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Nouveau Testament - Epître aux Hébreux

12273232896?profile=originalLettre de saint Paul adressée de Rome, aux Judéo-Chrétiens de Palestine et spécialement de Jérusalem, entre 63 et 64. La langue d'origine du texte est sujette à une controverse, car on ne sait avec certitude si la lettre fut d'abord écrite en hébreu, puis traduite en grec, ou si le texte original fut, au contraire, écrit directement en grec. Plusieurs arguments appuyent cette dernière hypothèse, et l'on peut faire notamment remarquer que le style a beaucoup d'affinités avec le grec classique. Cette "Epître" présente, même dans la forme, des analogies avec les autres lettres de saint Paul. Elle est la plus difficile des lettres de l' Apôtre, et son importance la place tout de suite après l' "Epître aux Romains". Elle est incluse parmi les écrits deutérocanoniques; en effet, au IIe siècle, un certain nombre d'Eglises et de savants ayant soulevé la question de son authenticité, elle fut reconnue par le concile d' Hippone (393).

Saint Paul y explique aux Hébreux ce qu'il avait déjà exposé aux romains, à savoir qu'il n'existe pas de salut en dehors de Jésus-Christ, que le Christianisme est désormais la seule religion, définitive et universelle, ordonnée par Dieu pour le salut des hommes. La loi antique n'était qu'une ébauche de cette grande institution dont le Messie devait être l'auteur, établissant un nouveau pacte pour conduire les hommes à leur fin dernière. Parmi toutes les prérogatives de l'Homme-Dieu, il met particulièrement en relief, celle de son sacerdoce, plus parfait que le lévitique, centre et sommet de la religion chrétienne. Telle est la partie dogmatique (I-X, 18). Dans la seconde partie, plus courte, et de teneur morale, il veut faire sentir la nécessité de la foi (X, 18 - XI, 40) et des bonnes actions (XII, 1 - XIII, 25). Cette seconde partie est aussi énergique que la première est sublime, et elle est une des Epîtres les plus parfaites de l'Apôtre. Elle s'ouvre par un tableau plein de splendeur et de noblesse: nous voyons Jésus, le Fils Eternel du Père Eternel, entouré d' anges qui le servent rapides comme le vent. Le second chapitre présente Jésus foudroyant la loi mosaïque, et en promulgant une autre. La description du "Verbe", plein de puissance et de force, est splendide. Le chapitre V est le chant le plus lyrique, exaltant Jésus et son sacerdoce chrétien. Le chapitre VII présente le grand roi et pontife Melchisédech, monarque de justice et de paix, type du sacerdoce éternel, sur lequel domine glorieusement le Christ. Les chapitres VIII et IX parlent, dans une forme splendide, du suprême acte d'amour de Jésus, sa mort. A cette peinture d'une douceur fascinante, s'oppose la description du grand délit de l' apostasie dans le chapitre X. Ici, tout est terrifiant, on y trouve l' ignominie, l'horreur et le châtiment. Mais nous retrouvons, dans le chapitre XI, les consolations de la foi, les exemples d' Abel, innocent et pieux, d' Enoch, d' Isaac et de Moïse, dont la foi est un avertissement pour les générations futures. Les exhortations des deux derniers chapitres sont empreintes de ce charme qui caractérise saint Paul, capable de toucher et de persuader les âmes, par l'expression de sa foi ardente.

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Nouveau Testament - Epître à Philémon

12273230065?profile=originalLettre de saint Paul écrite en grec à Rome pendant sa captivité (environ 63 à 65). De caractère strictement confidentiel, cette Epître fut envoyée à Philémon pour implorer le pardon de son esclave fugitif, Onésime. Dans sa terreur d'être découvert et ramené à son maître, ce malheureux arriva jusqu'à Rome, où il fit la rencontre de l' Apôtre qu'il connaissait peut-être déjà. Saint Paul le convertit au christianisme et se prit à l'aimer comme un fils engendré dans les chaînes (10-16). Mais Onésime devait retourner chez son maître pour réparer ses torts. S'apprêtant à le renvoyer, Paul chargea Tychique de demander grâce pour Onésime; mais, voulant appuyer la parole de son fidèle compagnon, il écrivit à Philémon, plaidant la cause de l' esclave avec chaleur, et donnant des arguments persuasifs et convaincants. Cette lettre est importante au point de vue social: le cas de l'esclave Onésime était sérieux. Comme fuyard il aurait eut le front marqué de la lettre F. au fer rouge, et le cou serré d'un carcan qu'il aurait dû traîner partout. Comme voleur, il aurait été remis à la merci de son maître, qui aurait jugé s'il était plus juste de le tuer à coups de verges, ou de l'atteler à la roue d'un moulin pour le reste de ses jours. Paul sait tout cela et son écrit n'exprime aucune critique des institutions en vigueur; au contraire, il les admet et les respecte, mais toutefois il édicte le nouveau statut de la liberté chrétienne. Il reconnaît les droits de Philémon, et ne retient pas auprès de lui son esclave Onésime, sans le consentement de son maître; il ne prie pas Philémon de libérer l'esclave, mais dans chaque ligne de la lettre transparaît l' espoir, et même la certitude, que ceci sera fait. Il n'impose pas ce geste de pure libéralité. Ce qu'il demande au contraire sans ambages est l'impunité pour Onésime, lui, Paul, répondra pour l' esclave. Avec un ton mi-sérieux, mi-facétieux, il promet tout en laissant entendre que si on fait le compte, c'est plutôt Philémon qui restera débiteur. Enfin, il proclame les grands principes du christianisme: Philémon devra dorénavant considérer Onésime comme son frère, comme un futur compagnon de gloire dans le ciel. Nous trouvons les mêmes principes dans l' "Epître aux Galates": "Tous, en effet, vous êtes fils de Dieu par la foi au Christ Jésus, car vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. Plus de juif ni de grec, plus d'esclave ni d'homme libre; plus d'homme ni de femme: vous tous, en effet, vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus" (III, 27, 28). Le message à Philémon, chef-d'oeuvre de politesse, d'urbanité et de grâce exquise, est le premier document chrétien qui revendique les droits de l'homme.

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DE L'OR EN NOSTALGIE

12273235255?profile=originalDéjà le cerisier abandonne ses feuilles d'or  ,

Dans un pâle soleil L'oiseau frivole envoie un dernier baiser vers sa fleur préférée

Hommage au Bel Eté

12273235472?profile=originalAA huile sur carton 5OX40

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Un découragement détestable

Je fus surprise d'éprouver,
En état de grande faiblesse,
Une impression qui oppresse,
Empêche de se retrouver.

J'aime louer pour leur courage
Des individus remarquables
Osant des actes redoutables
Et ce, souvent malgré leur âge.

Dans le monde, en tous lieux,
Chaque tyrannisé résiste
Et son espérance persiste
Car il reçoit l'aide de dieu.

Moi, je me demande comment
Une certitude éphémère
M'emplit d'une saveur amère.
Celle du découragement.

10 août 2017

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L'orage

Ciel bleu, où es-tu ?

De gris, tu te peins,

Le noir est venu,

Ciel bleu à demain.

Qu'es-tu devenu ?

J'en ai du chagrin !

Ne sois pas bourru,

Je te crie, reviens.

D'où vient ce chahut ?

Es-tu dans ton bain ?

Où te cache-tu ?

Je t'appelle en vain.

Le vent est venu,

Je suis ton ami,

La pluie est ardue,

As-tu un pépin ?

Ciel bleu, où es-tu ?

Vois tu mon jardin 

Les fleurs sont perdues,

Vraiment , je me plains !

Arrive mon élu,

Le calme revient,

L'orage me dis-tu ?

Alors, à demain.

© Zoé Valy 2017

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QUELQUES PHRASES...

Au bord des lèvres brin d'amertume

De l'ironie au fond des yeux...

Mais comme soleil perçant la brume

Un sourire pour se sentir mieux!

Il faut comprendre, puis accepter

La vie nous mène loin des dérives

qu'importe l'hiver ou bien l'été

Pourvu qu'on garde l'âme vive.

Au bord de l'eau vole l'oiseau

De l'énergie, de la beauté

Les grains de sable sur la peau

La nettoient de ses impuretés...

Il est des journées d'harmonie

Qui récompensent les attentes

Et de doux soirs de nostalgie

Où l'on aspire aux mots qui mentent!

Au bord du cœur éclosent les phrases

Pour exalter des atmosphères

Les alléger, se mettre en phase

Aussi garder quelques mystères...

J.G.

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Nouveau Testament - Epître à Tite

12273232859?profile=originalCette lettre écrite par saint Paul, aussitôt après la première Epître à Timothée, avec laquelle elle a d'ailleurs de grandes affinités de style et de pensée manifeste toute la sagacité de l' Apôtre dans le choix de bons prêtres et évêque. Tite, un païen converti, et ensuite un collaborateur de saint Paul, fut préposé par celui-ci à l'Eglise de Crète. Il se trouvait à Candie, quand il reçut cette lettre du maître, qui l'écrivit, selon toute probabilité, de Nicopolis, ville de Thrace, sur la frontière macédonienne. Après avoir affectueusement salué Tite, saint Paul lui recommande de réprimander les Crétois peuple dur, obstiné et vicieux, pour les rendre obéissants aux magistrats et aux lois, et lui conseille d'éviter le contact des hérétiques. Connaissant les lois des Crétois qui obligeaient les sujets à se marier très jeunes, il lui permet de conférer les ordres aux hommes mariés, mais non corrompus.

Cette Epître contient peu de beautés littéraires, car sa teneur est essentiellement didactique. Toutefois le portrait du vieil évêque y est splendide, et le langage du chapitre III, où l' Apôtre parle du grand mystère de l' Incarnation, a des résonnances graves et nobles. Dieu y apparaît comme un soleil lumineux qui dissipe les ténèbres et nous rend héritiers de la vie éternelle. L'authenticité de cette Epître, malgré les objections des rationalistes, a été admise par l'Eglise catholique qui s'appuie sur les témoignages patrologiques.

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Papa

Papa, 

« Petit Willy », le flamand,

C'était l'homme qui sifflotait dans sa camionnette,

Quand il valsait,

Qui jouait de la trompette, 

Qui improvisait à l'oreille.

Qui donnait des bonbons aux enfants.

Le papa qui disait " ça va fille ?"

Qui aimait ses enfants,

Avec qui je gobais des œufs,

Avec qui je mangeais de la cervelle,

Avec qui j'allais au marché,

Celui qui m'expliquait,

Qui m'inculquait le savoir être et le savoir faire,

Avec qui je parlais.

Je le consolais,

Il me consolait.

Le vendeur de glaces en triporteur,

Créatif, courageux et humble

Devenu un homme, un mari, un père, un grand-père

Qui a su investir, grandir, donner.

Je me souviens de sa joie d’offrir,

De notre complicité dans le don,

Il aimait l'amitié,

Boire un verre,

Parfois trop, 

Je lui disais.

Un jour, il n'y a pas si longtemps quelqu'un m'a dit :

"Willy, il ne voyait pas plus loin que le bout de son nez"

Je lui ai répondu " C'était bien mon papa"

Ce que je sais surtout c'est qu'il essayait d’accepter, je lui ressemble,

On m'a dit aussi "Il lui arrivait de se retirer dans son coin avec sa trompette, il ne faisait pas l'unanimité"

J'ai dit " oui, c'est bien mon papa"

Il voyait, il savait, il pansait ses plaies dans son coin.

Il est parti trop tôt,

Seul et incompris.

Et moi trop jeune.

Je l'ai laissé partir.

Aurai-je pu le retenir ? 

Je n'aurai jamais la réponse.

Ce que je sais c'est que je l'ai beaucoup aimé, 

Que mon auto-discipline, je lui dois

Que ma sensibilité, je lui dois

Que ma créativité, je lui dois

Que mon honnêteté, je lui dois

Que ses faiblesses sont devenues mes forces.

Que mon physique se rapproche de plus en plus du sien,

Et qu'aujourd'hui, je suis plus âgée que lui.

J'avais 27 ans quand il est parti,

Pas un jour ne se passe, sans que je ne pense à lui.

Pourquoi écrire tout ça ?

Parce que j'ai envie,

Parce que comme lui, je dis ce que je pense,

Parce que comme lui, je suis authentique.

Parce que j'ai envie de le faire vivre,

« Ly » de Valy c’est toi papa.

Merci de m'avoir tenu la main.

© Zoé Valy 2017

 

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Le voyage onirique d'Emma

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L'heure est tardive, Emma pose sa cigarette presque consumée sur le bord du cendrier tout en laissant s'échapper un nuage de fumée de ses lèvres. Devant elle, une étagère alignée le long du mur propose une collection de romans, de recueils, de vieux papiers aux couvertures de cuir ancien, de tissus, qui entassés dans une grande discipline, sont pour chacun une invitation à la lecture. Mais la véritable passion d'Emma c'est la musique et sa bibliothèque croule sous le poids de ses œuvres. Délicatement, elle saisit un vinyl, toujours le même, "silence de Ludwig Van Beethoven", le sort de sa pochette et le place sur un vieux gramophone chiné aux puces. Elle avait fait restaurer puis modifié le bras de lecture de cet instrument d'un autre temps afin de permettre à la pointe de l'aiguille de glisser sur les sillons de la spirale d'Archimède de ce génie. Bercée par les premières notes où se teintent toutes les nuances d'une vie, Emma se débarrasse de ses sous-vêtements, coiffe délicatement ses longs cheveux blonds, dépose quelques gouttes de parfum au creux de son cou, puis se glisse dans la tiédeur de ses draps où son corps entièrement nu peut enfin se détendre.
La fenêtre de sa chambre restée ouverte, elle respire l'air suave qui envahit la pièce. Alors que la douceur du soir déroule lentement son leurre, la gamme vertigineuse sortant du pavillon en cuivre du gramophone s'évade vers ce continent mystérieux. Comme invitée par le désir du ciel qui l'avance dans la nuit chaude, ses yeux perdus surf sur ce vide qui attire et dans cet instant de pure intensité, Emma s'abandonne à la profondeur des notes dont la portée d'émotion rassemble les influences du passé et l'inspiration du futur.
Oulipienne dans l'esprit, elle laisse la puissance obédientielle des mots échappés de l'éternité se livrer à l'étrange entrée en matière des règles oniriques, qui, tel un ascenseur laiteux, constitue pour elle un facteur de libération des sens.
Sous ses paupières, le mouvement oculaire devient intense, puis, son rythme cardiaque se met à ralentir et sa respiration irrégulière s'apaise. Au bord du grand secret, s'enchaînent alors les premières heures de sommeil.
Il est 2h30, Emma est dans un délicieux vertige... le temps est au-delà de toute influence. Un solstice chimère se tisse en dentelles de filaments électriques et son ondioline l'emporte en vagues onctueuses dans le chaos de cendres d'un arrière-monde. Dehors, les rires, les voix lointaines des passants s'élèvent, puis s'éloignent, pour enfin devenir poussière de sons dans une immense spirale nébuleuse.
Souple, fluide, elle s'enfonce dans la matière diaphane, vaporeuse, s'ancre dans la dimension alternative d'harmonie du temps, de l'espace, de la pensée. Ayant passé les stades lent, léger, profond, Emma continue sa descente dans l'atmosphère paisible du silence scellé par le sommeil pour enfin atteindre le niveau paradoxal. A ce moment précis, un vent vagabond gagne la pièce, soulève sur son passage le voile léger de la tenture libérant dans son indicible fuite, un parfum aux arômes de velours qui s'alanguit et se fixe aux vagues de sa chevelure.
Dans ce débordement de sens, Emma sent la page du temps vibrer frénétiquement puis se craqueler comme le miroir d'un océan nacré. Elle s'accroche aussi désespérément aux sillons effrangés de conflit entre le sommeil et la mort, qu'à la contingente pulsion de basculer vers Hypnos ou Thanatos ... alors elle épand dans la fêlure de l'invisible les plaintes de sa réalité, ses doutes, sa fragilité humaine dans une glossolalie soupirée.
A la limite instable de l'équilibre inter-dimensionnel, une gemme cristalline se révèle, diffuse, puis en un grand flux d'énergie plus élevée, descend en elle. La rayonnante si pure, aux lignes inexprimables s'approprie l'espace où se confine sa conscience et lui dévoile des yeux brillant d'un éclat plus pâle que la lune envahie par un dais de brume.
Peu à peu, l'entité se dessine parcourue de lueurs électriques, se rapproche dans le labyrinthique délice aliénataire et dans ce passage d'essence s'effectue entre eux une coalescence. Pas un mot, pas un murmure, mais on eût dit que le serment de tendresse avait coulé du sablier des ans. Déjà, l'étourdissante indolence s'efface peu à peu. Dans cet envahissement de conscience, le cortex cérébral d'Emma refuse la déliaison interconnectée de ce magnétique regard blanc, flambeau du temple de l'éternité. Pourtant, sur ce chemin en arpèges de silence, le caractère instable de la relation s'étire de plus en plus jusqu'à l'inachevable, brouillant la frontière entre deux instances.

L'air est étouffant, son corps est en sueur, la lumière du jour l'inonde de son cristal brisé. Ne pas ouvrir les yeux, pas encore, des larmes affluent à présent et dans sa gorge s'étrangle des sanglots laissant une grimasse amère à ses lèvres.

Elle n'est pas parvenue à déverrouiller la porte de cette scissure, mais juste effleurée ses méandres et ses circonvolutions. Combien de vides sa mémoire immémorielle devra-t-elle atteindre pour exhumer derrière ses paupières closes l'esprit de la Noogénèse qui portera ses nuits jusqu'à la naissance de la pensée du temps et par extension, alléguer qu'elle n'est pas la source d'une somme d'erreur, mais la gardienne d'une accomplie.

Nom d'auteur Sonia Gallet


Nouvelle © 2017

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Ma grand-mère

J'avais 14 ans et tu es partie.

J'ai beaucoup pleuré.

Tu as serré ma main dans ton inconscience.

Je la sens encore.

Tu m'as tout donné.

L'envie de sourire, de rire,

Ta sensibilité,

L'amour des fleurs,

Les balades dans la campagne,

Le goût pour les plats simples et mijotés,

Les coquelicots c'est toi,

Les grenouilles, c'est toi, 

Le vélo, c'est toi,

Je me souviens de "Nuit de Chine" que tu chantais les jours de fête, 

Ton divan rouge en velours où je dormais,

Tes bavardages avec parrain,

Chaque jour te rappelle à moi.

Ton absence m'attriste encore,

Pour tous, tu étais Charlotte, 

Pour moi Zoé, ma bonne « bonne » (Bobonne)

Une grand-mère adorable

Merci de m'avoir donné la main

Sur le chemin de la vie

Tu vis encore … 

Ta petite-fille Nicole

Toi en moi, Zoé, l’artiste.

© Zoé Valy 2017

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Nouveau Testament: Epîtres à Timothée

12273235060?profile=originalDeux des "Epîtres" de saint Paul sont adressées à Timothée, grand ami de l'Apôtre qui l'associa à sa mission et le consacra évêque d' Ephèse, après quelques pérégrinations faites en sa compagnie. La première lettre, une des Pastorales, fut écrite en grec, en un lieu et à une date incertains, probablement en Macédoien, après la première captivité romaine. Dans cette lettre, saint Paul instruit son disciple sur tous les devoirs qui incombent à son ministère, sur le gouvernement et la discipline de l' Eglise, et les conseille sur l'attitude à observer à l'égard de ceux qui ont sombré dans l'erreur et qui prêchent la désertion et la fausseté (I, 1-20). Le chapitre II est un admirable traité de fraternité, de charité envers les hommes, unis en une seule et immense famille dans son amour pour Dieu. Le chapitre III décrit la grandeur de l' épiscopat, et parle du mystère de l' Incarnation. Le chapitre IV est une peinture des faux docteurs qu'il foudroye avec toute la fougue de sa foi. La conclusion de l' "Epître" est une nouvelle expression de tendresse pour son disciple favori. Un voile de tristesse fait de cette "Epître" une des lettres les plus émouvantes de saint Paul. Son authenticité, contestée par quelques protestants et quelques rationalistes, est appuyée par la tradition patrologique.

La seconde lettre, également une Pastorale, fut écrite pendant l' emprisonnement à Rome, peu de temps avant le martyre de l'Apôtre, en 67. Saint Paul y manifeste son inquiétude pour Timothée encore jeune; la captivité accentue sa mélancolie, et le pousse à exprimer ses sentiments les plus profonds. Ainsi, cette seconde "Epître" est presque le testament de l' Apôtre, et son dernier message à son disciple. En même temps que serein et élevée, la lettre est pleine de comparaisons exquises, de descriptions pittoresques et de conseils qui révèlent la grandeur d'âme de l'auteur. La disposition des chapitres est en harmonie avec l'ordre des pensées. Dans la première partie, Paul exhorte Timothée à mettre en pratique la grâce de son ministère; après d'affectueuses recommandations, il met en relief la figure majestueuse de Jésus qui détruit la mort et révèle la vie et l' immortalité à travers l'Evangile. La seconde partie contient des conseils sur les manières de catéchiser les fidèles; on y trouve de belles comparaisons, comme celle du soldat qui cherche à plaire à celui qui l'enrôle ou de l'athlète qui lutte dans l'arène et qui n'est couronné que s'il combat selon les règles, ou encore celle de l'agriculteur qui doit travailler, s'il veut récolter les fruits. Enfin, dans une vivante description des hérétiques, l'Apôtre signale à son disciple les hérésies à combattre. La tendresse et l'émotion qui transparaissent dans cette lettre, rappellent le discours de la Dernière Cène et annoncent la mort imminente de l'Apôtre. L'authenticité de l'"Epître" est appuyée par les mêmes témoignages patrologiques que la précédente.

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Nouveau Testament: Epîtres aux Thessaloniciens

12273231078?profile=originalCe sont deux lettres que saint Paul écrivit à Corinthe vers 53. Saint Paul se rendit à Thessalonique après l'accomplissement de sa mission à Philippes, y séjourna pendant quelque temps et y constitua les bases d'une Eglise chrétienne. Contraint à fuir par les intrigues iniques de certains juifs, dès son arrivée à Corinthe il rédigea ces deux lettres qu'il adressa presque en même temps à l'Eglise naissante de Thessalonique.

Dans la première lettre, il n'a rien à reprocher aux bons Thessaloniciens; au contraire, il loue leur fidélité à l'Evangile et déplore sa fuite, qui ne lui a pas permis de continuer sa prédication. Heureux des bonnes nouvelles que Thimothée lui a rapportées, il recommande aux fidèles de persévérer dans la foi, d'éviter de commettre des impuretés, de travailler, d'aimer et de respecter le bien d'autrui (I - IV, 12). Comme il n'avait pu, pendant son séjour parmi eux, leur exprimer entièrement sa pensée sur le temps de la venue du Seigneur, il les instruit dans sa lettre sur cette question, en décrivant le sort des chrétiens morts; si la date de l'avènement du Seigneur est incertaine, les chrétiens doivent être toutefois préparés à sa venue. Il indique par conséquent divers devoirs qui incombent aux fidèles, inclut une prière spéciale pour les Thessaloniciens et, dans les derniers versets, donne ses recommandations et ses salutations. Cette lettre produisit certainement un grand effet; mais dans cette période de persécutions, une interprétation erronée amena les Thessaloniciens à croire que le jugement final était imminent, ce qui suscita un abandon général à la paresse, dans l'attente du grand événement. Les faux docteurs profitèrent alors de cet état de crainte et d'agitation, pour répandre de fausses rumeurs.

Saint Paul fut informé de cet état de choses et expédia quelques mois après, sa seconde lettre. Celle-ci, outre un prologue (I, 1, 12) et un épilogue (III, 16, 17), contient une partie dogmatique (II, 1, 16) et une partie morale (III, 1, 15). Dans la partie dogmatique, il traite des derniers événements, exhortant les fidèles à ne pas se laisser tromper par l'illusion que la venue du seigneur est imminente. Avant toute chose, doit apparaître l' Antéchrist, et jusque là les fidèles doivent persévérer dans la foi. Dans la partie morale, après s'être recommandé à leurs prières, il critique la vie d'oisiveté qu'ils mènent, rappelant à tous la loi du travail, et termine en les exhortant à la pratique de la vertu et à l'éloignement des rebelles. L'authenticité de cette "Epître" est discutée par quelques rationalistes, mais les témoignages patrologiques sont unanimes.

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Le soir



Alors que la voûte commence à s’éclairer,
Et tout ces petits points à apparaître,
Un voile léger comme de loin vient naître
Et couvre les doutes comme seul le soir peut apaiser.
Car pour le goûter et admirer sa beauté,
Ce moment use d’une magie bienfaisante :
Est-ce l’approche de la nuit et son ombre naissante,
Ces bruits, ces paroles, ces éclats soudainement étouffés ?
Un peu tout cela, car si la lumière vive du jour,
De mille feux tout nos corps sans cesse parcourt,
Elle aime aussi ce refuge solitaire et apaisant
Qui éteint nos ferveurs pour ce simple petit moment.
Le soir est alors la communion avec de petits êtres,
Le souffle discret du vent qui emporte des chagrins,
Ou un coucher de soleil qui meurt à la fenêtre.
Aimons à contempler la tombée du jour et son soir,
Ce regard dans la pénombre n’est pas l’ombre du noir.
Si nos sens se trouvent étonnamment bouleversés,
C'est qu'une étoile là-haut, peut-être, veut les éclairer !

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Disons-le d’emblée, Elide Montesi est un(e) écrivain(e) belge qui mérite toute notre attention.  Femme réservée,  mais qui, si l'on a la chance de la surprendre à raconter l’Histoire, nous fait rapidement oublier le tumulte qui nous entoure.

Une femme passionnante et passionnée, que du bonheur !

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L’Histoire, la Guerre ?  Que n’a-t-on pas écrit sur le sujet qui mérite notre curiosité ?  Sans vouloir éluder la question, je vous invite à vous plonger dans « Temps de Guerre, Temps de Paix ».  

Elide Montesi nous accroche par une simple interrogation ; comment les couples, quand l’un des deux conjoints se retrouvait prisonnier de guerre, ont-ils pu vivre la séparation pouvant s’étaler sur une période de cinq ans en ce qui concerne la guerre 1940-1945 ?  Certes, en temps de paix l’emprisonnement existe, reconnaissons cependant que le contexte ne porte pas à comparaison.  Un prisonnier de guerre ignore la date de sa libération.  Ainsi, au sentiment d’échec, de déchéance, s’ajoute une forme de torture psychologique.  Il est évident que l’amour était soumis à rude épreuve, chacun s’arrangera de ce célibat forcé en fonction des circonstances.  Cinq ans, ce n’est pas rien, c’est comme un pan de vie volé, un long fleuve d’intimité que rien ni personne ne pourra vous restituer.  Je ne vous ferai pas l’injure de vous dévoiler l’intrigue, ce livre mérite d’être lu.  Personnellement, je l’ai apprécié comme une sorte de glace à l’italienne.  Vous savez, ces cornets colorés qui découvrent des parfums inattendus et se dévorent avec avidité.  Je ne vous parle pas d’industriel, vous l’aurez compris, et si j’ose la comparaison c’est que ce roman se lit avec délectation.  Lire Elide Montezi, s’est se laisser aspirer en dehors de la réalité pour vibrer en compagnie des personnages qu’elle met en scène.  Guerre, séparation, amour, reconstruction.  Beaucoup d’interrogations  exprimées ou sous-entendues sur la question des blessures invisibles, ces couples brisés, ces prisonniers que l’on déconsidère, car pour nos civilisations la gloire se dévoile sous le feu des champs de bataille, rarement sous l’ombre des barbelés.  Du propre aveu de l’auteur(e), l’idée de ce roman est née faisant suite à la découverte d’une photo et d’un document cachés sous la couverture d’une partition.  C’est ce que j’admire chez Élide, ce côté positif et profondément humain.  Cette sensibilité particulière (en raison de ses racines ?), qui lève un petit coin de voile sur ce que l’Histoire semble occulter.

Cinq ans de séparation…  Après le plaisir des premiers regards vient le temps de se ré-apprivoiser.  Vous, vous êtes revenus vivant… Personne ne vous juge, vous n’en pensez pas moins surtout, oui surtout, quand vos yeux effleurent les noms gravés dans la pierre des monuments aux morts. Chaque prénom tremble  comme une accusation. 

Un roman écrit avec sensibilité.  Que puis-je ajouter de plus ?  La guerre est une machine qui n’épargne personne.   On fait chanter le clairon pour saluer les morts, rien de plus normal.  On distingue les héros, on écrit l’Histoire des batailles gagnées ou perdues, mais, oui mais, se souvient-on des ablations de liberté ?

Étrange ségrégation que de minimiser les meurtrissures provoquées par l’emprisonnement, il serait profondément injuste de les ignorer sous l’éclat des médailles.  Oui, sans la moindre hésitation, ce livre mérite notre curiosité.

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Ma délectable occupation

Dans un courant de poésie,
Joie, tristesse, mélancolie,
La pénétrant, troublent mon âme.
La vue du merveilleux l'enflamme.

Me sentant exister, j'écris.
La fête des mots m'attendrit.
Leur richesse est époustouflante,
Leurs combinaisons exaltantes.

Or quand me surprend un émoi,
Dont n'est pas certain le pourquoi,
Aussitôt je veux le saisir.
S'avère un défi, ce désir.

Mais finalement s'éclaircit
Ce qui demeurait obscurci,
Grâce aux mots vrais qui se proposent,
En vers ou quelques fois en prose.

8 août 2017

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Etienne DRIOTON à Médamoud

Etienne DRIOTON, bien avant d'être nommé Directeur Général du Service des antiquités, au Caire, fut appelé par l'Institut Français d'Archéologie Orientale en Egypte, pour effectuer des missions épigraphiques sur le site du temple de Médamoud, à 8 km au nord-est de Louxor. Il y travailla durant plusieurs saisons de fouilles de 1925 à 1931. Ses relevés et traductions des textes hiéroglyphiques se révélèrent d'une importance considérable pour reconstituer l'histoire du site ainsi que les rites qui s'y déroulaient.Le Musée Josèphe Jacquiot à Montgeron (France) conserve ses précieuses archives. Actuellement 5 700 documents photographiques sont en cours de numérisation.

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Le jour



Le jour se lève et l’horizon rougit,
La lumière dissipe des cauchemars.
Et même si la nuit fut noire,
Les yeux, les bras reprennent vie.
La ville se remet à bourdonner
Comme si de rien n’était ;
Le jour s’installe de plus en plus,
Et le tambour bat dans les rues :
Des pas, des mégots, des chiens, des papiers,
Des coups de pied pour des riens qui flottent
Sous des parapluies qui grelottent.
Mais ce n’est rien, tout va s’arranger,
Les mouvements vont tout dissiper,
Et la réalité claire se dessiner.
Quelques années, quelques jours nouveaux,
Par ci, par là, quelquefois beaux.
Même de devenir vieux vient s’oublier,
Et mourir en plein jour est presque rêver.
Alors le jour se lève et l’horizon rougit ;
Nos yeux, nos bras, pas à pas, reviennent à la vie !

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Mon histoire se continue

Dans la douceur, ce jour progresse,
En la savourant, je paresse.
Ne faisant rien, je me distrais
À voir mes plantes de plus près.

Je m'étonne, nombreuses fois,
De choses se trouvant chez moi.
Je fus très longtemps inventive,
Si joyeusement créative!

Aux murs demeurent mes tableaux,
Qui furent peints d'abord à l'eau.
Leurs couleurs n'étant pas ternies,
Ils conservent leur énergie.

J'avais mes secrets de fabrique.
Je pus changer l'aspect de briques.
Mon dynamisme est dépassé.
De biens, je reste embarrassée.

J'eus un doux ami remarquable.
L'amusait de me voir capable
D'oser tenter, avec ardeur,
Pour répondre à mes coups de coeur.

La vie me semble fascinante.
N'ai plus de souhaits en attente,
Aime à me sentir ingénue,
Mon histoire se continue.

7 août 2017

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C’est sous le nom de Pie XIII que Mateo Santucci vient d’être élu deux cent soixante-septième Pape de l’Église catholique romaine.  L’histoire commence ainsi, à peine commencée et déjà nous attendons la suite. 

Dès la première page mon regard s’est accroché à l’aventure sans que rien, pas même l’heure de l’apéro, ne parvienne à m’en détacher.  C’est un premier roman pour l’auteur et j’ose m’avancer en affirmant que c’est une réussite.  Effleurons rapidement le quatrième de couverture : « 1306, Poitiers : le dernier Grand Maître de Molay, sentant la fin de l’Ordre des Templiers approcher, informe le Pape Clément V qu’il est en possession d’une couronne ayant appartenu à Satan lui-même. »  Cette phrase, je vous l’avoue à titillé ma curiosité.  Satan, templier et le Vatican ; tous les éléments sont mis en place pour que s’éveille en nous le plaisir de frôler  la grande aventure.  Le Père Paul Kaminsky, agent du service des enquêtes spéciales du Vatican, est sollicité par le Pape.  Ce dernier vient de découvrir d’étranges courriers hérités de ses prédécesseurs.  Un héritage, certes, mais pas dans le sens positif du terme puisque jusqu’à ce jour, aucun des précurseurs de Sa Sainteté n’est parvenu à mener à bien la mission qui lui a été confiée par l’ange Gabriel en personne (un ange est-il une personne ?  Je vous retourne la question)

Le monde risque de basculer, une solution doit être trouvée avant que les forces du mal n’envahissent définitivement notre environnement.

Vous l’aurez compris, cette histoire réunit un certain nombre d’éléments qui ouvrent la porte à toutes les interprétations.  Les secrets du Vatican, la curie et ses influences parfois néfastes, les Templiers, le bien, le mal et je ne vous parle pas des rebondissements.  J’ai adoré ce livre, je l’ai adoré pour le rythme soutenu qu’il impose au lecteur.  Une intrigue rondement menée qui nous entraîne sur des chemins étranges.   

Alors que sa mission commence,   Le Père Paul Kaminsky rencontre une femme qui ne semble pas le laisser indifférent.  Elle est présente pour l’aider, mais tout de même, nous pressentons une complicité et des regards qui pourraient, que nous espérons, qui peut-être prendront un chemin condamnable par l’église et les communautés qui n’ont pas toujours les mêmes horizons.  Elaheh, tel est son nom, Iranienne et membre de la secte des Assassiyine, faction criminelle censée avoir disparu depuis près de mille ans.  Cette femme que l’on imagine belle apporte par sa présence le regard de tous les possibles.  Pas d’érotisme, non, des attentions, de la complicité et comme le dirait l’auteur, une sorte d’union sacrée.  J’ajouterai que j’adore, je vous l’avoue,  lorsque les religions dépassent par obligation, le côté possessif de ce qu’ils prétendent être « La » vérité.  J’adore lorsque les « officiants » osent se tourner vers ce que d’aucuns appelleraient « les mécréants ».  Pas de guerre de religion, non, de la collaboration afin d’arriver à sauver le monde en retrouvant les émeraudes soigneusement cachées pour des raisons que nous découvrirons dans le dernier chapitre.  Monsieur Mathieu BERTRAND, j’ai cru comprendre qu’une suite était en préparation, je l’attends avec impatience et vous souhaite un joli chemin littéraire.c3a9meraudes-de-satan-les.jpg

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À la fin de la vie

Songerie

Il est des temps heureux, abritant la tendresse,
D'autres très différents, ne causant pas de joies
Ou faisant éprouver de pénibles émois.
On n'a point mérité ce qui brime ou agresse.

L'oubli est souhaitable à la fin de la vie.
Mais l'être qui se sent devenu dérisoire,
Pour se réconforter recourt à sa mémoire,
Y puise des images qui longtemps l'ont ravi.

Parfois des êtres forts et choyés de la chance,
À la case départ, cessent d'être bénis.
Atteints corps et esprit par une maladie.
Jusqu'au dernier moment, ils restent en souffrances.

C'est la fin de la vie qui importe le plus.
Chaque jour apparaît comme une récompense,
S'il finit sans regrets, en douce confiance.
Or n'est-ce pas cela que chacun eut voulu?

6 août 2017

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