Je t'ai perdu à Londres,
Place Piccadilly,
ce matin tout brumeux,
la pluie plein les cheveux ;
les gens semblaient heureux.
Big Ben sonnait à toute volée,
mon corps battait de peur,
tremblait de ton absence,
indifférent à toutes les réjouissances !
Je t'ai perdu à Londres,
entre un arbre et son ombre,
un matin de décembre,
le froid sur moi comme un étau,
martyrisait mon corps ;
la ville semblait lointaine.
La Tamise s'écoulait immuablement,
mon regard perdu vers l'infini,
ne croyait plus en lui,
des murs partout sans toi, sans nous !
Je t'ai perdu à Londres,
en pleine effervescence urbaine,
et depuis cet instant,
du matin jusqu'au soir,
je te recherche dans le noir absolu !
Les jardins dévêtus, bruissent de leur silence,
ma tête pleine de bruit, ne cesse de t'écrire,
de crier tous ces mots,
que j'étendrai demain
dans un cahier tout neuf !
Mon cœur vois-tu, jamais ne sera veuf !
Je t'ai perdu à Londres,
mais point en moi.
NINA
Commentaires