Jeu des cœurs. Pour le moment, je me souviens.
C’est l’heure où je devine les ciels.
Là où se trouvent les sources lumineuses.
Ainsi, lorsque tout est prêt, ces terres boisées renaissent,
Vaporeuses, très précises aussi.
D’autres fois, ce sont les âmes des arbres
qui réveillent une mémoire instantanée.
Elle raconte l’instantanéité d’une page du passé qui,
bien qu’enfouie dans les méandres de la mémoire,
peut désormais se peindre,
telle une toile jamais tout à fait terminée.
Comme une étoile.
Julien Boulier le 16 mars 2018
poème déposé Sacem code oeuvre 3435908911
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