Avril s'en va sur la pointe des pieds,
le ciel s'offre à mai, à ses lilas, ses muguets éphémères,
à toutes leurs lumières.
Au loin, reluit une rivière, aux pieds d'immenses frênes,
l'herbe et les ronciers, fascinent, reçoivent les corps
qui s'y perdent, enchantés, exaltés.
Serait-ce déjà l'été ?
Avril s'en va sous un ciel turquoise,
ça et là, passent de blancs nuages, pour faire chanter nos yeux,
nous rappeler nos enfances ; écumes des cieux.
Non loin de moi, s'écoule verte, l'Oise où passent des péniches,
avec cette nonchalance si reposante.
Je m'accorde cet instant, de paix et de fraîcheur, en
flânant sur la berge, en ne songeant qu'à vous .
Serait-ce déjà l'été ?
Avril s'efface peu-à-peu, pour laisser mai venir,
ici et là, toutes les allées fleurissent, embaument ce chaud printemps,
et les villes de parures multicolores s'égayent, s'échancrent à force de
légèreté; l'insouciance semble être partout !
Les squares et les jardins rivalisent en splendeurs, en inventivité
concernant les couleurs, les textures des denses feuillages. tout
en transparence.
Savez-vous que je m'y promène dès midi et parfois jusqu'au soir ; un
doux parfum de liberté alors pénètre tous mes pores.
Serait-ce déjà l'été ?
NINA
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