au même instant,
être l'ombre, être l'ensoleillement,
les deux à la fois, à la même saison,
être la mer, être le fleuve,
les deux à la fois, au même instant,
être l'hiver, être l'été,
les deux à la fois, à la même heure,
être votre voix, être la mienne,
les deux à la fois, au même instant,
être votre enfance, être la mienne,
les deux à la fois, inlassablement.
Je voudrais embrasser, étreindre la vie toute entière,
et puis entendre le chuchotement de votre grande silence, 
qui s'aventure de plus en plus souvent, 
dans chacun de vos gestes,
 lorsque près de vous j'existe, je tremble,
mais n'ose pas assez.
Comprendre;
Pourtant mon cœur, mon corps, n'ont guère les yeux fermés,
quant à ma tête, dès qu'elle songe à vous seul, 
elle fait le tour du monde à n'en plus finir.
C'est alors que ma voix, se met à écrire,
 pour mieux comprendre, 
tout cela, mot à mot.
Puis, pour ne jamais me défaire,
de cette beauté là, pour en ressentir
 chacun de ses reliefs, de ses sonorités
 et ne jamais douter,
de sa pérennité ! 
Le vivant.
NINA
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Je t'ai perdu

Je t'ai perdu à Londres,
Place Piccadilly,
ce matin tout brumeux,
la pluie plein les cheveux ;
les gens semblaient heureux.
Big Ben sonnait à toute volée,
mon corps battait de peur,
tremblait de ton absence,
indifférent à toutes les réjouissances !
Je t'ai perdu à Londres,
entre un arbre et son ombre,
un matin de décembre,
le froid sur moi comme un étau,
martyrisait mon corps ;
la ville semblait lointaine.
La Tamise s'écoulait immuablement,
mon regard perdu vers l'infini,
ne croyait plus en lui,
 des murs partout sans toi, sans nous !
Je t'ai perdu à Londres,
en pleine effervescence urbaine,
et depuis cet instant,
 du matin jusqu'au soir,
 je te recherche dans le noir absolu !
Les jardins dévêtus, bruissent de leur silence,
ma tête pleine de bruit, ne cesse de t'écrire,
de crier tous ces mots,
 que j'étendrai demain 
dans un cahier tout neuf !
Mon cœur vois-tu, jamais ne sera veuf !
Je t'ai perdu à Londres, 
mais point en moi.
NINA
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Seulement imaginer...

Ils partent. Elles partent. Sans un mot. Sans une main pour dire. Sans un regard qui parle. Sans retour. Elles partent, ils partent assuré(e)s des gestes de santé, des gestes d'affection de celles et puis de ceux qui les soignent et vivent avec eux.
Elles partent. Ils partent. Sans revoir, sans au revoir. Sans merci, sans baiser. Sans tendresse en retour. Sans retour de celles et de ceux qui étaient leur tout. Celles et ceux qui nous ont aimés. Que nous avons aimés. Nous nous sommes grandis, nous nous sommes élevés, nous avons partagé, reçu, et puis c'est arrivé. Confinés, isolés, enfermés, consignés, internés, détachés.

Elles sont parties. Ils s'en sont allés. Pouvons-nous simplement penser, seulement imaginer, peut-être réaliser ce que c'est d'être seule, ce que c'est d'être seul à ce moment-là ?

Des pensées plein la tête on traverse la rue, on pose quelques pas et on rentre chez soi. Les pensées en exodes, des visages en abîmes et le simple soudain qui nous semble si loin. Ce que nous repoussions à demain ou plus tard porte violemment le timbre de l'urgence. Être là mais pas seul, affronter sans un mot le désert du regret. L'unisson de l'amour retentit tout à coup : silencieux faux-fuyant. Il nous semble barbare de se tenir lucide debout face à la vie de l'être qui s'en va qu'on ne peut reconduire qu'importe son chemin.

Nous ne serons pas là pour les accompagner. Pouvons-nous simplement penser, seulement imaginer, peut-être réaliser ce que, pour nous, c'est de ne pas être là, avec elles, avec eux à ce moment-là ?

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Rien ne sera plus comme avant ?



                                                                    Sébastien Brant dans sa Nef des Fous aurait pu ajouter une page s'il avait été témoin de notre actualité. Après les trente glorieuses nous voilà le cul par terre. Rien d'étonnant car toute ascension suppose une dégringolade. C'est valable pour le sportif dont les forces décroissent avec l'âge et le manque d'envie comme pour l'économie qui lorsqu'elle plafonne retombe naturellement. Cette dernière est vitale pour nous tous car elle conditionne notre travail, notre capacité à s'alimenter, d'éduquer nos enfants etc...
                                                                      Voilà donc qu'avec l'apparition d'un virus qui affecte la terre entière il va nous falloir redevenir ce que nous étions dans les années 50 après la seconde guerre mondiale. Nous y sommes, c'est la troisième à son stade de début. Pour l'instant les critiques que se font les chefs d'états sur leurs responsabilités, à savoir qui est à l'origine de cette pandémie ne sont que verbales, diplomatiques. Attendons de voir quel sera celui qui, fatigué de parler, voyant ses caisses se vider, son pouvoir s'amoindrir, son territoire menacé, le premier en viendra aux mains ?
                                                                       Les gens qui nous gouvernent sont comme les enfants en cour de récréation qui rêvent de planètes inconnues à la différence qu'en étant devenus adultes il leur faut des moyens qu'ils ne trouvent pas en eux-mêmes. Bientôt le retour aux années 50, la guerre froide, des frontières cadenassées. La méfiance fait son retour grâce à ce virus qui déteste la chaleur humaine, les vieux, l'économie planétaire et qui nous cantonne dans nos maisons sous sa menace en nous susurrant que rien ne sera plus comme avant ou plutôt redeviendra comme avant : plus de travail, moins de loisirs avec le sentiment patriotique de faire redémarrer la machine !

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L'orgueilleux, le sage et l'ignorant



L'orgueilleux s'aime trop lui-même c'est connu,

Le sage sait trop bien qu'il est de passage
Et l'ignorant, que sait-il, hors ce vocable ?
Mais tout trois sont sur le chemin de l'inconnu !

Le premier est un comédien de sa peine,
Les autres lui paraissent moins bons peut-être,
Peu curieux d'eux il se met seul en scène,
Son miroir seul réconforte son pauvre être.

Le second, glisse sur le dessus d'une vague,
Il voit le ciel souvent peuplé de nuages,
Pleure sur les désirs qui pour lui divaguent
En des déserts confus peuplés de mirages.

Quant au troisième c'est un chat qui paresse,
Ronronne à l'approche de sa pâtée,
Sors ses griffes même si on le caresse
Et se rendort au tic-tac de la journée !

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