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Esprit d'à-propos et créativité

À Jacques Choucroun

 

L'esprit d'à-propos est un don.

Il rend vives les réactions,

Immédiates, intelligentes,

Inattendues, divertissantes.

 

Ceux qui se servent du langage,

Confrontés en de durs débats,

Sans ce pouvoir ne pourraient pas

Prendre des risques qui engagent.

 

Les artistes et les poètes,

Qui s'étonnent de certains faits,

Imaginent certains effets

Et facilement les leur prêtent.

 

J'aime les dessins que tu crées

Pour que je les joigne à des mots,

Porteurs d'émois ou de propos

Certains me laissent bouche bée.

 

4 juin 2018

 

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Ocean talking to you

12273290255?profile=originall'auteur du cliché.@ Stéphane Scotto

Été brasillant
Parfum entêtant
Oscille

Molle nudité
Azur frissonné
Scintille

Cristal abyssal
Berceau ancestral
Fascine

Baiser dispersé
Privauté iodée
Marine

Dôme constellé
Onde cérulée
Écume

Vibrant insoumis 
Roulis amollit
Exhume
 
Le seing mussé
Au péan bercé
Sillonne
 
L'inconstant nacré
Goûte l'Élysée
Qui tonne

Nom d'auteur Sonia Gallet

Recueil © 2018

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Un soir peut-être nous entreverrons la lumière d’une silhouette,

 

la naissance d’un chant et la métamorphose des corps.

 

Avançons ensemble vers les énigmes qui nous enchantent.

 

La passion des regards,

 

les peurs déjouées et les visages aux lointaines paupières.

 

Nos muses silencieuses entendent nos complaintes.

 

Hiver comme été, nous devenons ce souffle de l’esprit

 

tourné vers nos amitiés.

 

Nous reconnaissons leurs désirs.

 

Ne pouvez-vous, âmes protectrices,

 

éveiller en nous le meilleur de nos souvenirs ?

 

Devant nous, ayez ce regard qui déchante,

 

pour mieux ensuite rebondir en soignant nos cœurs blessés.

 

Julien Boulier    le 04 juin 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3438533711 

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Les fatrasies

 

  

Baudet Harlenc fut un poète

Qui sans doute éclatait de rire

Quand il avait fini d'écrire

 Des vers n'ayant ni queue ni tête.

 

Des hommes d'esprit de tous âges

Imaginèrent des comptines

Emplies d'inépsies enfantines

Et les offrirent en partage.

 

Ils avaient besoin de fraîcheur

Pour garder une âme sereine

Malgré les efforts et la peine

Qui résultaient de leur labeur.

 

On intitula  fatrasie

Une mascarade de mots,

Devenus certes rigolos,

  Dénaturés par moquerie.

 

Dans l'héritage poétique,

Les fatrasies restent vivantes.

Leur incohérence apparente

A une valeur symbolique.

 

1er juin 2018

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Maintenant j’observe tes mains

 

comme des chemins que je parcours des yeux.

 

La musique de leurs courbes et tous les mouvements y naviguent.

 

Couvertes d’eau de pluie, elles fuient vers la rivière.

 

En silence, elles se tournent et se retournent,

 

effarouchées, intimidantes, éprouvant comme une respiration.

 

Offrandes et réticences. Nous avons appris à lire dans leurs atours.

 

Nombreux sont les jours où leurs rencontres  

 

mènent jusqu’aux sources puissantes.

 

Libérées du regard, elles semblent

 

comme épeler passions et déclarations,

 

au-delà des mots.

 

Julien Boulier     le 03 juin 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3438506011 

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Picasso et la suite Vollard, 1927-1937

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       La Valette (Malte) a été choisie comme « Capitale européenne de la culture 2018. » A cette occasion une exposition, « The Flesh and the Spirit » (« La chair et l’esprit ») au Palais des Grands Maîtres, a particulièrement retenu mon attention.
Elle présente 140 œuvres de Pablo Picasso (1881-1973) et de Joan Mirό (1893-1983), à savoir 100 eaux-fortes réalisées par Picasso entre 1930 et 1937, dites « Suite Vollard », et 40 toiles de Miró.
Elle se terminera le 30 juin 2018, aussi ce sera peut-être pour vous aussi la possibilité de la visiter. A défaut, ce petit compte-rendu vous donnera une idée d’un aspect moins connu de l’œuvre de Picasso, car c’est aux gravures sur cuivre de Picasso que je vais ici consacrer quelques lignes.

      En 1927 Picasso rencontre Marie-Thérèse Walter, de trente ans sa cadette, qui devient son modèle et… sa maîtresse. Marie-Thérèse « toujours câline et si douce aux lèvres. » Il est toujours marié à Olga. Olga Koklova, qui était danseuse dans le corps des Ballets russes de Diaghilev lorsqu’il l’a rencontré et qu’il a épousé en 1918. Une situation embarrassante qui l’irrite et le déchire…

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D’autant qu’en 1934 Marie-Thérèse est enceinte et qu’Olga refuse de divorcer. Et Pablo ma foi guère pressé de céder la moitié de ses œuvres. Malgré Malgré tout la séparation, en 1935, est inévitable.

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      Pendant ce temps, outre Maya née en septembre 1934, Picasso peint et grave. Marie-Thérèse est sa lumière, son inspiratrice, son guide.

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      C’est alors qu’Ambroise Vollard (1866-1939), marchand d’art et éditeur, lui commande cent gravures, ou plutôt les lui troque contre deux tableaux, un Renoir et un Cézanne.
Ce sont ces cent gravures, où se retrouvent sa nouvelle muse et le thème du peintre dans son atelier, qui constitueront la « Suite Vollard ».

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Des dessins à la pointe sèche, sans repentir possible, où la forte charge érotique le dispute à la volupté du corps féminin.

       Une période qui fut propice à un retour à un trait plus classique et à la réflexion. Soi et les autres. Picasso, sa muse…

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Picasso est la force brute et vitale, le monstre, le Minotaure. Marie-Thérèse la sensualité, la sérénité, la matrice de l’œuvre.

Le noir et le blanc contrastent et se marient… sur le papier du moins, car Picasso a un nouvel ami, Paul Eluard, qui lui présente, fin 1935, une certaine Dora Maar, « diablement séduisante. » La blonde et la brune. L’eau et le feu. L’homme, l’animal. De la confrontation nait certainement l’émulation, et l’introspection, l’artiste étant après tout « un réceptacle d’émotions. »

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Finalement « il y a d’excellents taureaux et d’autres moins bons. » Et Picasso signe en 1937 une de ses plus célèbre toiles « La femme qui pleure » (Dora Maar). A nouveau tout se déconstruit, puis se recompose selon la volonté du maître.

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      A noter qu’en juin 1933, Albert Skira (1904-1973), qui avait déjà publié Les Métamorphoses d’Ovide illustrées par Picasso, lance sa revue Le Minotaure, dont le premier numéro sera consacré à… Picasso.

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      En 1937 les deux peintres espagnols, Picasso et Miró, s’assemblèrent pour lutter contre le franquisme et, réagissant au massacre du village basque de Guernica en avril 1937, ouvriront un « pavillon antifranquiste » lors de l’exposition universelle de Paris des « Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne ». Face à cette résistance qui s’amorçait, le Pavillon allemand présentait un art nazi se voyant déjà triomphant pour « mille ans ». Un art forcément colossal et conventionnel. Parallèlement, le pouvoir fasciste lançait un manifeste contre l’« Art dégénéré ». De son côté, le Pavillon soviétique montrait le « réalisme socialiste » sous un jour qu’on promettait radieux, un art déclaré « officiel » par Staline et tout aussi académique.
Et le monde plongeait dans l’horreur…


Michel Lansardière (texte et photos)

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Ah, si tu avais la faveur de ces gentianes posées au sol.

 

Il est bon de sentir sous ses pieds le crissement du sable,

 

le craquement des brindilles, l’entrechoquement des galets, la rondeur des cailloux.

 

Sur ces sentiers, dans les temps anciens, nombreux furent les passants

 

qui ont aimé les creux et les buttes à franchir.

 

Pour pouvoir vous protéger dans nos bras, dunes ou rochers,

 

chacun a son histoire à offrir. De quelle évidence s’agit-il ?

 

Peut-être celle d’une nuit où les pierres s’endormaient sous un lilas.

 

Ou bien celle d’un rien que nous avons perdu.

 

Les raisons qui nous poussent à marcher sur les traces de nos ombres

 

préservent cette ivresse de la découverte.

 

Je t’épaulerai, tu m’enracineras dans tes songes,

 

Et nous puiserons notre force dans nos sourires.

 

Julien Boulier         le 02 juin 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3438471911 

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DES MOTS...

Des mots, des mots qui claquent

Des mots qui dansent

Des mots ou règne... une cadence

Ceux, qu'on ne peut plus oublier...

Je voudrais aujourd'hui

Eloigner de ta vie

Les mots trop durs ou fol

Qui n'ont pas de bémol

Ne garder pour te plaire

Que des mots sans mystère

Qui réinventent la douceur

Et te touchent en plein cœur!

Des mots, des mots qui claquent

Des mots qui dansent

Des mots où règne... une cadence

Ceux, qu'on ne peut plus oublier...

Si j'avais pu te les trouver

Ces jolis mots empreints d'amour

Et avec eux t'apprivoiser

En évitant tous les détours

Ce soir je ne serais pas seule

Au creux de la nuit étoilée

Où je recherche un linceul

Afin d'y enfuir mes pensées...

Des mots, des mots qui claquent

Des mots qui dansent

Des mots où règne... une cadence

Ceux, qu'on ne peut plus oublier...

Si j'avais pu réconforter

Ton âme empreinte de tristesse

En t'entrainant à dévier

Vers un chemin semé d'ivresse!

Je rêve de te regarder dans les yeux

D'y voir s'offrir un ciel tout bleu

Pour inventer l'amour qui dure

Dans nos deux cœurs enfin matures!

Des mots, des mots qui claquent

Des mots qui dansent

Des mots où règne... une cadence

Ceux, qu'on ne peut plus oublier...

J.G.

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Un mystère biologique

Soliloque

Après avoir bu mon café,
Solitaire, dans le silence
Entretenant l'indifférence,
À végéter, je me complais.

Je glisse subrepticement,
Impondérable et insensible,
Là où plus rien n'est perceptible.
J'y séjourne de longs moments.

À mon retour dans le présent,
Au sortir de l'étrange errance
Et de l'état d'inexistence,
J'éprouve un entrain évident.

Ai-je reçu de l'énergie
D'une nature différente,
Qui soudainement m'alimente?
De créer, je ressens l'envie.

L'espace dans lequel mon être,
En entier se trouve immergé,
Où il demeure sans bouger
Au clair matin, est un mystère.

1er juin 2018

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