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La création artistique est un corps à corps

Le processus de création artistique peut être considéré comme un combat avec ce qu’il y a d’archaïque en nous.

En abordant l’expérience de la création artistique, nous sommes face à un matériau nourri par le penser autant que par le corporel. Le processus créatif est intimement lié au corps. L’avènement d’une œuvre s’engendre et se fonde sur ce qu’il en est de plus archaïque, de plus sensoriel, sensuel, corporel: le désir de fusion, de sensation, de satisfaction et de toute-puissance. Pour que la création devienne Création… pour que le désir devienne Désir… ce premier temps à fleur de peau devra inévitablement se doubler d’une mise en sens de la sensation.

La capacité à malaxer, à mettre du sens sur l’archaïsme mis en branle par les processus de création, questionne la relance inlassable du travail psychique: travail de penser, de mentaliser, de lier, de représenter et de symboliser. Par l’intermédiaire de l’œuvre, il s’agit de représenter le monde des sensations, l’expérience primaire, le noyau maternel à représenter la relation au corps, mais grâce à une coupure avec elle. La création artistique en mettant en jeu le sensoriel et le signifiant, le corps et le penser, l’archaïsme et sa représentation, se situe aux interfaces du psychisme.

Ces deux versants, leur liaison ou déliaison, impliquent la notion de limite.La création artistique met en route la fonction de limite à travers ce retour à/et sur soi et ce qu’il en est du travail de l’image spéculaire, le narcissisme. À travers également la position dépressive et le travail de deuil qu’elle implique. Il s’agit pour le créateur de créer un monde qui lui soit propre, de rechercher une réalité nouvelle et différente. Or, la constitution de cette réalité nouvelle, différente, et propre nécessite la reconnaissance du manque, de la perte, de l’absence, l’expérience du deuil et in fine, la restauration en soi de l’objet aimé et détruit.L’expérience de satisfaction, de fusion, doit donc pouvoir devenir traces –mnésiques- afin de faire traces.Ainsi cette expérience de coupure d’avec l’archaïsme pour le représenter, nécessaire à l’émergence de l’objet artistique, s’apparente à ce qui se joue aux sources mêmes du désir.

En effet, désirer c’est accepter cette coupure fondamentale afin de revivre les expériences de satisfaction, alors vidées de leur substance primaire et archaïque.C’est réactiver sans cesse la satisfaction, la jouissance tout en y renonçant. L’artiste relance, travaille et malaxe le désir. Il est st un psychisme au travail, autant qu’un corps au travail avec toutes les images et sensations, tous les affects passés et présents, conscients, préconscients et inconscients qui y sont rattachés.

Pour conclure je dirai avec D. Anzieu que «créer, ce n’est pas se mettre au travail. C’est se laisser travailler dans sa pensée consciente, préconsciente et inconsciente et aussi dans son corps ou du moins dans son Moi corporel, ainsi qu’à leur jonction, à leur dissociation, à leur réunification toujours problématique. Le corps de l’artiste, son corps réel, son corps imaginaire, son corps fantasmatique sont présents tout au long du travail, il en tisse des traces, des lieux, des figures dans la trame de son œuvre.» https://youtu.be/XGCCWn7huDA

https://www.youtube.com/watch?v=JjVK2qVFRNk

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Ancien Testament: Rois

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Sous ce titre, sont désignés quatre livres de l' Ancien Testament. Les deux premiers, appelés aussi "Livres de Samuel", relatent particulièrement les actions de ce prophète et chef du peuple hébreu. Le troisième et le quatrième ont trait aux périodes postérieures et nous mènent jusqu'à la Captivité. Les deux livres de Samuel rapportent les faits survenus en Israël depuis la fin de la Judicature jusqu'au règne de David. Après l'épisode de Samson qui, doué d'une force surhumaine, fut néanmoins victime de sa passion pour l'étrangère Dalila, les malheurs d' Israël allaient toujours en empirant. Dans le sanctuaire de Silo (aujourd'hui Selun, entre Naplouse et Jérusalem) où était conservée l' Arche d'Alliance, deux prêtres cupides, Ophni et Phinées, spéculaient sur les offrandes des fidèles sans que leur père, le juge et grand-prêtre Eli, ait le courage de s'y opposer. Cependant qu'à l'intérieur l'anarchie s'étendait chaque jour un peu plus, l'ennemi menaçait les frontières. A Apheq, près de Silo, au cours d'une rencontre avec les Philistins, environ quatre mille Israëlites trouvèrent la mort et l' Arche d' Alliance tomba aux mains du vainqueur. C'est alors que Jahvé voulant sauver de la ruine le peuple élu et préparer sa rénovation religieuse et morale, suscita Samuel, le dernier des juges. Né dans la tribu de Lévi, consacré à Dieu dès sa naissance et élevé à l'ombre du sanctuaire de Silo, Samuel se prépare à sa mission. par la victoire de Micpa, Samuel prend sur les Philistins une revanche qui redonne confiance à Israël dans les promesses de Jahvé; et du même coup la lutte contre l' idolâtrie s'en trouve ranimée. Il en résulte, dans les tribus, un réveil religieux et national qui aboutit à l'institution d'un pouvoir fort; Samuel -dont les préférences vont au régime théocratique- obéit néanmoins à l'ordre divin en consacrant Saül (de la tribu de Benjamin) roi d' Israël. A ce choix, aussi ratifié par le peuple, Dieu, par plusieurs signes, manifeste son acquiescement (I Rois, X. 1-24). Le premier monarque d' Israël inaugure son règne par de brillantes victoires: mais, s'étant rendu coupable d'une faute, -dont le texte du livre saint ne permet pas de mesurer l'importance, -et il est détrôné, et sa descendance privée de tous droits à la couronne. L'oeuvre de restauration est poursuivie avec plus d'éclat par David, le préféré de Jahvé (1012-972 avant JC.), fils d'Isaï, de la tribu de Juda, qui avait reçu clandestinement l'onction royale alors qu'il était encore un jeune berger. Sa victoire sur Goliath lui avait valu les faveurs de la cour; mais, ayant excité la jalousie du roi Saül, il dut s'enfuir au désert. Appelé à régner d'abord sur Juda, puis, sept ans après la mort d' Ichbaal, fils de Saül- son compétiteur- sur toute la nation. David triomphe des Jébuséens, importante tribu de la terre de Chanaan, conquiert Jérusalem qui devient la nouvelle capitale d' Israël, défait successivement les Moabites, les Edomites, les Ammonites, les Iduméens et les Philistins, consolide la monarchie et rétablit dans son intégrité primitive le culte de Jahvé. Il réforme la législation, se fait construire un palais splendide, institue une armée permanente, et transporte l' Arche d' Alliance de Cariatiarim à Jérusalem. Mais David ternit son règne par le meurtre d' Urie, un des officiers de son armée, dont il convoitait la femme, Bethsabée. Il se repentit de ce crime, qui lui valut une série de malheurs, et mourut en 972, septuagénaire, après 40 ans de règne. Poète, David a composé beaucoup de psaumes dont qulques-uns ont une portée messianique. Les Livres des "Rois" qui, tout d'abord, n'en constituaient qu'un seul, furent divisés en deux parties dans la version des Septante et dans la "Vulgate". S'ils portent aussi le nom de Samuel, c'est parce que ce prophète fut le consécrateur des deux premiers rois d' Israël, Saül et David. L'auteur, dont on ignore l'identité, retrace les hauts faits de ces trois personnages; mais son but, c'est tout en contant l'histoire de la race de David, d'attester la fidélité de Jahvé à ses antiques promesses relatives au Messie. Quant au style, c'est celui de l'âge d'or de la littérature hébraïque.

Les deux derniers livres sont la relation des 386 années qui -d'après la chronologie la plus communément admise- s'étendent de l'avènement de Salomon (972) à la fin du royaume de Juda (586). Ce sont de brefs récits des chroniques des rois, pleins d'omissions, de néologismes et de tournures araméennes. L'auteur, voulant célébrer la justice de Dieu, raconte les péchés d' Israël et spécialement son idolâtrie lorsqu'il bâtit des stèles sur toutes les collines et sous chaque arbre vert, provoquant la colère du Très Haut (III Rois, XIV 22-23). La tristesse de ces récits, cependant, est atténuée par l'évocation des promesses et des bienfaits de Jahvé qui, au milieu des plus graves désordres, ne manquèrent jamais au peuple élu. L'authenticité des deux derniers livres est confirmée par les inscriptions assyriennes et par quelques documents égyptiens et moabites. Le premier roi dont il est parlé est Salomon (972-932 avant JC), le souverain magnifique qui édifia le temple de Jérusalem. Il brilla dans la diplomatie comme dans les lettres, sut s'attirer l'amitié de la puissante Egypte et réussit à épouser la fille du Pharaon. Le règne de Salomon fut heureux du point de vue des relations extérieures; mais ce roi qui avait demandé à Jahvé la sagesse, eut le tort de se laisser séduire, sous l'influence de femmes étrangères, par d'autres dieux que celui d' Israël. En outre, son goût immodéré du faste pesa lourdement sur le peuple qui, écrasé d' impôts, se révolta après sa mort. Les dix tribus du Nord, lasses d'être rançonnées sans la moindre contrepartie et indignées de voir que la tribu royale de Juda était exemptée d'impôts, se plaignirent à Roboam, fils de Salomon; ce dernier, mal conseillé, les éconduisit. Elles décidèrent alors de secouer le joug, et se séparèrent de Jérusalem pour donner la couronne à Jéroboam Ier. A partir de ce jour jusqu'à la prise de Samarie (922) par les Assyriens, les Hébreux eurent deux rois: celui d' Israël, régnant sur les dix tribus, et celui de Juda qui se limitait à la tribu de Juda et de Siméon et à une partie du territoire de Benjamin. Mais les tribus septentrionales, non contentes d'avoir obtenu l'indépendance politique, voulurent s'émanciper du point de vue religieux et subirent des influences païennes venues d'Egypte et de Chanaan. Ce régime, qui dura à peine 210 ans, vit se succéder neuf dynasties au milieu des plus grands troubles. Parmi les nombreux rois de Juda, certains, comme Asa (911-870), Ozias (781-740), Ezechias (716-687) et Josias (640-609), furent excellents, mais d'autres cruels et impies. Ce royaume de Juda eut à soutenir beaucoup de luttes: sous Roboam, il combattit contre  Presque chaque règne (jusqu'à 722) fut troublé par quelque invasion des Israélites du Nord; Ozias dut mettre sur pied une armée puissante pour avoir raison des Edomites, des Philistins, des Ammonites et de diverses tribus arabes, mais ce furent les Assyriens qui donnèrent les plus grandes difficultés aux deux royaumes. Sous les règnes d' Achaz et d' Ezéchias, le royaume de Juda fut saccagé par Salmanasar (730), Sennacherib, Asarhaddon (680-668) et Assurbanipal (668-628), rois d' Assyrie. Après les Assyriens, les néo-Babyloniens firent des incursions sans nombre. Enfin, Nabuchodonosor (604-561) rasa Jérusalem en 587 et déporta à Babylone la population de Juda réduite à l' esclavage.

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Ancien Testament: Ruth

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C'est le huitième livre de l'"Ancien Testament". L'histoire de la belle-fille de Noémi, narrée dans les quatre chapitres de ce livre, pourrait servir d'introduction aux livres de Samuel -I et II des "Rois"), car ils traitent des origines de la lignée de David. Si l'épisode du dernier juge, Samuel, n'offre rien de très consolant, celui de Ruth, qui est rapporté immédiatement après, apparaît comme particulièrement édifiant et semble convenir aux humbles et aux affligés. L'événement a lieu au temps des Juges. Elimelech de Bethléem, fuyant la famine, a émigré en terre moabite, avec sa femme, Noémi, et ses deux fils, Mahlon et Kijyon. Ces derniers, en âge de prendre femme, ont choisi pour épouses deux jeunes filles de Moab (contrée à l'est de la Mer Morte), Orpa et Ruth. Mais Elimelech et ses deux fils sont emportés par la mort et la vieille Noémi se résout à regagner le pays de Chanaan, afin d'y apaiser son deuil et son amertume. Orpa retourne dans sa famille, mais Ruth, qui n'est pas juive, ne veut pas abandonner sa belle-mère. Modèle de piété filiale, Ruth, usant d'un droit concédé aux veuves, aux étrangers et aux pauvres, assure sa subsistance en allant glaner les épis laissés par les moissonneurs. Elle fait ainsi la connaissance de Booz, homme pieux et honnête, qui n'est autre qu'un de ses riches parents. Entre eux naît aussitôt un sentiment profond, mais qu'ils gardent tous deux dans le silence de leur âme. Cependant, Noémi vient opportunément rappeler à Booz leur parenté et celui-ci, se conformant à la loi, consent à épouser la jeune Ruth qui devient ainsi l'ancêtre de David. Cette indication généalogique est également un des buts du livre. On ne peut déterminer avec précision la date à laquelle se situent les événements rapportés dans le livre de Ruth, et nous ignorons qui en fut l'auteur. Le style ne ressemble ni à celui des "Juges", ni à celui des deux premiers livres des "Rois". Il a souvent été attribué à Samuel, mais cette assertion n'est pas fondée. Il fut probablement écrit peu après la mort de David, la généalogie qui clôt le livre s'achevant sur ce roi. Le livre de "Ruth", est une idylle d'une fraîcheur poétique incomparable, alliant une grâce exquise à la délicatesse de la touche. Les personnages de Noémi, de Ruth et de Booz s'élèvent à la pureté de véritables symboles, sans rien perdre par leur simple vérité. Ce livre inspira à Victor Hugo son célèbre "Booz endormi", qui figure dans "La légende des siècles" et au peintre Nicolas Poussin, un tableau intitulé "Ruth et Booz" (Louvre).

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Ancien Testament: Juges

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C'est le septième livre de l' Ancien Testament, le second livre historique après le "Pentateuque", dans lequel est relatée l'histoire de la période qui fait suite à celle de Josué. Avec la mort de Josué débute en Israël un régime nouveau, à la fois théocratique, mais toujours fondé sur l'ancien régime patriarcal. Les juges (en langue hébraïque: "sopherim"=scibes, ou sages) sont les chefs occasionnels d'une ou plusieurs tribus; ils sont pour ainsi dire considérés comme des dictateurs suscités par Javeh, chargés par le peuple d'administrer la justice, de le venger des vexations subies de la part des non-juifs et de rappeler les Israélites à la fidélité à Dieu. Si le livre de "Josué", qui n'englobe qu'un quart de siècle, est du point de vue historique, assez méthodique et complet, on ne peut en dire autant du Livre des "Juges". Nous ne possédons pour cette époque qu'un recueil d'épisodes qui semblent disparates et proviennent de différentes sources; l'on suppose que le rédacteur du livre a vécu à l'époque de Salomon (100 av. JC.). Le but de l'auteur apparaît nettement: il veut démontrer que toutes les fois que la tribu (ou l'ensemble des tribus) n'est pas fidèle à l' alliance avec Jahveh, elle en est punie par une opression étrangère. Le livre contient des épisodes portant sur l'activité des six Juges majeurs, auxquels devaient faire pendant les épisodes traitant des six juges mineurs. Mais ces derniers ne sont que nommés, et nous ne connaissons rien de leur activité. (Le nombre douze correspond aux douze tribus d' Israël). Les Juges dont les exploits forment le sujet du livre sont: 1° Othoniel, de la lignée de Cénez, qui refoula Chusan-Rasathaïm, roi de Mésopotamie, oppresseur d' Israël pendant huit années; 2° Aod (ou Ehud), fils de Guéra, de la tribu de Benjamin qui, par ruse, délivra son peuple de la tyrannie d'Eglon, roi de Moab, laquelle durait depuis dix-huit ans; 3° Samgar, fils d'Anath, qui défit 600 Philistins avec un aiguillon à boeufs; 4° Débora, une femme prophétesse qui vainquit avec l'aide de Barak, de la tribu de Nephtali, l'armée commandée par Sisara, général de Jabin, roi de Canaan, qui régnait à Hastor. Les subterfuges qui sont relatés dans cette partie du livre, surtout à propos du meurtre de Sisara, tué traîtreusement par Jahel, ne sont pas approuvés par l'auteur, qui fait des événements une relation fidèle. De toute façon, ces intrigues étaient conformes à la morale de l'époque: "dent pour dent, oeil pour oeil" ou la vengeance en réponse à l'oppression; 5° Gédéon, de la tribu de Manassé, élu par Jahveh pour délivrer les tribus centrales des incursions presque périodiques des Madianites. Gédéon, chef astucieux et intelligent et d'une foi ardente, eut raison, avec 300 hommes, de ses ennemis qui, pendant sept ans, avaient livré au pillage les régions les plus fertiles de la Palestine. Il eut comme successeur Abimélech, qui exerça sa domination sur Israël pendant trois ans, mais ne compta pas parmi les Juges. Passant rapidement sur le 6e Juge, Thola, et le 7e, Jaïr, l' écrivain sacré s'étend davantage sur l'histoire du 8e: Jephté, de Galaad, fils d'une prostituée, déshérité et chassé du pays par ses demi-frères, et qui devint un aventurier vivant de rapines, avec une bande de gens sans aveu qu'il dirigeait. Sa réputation de vaillant guerrier le fit élire juge et capitaine par ses anciens concitoyens sans cesse attaqués par les Ammonites, maîtres d'une partie de la Transjordanie. Jephté les repoussa à l'est, et libéra tout le pays. Mais imprudemment il fit le voeu de sacrifier celui qui, le premier, viendrait à sa rencontre après la victoire. Ce fut sa fille. L'interprétation symbolique qui voit dans le sacrifice de la fille de Jephté comme un voeu de chasteté (la virginité étant honteuse pour les femmes en Israël), est très improbable; quant aux gloses qui veulent voir dans cet épisode un reflet du mythe de Dumuzi-Tammuz pourant et ressuscitant, elles ne méritent aucune considération. Le sacrifice fut certainement réel. Il y a d'ailleurs d'autres livres qui font allusion aux sacrifices humains. Les Cananéens immolaient souvent des victimes humaines aux divinités, et les Hébreux les imitèrent quelquefois. Après une brève mention du 9e juge: Abesan de Bethléem, du 10e: Ahialon (ou Elon), de la tribu de Zabulon, et du 11e: Abdon, la chronique passe au 12e et dernier des Juges, Samson, de la tribu de Dan. C'est le héros populaire, célèbre pour sa force extraordinaire et pour son courage invincible: dons surnaturels qui avaient été concédés à Samson, non pas à titre personnel, mais dans l'intérêt de son peuple, opprimé depuis 40 ans par les Philistins. Le livre des "Juges" peut être divisé en trois parties: tout d'abord une introduction, qui expose la situation politique et religieuse des Hébreux à l'époque des Juges. Ensuite vient le corps du sujet, où le chroniqueur sacré relate les actes des six principaux Juges, qu'il accompagne de quelques brèves notices sur les Juges mineurs. La troisième partie comporte deux appendices lesquels, chronologiquement, devraient être au commencement du livre. Dans ces appendices, l'auteur tend à établir, par deux exemples caractéristiques, que la religion et la moralité se sont considérablement affaiblies en Israël avant l'établissement de la royauté. Si l'on ne tient pas compte de ces appendices, le Livre des "Juges" est homogène; son unité ressort de l'idée qui se trouve exposée dans l'introduction et qui est illustrée dans le contexte: à savoir que Dieu est à la fois Dieu de vérité, Dieu de justice et Dieu de miséricorde. Israël est heureux lorsqu'il reste fidèle à Jahveh; il est plongé dans la douleur quand il s'écarte du droit chemin: il est pardonné quand il se repent et se convertit.

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Récits historiques des Quais d'Orléans

RéCITS HISTORIQUES DES QUAIS D'ORLéANS

De Jean-Louis RIGUET

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Ce livre séduira tout particulièrement les lecteurs amateurs d’histoire, ainsi que les lecteurs attachés à l’Orléanais et à la Loire.

« Récits historiques des quais d’Orléans »

Jean-Louis Riguet

Éditions du Jeu de l’Oie

ISBN 978-2-36831-054-0

196 pages, 20 €

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Savez-vous qu’à l’époque gauloise le port d’Orléans était déjà un carrefour commercial très actif ? Pourquoi le vinaigre et la moutarde d’Orléans sont-ils toujours si réputés ? Se souvient-on qu’au XVIIIe siècle la ville comptait des dizaines de raffineries de sucre et de manufactures textiles, où l’on fabriquait notamment la blonde de soie, cette magnifique dentelle ? Pourquoi Orléans était-elle appelée « la capitale de la rose » au XIXe siècle ?

C’est à toutes ces questions, et à beaucoup d’autres, que Jean-Louis Riguet s’est attelé dans ce nouvel ouvrage.

Après avoir évoqué les grands personnages de notre Histoire dans ses « Récits historiques de l’Orléanais », il met ici l’accent sur l’importance de l’activité économique d’Orléans à travers les âges.

À travers l’évolution de la marine fluviale, du travail du sel, du sucre, du coton, des jardins et des crues, c’est cette fois l’histoire des petites gens, de ceux qui travaillent dans l’ombre, qui est mise en lumière…

Nous nous intéresserons aussi aux grands industriels comme aux petits métiers oubliés, et nous voyagerons même des mines de charbon de la Haute Loire à Saint-Domingue dont le sucre a fait un temps la richesse d’Orléans… .

Six récits qui racontent le temps de gloire de la Loire et de ses Mariniers

L'apogée du commerce avec les Îles de l'Atlantique et les Pays de la Méditerranée. .

La Marine de Loire est le personnage principal qui transporte le sel, le sucre, la houille, le vin, les tissus et autres denrées. .

Trois ports sur la Loire à Orléans

Le port de Recouvrance pour le commerce avec l'Atlantique

Le port de la Poterne pour le commerce avec la Méditerranée

Le port des Jacobins pour les séjours de longue durée ou les réparations

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TOUS CONNECTES

https://www.youtube.com/watch?v=GIl79EeeyXw

Sur cette Terre
Qui manque d'air
Ce si bel univers
Perlé d'eau claire
Mers et océans
Peuplés abondamment
Source de vies infinies
Vibrations définies
Où chaque être
Trouve sa quête
En douce harmonie
Source d'envie
Le temps file
Le vent défile
Chaque être vivant
Communie intensément
Nous sommes tous connectés
Parmi les ondes, sens innés
Toutes ces énergies reliées
En une seule et belle unité
Un monde de lumières
De beautés à part entière
Sens, essences, insensées
Pluie, semences, allouées
Donnant naissance
A ces ondes vibratoires
Tout ce qui respire, danse
Tout ce qui vit, écrit l'histoire
Va, vois, vis et reviens
Ressens cet intense frisson
D'un monde en totale évolution
Tous unis, pour demain !

Delattre Laurence © LouMiss 17.01.17

Ecriture automatique sur "Nous sommes tous connectés"
https://www.youtube.com/watch?v=GIl79EeeyXw

Texte protégé à découvrir sur le blog https://loumissangelpoesie.blogspot.be/2017/01/tous-connectes.html

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Un partage ininterrompu

En dépit des métamorphoses
Rendant mon âme toute chose,
Me laissant parfois hébétée,
Je ne me sens pas attristée.

Ne veux pas être indifférente,
Accepter d'être somnolente.
J'alimente mon énergie,
Reste en éveil et réagis.

Solitaire dans le silence,
Quand rien ne m'occupe, je pense.
Habituellement, j'écris
Ce qu'en méditant j'ai compris.

J'ai gardé le goût du langage
Et acquis celui du partage.
Je me sais fidèlement lue
Lors à offrir n'hésite plus.

J'éprouve une innocente joie
Quand contactée certaines fois
J'apprends d'un inconnu qu'il aime
Lire ou relire mes poèmes.

14 novembre 2017

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un livre punk : De fringues, de musique et de mecs

Sur la pochette de l’album Cut (1976), The Slits, premier et peut-être meilleur groupe féminin de punk, posaient seins nus et couvertes de boue, comme des sauvages. Des filles survoltées donnaient au mouvement punk une voix féminine avec des titres comme Typical Girls, Newtown, Love Und Romance. Trois albums, une tournée avec les Clash, et terminé.

« Pour écrire son autobiographie, il faut être un sacré connard, ou alors, c’est qu’on est fauché. Moi, c’est un peu des deux », écrit Viv Albertine dès la première ligne de «de fringues, de musique et de mecs».

Viv Albertine revient sur sa carrière de guitariste. Évocation candide et franche d’un mouvement musical et social qui allait changer l’histoire de la musique, «De fringues, de musique et de mecs» regorge d’anecdotes sur les Clash, les Sex Pistols, Vivienne Westwood, Johnny Thunders et tant d’autres. Mais ce serait minimiser ce livre féroce et attachant que de le limiter à un énième document rock, car le propos de Viv Albertine va bien plus loin.C’est un livre sincère, drôle, avide.

Ce livre ressemble sans doute à la façon dont Viv a vécu sa vie. Dans l’instant. La vie d’une bande de gamins faméliques qui essayaient de s’amuser dans le Londres gris et triste des années 70.

https://www.youtube.com/watch?v=ZyXGblps64M

Elle décrit les échanges tels qu’ils étaient : conflits dans le groupe, comment Sid Vicious lui payait des hamburgers, ou ses relations sexuelles ratées avec Johnny Rotten. Elle décrit le punk comme une des dernières sous culture reposant sur un ethos donc difficile à vivre. Remise en question permanente, tout était politique : Le fait de se tenir la main dans la rue, de chanter avec l’accent anglais ou américain, la vie de tous les jours, la façon de s’habiller. La manière dont s’habillaient The Slits, on n’avait jamais vu ça ! Elles mélangeaient des trucs SM avec des uniformes de scout, un tutu et des bottes de chantier. Elles ne portait jamais rien de cher, sauf quand elles allaient à la boutique de Vivienne Westwood, Sex. Mais jamais de marques : c’était pour les femmes au foyer de banlieue. Dans la rue, les gens détestaient ça, en particulier les hommes. Ari Up s’est faite poignarder plusieurs fois, elles se battaient, elles se faisaient cracher dessus. Elles vivaient la vie rebelle dont elles parlaient dans leurs chansons.

Aujourd’hui, tout le monde s’habille en rebelle. Mais ce n’est pas de la révolte, c’est de l’entertainment.

Mais n’allez pas croire que c’est la nostalgie qui prédomine dans cet ouvrage ce n’est pas la tasse de thé de Viv.

«J’ai horreur de la nostalgie»

Elle revient aussi son parcours d’après, sa face B, ou comment repartir de rien, devenir réalisatrice, mère, séduire Vincent Gallo et surmonter un cancer. Quand le punk n’intéressa plus personne, Viv fit une une école de cinéma. Elle était la première femme réalisatrice partout où elle allait. Elle a travaillé dur sept ou huit ans puis son corps s’est effondré, sans doute à cause de la vie qu’elle avait menée. N’arrivant pas à avoir d’enfant, elle s’est bourrée d’hormones et quand finalement elle est tombée enceinte, elle eu un cancer. «J’étais cramée, après la naissance de ma fille, puis la chimio, il ne restait plus rien de moi, plus aucune énergie créative.»

En retraçant sans tabou ni biais son parcours de gamine de la classe moyenne anglaise des années 70 fascinée par la scène musicale et bien décidée à y faire entrer les filles, puis de jeune femme embarquée dans un mouvement aux excès et au nihilisme affichés, et enfin de femme confrontée au grand vide post-punk qui tente de survivre aux excès, à la maladie, et à l’ennui d’une vie rangée, Viv Albertine livre un texte brûlant d’honnêteté et d’engagement. Choquant parfois, brutalement émouvant par moments et toujours drôle, ce livre est une ode aux femmes, un texte féministe qui regarde en face ce qu’il en a coûté – et ce qu’il en coûte encore – d’être une femme, d’être irrévérencieuse, et d’être têtue au point de croire à son destin.

« J’ai la trouille, mais j’y vais quand même : c’est ce qu’il faudra écrire sur ma pierre tombale. »

http://www.buchetchastel.fr/de-fringues–de-musique-et-de-mecs-viv-albertine-9782283029237

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Rayonnement du bien

De nombreuses choses surprennent
Ne laissant pas indifférent.
Elles provoquent de la peine,
De la joie, d'autres sentiments

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Extrême parfois, la beauté,
Que partout répand la nature,
Transcende la médiocrité,
Change les poids et les mesures.

Le beau est la splendeur du bien,
Souvent dans l'ombre, non visible.
Quand dans la lumière, il survient
Y crée un émoi indicible.

Je pus voir un grand de ce monde,
Qui, pénétré de compassion,
Offrait sa tendresse profonde,
Simplement, sans ostentation.

Apparut un rayonnement.
Dans la joie l'accueillit mon être.
Lors un si doux comportement.
Permit à des rêves de naître.

12 novembre 2017

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administrateur théâtres

Théâtre de la cruauté : tous les écrits de Strindberg témoignent de sa vie et portent la trace de ses crises, de ses combats, de ses révoltes contre une société au conformisme rigide qu’il exècre et qu’il dénonce. Né en 1849, dans un milieu petit bourgeois, il perd sa mère atteinte de tuberculose à treize ans et souffre du remariage d’un père autoritaire avec la gouvernante des enfants, Emma Charlotta Peterson dont il a un fils, Emil.  Il devient auteur de théâtre après avoir  échoué dans la carrière de comédien. Sa jalousie féroce envers sa première épouse, la baronne Siri Von Essen sera à l’origine de ses premiers délires paranoïaques.  Marié et divorcé trois fois, il doit travailler beaucoup pour assurer la subsistance des enfants qu’il a de chacun de ses mariages. Névrosé, champion de misogynie, ses relations avec les femmes sont terriblement conflictuelles. Toute sa vie il luttera contre ses fantômes pour extraire de son être, une œuvre noire qui nous dit sa détresse intérieure.

L’image contient peut-être : une personne ou plus et personnes assises

Mademoiselle Julie (Fröken Julie) (1888) : comme il est dit dès le début du texte :
« Mademoiselle Julie est folle, complètement folle ».Nous voilà avertis !

Midsummernight’s Nightmare :  De Zola à Munch, tout se passe dans la cuisine du château. On y découvre une trinité infernale qui incube pendant la nuit des feux de la Saint Jean. Christine (une formidable Caroline Cons), la cuisinière - figure iconique de la représentation de la femme traditionnelle - assiste, pleine de réprobation divine et silencieuse, à la fulgurante passion entre Julie, sa maîtresse et Jean, son fiancé. Une confrontation violente du masculin et du féminin, de la noblesse et des manants. Ambiguïté : ne fait-elle-même un rêve? On la voit dormir et marcher comme une somnambule…

L’image contient peut-être : 1 personne, assis et intérieur

 La présence des bottes noires du terrible comte dans la cuisine 19e suggère son absence et sa personnalité  pesante. L’absence d’une mère se fait encore plus flagrante au cours de l’action traversée par la puissance onirique.  Punk déboussolée, la fantasque et fascinante Julie débarque et  se jette à la tête  du valet, qui se voit  incapable de résister au feu de l’amour-haine de la jeune tentatrice et obéit à ses caprices. La belle excuse, il a essayé maintes fois de la dissuader! Mais il finit par avouer  qu’il convoite depuis de nombreuses années la  jeune comtesse. Est-ce de l’amour ou  un moyen de monter dans l'échelle sociale ? Le jeu de L’excellent Roland Vouilloz est particulièrement ambigu et crédible. L’acte sexuel dans une soupente éclate en mille explosions sonores dévastatrices.  Symbolisme : on assiste au meurtre prémonitoire de l’oiseau de la jeune  aristocrate tandis que  Jean ne cesse de se laver les mains… Rêve de pureté - le plus beau passage - lorsque Jean lave le visage de Julie avec immense douceur,  seul répit de la pièce. Est-il vraiment dévoré d’ambition? Peut-il vraiment emmener Julie, au lac de Côme et recommencer une nouvelle vie grâce à la cassette de la fille du Comte qu’il installera derrière le comptoir?  

Mais les sortilèges de cette nuit fatale  où tout est permis se dissipent et Jean reste enfermé dans son rôle de valet, il retourne à Christine figée dans l’attente, tandis que  Julie, effarée par son acte déshonorant, seule, trahie et désespérée  se  supprime avec le rasoir que l’amant lui a  laissé dans les mains. D’héroïne de vaudeville, enfermée dans un huis-clos tragique, Julie devient une absurde victime sacrificielle qui se lave dans son propre sang. Trois étapes douloureuses, de plus en plus noires, et en correspondance avec des œuvres musicales très pertinentes choisies par le metteur en scène. Est-ce notre monde entre grandeur et décadence  que Strindberg exécute ainsi? Entre violence verbale et violence physique, cette pièce  donne réellement froid dans le dos.

L’image contient peut-être : 1 personne, gros plan

Que reste-t-il au spectateur après ce regard dévastateur sur la nature humaine signé Gian Manuel Rau?

Goûter  sa parfaite mise en scène expressionniste d’un théâtre fait d’explosions, de convulsions, de  pulsions en liberté où l’on peut  admirer le jeu inspiré  de la très talentueuse actrice néerlandaise Berdine Nusselder, glaciale, ardente, audacieuse, révoltée et dérangeante. Gardant un accent nordique intense, elle soutient néanmoins vaillamment  toute les autres interprétations du personnage de Julie, au théâtre comme au cinéma.

Profiter des larges  pauses, comme dans le théâtre de Pinter, pour se distancier du cauchemar, observer les costumes (Gwendolyn Jenkins) et le maquillage fantastique de Julie (Emmanuelle Olivet Pellegrin).

Peser le vertige de la chute de l’héroïne comme celui du désir d’ascension de Jean, et l’enlisement final de la « normalité » qui enterre tous les rêves.  

http://theatre-martyrs.be/saison/mademoiselle-julie/C1106AB6-F64C-5277-AC2B-9E6A50B07C0D/

MADEMOISELLE JULIE
August STRINDBERG / Gian Manuel RAU

Photos : Mario del Curto

JEU Caroline Cons, Berdine NusselderRoland Vouilloz
MISE EN SCÈNE Gian Manuel Rau
ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Anne Schwaller, Elodie Vraiment 
SCÉNOGRAPHIE Anne Hölck
COSTUMES Gwendolyn Jenkins 
MAQUILLAGE Emmanuelle Olivet Pellegrin
HABILLAGE, COIFFURE, MAQUILLAGE Cécile Vercaemer-Ingles, Pauline Miguet
ACCESSOIRES Georgie Gaudier
SON Bernard Amaudruz, Graham Broomfield, Gian Manuel Rau, Manu Rutka 
LUMIÈRES Gian Manuel Rau, Eusébio Paduret
RÉGIE GÉNÉRALE ET SON Manu Rutka
RÉGIE LUMIERE Eusébio Paduret
RÉGIE PLATEAU Cam Ha Ly-Chardonnens
ADMINISTRATION DE TOURNÉE Nina Vogt
RÉGIE Nicola Pavoni & Justine Hautenauve

PRODUCTION Théâtre de Carouge - Atelier de Genève

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A propos des Rencontres littéraires de Bruxelles

Radio Air-Libre, sur la suggestion de Guy Stuckens, l’animateur de l’émission Cocktail Nouvelle-Vague, a décidé de consacrer une nouvelle émission à la littérature, basée sur nos rencontres, qu’elles relayeraient en différé.
Elle s’appellerait d’ailleurs également « Rencontres littéraires de Bruxelles » 
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LES PASSANTS

12273255256?profile=originalSouvent dans la rue je m'amuse à noter un mot prononcé , une réflexion et cet état d'esprit du monde , par effet miroir  se compose alors  une histoire ...

En lisant Souvenirs Dormants de Patrick Modiano   je retrouve le même processus

"Il m'arrivait souvent de capter des bribes de conversations d'inconnus dans les cafés  Je les notais le plus discrètement possible ...."

Peinture Gérard Fromanger

Voir aussi "AU GRE DES JOURS  arletteart "  mon premier blog personnel depuis 10ans Je vous invite

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Ô déclin

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Les saisons paradent et se diffusent au champ magnétique
Les cycles aquarelliques confèrent en oraison mystique
Quand le thrène de Novembre s'étend en majesté
Sur la noblesse des arbres défeuillés de leurs cuivrées

De sa robe de lumière la suprême lunaire
Nimbe la livrée envoutante des sylves solitaires
Brodant dans leur somnolence nue la dentelle noire
Sublimant la chimère dans l'éphémère du soir

L'air de cristal frémit le chant entonné d'un riot
Quand sur l'aile de son ivresse une avalanche pourpre
Embrasse de son lit de couleurs les accords des flots

Évocateurs d'esprits les chapelets d'argent s'élèvent
Communion avec l'essence même de Séléné
Ennoblissant de leurs nuances le velours du très haut

Nom d'auteur Sonia Gallet

Recueil © 2017

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LA VALEUR D'UN INSTANT

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Fugace est le temps
Qui passe comme le vent
Un instant, une seconde
Et volent à la ronde

Les illusions perdues
Les rêves tant attendus
La vie sur cette terre
L'amour que l'on espère

Tellement furtif présent
Qu'il faut prendre l'instant
Comme si précieux or
Pour peu qu'il s'évapore

D'un battement d'ailes
Tout peu vaciller
Et rien n'est plus pareil
Impossible de reculer

Une parole de trop
Peu gâcher des mots
Un horrible cancer
Vous enlève un être cher

Hélas, c'est bien souvent
Quand le mal a pris le ton
Qu'on en tire la leçon
De la valeur de cet instant

Vivez, riez, dansez
Profitez de chaque moment
Car une seconde volée
Est perdue à jamais...

Delattre L. © LouMiss 15.08.16

Image du Net signée

Texte protégé à découvrir sur le blog ; https://loumissangelpoesie.blogspot.be/2017/01/la-valeur-dun-instant.html

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L'Ivresse d'un Baiser

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A tant souffrir de l'attendre

Quand de tes lèvres désirées
Je ne veux me méprendre
Ce baiser sera passionné !
Sur ta bouche mes yeux
se sont attardés...
Et tes mots langoureux
sucrés m'ont enrobée.
Sur tes lèvres, je viendrai
comme un papillon
précieusement, butiner
ton nectar vermillon.
Et dans l'élan qui nous lie
nos parfums qui supplient
l'ivresse de ce baiser
le rendra enflammé.
Baiser parfumé,
Baiser sucré,
Baiser passionné,
Baiser enflammé...
Pour un dimanche de folie
Mon amour, un baiser, je t'en supplie...

Laurence D. © LouMiss 04.12.2016

Image : Google

Texte protégé à découvrir sur le blog ; https://loumissangelpoesie.blogspot.be/2016/12/livresse-dun-baiser.html

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Les pouvoirs de la parole

Méditation


Je comprends toujours aisément
Ce qui me fit poser un geste.
À réagir suis souvent preste.
Sans délai, je trouve comment.


J'ai un émouvant héritage
Que mon doux ami m'a laissé.
Il contient de riches pensées.
Demeure puissant son langage.


Or ces jours, me sens incertaine.
Je ne sais où est l'important.
Dois-je défier le néant?
De son âme suis la gardienne.


Deux êtres jouèrent un rôle.
Indifférents, ils se reposent.
Le silence, la paix s'imposent.
Que reste privée sa parole!


11 novembre 2017

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Délice de l'enchantement


La providence me choyant,
Je me sens contente de vivre.
En toute liberté, me livre
À satisfaire mes penchants.

Chaque matin, restant passive,
Dans mon salon, je m'ensoleille.
Contemplative, m'émerveille,
Sans bouger demeure attentive.

Au ciel, illimité sublime,
Je vois un tableau inouï.
Extasiée, je m'attendris.
Insensiblement, il s'anime.

L'instant, d'une suave grâce,
Engendre de la poésie.
La fait persister l'harmonie.
Avec délice m'y prélasse.


10 novembre 2017

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ADMINISTRATEUR GENERAL

 

Espace Art Gallery vous présente son sommaire :

 

1.4 Actuellement à EAG

 

Exposition d’octobre - novembre :

 

Roland BAVAIS (Be) mécaniques de chats

« ANAGLYPHES »

 

 

Le VERNISSAGE a lieu le 18/10 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.  

 

Présence de l’artiste tous les samedis pour vous accueillir et vous expliquer ses « Anaglyphes ». Ainsi que la manipulation des différentes scénettes…

 

Le FINISSAGE les 11 & 12 novembre 2017 de 11h 30 à 18h 30.

 

2.4 Prochainement à EAG

 

Exposition de novembre - décembre :

 

Collectif d’artistes dessinateurs pour la présentation, dans toute la galerie, de planches originales ! Organisation en partenariat avec Les Librairies FLAGEY à Ixelles. Organisation de Xavier Morin de PerspectivesArt9 Suisse.

 

Les Librairies Flagey présentent : les Dessins

 

4 vernissages, 4 expos-ventes, 8 dessinateurs, 8 dédicaces :

 

- Jeudi 16/11 vernissage événement Tyto Alba (La Vida) et Fred Simon (Mermaid Project)

 

- Mercredi 22/11 Éric Maltaite (Choc) et Daniel Ceppi (Lady of Shalott)

 

- Mercredi 29/11 Hugues Labiano (L'Etoile du désert) et Baudoin Deville (Rider on the Storm)

 

- Mercredi 06/12 Jacques Terpant (Chien de Dieu) et Jérome Phalippou - l'Atelier sous Fremoux (Les aventures de Betsy)

 

Et une sélection de dessins originaux en plus : Vance, Tardi, Schuiten, etc.

 

Pour de plus amples informations :

Frédéric Ronsse, fredronsse@gmail.com

https://www.facebook.com/events/161502864447701/

 

Lieu de l’exposition :

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart à 1050 Bruxelles

http://www.espaceartgallery.eu/

Technique : (Planches originales de BD)

Vernissages : le 16/11 vernissage événement, 22/11, 29/11 et 06/12/2017

Exposition : du 17/11 au 10/12/2017

Finissage le 09/12 & 10/12/2017

 

 

Le VERNISSAGE a lieu le 16/11 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.  

 

Le FINISSAGE les 9 & 10 décembre 2017 de 11h 30 à 18h 30.

 

 

3.4 Informations diverses :

 

Adresse, photos, nouvelles, projets, liens, …

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 (0)497 577 120

 

La sixième  « Rencontres littéraires de Bruxelles » a lieu tous les derniers mardi du mois soit le 28 novembre à 19h. Réservation souhaitée par mail eag.gallery@gmail.com

D’autres infos sur mon site Internet

 

4.4 Bruxelles culture :

D’autres infos sur mon site Internet

 

 

Au plaisir de vous revoir nombreux…

 

Jerry Delfosse

Galeriste

Créateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery

& Les Éditions d’Art EAG

GSM: 00.32.497. 577.120

eag.gallery@gmail.com

 http://www.espaceartgallery.eu/

https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu/

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