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Ultimes envies


À chacun offre l'espérance
Une provision de peut-être.
Leur effet est de faire admettre
Que sur deux existe une chance.

Sur deux, mais fort souvent bien plus.
Lors tant pis pour les pessimistes
Qui se déclarant réalistes,
Se moquent des hurluberlus.

J'ai fait un usage constant
Des moyens pouvant satisfaire
Des rêves semblant des chimères
Mais ne le furent pour autant.

En dépit de l'indifférence,
Que l'on croit acquise au vieil l'âge,
D'ultimes envies de passage
M'émeuvent en fin d'existence.

18 mars 2018

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Michel SIDOBRE : Parution de " ÊTRE "

J'ai fait paraître, il y a peu, mon recueil " ÊTRE"... Je tenais à vous en informer.

Pas encore disponible sur FNAC Belgique mais déjà sur les sites français et de nombreux pays.

Vous pouvez passer, pour vous le procurer, par mon site auteur; vous bénéficierez du même port qu'en France :

http://sidobrepoete.e-monsite.com/pages/commandes-a-l-auteur.html

La couverture est un détail d'une oeuvre de mon ami Jean GOUNIN, intitulée : " Intimités secrètes ".

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Un texte extrait du recueil :

Détours matinaux

Rouge orangé et bleu céleste

Pour mes premiers pas du matin.


Irréel, ce ciel,

Comme une colorisation

D’un film ancien…


…C’est mon présent pourtant

Et, encore des pas,

Des pas et des détours,

Comme pour retarder

L’arrivée…


Les détours de la vie…

Souvent bien meilleurs chemins

Qu’une route droite, trop tracée,

Où l’on n’arrive pas

…A se trouver…

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Je m'en vais...

Je m'en vais
Sur la pointe des pieds
Comme je suis arrivé

Jamais plus ici bas
Tu n'entendras mes pas
Ni parler de moi

Je m'en vais
Le Coeur lourd
Sans un espoir de retour

Sans faire de bruit
Sous des cris enfouis
Que masque si peu la vie

Je m'en vais
Pour te laisser la place
Quand plus rien ne te remplace

L'horizon semble si sombre
Quand se profile encore ton ombre
Mais je m'en vais...

Marianne Leitao ©
Ecrit le 18/03/2018

- Sur une musique d'Ennio Morricone "Chi Mai" / film "Le Professionnel"...

https://www.youtube.com/watch?v=rRbyZ3eD-9M&feature=youtu.be

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Regardez ces fleurs coupées.

 

L’été est encore dans l’ombre.

 

Les nuages défilent.

 

Imagine nos forêts.

 

Dans cette maison

 

où l’on peut lire à côté de la cheminée,

 

les yeux d’un chat,

 

proches de la faible lueur,

 

promènent leur regard

 

toute la matinée.

 

Comme un oiseau,

 

avec la vue sur notre soleil.

 

Julien Boulier    le 18 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435964811 

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administrateur théâtres

12273270890?profile=originalDernièrement a eu lieu un festival européen au cœur de l’Europe, le festival EuropArt.  « Si tu veux devenir international chante ton pays…! c’est Beethoven qui le dit ! Et le fondateur de ce festival,  c’est … Guillaume Grignard, pianiste, détenteur d'un master en science politique, Directeur Artistique du festival EuropArt, fondateur de Musique en Liberté ASBL, actuellement aspirant chercheur FNRS dans le domaine des sciences politiques. 

Pianiste né en 1987, Guillaume Grignard est diplômé du Koninklijk Conservatorium Brussel, dans la classe de Piet Kuijken. Il s’est formé avec de nombreux pédagogues réputés comme Roberte Mamou, André de Groote ou Jan Vermeulen. Il est également diplômé de l’académie de musique de Péruwelz où il obtient plusieurs distinctions comme élève le plus méritant de son académie. Enfin, il s’est distingué dans certains concours en étant notamment lauréat du concours Charlier. Passionné par le répertoire de musique de chambre, il s’est formé auprès de la violoncelliste Vivianne Spanoghe et du pianiste Thomas Dieltjens. Avec ses partenaires, il s’est produit régulièrement en concert en Belgique et en France. Parallèlement à cela, Guillaume Grignard s’intéresse à l’improvisation. Dès l’âge de douze ans il exécute ses premières compositions et au conservatoire il a pu se perfectionner avec Helmut de Bakker et Boyan Vodenicharov, ce qui a considérablement élargi ses compétences en la matière. Esprit bouillonnant et superactif,  Actuellement, Guillaume Grignard est aspirant chercheur FNRS en science politique…

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La vocation de ce festival européen est de convoquer des  jeunes artistes des quatre coins de notre belle Europe et de constituer une Europe musicale. Les pièces de concert ont un dénominateur commun, être moins connues du grand public et représenter un pays qui nous est moins connu.

 

Le 3 mars dernier, au concert d’ouverture de la 7e édition de ce festival EuropArt,  c’était la république tchèque, la France et l’Allemagne qui étaient au rendez-vous au Musée des instruments de Musique. Ensuite Autriche, Bulgarie Pologne se retrouvaient  à l’abbaye de Forêt.  22 autres pays ont  été représentés sur différentes scènes bruxelloises.   Le 8 mars dernier, le théâtre Mercelis accueillait  le jeune Florian Noack, piano, et le Quartz Ensemble, un quintet à vents qui fête ses 26 ans.

Au programme:

Carl Nielsen (1865-1931) : Quintette à vent (1922)

Blaž Pucihar (1977) : Prima Sonata pour flûte et piano (2003)

Georges Enescu (1881-1955) : Cantabile et presto pour flûte et piano (1904)

Francis Poulenc (1899-1963) : Trio pour piano, hautbois et basson (1926)

Francis Poulenc (1899-1963) : Sonate pour deux clarinettes (1918)

Francis Poulenc (1899-1963) : Sextuor pour piano et quintette à vent (1932)
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Le Quintette à vent, op 43 de Carl Nielsen (1922) pour flûte, hautbois, clarinette, cor et basson donné en ouverture du concert a été une découverte.  Une œuvre sereine et paisible où s’enchainent 11 variations sur un même thème. On est frappés par des sonorités rutilantes, un cor et un basson généreux, une clarinette primesautière, de beaux duos,   des rythmes de violons invisibles gonflés de rires. La clarinettiste nous offre d’ailleurs quelques gloussements farceurs.  Le thème fait penser à une  marche accablante sous le soleil, remplacé furtivement  par des balbutiements futiles de la clarinette, puis  des sarcasmes excentriques,  sur  tempo pressé,  puis se  reconstitue en toute sérénité à la fin du morceau.

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 Partons  à la découverte de la première Sonate pour flûte et piano de Blaz Pucihar (1977). Florian Noack démarre sur un rythme jazzy, le spectateur est tout de suite fasciné par son jeu de  mains sublime. La flûte est toujours aussi farceuse, Notes et trilles acides, douceur et badinerie, Florian Noack fait résonner son instrument.  Le Cantabile et presto pour flûte et piano de Georges Enescu,(1881-1955) enflamme le pianiste, entre l’ardeur d’une narration et la douceur d’une romance. Les mélanges de sonorités avec la flûte  se produisent: ces moments de fusion rares où l’oreille est séduite mais ne connait plus la source…  Après la pause c’est Francis Poulenc (1899-1963) qui tient l’affiche.   

Le trio pour hautbois basson et piano est enjoué, bienveillant et élastique. On passe d’une ample rêverie à des rythmes de films muets bourrés d’humour. Les dialogues sont moelleux, « Deux n’étions et n’avions qu’un cœur… ! » avec des développements mélodiques plein d’esprit. Florian scande la musique avec grande complicité, il a l’humilité nécessaire de l’accompagnateur qui encadre sans écraser. On se laisse gagner par l’émotion si généreusement partagée. Après: La sonate pour deux clarinettes de Poulenc, sorte de parade aviaire décontractée, dont on écoute les hululements nocturnes les yeux fermés.

Ce concert se referme sur Le Sextuor pour piano, flûte, hautbois, clarinette,  basson  et cor, ( 1932). Rivalité de sautillements et de torpeurs langoureuses, les instruments diffusent fumées et alcools,  le pianiste fait naître des notes innocentes avant  que la partition ne plonge dans une effervescence libre de toute contrainte. C’est ludique en diable. Le pianiste ne fait qu’appuyer les vents, se distingue à peine par quelques notes, un glas déguisé, une nostalgie… Un être est solitaire quelque part et pleure en silence. En musique, les larmes sont belles et pourtant, pas un violon à l’horizon !

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Et puis, un bis d’adieu, pur élixir de romantisme sous les doigts de Florian Noack:  le Nocturno de Vadim Petrov, qu’il joue le sourire aux lèvres… et dont il respire le rythme. Nous voilà au coucher de soleil, à Prague, sur le pont Charles?  Ah! Le charme des villes européennes et leurs musiques!

Florian Noack, piano - Ensemble Quartz

https://europart.brussels/festival/

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Au pays des images

Ce poème est un essai de gogyōka, une forme de poésie japonaise créee par Enta Kusakabe dans les années 1950

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L'encre pose sur la nuit son fil d'Ariane
à l'insolence de sa folie je prends la liberté;
opium parcourant l'espace de l'esprit
la matrice venue à la quête du mystère
sonne l'anamnèse aux images qui m'assiège

Nom d'auteur Sonia Gallet

Recueil © 2018

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Comme des yeux qui nous regardent. Le jour et la nuit.

 

Les chemins de nos rêves, l’été ou l’hiver,

 

passent aux carrefours du temps.

 

Espaces imaginaires qui, toute la vie,

 

nous serrent dans leurs bras.

 

Tous les ciels, à toute heure venus,

 

illuminent les montagnes de nos souvenirs.

 

Ombres intérieures. Eblouissements.

 

Saisons qui traversent le sommeil.

 

Voyages en altitude.

 

Mystiques parcours des étoiles

 

venues nous saluer de très haut.

 

Passons l’hiver.

 

Julien Boulier    le 17 mars 2018

poème déposé Sacem  : code oeuvre 3435947211

 

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POURQUOI CHOISIR?

Entre le soir et le matin

Entre hier ou encore demain

Choisir...

Entre vérité ou fiction

Entre l'ennui et la passion?

Choisir...

Entre contempler une toile

Ou se cacher derrière des voiles?

Choisir...

Entre les plaintes ou bien l'orgueil

Pour combler d'impossibles deuils!

Choisir...

Entre regard ou bien caresses?

Simplement fuir ce qui nous blesse...

Choisir

Entre le jazz et l'opéra

Un rythme, pour ajuster nos pas...

Choisir...

Entre l'écume ou bien la lie

Et... se sentir toujours en vie!

Pour les humains, le fait de choisir

C'est pourtant bien un peu mourir!

J.G.

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La vie de Paul Léautaud, écrivain et critique théâtral est un roman, celui d’un nouveau-né abandonné par sa mère qu’il voudra connaître à tout prix à l’âge adulte.
De quelques rencontres entre une femme d’âge mûr encore très séduisante et un jeune homme transi d’amour pour celle qu’il a désiré depuis l’enfance naîtra une correspondance passionnée, souvent ambigüe, où les mots tendres et les serments de dévouement donneront rapidement prétexte à des coups de griffes acérées, jusqu’à la rupture brutale, cassante.
Cette correspondance à profondément ému Bruno Emsens qui confronte les deux « aspirants à l’amour », dans leurs échanges maladroits et revendicatifs. Sous les chassés croisés de sentiments, les élans et les démentis, transparaît la peur de dépasser les limites, la fuite des responsabilités et le devoir de « sauver les apparences ». Chantage affectif, considérations matérialistes, l’idylle dont rêve le jeune Paul se transforme en réquisitoire.
Bruno Emsens parvient à nous tenir en haleine avec cette saga familiale où les échanges épistolaires sont si vivants et rapides qu’ils semblent dits dans l’instant, « entre quatre yeux ». On se laisse émouvoir par le jeu à fleur de peau de Nicolas Poels, auquel Florence Hebbelynck répond avec la fougue et l’intransigeance de la femme inaccessible.
Bruno Emsens a choisi de mettre en scène les « Lettres à ma mère » parce qu’il estime urgent aujourd’hui de rendre la parole aux êtres libres, et Paul Léautaud le fut dans tous les sens du terme. Notre société actuelle en revient à des impératifs d’autocensure et parler un peu trop librement de sentiments intimes deviendrait honteux.
La troublante attirance de Paul pour les jupons de sa mère, sa quête amoureuse, nous fascine et rappelle « Les liaisons dangereuses » dans un registre moins sulfureux mais tout aussi cruel.

Palmina Di Meo

Sur le blog de Deashelle

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/au-boson-amour-s-avec-florence-hebbelynck-c-line-peret-et-nicolas

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Pantoum

Des points de suspension sur une unique page.
Silences alignés sur des bonheurs fanés,
Lors des instants, des jours, des saisons, des années.
Sont privées d'énergie les questions qui surnagent.

Silences alignés sur des bonheurs fanés,
Des troubles affligeants, des grâces qui engagent.
Sont privées d'énergie les questions qui surnagent,
A perdu son attrait mon plaisir de glaner.

Des troubles affligeants, des grâces qui engagent,
Les émois disparus ne sont pas ramenés.
A perdu son attrait mon plaisir de glaner.
La prudence et le doute certes m'ont rendue sage.

Les émois disparus ne sont pas ramenés.
Les vocables exaltants me semblent hors d'usage.
La prudence et le doute certes m'ont rendue sage.
Des points de suspension rendent tout suranné.

16 mars 2018

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Bientôt le printemps

Petit crachin tiède ce matin

Au lointain du ciel riant

Habillée de dentelles lilas

Je t’offre chaque parcelle de mon cœur aventureux

Tu me donne l’instant éphémère de joie frémissante

Du plaisir exubérant à une mélancolie légère  

Tes yeux ambrés et gorgés de soleil

Tes baisers délicats au coin de mes lèvres

Tes mains de tendresse sur ma gorge tremblante

Seront toujours près de moi

Toi, mon cupidon, le printemps s’installe dans mon âme

Mes rêves fous, mes espoirs envolés

vers de nouveaux horizons lumineux

16/03/2018

Nada

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administrateur théâtres

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes debout 

Un an sépare le petit Marcel né en 1871 du petit Paul né 1872 ! Proust et Léautaud ? Un même amour absolu pour la mère, mais la comparaison s’arrête là ! Firmin Léautaud, son père (1834-1903), est issu d’une famille de paysans des Alpes-de-Haute-Provence et s’est installé très jeune à Paris suivant des cours de comédie pour entrer à la Comédie-Française et faire une carrière de souffleur. Firmin a été en ménage avec Fanny Forestier, la sœur aînée de Jeanne qui met au monde le petit Paul. Elle reprend son métier de chanteuse d’opéra tout de suite après la naissance de Paul et partira dans des tournées. L’enfant est mis en nourrice jusqu’à l’âge de 2 ans…Tout se joue avant deux ans ? Ensuite, une vieille bonne, Marie Pezé s’occupe de l’enfant pendant une dizaine d’années. Il a l’occasion d’entrevoir sa mère une petite dizaine de fois avant qu’elle n’aille s’installer à Genève, épousant en 1895 un médecin avec qui elle aura deux enfants. Elle ne retrouvera son fils que vingt ans plus tard, à l’occasion de la mort de sa sœur Fanny, à Calais, en 1901. S’ensuit une correspondance émouvante entre la mère et le fils (publiée par le Mercure de France en 1956, Lettres à ma mère) qui dure 6 mois, puis les lettres de Paul restent mystérieusement sans réponse, jusqu’à l’annonce de la mort de la mère. Histoire cruelle et vraie !

« Une mère absente est aussi dangereuse qu’une mère trop présente. Elle laisse dans le cœur de son petit un vide, que rien ne pourra combler. Elle lui ôte la mémoire, tu vois ? Il ne se souvient que d’elle ! »

Les lettres sont la matière de cette production théâtrale éblouissante de vérité de sentiments, de chassés croisés d’amour et de désamour, d’attentes insensées de reproches de pardons et de tendres consolations, le tout machiavéliquement ourlé des deux côtés d’intentions moins nobles, à ce qu’il semble. Serait-on devant de sordides intérêts, captations d’argent ou d’héritages ? Par le jeu d’ombres et de lumière, la dualité des sentiments s’installe, le poison infuse et le rêve de la pureté de sentiments s’estompe progressivement de part et d’autres, même si à chaque instant, on ne cesse de tomber sous le charme de l’un et de l’autre.
Brodé sur un savant travail sur la mémoire affective des protagonistes, s’installe progressivement le doute sur les intentions réelles de chacun. Est-on au cœur d’un roman réaliste comme dans Le père Goriot ?

Terriblement humain. Chaque lettre est un torrent verbal presque sans pause, un geyser d’affects admirablement interprétés par les deux comédiens dans une recherche perpétuelle de qualité de ton. Nicolas Poels et Florence Hebbelynck disent chaque lettre, comme une confession verbale où les mots prisonniers du temps déferleraient vers la liberté absolue. Le jeu silencieux des corps fait le reste. On ressent au plus profond, l’assaut désespéré de l’espace sentimental de la mère, jeune et coquette qui se refuse à ce fils exalté devenu homme qui se damnerait pour obtenir quelques bribes d’amour, à l’instar d’un tout petit enfant. Plus si affinités ! Tous deux sont pris dans la toile d’un rêve qui les dépasse. Tous deux sont pris dans des événements cruels dont ils sont les victimes. Tous deux saisis de désirs égoïstes, dominateurs et excessifs. On finit par envisager que Mère et fils sont finalement génétiquement identiques dans leur besoin de manipulation. C’est d’ailleurs ainsi que l’un et l’autre ont réussi à survivre. C’est ainsi également que le rêve se froisse et que le miroir étincelant se brouille et s’obscurcit. Les deux comédiens jouent leur vie sur le fil, avec sensibilité et maîtrise extrême, tout-à-fait conscient de l’éclat de leur propre jeu et du jeu de l’autre.

Et le jeu des acteurs fait tout, car la simple lecture des textes, s’avère … poussiéreuse ? Tandis que la mise en scène ? Géniale ! Signée Bruno Emsens. Les deux acteurs ont donc mis au point un ballet sans faille, sans cesse renouvelé et inventé. C’est tout juste si on n’imaginerait pas ces lettres chantées, comme à l’opéra, tant l’intensité des sentiments et des couleurs est omniprésente. Le jeu corporel est captivant, les regards et les gestes charmeurs ou ravageurs, palpitants. Body language speaks millions… Les deux protagonistes, rient, pleurent, mordent, et se câlinent comme des chats sauvages. Ils sont beaux, magnifiques d’énergie et bouleversants de vérité au milieu du champ maléfique, représenté par les secrets bien gardés de la grand-mère (Céline Péret) , où peu à peu on est contraint de défricher leurs mensonges.

Et cela se passe au BOSON 

C’est l’histoire d’un homme qui ne s’est pas conformé,
D’un homme jeune et authentique.
C’est l’histoire d’un homme qui aime les femmes libres,
vraiment libres.
C’est l’histoire d’un homme abandonné par sa mère à
8 jours
Et qui la retrouve après 20 ans d’absence.
C’est l’histoire de l’amour hors du commun de cet homme
pour cette femme inconnue,
Et de sa rupture définitive.
Une histoire de liens donc,
Ceux qui relient et ceux qui entravent,
Ceux qui tissent un amour véritable,
Entremêlant attachement indestructible et liberté absolue...

http://www.leboson.be/fr/

Nous ouvrons les portes et le bar à 19h30, le spectacle commence à 20h15.

Chaussée de Boondael, 361
1050 Bruxelles - Belgique
 

Tél: +32 (0)471.32.86.87 | Contactez-nous


AMOUR(S)

Avec Florence Hebbelynck, Céline Peret et Nicolas Poels


27 février > 17 mars

D’après les "Lettres à ma mère" de Paul Léautaud
(Ed. Mercure de France)  – avec Florence Hebbelynck etNicolas Poels


Adaptation et mise en scène /  Bruno Emsens
Avec:  Florence Hebbelynck, Céline Peret et Nicolas Poels
Scénographie  / Vincent Bresmal
Chorégraphie  / Camille Raséra
Création lumières /  Gaëtan van den Berg
Création sonore  / Thomas Raa
Costumes /  Elise Abraham, en collaboration avec le costumier Maghet
Coiffure / Thierry Pommerell
Maquillage /  Marie Messian
Régie / Showup!

Crédit photos © Alice Piemme

Une production de la Compagnie des Bosons! 

Reservations@leboson.be

0471 32 86 87

LE METTEUR EN SCÈNE
Après un début de carrière au C.E.R.N. (Genève) comme chercheur en
physique des particules, Bruno Emsens revient en
Belgique où il travaille comme journaliste scientifique
au Vif/L’Express et comme critique cinéma pour le
magazine Première. Entre 1993 et 2008, il réalise
des courts-métrages souvent primés : Le Concert,
Ombres et lumières... En 1996, il crée la société
Blue In Green Productions qui se consacre au
développement et à la production de ses projets de
fiction: La bague, Pantone 549 et de documentaires
de création : Dernière nuit au Travers, Chercheurs entre rêve et réalité, Les
ateliers d’Orphée.
En parallèle à l’univers cinématographique, il ouvre la Brussels Playhouse
dans le quartier universitaire de l’ULB. Ce lieu est dédié aux acteurs et
au jeu. Il y organise des laboratoires, des trainings et des masterclasses.
Il s’associe avec l’acteur et metteur en scène américain Larry Silverberg
et fonde le True Acting Institute Europe, antenne européenne de l’institut
américain dédié à l’approche Meisner du jeu. En 2012, il fonde le Théâtre
des Bosons (devenu entre-temps «le boson») et met en scène sa première
création : Trahisons de Harold Pinter. Il monte ensuite L’aide-mémoire de
Jean-Claude Carrière avec Michel Scotto di Carlo et Florence Hebbelynck
(nommée Meilleure Comédienne aux Prix de la Critique 2014) ; Pour un
oui ou pour un non de Nathalie Sarraute, avec Benoît Verhaert et Patrice
Mincke ; L’homme du hasard de Yasmina Reza, avec Jo Deseure et Christian
Crahay ; Trois Ruptures de Rémi de Vos, avec Catherine Salée (Nominée
aux Prix de la Critique 2016 dans la catégorie Meilleure Comédienne) et
Benoît Van Dorslaer ; et enfin Les Dactylos et Le Tigre de Murray Schisgal
en octobre 2016, avec Julie Duroisin et Nicolas Luçon.
Amour(s) est sa première adaptation à partir d’un texte non-théâtral.

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Jeu des cœurs. Pour le moment, je me souviens.

 

C’est l’heure où je devine les ciels.

 

Là où se trouvent les sources lumineuses.

 

Ainsi, lorsque tout est prêt, ces terres boisées renaissent,

 

Vaporeuses, très précises aussi.

 

D’autres fois, ce sont les âmes des arbres

 

qui réveillent une mémoire instantanée.

 

Elle raconte l’instantanéité d’une page du passé qui,

 

bien qu’enfouie dans les méandres de la mémoire,

 

peut désormais se peindre,

 

telle une toile jamais tout à fait terminée.

 

Comme une étoile.

 

Julien Boulier  le 16 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435908911

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Entre ciel et terre, caractères, typographie et lignes de destinée.

 

Qui sait si, sur cette plage de village,

 

l’eau et les fontaines apparaîtront de nouveau

 

dans nos mémoires.

 

Ces pierres plantées en haut des collines du mont Lozère.

 

Itinéraires qui, aussi, de ville en ville,

 

nous mènent en passagers de nos vies.

 

Nous fûmes passants dans ces rues, ces ruelles et ces places.

 

Grandes capitales et petites bourgades.

 

Un frémissement entre les toits, les vagues de souvenirs

 

sont comme une mélopée.

 

Laissons-les vivre et nous faire signe.

 

L’aurore et les ailes du temps qui peuvent alors se déployer.

 

Julien Boulier    le 15 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435875911 

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Reviviscence

Soliloque

Suis lasse de vivre assagie,
Me sentant une autre personne,
Sans besoin de plus d'énergie
Et qu'aucun défi ne talonne.

Troublez mon âme, superbes rimes!
Emplissez la d'exaltation
Ou de cette tendresse intime,
Apaisante révélation.

J'ai l'envie d'un envoûtement
Faisant jaillir l'inoubliable
Et aussi d'un recueillement
Créant une grâce ineffable.

En des quatrains majestueux,
Offrant des images sublimes
Et des accords voluptueux,
Troublez mon âme, superbes rimes!

14 mars 2018

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Ainsi ai-je longé rivières

 

chemins et estuaires.

 

On retrouve presque

 

dans ces pages de musique

 

le visage

 

de ces souvenirs.

 

Nous peignons

 

la musique.

 

En nous, maintenant.

 

C’est là que la nature

 

contemple le ciel

 

avec ses regards

 

remplis de liberté.

 

Julien Boulier    le 14 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435837711 

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Immersion dans le silence

Pantoum

Je m'abandonne à exister
En m'immergeant dans le silence.
Est somptueux dans la brillance
Le ciel uniment velouté.

En m'immergeant dans le silence,
Je choisis la passivité.
Le ciel, uniment velouté,
Sans cesse change d'apparence

.

Je choisis la passivité.
Apaisante est l'insouciance.
Sans cesse change d'apparence
L'énergique réalité.

Apaisante est l'insouciance,
Profitable l'oisiveté.
L'énergique réalité
Ne permet pas l'indifférence.

13 mars 2018

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