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Un chant

La pluie tombechute rectilignegoutte-à-gouttemonotoneun peu tristel'expression d'une lassitudeet puisde ma fenêtreje t'ai vutu accourais vers moien ce soir clapotantet la pluie s'est mise à chanter(Martine Rouhart)
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T'écrirais-je une villanellle?


T'écrirais-je une villanelle
Moi qui, jamais, n'en avais lu ?
Une petite ritournelle,
Quelques mots tendres, rien de plus ?

Une vaillante villanelle

Doux ami, mon âme sommeille.
Perdus mon allant, mes espoirs,
Lors ton souvenir me réveille.

Ton rayonnement m'ensoleille
Cependant, au retour du soir,
Doux ami, mon âme sommeille.

Bien rarement ne m'émerveille,
Indifférente à recevoir,
Lors ton souvenir me réveille.

La vie se répète pareille,
Sans me ravir ni décevoir.
Doux ami, mon âme sommeille.

Sur les roses quelques abeilles
Resteront collées jusqu'au soir,
Lors, ton souvenir me réveille.

Broderies sur la soie vermeille,
La beauté engendre l'espoir.
Doux ami, mon âme sommeille,
Lors ton souvenir me réveille.

19/9/2003

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Le cellier ( 5 )

Et voilà les boules qui continuent, vertes, rouges, bleues, comme si elles facilitaient l’appétit ! Et cet enclos de bois perché en hauteur qui se refermait avec une trappe d’où je ne pouvais m’échapper, condamné à boire et à manger : une chaise à bébé. A cinq ans,comme je suis petit et peu gros ma mère m’y engouffre quand même et je lui fais comprendre en me tortillant que le temps est venu de me laisser courir seul et qu’elle n’avait pas de crainte à avoir. Ah les mamans, ce quelles sont peureuses et précautionneuses avec leurs bavoirs et leurs recommandations ! Je suis placé près du cellier, ainsi quand elle descend elle peut jeter un oeil vers le haut et s’assurer que je ne me sauve pas. Elle sait que je fais tout pour sortir de cette mangeoire-prison. Je ne suis pas un cheval attaché à l’écurie mais je rue gentiment et j’aimerais aller au cellier voir ce qu’elle y fait. Et puis je l’avoue je n’aimerais pas qu’on lui fît du mal. L’ombre sombre, les histoires de chevaliers avec des épées, pour peu qu’il y en ait un caché sous les marches de l’escalier, les pas gravés dessus, iraient-ils encore se cacher là ? Alors j’ai brutalement une peur qui me vient. Enfermé dans ma geôle, près des douves du château, je ne perçois aucun bruit, aucun froissement, que fait-elle ? Je me penche pour scruter le trou sombre où rien ne bouge. Soudain l ‘édifice où je perche tout en hauteur bascule et je suis projeté comme un boulet par une catapulte. J’atterris la tête en avant sur la terre. Je ne vois rien, ne devine rien, pas de soldats mais l’odeur moite et froide du sol. J’entends crier très fort. Des nuages lumineux me viennent à la tête et je ne sens rien qui me fasse mal, au contraire, c’est comme une histoire avant de s’endormir. Pendant la chute j’ai eu peur, mes yeux sont devenus gros. Maintenant je vois ma mère tout près, pourtant il fait noir ici. Elle me prend dans ses bras, son visage est mouillé, elle mouille le mien et crie du fond de ce trou que je n’irai plus jamais dans la chaise à manger. A cet instant je suis content en espérant que pour me débarrasser du bavoir ce serait moins douloureux.

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L'aveu

L'aveu

Vous ai-je dit un jour ami, que je vous aime?
C'était souvenez-vous, sous la pluie à Paris.
Vous sembliez ému et tellement surpris.
Quarante années de plus et cependant nous-mêmes.

C'était souvenez-vous, sous la pluie à Paris.
Après l'étonnement, votre joie fut extrême.
Quarante années de plus et cependant nous-mêmes.
Notre amour de la vie n'était pas amoindri.

Après l'étonnement, votre joie fut extrême.
Nous avions bavardé mais surtout beaucoup ri.
Notre amour de la vie n'était pas amoindri.
Je vous ai dit combien, de toujours je vous aime.

Nous avions bavardé mais surtout beaucoup ri.
Un hasard provoqué comme un défi suprême.
Je vous ai dit combien, de toujours je vous aime.
Nous marchions en chantant dans les rues de Paris.

23 janvier 2007

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Le Paradis ( 4 )

A la baronnie d’ Emblise il n’y avait pas d’eau courante mais un puits et une pompe à main. J’aimais l’actionner. Il fallait attendre le glou-glou avant que le jet magique d’une pureté absolue n’entre en contact avec le monde terrestre. Non loin, les écuries intactes gardaient de lourdes mangeoires en pierre qui avaient servi à ravitailler les chevaux. Il me semblait entendre des hennissements et des piétinements à chaque fois que je passais la lourde porte. Mais pas de peurs, ni du noir, ni des recoins aux toiles d’araignées géantes comme s’étant nourries pendant des siècles, ni de ces voix venues d’un autre âge. Tout semblait vivre comme à l’époque quand les seigneurs avaient déserté l’endroit ; ils avaient dû croiser le fer âprement avant de quitter leur domaine et ce paradis niché au sein d’une forêt protectrice. Il y avait des terres autour. Quand arrivait le printemps des agriculteurs qui en avaient l’usage se mettaient au travail et préparaient la terre. Ils y plantaient betteraves et pommes de terre. Une fois leur récolte faite, avec ma mère nous allions glaner les fruits restants que nous stockions avec précaution au cellier. Ce dernier se trouvait sous la cuisine et le sol était en terre battue. Les trois lourdes marches de l’escalier qui y menaient portaient la marque des chaussures du passé car la terre argileuse en avait façonné les traces. Je marchais sur les pas de Gautier et de Godefroid et il me semblait entendre parfois le bruit d’une armure ! Il fallait en effet penser aux provisions pour l’hiver. Quand la neige recouvrait le chemin, certains hivers nous isolaient complètement. Le blanc paysage était alors féerique. Je dormais sous la croisée. La cheminée crépitait de ses derniers feux, envoyant par intermittence ses lueurs dormantes quand un hibou familier venait prendre une place devenue quotidienne sur le rebord, comme envoûté par leurs incandescentes rougeurs.

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En fin de mon vieillissement

Soliloque

Les choix s'offrant à moi dans mon oisiveté
Sont plus ou moins tentants et certes limités.
Diminue l'énergie qui me maintient active;
Je demeure en éveil, de longs moments, passive.

La vue de la beauté m'apporte de la joie.
Je la prends en photo, s'il se peut, chaque fois.
Elle brille lovée en de flottants nuages.
Lors, j'accueille des mots dont sortent des images.

 

Malgré tous les effets de mon vieillissement,
Qui me fait régresser très progressivement,
Si je me sens troublée ou bien admirative,
Sans faire aucun effort, redeviens créative.

Méditer me permet de rester exigeante.
J'aime aussi écouter ma mémoire qui chante.
Je sens que le besoin d'aimer en moi persiste,

Ne peux m'imaginer flouée sur une piste.

27 mai 2017

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administrateur littératures

Il nous faut l'admettre car c'est indéniable:

Nos Arts inspirent; nos Lettres sont porteuses

De beau, de pur, de vérité, d'incroyable,

Passion et créativité fabuleuse!

Des artistes débordant d'imagination!

Des acteurs jouant sur scène avec ferveur!

Des écrivains non dénués d'inspiration!

Nous transmettons joies et plaisirs avec bonheur!

Ne pourrions-nous point révéler non sans fierté

Que nous sommes inspirés et dynamiques?

Notre patrimoine garant de qualité

Et de créations aux effets bénéfiques!

La puissance des mots, le pouvoir des pinceaux,

La portée de notre jeu et de nos voix,

Soyons heureux, bénis car c'est dès le berceau

Que nous portons nos Arts et Lettres avec foi!

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Petit vertige

Les yeux pleins de rireje prends des chemins de traverseà demi-effacéssans savoir où ils mènentmes pensées prennent le largecomme des ballons qu'on lâcheje vais d'étonnement en étonnementet donne des ailes à toutes choseset puis je me couchedans le silence des arbresessoufflée de mes petites joies(martine rouhart)
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La maison ( 3 )

“Mais où allons-nous ? ” entendais-je ma mère qui me paraissait s’inquiéter. La camionnette s’était en effet engagée sur un chemin de terre et avait brusquement quitté la grand-route. Les phares balayaient une nature qui n’avait pas l’air de recevoir souvent de visites. Les arbres sous les lumières saccadées paraissaient des géants de carnaval. Dans la nuit noire ils me prenaient dans leurs bras ou je leur prenais la main et nous partions en courant en faisant des bonds jusque dans les nuages. Ils étaient joyeux, c’étaient de bons camarades. Ils le resteraient toujours, j’en étais sûr. Le chemin semblait interminable. La camionnette plongeait dans les ornières ou partait à gauche ou à droite quand les trous étaient trop profonds ce qui nous secouait sacrement ! Voilà le bout du chemin : une maisonnette de garde forestier à belle allure de petit château transformé pour la fonction.Ce qui me frappait en premier c’étaient les fenêtres : rondes dont une croix divisait en quatre leurs vitres. Perdue au milieu de la forêt, de la nuit noire, cette résurgence de l’histoire au silence assommant baignait sous la lumière de la pleine lune. La lune serait désormais le réverbère naturel de ce petit château ! Ma mère s’est effondrée. Peut-être qu’elle regrettait d’avoir choisi ici sa nouvelle vie. Je comprenais à cinq ans qu’il ne fallait pas se tromper, que si l’on se trompait on aurait du chagrin. Moi je n’étais pas sur le coup d’une erreur puisque mes parents décidaient pour moi. J’étais heureux. Je les trouvais originaux. Nous étions seuls ici, personne autour et je me sentais riche de cette solitude. Les gens riches, je le saurai plus tard, sont des gens seuls. Cet endroit avait un nom : La baronnie d’ Emblise, près de la frontière franco-belge. Ce nom signifie ” bois du château ” ou ” bois de la forteresse entourés de marais ” ou ” hameau entouré d’eau “. Il n’y avait plus de marais. Nous étions sur les terres ancestrales des seigneurs d’ Emblise, de Gobert prince de ligne et du Saint Empire, foulées par Julienne de Looz, Gauthier II, Godefroid III d’ Aspremont. J’en inspirai leur mémoire mais je me faufilerai surtout dans les buissons et guetterai en silence la vie secrète des oiseaux et des lièvres qui avaient survécu à leurs flèches !

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"La beauté est le mystère suprême d'ici-bas."
"La beauté est le mystère suprême d'ici-bas."
"La beauté est le mystère suprême d'ici-bas."
"La beauté est le mystère suprême d'ici-bas."

"Par une disposition éternelle de la Providence, tout ce qu'un homme produit en tout domaine quand l'esprit de justice et de vérité le maîtrise est revêtu de l'éclat de la beauté.

La beauté est le mystère suprême d'ici-bas. C'est un éclat qui sollicite l'attention, mais ne lui fournit aucun mobile pour durer. La beauté promet toujours et ne donne jamais rien ; elle suscite une faim mais il n'y a rien en elle de nourriture pour la partie de l'âme qui essaie ici-bas de se rassasier ; elle n'a de nourriture que pour la partie de l'âme qui regarde. Elle suscite le désir, et elle fait sentir clairement qu'il n'y a en elle rien à désirer, car on tient avant tout à ce que rien d'elle ne change. Si on ne cherche pas d'expédients pour sortir du tourment délicieux qu'elle inflige, le désir peu à peu se transforme en amour, et il se forme un germe de la faculté d'attention gratuite et pure.

Autant le malheur est hideux, autant l'expression vraie du malheur est souverainement belle. On peut donner comme exemples, même dans les siècles récents, Phèdre, L'Ecole des femmes, Lear, les poèmes de Villon, mais bien plus encore les tragédies d'Eschyle et Sophocle ; et bien plus encore l'Illiade, le Livre de Job, certains poèmes populaires ; et bien plus encore les récits de la Passion dans les Evangiles. L'éclat de la beauté est répandu sur le malheur par la lumière de l'esprit de justice et d'amour, qui seul permet à une pensée humaine de regarder et de reproduire le malheur tel qu'il est.

Toutes les fois aussi qu'un fragment de vérité inexprimable passe dans des mots qui, sans pouvoir contenir la vérité qui les a inspirés, ont avec elle une correspondance si parfaite par leur arrangement qu'ils fournissent un support à tout esprit désireux de la retrouver, toutes les fois qu'il en est ainsi, un éclat de beauté est répandu sur les mots.

Tout ce qui procède de l'amour pur est illuminé par l'éclat de la beauté.

La beauté est sensible, quoique très confusément et mélangée à beaucoup de fausses imitations, à l'intérieur de la cellule où toute pensée humaine est d'abord emprisonnée. La vérité et la justice à la langue coupée ne peuvent espérer aucun autre secours que le sien. Elle n'a pas non plus de langage ; elle ne parle pas ; elle ne dit rien. Mais elle a une voix pour appeler. Elle appelle et montre la justice et la vérité qui sont sans voix. Comme un chien aboie pour faire venir les gens auprès de son maître qui gît inanimé dans la neige.

Justice, vérité, beauté sont soeurs et alliées. Avec trois mots si beaux il n'est pas besoin d'en chercher d'autres."

(Simone Weil, La personne et le sacré, Londres, 1943, Editions Payot&Rivages, Paris, 2017, p.74-76)

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Mon désir d'être drôle

Songerie

Tout art enseigne un savoir-faire.
En l'exerçant, il s'y ajoute
Ce qu'une muse messagère
Apporte aux élus qui l'écoutent.

La poésie, par le langage,
Crée une source d'aventures,
Mène souvent à des rivages
Où d'anciennes grâces perdurent.

Se servent autrement des mots,
De talentueux humoristes
Rendant suaves des propos
Qui auraient pu demeurer tristes.

Peuvent faire rire aux éclats
Des acteurs se rendant comiques.
En présentant de faux débats,
Ils maquillent des faits tragiques.

Souvent désirerais m'entendre
Tenir des propos hilarants,
M'échapper d'un espace tendre,
Au doux silence persistant.

26 mai 2017

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Rencontre

Dans la lumière de fin du jourje le voyais avancerqui paraissait venir à moisilhouette voûtéemarchant tout droità pas comptésJe ne sais pourquoimon coeur a cognéJ'ai cherché son regardje l'ai trouvéet nous avons arrêtéle temps qui passe(martine rouhart)
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De la douceur en toute fin

Songerie

Dans la neige se perd un bijou qui y tombe.
Elle se l'approprie ne le modifie pas.
Un être déposé dans l'abri d'une tombe
Change aussitôt d'aspect sans faire de fracas

.

Ceux qui le laissent là, souvent, se persuadent
Que son âme pourra, en empruntant leur voix,
Devenir animée, joyeusement nomade.
Le gardera prés d'eux cet accessible choix.

Après une souffrance aiguë et l'obsession
D'une pensée chargée d'une forte colère,
Comme un baume survient l'envie de soumission,
Une grâce octroyée par l'effet d'un mystère.

On reste dans l'instant dont l'ambiance est tendre.
On parle de l'ami absent mais ne le trouble;
On a réalisé qu'il ne peut rien entendre.
Quelquefois, parfumé, le zéphyr passe et souffle.

J'accueille en souriant la possibilité
Qu'en fin de toute chose il y ait la douceur,
Un sentiment de paix ou de félicité,
La croyance que veille aimante, une âme soeur.

25 mai 2017

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AUJOURD'HUI...

 

De la tristesse au rire

Ou des larmes au sourire

La vie avec brio

Mélange ses tempos

Ainsi mon cœur frileux

Content ou malheureux

A cherché vérité

Afin de s'éclairer...

Et puis avec fierté

Sachant qu'il a aimé

A travers les jours gris

Où fleurissent les non-dits

Il a crié enfin

Je me fou de demain!

Je veux vivre aujourd'hui

Face au temps qui s'enfuit...

J.G.

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Cela permettre à tous d’accéder à un savoir scientifique peu diffusé.

Le Collège Belgique propose des cours-conférences et des cycles ouverts à tous, gratuits et sans inscription préalable.

Présentés par des orateurs renommés, les exposés traitent de thèmes très variés, sur des sujets originaux et peu étudiés, sur trois grands domaines : les sciences et les technologies ; la société, les lettres et les arts ; les sciences biologiques et médicales. Bénéficiant depuis sa création du prestigieux parrainage du Collège de France, avec qui il entretient d’étroites relations, le Collège Belgique entend ainsi sortir des universités et autres centres de recherche un savoir peu diffusé, afin de permettre à l’ensemble des citoyens d’y accéder.

Le programme 2017pdf

Le choix des conférences sera assuré par mes soins.

Robert Paul

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Les miroirs ( 2 )


Dans la maison il y a des miroirs partout, de grands miroirs au milieu de grands placards. Quand on passe d’une pièce à l’autre on peut se voir. J’ai l’air comique avec mes petites jambes en arc de cercle et le coussin qu’on a fixé à mon derrière. C’est pratique, je peux me laisser tomber et je n’ai pas mal. Je me vois et je ris. Et comme tout le monde rit j’aime à recommencer. J’aime à voir les gens heureux, je les regarde alors qu’il me semble qu’eux ne se regardent pas. Le chat, lui, il est bien plus comique, il se bat avec le miroir. Il pense qu’il y a un autre chat. Mon père et ma mère pensent aussi qu’il y a quelqu’un d’autre dans le miroir car ils n’arrêtent pas de faire des grimaces devant. Ils jouent à changer de visage en tirant dessus avec leur deux mains. C’est curieux, j’entends qu’ils pourraient le refaire mais que cela coûte cher ! Moi je les préfère comme ils sont et j’ai bien peur que je ne puisse plus les reconnaître. Aujourd’hui j’ai un an, le point de départ d’un compte : un, deux…cinquante…Maman dit que lorsque l’on est à soixante- dix ça devient sérieux et qu’il faut vendre la maison parce que le terrain devient trop grand et que si papa est mort elle ne pourra pas s’occuper du jardin toute seule. Ma grand-mère, elle, elle compte quatre-vingts et pourtant elle joue comme moi et de plus avec des copines et des copains. Elle s’en fait moins. Elle joue aux cartes dans une maison où l’on ne fait que jouer et le dimanche il y a quelqu’un qui vient leur chanter des chansons comme celles que j’entends aujourd’hui mais que je n’entendrai plus avant que j’arrive à quatre-vingts. Alors je fais comme à la télé quand je vois ceux qui ont un coussin à leur derrière et qui chantent dans des usines à bouteilles d’eaux : j’apprends la chanson, ça me servira ! Mais attendez, on me fait beau et je vais avoir un gâteau. Je sens qu
e les comptes ça va me plaire ! 

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Des commentaires

Propos

Bien avant mon adolescence,
Je savourais la poésie,
Écrite avec les mots de France.
J'en adorais la fantaisie.

Je ressentis très tôt l'envie,
Quand me ravissait une grâce,
De capter le courant de vie
Qui la maintenait en surface.

Un mystère providentiel
Me faisait entendre des phrases
Qui n'avaient rien d'artificiel,
Des vers radieux, sans emphase.

N'a pas cessé ce phénomène.
Il fait que j'écris chaque jour
Sur les émois que me ramène
La nature changeant d'atours.

Ne suis pas demeurée secrète.
Me vint un matin le désir
De livrer au vent, à tue-tête,
Mon débordement de plaisir.

Je reçois de ceux qui m'écoutent
Vivant peut-être solitaires,
Des remerciements que je goûte.
M'encouragent leurs commentaires.

23 mai 2017

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