Des mots, des mots qui claquent
Des mots qui dansent
Des mots ou règne... une cadence
Ceux, qu'on ne peut plus oublier...
Je voudrais aujourd'hui
Eloigner de ta vie
Les mots trop durs ou fol
Qui n'ont pas de bémol
Ne garder pour te plaire
Que des mots sans mystère
Qui réinventent la douceur
Et te touchent en plein cœur!
Des mots, des mots qui claquent
Des mots qui dansent
Des mots où règne... une cadence
Ceux, qu'on ne peut plus oublier...
Si j'avais pu te les trouver
Ces jolis mots empreints d'amour
Et avec eux t'apprivoiser
En évitant tous les détours
Ce soir je ne serais pas seule
Au creux de la nuit étoilée
Où je recherche un linceul
Afin d'y enfuir mes pensées...
Des mots, des mots qui claquent
Des mots qui dansent
Des mots où règne... une cadence
Ceux, qu'on ne peut plus oublier...
Si j'avais pu réconforter
Ton âme empreinte de tristesse
En t'entrainant à dévier
Vers un chemin semé d'ivresse!
Je rêve de te regarder dans les yeux
D'y voir s'offrir un ciel tout bleu
Pour inventer l'amour qui dure
Dans nos deux cœurs enfin matures!
Des mots, des mots qui claquent
Des mots qui dansent
Des mots où règne... une cadence
Ceux, qu'on ne peut plus oublier...
J.G.
Commentaires
Merci Gil pour cette analyse avec laquelle je suis en accord... Il y a pour tous des jours avec et des jours sans...et pour que la vie se montre parfois clémente je crois qu'il faut y croire et y mettre toute sa force de vie et puis aussi se dire avec un peu de panache qu'après tout c'est encore plus beau si c'est inutile...?
Merci de votre passage et très belle journée à vous
Jacqueline
Bonjour Jacqueline
Il me paraît fort improbable de pouvoir définir un jour un langage d’amour susceptible d’établir une accordance durable, inaltérable entre deux personnes, susceptible d’avoir bien plus d’influence que les choses qui nous malmènent, nous traumatisent, constituent des discordances et qui ne manquent pas. Il reste que le sujet du langage d’amour qui est celui de votre texte est d’une importance considérable. C’est en tout cas un sujet majeur et récurrent de la poésie. Avant de poursuivre, je dois préciser que je nomme langage un ensemble complexe et variant composé d’actes, de gestes, de dires et de silences aussi inhérents en particulier à des choses impossibles à traduire, à des secrets, à des choses intimes.
A la suite de la lecture d’un grand nombre de textes d’hier et d’aujourd’hui sur ce sujet du langage d’amour, j’ai constaté qu’il y a une forte proportion de textes qui disent : voilà le langage d’amour que je tiens, pareillement à votre texte. Ce sont des textes qui ont des registres différents. Les uns sont enthousiastes, ce sont des auteurs heureux de tenir un langage d’amour qui a de superbes effets, des effets attendus et aussi des effets formidables et inespérés. D’autres révèlent des déceptions, des amertumes, des pertes de confiance sévères, ce sont des auteurs tristes, défaits ou malheureux de tenir un langage d’amour qui n’a pas vraiment, qui n’a pas du tout les effets escomptés, ou qui a des effets destructeurs. D’autres encore constituent un premier pas plutôt osé, ce que je nomme un élan du cœur, ce sont des auteurs fortement disposés à tenir un langage d’amour au-delà de ce premier pas, des auteurs qui espèrent plus qu’un écho, un encouragement à poursuivre, à développer tel langage. Je considère par ailleurs qu’une même personne peut tout à fait être un temps, joyeuse, heureuse de tenir un langage d’amour, et être un autre temps, fortement perturbée, contrariée, malheureuse de ça. Il y a aussi une bonne proportion de textes qui disent : voilà le langage d’amour que tu tiens. Ce sont aussi des textes aux registres différents. Ils exposent des langages d’amour, formidables pour qui les reçoivent, ou mélangées à d’autres langages, ou difficiles à décrypter, ou qui manquent un peu, beaucoup, énormément de beaux effets, ou qui ont disparu, ou qui ont été rompus, et remplacés par des langages qui n’ont rien à voir avec de l’amour. Il y a finalement peu de textes qui disent : voilà le langage d’amour que nous tenons. Ne faut-il pas y voir la traduction d’une grande difficulté à créer un espace où deux personnes soient dans l’échange, le partage, la réciprocité des langages d’amour et n’aient d’autre vie que celle de se comprendre et de faire ensemble un bon bout de chemin en dépit de toute difficulté.
J’en reviens bien sûr à votre texte. Vous y exposez clairement ce qu’est votre langage d’amour notamment par une sorte de refrain qui convient parfaitement à ce que vous voulez dire. En effet, ce n’est pas seulement votre langage d’amour que vous exposez, c’est le fait qu’il est de nature persistante chez vous, et que vous ne voulez en rien l’abandonner. Ce que j’aime dans votre texte, c’est qu’il n’y a pas d’outrance, et qu’il y a au contraire de l’honnêteté puisque vous indiquez que votre langage d’amour n’a pas toujours eu les effets escomptés. Il y aurait peut-être d’autres textes à faire à propos de ces échecs mais à chacun de voir si c’est utile ou pas. Au demeurant, je pense comme vous qu’un langage d’amour doit être de nature persistante, mais que pour ça, il doit se renouveler. Une rose, c’est un langage éphémère, qui meurt, quand bien même l’on entretient cette rose et ne la coupe pas, et il faut une autre rose pour perpétuer le langage des roses.
Bonne journée. Amitiés. Gil
MERCI chers Tous pour vos détours par ma page, merci de vos commentaires vivifiants, chaud au cœur!
Amitiés et belle semaine à vous
Jacqueline
Vive les mots ! Vifs les mots qui font la poésie...
Ils sont si agréables à lire,
tous ces mots qui virent
et qui, de nos coeurs,
les maux retirent
avec tant de douceur.
Merci et Bravo Jacqueline. Belle semaine à vous
Des mots légers à lire.... à dire....
S'envolent... et restent gravés.
Merci pour ces jolis mots Jacqueline :-)
Bisous et belle journée à toi aussi
Danielle
MERCI pour les mots qui ont envie de danser...
Belle journée à tous
Jacqueline