Sébastien Brant dans sa Nef des Fous aurait pu ajouter une page s'il avait été témoin de notre actualité. Après les trente glorieuses nous voilà le cul par terre. Rien d'étonnant car toute ascension suppose une dégringolade. C'est valable pour le sportif dont les forces décroissent avec l'âge et le manque d'envie comme pour l'économie qui lorsqu'elle plafonne retombe naturellement. Cette dernière est vitale pour nous tous car elle conditionne notre travail, notre capacité à s'alimenter, d'éduquer nos enfants etc...
Voilà donc qu'avec l'apparition d'un virus qui affecte la terre entière il va nous falloir redevenir ce que nous étions dans les années 50 après la seconde guerre mondiale. Nous y sommes, c'est la troisième à son stade de début. Pour l'instant les critiques que se font les chefs d'états sur leurs responsabilités, à savoir qui est à l'origine de cette pandémie ne sont que verbales, diplomatiques. Attendons de voir quel sera celui qui, fatigué de parler, voyant ses caisses se vider, son pouvoir s'amoindrir, son territoire menacé, le premier en viendra aux mains ?
Les gens qui nous gouvernent sont comme les enfants en cour de récréation qui rêvent de planètes inconnues à la différence qu'en étant devenus adultes il leur faut des moyens qu'ils ne trouvent pas en eux-mêmes. Bientôt le retour aux années 50, la guerre froide, des frontières cadenassées. La méfiance fait son retour grâce à ce virus qui déteste la chaleur humaine, les vieux, l'économie planétaire et qui nous cantonne dans nos maisons sous sa menace en nous susurrant que rien ne sera plus comme avant ou plutôt redeviendra comme avant : plus de travail, moins de loisirs avec le sentiment patriotique de faire redémarrer la machine !
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Henri Michaux, l'existentiel (Namur, 24 mai 1899 – Paris, 19 octobre 1984)
Publié(e) par Robert Paul le 10 décembre 2009 à 12:30
Poème sur la mort, prière amérindienne magnifique, à lire si vous vous sentez mal suite à la perte d'un être cher.
Publié(e) par Dominique Prime le 15 juillet 2012 à 10:27
Une première... mondiale à la Comédie Claude Volter
Publié(e) par Deashelle le 25 janvier 2025 à 5:18
Poème sur la mort, prière amérindienne magnifique, à lire si vous vous sentez mal suite à la perte d'un être cher.
Publié(e) par Dominique Prime le 15 juillet 2012 à 10:27
De l’art d’être malheureux dans « Capitale de la douleur »
Publié(e) par Robert Paul le 25 août 2012 à 11:30
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Commentaires
J'ai bien peur d'être d'accord.
Je ne vois pas l'avenir de la même façon, cher Gilbert.
Je suis entourée de jeunesses ivres d'avenir, et je reste persuadée que leur monde ne sera pas pire que le nôtre.
Ils n'attendent qu'une chose: travailler, s'épanouir, profiter de la vie, fonder une famille, et découvrir le Monde !
Ils y arriveront, que cela nous plaise ou non, et ils ne retourneront pas sur leurs ancêtres...
L'avons-nous fait ?
Merci pour cet texte,
Liliane