Maintenant j’observe tes mains
comme des chemins que je parcours des yeux.
La musique de leurs courbes et tous les mouvements y naviguent.
Couvertes d’eau de pluie, elles fuient vers la rivière.
En silence, elles se tournent et se retournent,
effarouchées, intimidantes, éprouvant comme une respiration.
Offrandes et réticences. Nous avons appris à lire dans leurs atours.
Nombreux sont les jours où leurs rencontres
mènent jusqu’aux sources puissantes.
Libérées du regard, elles semblent
comme épeler passions et déclarations,
au-delà des mots.
Julien Boulier le 03 juin 2018
poème déposé Sacem code oeuvre 3438506011
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