Songerie
Il est des temps heureux, abritant la tendresse,
D'autres très différents, ne causant pas de joies
Ou faisant éprouver de pénibles émois.
On n'a point mérité ce qui brime ou agresse.
L'oubli est souhaitable à la fin de la vie.
Mais l'être qui se sent devenu dérisoire,
Pour se réconforter recourt à sa mémoire,
Y puise des images qui longtemps l'ont ravi.
Parfois des êtres forts et choyés de la chance,
À la case départ, cessent d'être bénis.
Atteints corps et esprit par une maladie.
Jusqu'au dernier moment, ils restent en souffrances.
C'est la fin de la vie qui importe le plus.
Chaque jour apparaît comme une récompense,
S'il finit sans regrets, en douce confiance.
Or n'est-ce pas cela que chacun eut voulu?
6 août 2017
Commentaires
Merci, Jacqueline pour votre commentaire coloré à plaisir.
Je vous souhaite une belle fin de journée.
C'est une symphonie jaune et rouge pour le bonheur et bleu et verte pour le désarroi. Mais qu'importe si la coupe pleine nous donne cette confiance après le vécu pour aborder sereinement cette fin. A lire et relire . Merci Suzanne