Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

C’est sous le nom de Pie XIII que Mateo Santucci vient d’être élu deux cent soixante-septième Pape de l’Église catholique romaine.  L’histoire commence ainsi, à peine commencée et déjà nous attendons la suite. 

Dès la première page mon regard s’est accroché à l’aventure sans que rien, pas même l’heure de l’apéro, ne parvienne à m’en détacher.  C’est un premier roman pour l’auteur et j’ose m’avancer en affirmant que c’est une réussite.  Effleurons rapidement le quatrième de couverture : « 1306, Poitiers : le dernier Grand Maître de Molay, sentant la fin de l’Ordre des Templiers approcher, informe le Pape Clément V qu’il est en possession d’une couronne ayant appartenu à Satan lui-même. »  Cette phrase, je vous l’avoue à titillé ma curiosité.  Satan, templier et le Vatican ; tous les éléments sont mis en place pour que s’éveille en nous le plaisir de frôler  la grande aventure.  Le Père Paul Kaminsky, agent du service des enquêtes spéciales du Vatican, est sollicité par le Pape.  Ce dernier vient de découvrir d’étranges courriers hérités de ses prédécesseurs.  Un héritage, certes, mais pas dans le sens positif du terme puisque jusqu’à ce jour, aucun des précurseurs de Sa Sainteté n’est parvenu à mener à bien la mission qui lui a été confiée par l’ange Gabriel en personne (un ange est-il une personne ?  Je vous retourne la question)

Le monde risque de basculer, une solution doit être trouvée avant que les forces du mal n’envahissent définitivement notre environnement.

Vous l’aurez compris, cette histoire réunit un certain nombre d’éléments qui ouvrent la porte à toutes les interprétations.  Les secrets du Vatican, la curie et ses influences parfois néfastes, les Templiers, le bien, le mal et je ne vous parle pas des rebondissements.  J’ai adoré ce livre, je l’ai adoré pour le rythme soutenu qu’il impose au lecteur.  Une intrigue rondement menée qui nous entraîne sur des chemins étranges.   

Alors que sa mission commence,   Le Père Paul Kaminsky rencontre une femme qui ne semble pas le laisser indifférent.  Elle est présente pour l’aider, mais tout de même, nous pressentons une complicité et des regards qui pourraient, que nous espérons, qui peut-être prendront un chemin condamnable par l’église et les communautés qui n’ont pas toujours les mêmes horizons.  Elaheh, tel est son nom, Iranienne et membre de la secte des Assassiyine, faction criminelle censée avoir disparu depuis près de mille ans.  Cette femme que l’on imagine belle apporte par sa présence le regard de tous les possibles.  Pas d’érotisme, non, des attentions, de la complicité et comme le dirait l’auteur, une sorte d’union sacrée.  J’ajouterai que j’adore, je vous l’avoue,  lorsque les religions dépassent par obligation, le côté possessif de ce qu’ils prétendent être « La » vérité.  J’adore lorsque les « officiants » osent se tourner vers ce que d’aucuns appelleraient « les mécréants ».  Pas de guerre de religion, non, de la collaboration afin d’arriver à sauver le monde en retrouvant les émeraudes soigneusement cachées pour des raisons que nous découvrirons dans le dernier chapitre.  Monsieur Mathieu BERTRAND, j’ai cru comprendre qu’une suite était en préparation, je l’attends avec impatience et vous souhaite un joli chemin littéraire.c3a9meraudes-de-satan-les.jpg

Envoyez-moi un e-mail lorsque des commentaires sont laissés –

Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !

Join Arts et Lettres

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles