Soliloque
Après avoir bu mon café,
Solitaire, dans le silence
Entretenant l'indifférence,
À végéter, je me complais.
Je glisse subrepticement,
Impondérable et insensible,
Là où plus rien n'est perceptible.
J'y séjourne de longs moments.
À mon retour dans le présent,
Au sortir de l'étrange errance
Et de l'état d'inexistence,
J'éprouve un entrain évident.
Ai-je reçu de l'énergie
D'une nature différente,
Qui soudainement m'alimente?
De créer, je ressens l'envie.
L'espace dans lequel mon être,
En entier se trouve immergé,
Où il demeure sans bouger
Au clair matin, est un mystère.
1er juin 2018
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