Ah, si tu avais la faveur de ces gentianes posées au sol.
Il est bon de sentir sous ses pieds le crissement du sable,
le craquement des brindilles, l’entrechoquement des galets, la rondeur des cailloux.
Sur ces sentiers, dans les temps anciens, nombreux furent les passants
qui ont aimé les creux et les buttes à franchir.
Pour pouvoir vous protéger dans nos bras, dunes ou rochers,
chacun a son histoire à offrir. De quelle évidence s’agit-il ?
Peut-être celle d’une nuit où les pierres s’endormaient sous un lilas.
Ou bien celle d’un rien que nous avons perdu.
Les raisons qui nous poussent à marcher sur les traces de nos ombres
préservent cette ivresse de la découverte.
Je t’épaulerai, tu m’enracineras dans tes songes,
Et nous puiserons notre force dans nos sourires.
Julien Boulier le 02 juin 2018
poème déposé Sacem code oeuvre 3438471911
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