Confinement,
jour sans fin,
qui recommence identique,
du matin jusqu'au soir,
inlassablement,
tout le temps.
Le ciel semble ne jamais
se départir de tout ce bleu ;
de l'aube au crépuscule,
on s'en met plein les yeux,
depuis nos fenêtres,
vêtues de voilages bleus.
Les humains s'organisent,
se ritualisent dans ce temps
qui leur est imparti, où ils peuvent
ressortir, ici et là, sans jamais
de leurs domiciles, trop s'éloigner.
Les voici confinés dans
des cages bétonnées, dans
des maisons fermées, alors
que les oiseaux et tous les
animaux, profitent pleinement
de nos jardins, de nos rues
devenues les leurs enfin !
Confinement,
jour sans fin ou devrais-je dire
nuit, sans cinéma,
sans théâtre, sans restaurant,
ni même sans embrassade
dans les bistrots, tu nous
obliges à réfléchir, à penser
à toutes les exactions que
nous avons fait subir à la terre
tout entière, au ciel même !
Saurons nous à l'avenir,
après nos repentirs, les aimer,
les chérir, pour les voir peu-à-peu
s'éclaircir, nous pardonner enfin,
en terrassant ce virus dont j'exècre
le nom.
NINA
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