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UN BUT!

 Ne pas être un fardeau

Un objet de soupirs...

Mais plutôt un cadeau

Qui donne envie de sourire!

Partir dans le néant

Distiller sa tendresse

Et faire que le présent

Se donne un goût d'ivresse!

Chanter même sous la pluie

En goûter la fraîcheur...

Oublier aujourd'hui

Les craintes et les peurs!

Entre lune et soleil

Ne pas vouloir choisir...

Une forme d'orgueil

Potentiel du désir!

J.G.

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Rien que le silence.

Le silence est un pas de

danse, resté en altitude,

dans la lumière ;

une rose endormie sur le

bord d'une route en août ;

un nuage de soleil

dans une tête d'enfant ;

Une pluie diluvienne sur les

Champs Elysées en mars,

 alors que nous la contemplons,

 dans un café feutré et chaud ;

Le corps de cet autre très vivant,

 dont l'on se souviens encore

une décennie après, que l'on a étreint,

aimé tout en secret ;

Le rire d'une enfance en soi,

 qui n'est plus là, alors que je suis coincée

 dans une rame de métro à 18H ;

Une rose qui grandit, qui pousse dans un

square parisien bourdonnant d'enfants

et de mères, de jeunes filles au pair ;

Le premier métro dès l'aube sonnée,

 les couloirs désertés ;

Un chagrin lorsqu'il est tu, en pleine fête,

qu'il nous ensilence,

nous mord bien trop fort ;

La brume toute étendue sur le Seine

endormie bien avant l'aube ;

Une main qui nous caresse, nous

effleure, dans une nuit bruissante ;

Le premier mot que l'on apprend,

si seul et si grand, "maman" bien avant

tous les autres, une île déjà en soi ;

Puis ......... la nostalgie lorsqu'elle nous

enveloppe, à n'importe quelle heure,

n'importe où, que l'on garde pour soi.

C'est cette musique là !

 

NINA

 

 

 

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De retour.....

Bonjour à tous, j'ai été silencieuse très longtemps ,le travail avait pris tout mon temps et quelques soucis de santé, bronchite, sciatique, tendinite, grippe intestinale enfin le quotidien de beaucoup.

Aujourd’hui je suis heureuse de retrouver du temps pour venir vers vous, avec beaucoup de retard ,je vous souhaite une belle année ,même si les événements nous dominent.

Une pensée d'abord pour les victimes, les familles ou les amis proches, n'oublions pas que nous avons la chance, de nous retrancher dans notre art, d'apporter une image positive, pour les combattre. On oubliera jamais !

 L'art, le travail, nous donne la force de combattre et d'avancer, de nous soutenir mutuellement, nous avons aussi la force de Mr Paul et de son équipe pour résister, à notre façon soyons des combattants de la Vie, de l'Art ,du Beau, de l'Interdit, de la Culture.

Je souhaite de bonnes fêtes de Pâques, la santé, beaucoup de créativité....

Merci à vous Mr Paul, je vous embrasse tous.

 

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L'injustice providentielle

Soliloque

Je nais chaque matin et aussitôt m'endors.
Dépourvus de besoins, échappés de mon corps,
Mon âme et mon esprit stagnent sans consistance.

Spontanément, s'ouvrent mes yeux dans le silence.

L'espace dans lequel je me trouve en éveil,
Sans nulle turbulence, est empli de soleil.
Mon libre choix me laisse assise à ne rien faire.
Je savoure ravie des grâces éphémères.

Ce matin ma rue m'offre un tableau familier,
Le tout commencement du charme printanier.
Ma mémoire se tait contrôlée ou discrète,
Permettant à ma joie de demeurer complète.

Or mon esprit soudain interrompt le silence,
Me mène en un ailleurs où l'on tue l'innocence.
Je suis subitement tirée de mon repos
Et sans l'avoir voulu soliloque à nouveau.

23 mars 2016

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C' était un matin à Bruxelles

C'était un Mardi mardi matin, le 22 Mars 2016 lorsque les cris  arrivèrent  jusque à  nous.

De France, je vis l'horreur vécue à Bruxelles et à travers la cité tout un pays meurtri.

J'ai regardé ma tablette et je me suis mise au travail petit diaporama sur mes pages Google+, Facebook et, j'ai essayé désespérément d'écrire mon billet sur Arts et Lettres sans succès, donc je retente aujourd'hui.

Je vous envoie quelques photos rien que pour vous dire "je suis à vos côtés".

Betina Vor querre

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22/03/2016

Évidemment quand on base son projet sur le sens de la vie, ce genre d'événements abrutissants de violence fait quelques dégâts à la motivation. À quoi bon, pour quoi faire, ca sert à quoi de...

Se rerendre compte - sans pouvoir encore s'en forger une arme - qu'on n'est qu'une petite personne dans un monde trop grand, trop rempli, trop maltraité, dans une société dont l'évolution vous échappe, dans un univers mystérieux, se sentir minuscule à nouveau et ne plus se voir, ne plus se ressentir que par un étrange silence noir (et jaune) et rouge rempli de points d'interrogation.

Se voir dans une perspective biscornue sans queue ni tete ni corps, flottant dans un liquide insipide, un rêve éveillé ni bon ni mauvais, boire goulûment de grands verres d'eau froide pour se remplir de quelque chose de tangible.

Une envie qui prime : se rouler en boule sous la couette et regarder des Disney pour ne plus se chercher aveuglément. Savoir très bien ce qu'il faudrait faire mais ne pas avoir encore le courage. Donner congé à sa détermination, pendant quelques jours. Se laisser aller entièrement au manque, au vide, à l'absence, s'oublier encore un peu avant de se ressaisir. Ressentir, jusqu'au creux des os, la bassesse et les cris – les écouter jusqu'à ne plus les craindre.


Entendez-vous, de là où vous êtes, mon grand éclat de rire sous mon masque de fer ? Les yeux plissés dans un rictus glacial, les poings serrés dans un sursaut bestial. Doux-amer comme goûtent les larmes, jaune pâle. Pas de fumée sans flamme, pas de sagesse sans mal, et la vague à l'âme qui attaque les barrages de l'espoir. Frisson de l'absurde. Poils hérissés, dents serrées sur la vie. Le temps, le temps qui court et vole, les secondes qui papillonnent. Un battement plus court que deux temps trois mouvements. Rugissement guttural - souffle court coupé - tenir bon, bondir. Et souffrir ensemble en priant que ce sang nous guide vers un meilleur avenir.


Oser. Vivre. Oser vivre. À grands coups d'éclats de rire, de banalité. A l'aide d'une bière, d'un repas, d'un sourire, d'un baiser. Ne rien lâcher.

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Soutien fraternel à la Belgique

Chers amis Belges

Paris - Bruxelles, nous sommes blessés chacun à notre tour par l'inadmissible haine de terroristes fous. Que tous ceux qui ont été dramatiquement touchés à Bruxelles par ces odieux attentats sachent que nous partageons leur douleur et qu'ils peuvent trouver en nous, artistes français, un soutien.

Belges et français honnêtes nous sommes des frères et des sœurs au sein d'une grande famille très unie. L'épreuve ne peut que nous rapprocher encore.

Notre réponse, à nous, artistes et écrivains Belges et Français : ensemble nous témoignerons encore plus de la beauté de nos valeurs et de notre idéal. Face à l'obscurantisme, à l'aveugle cruauté, nous défendrons avec fierté les richesses de notre culture car c'est elle qui fait de nous des hommes libres.

Bien amicalement à tous.

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Restons Bruxellois !

Je suis suissesse d'origine et belge par mariage et je vis depuis 1992 en Belgique, plus précisément à Bruxelles ! J'aime cette ville et ses habitants, sa tolérance, son ouverture, son humour, sa diversité, son art de vivre et ses langues qui résonnent de partout ! Ce qui s'est passé hier nous a marqué et nous effraie peut-être, mais il ne faut jamais céder à la peur quand on aime. Restons Bruxellois, restons convaincus de nos valeurs et de notre amour pour la vie ! Toutes mes pensées sont avec les victimes et leurs proches ! Nous sommes avec eux !

Grazia Berger

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Bruxelles, tu pleures ma belle

Bruxelles, tu pleures ma belle

 

Au nom d’une infamie

De lâches assassins

Ont sacrifié des vies

Et brisé des destins.

 

Ton sol s’est rougi

De sang de leurs victimes

Souffrances anonymes

Des corps broyés, meurtris.

 

Surgis du moyen-âge

Obscure indignité

Dans un vil carnage

Ils se sont fait sauter.

 

Combien de drames affreux

Allons-nous accepter

Commis au nom d’un dieu

Qui n’a rien demandé.

 

Oh ma belle Bruxelles

Tu subis cette haine

Et rejoins aujourd’hui

Tes sœurs dans la peine.

 

Témoins de la folie

Vous resterez debouts

Triomphantes des fous

Car vous aimez la vie !

 

2016-03-22

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L'horreur absolue!

Le 13 mars : Attentat en Côte d’Ivoire, bilan 19 morts

Le 19 mars : Attentat en Turquie : bilan 4 morts 39 blessés, une semaine avant au centre d’Ankara, un autre attentat suicide avait causé la mort de 36 personnes.

Ce mardi à Bruxelles 30 morts et 200 blessés… Je suis anéantie...

La société est vraiment malade ! Aucun mot ne peut définir l’horreur et la souffrance des familles endeuillées. Quant aux survivants, en plus des séquelles physiques, il demeurera une souffrance psychologique indélébile.

 Ma réflexion est la suivante. Nous avons la chance d’être en vie alors vivons pleinement, jouons, humons notre belle nature, aimons, jouissons de ce que nous avons et n’attendons pas qu’il ne soit trop tard avant de dire « je t’aime »…

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Avec Bruxelles du fond du coeur

Rien n'est plus lache que les attentats perpetres par Daech et ceux qui s'en reclament

Rien n'est plus horrible et triste que tous ces morts, tous ces blesses et toutes ces familles meurtries

Mais rien ne pourra nous faire baisser la garde et de tout coeur je souhaite que notre pays, notre patrie l'Europe se reveillent et mettent en place avec nos allies regionaux une grande coalition pour rayer de le carte cette imposture d'etat, ce califat de carnaval morbide, qui fait honte a l'humanite tout entiere

Ne a Bruxelles voici 72 ans je suis aujourd'hui bien desole d'en etre si loin physiquement alors que mon coeur et mon ame y pleurent aujourd'hui

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Bruxelles du 22 mars

Bruxelles du 22 mars    

Bruxelles meurtrie,  
Bruxelles en larmes,
Bruxelles, mon cœur...

Noir mon cœur meurtri,
Jaune mon cœur en larmes,
Rouge mon cœur en colère.

Ma triste ville Bruxelles, 
Mes tri-cœurs te couvrent.

Antonia Iliescu
22. 03. 2016

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JE SUIS BRUXELLOIS

Chers ami(e)s 

C'est avec une profonde émotion que j'ai appris ces horribles attentats dans votre belle ville de Bruxelles.

Nous vivons des jours difficiles mais nous devons vivre et combattre pour ne pas nous laisser abattre.

Aprés d'autres actions du même type semant la terreur dans nos pays, il faut garder l'espoir et tout faire à nos niveaux pour résister à la peur et à l'obscurantisme, sans haine.

Je suis de tout coeur avec les bruxellois, et la Belgique ...

JE SUIS BRUXELLOIS

Jan, un français du Nord.

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Pour ma part, je suis bruxellois depuis 72 ans et compte le rester encore (une fois) jusqu'à 107 ans

R. P.

J'ajoute ici le texte que Béatrice Joly   nous a envoyé

Je souhaite présenter toutes mes condoléances et sentiments de fraternité aux familles victimes et au peuple Belge de votre drame et être avec vous en ces jours de douleur comme vous l'avez été en amis de la France. Nos deux pays si liés depuis des siècles par notre histoire commune fait de nous une amitié indissoluble que rien ne pourra dissoudre. Je suis avec vous de tout cœur et en mes âme et esprit me fait le chemin de votre douleur pour que cesse un jour cette rage contre l'homme au non d'idéologies mal pensées et ô combien destructrices ! Puissiez-vous trouver apaisement dans la colère qui nous saisit tous à cet acte de terreur renouvelé et dire que leur volonté de nous terrifier par les armes de feu et de métal ne sera jamais cette terreur espérée de leur part. Chers amis de Belgique, je pleure très sincèrement avec vous et avec vous suis touchée en plein cœur de cette volonté d'imposer ces horreurs qui n'ont de nom et d'appartenance qu'en la monstruosité sans jamais acter dans l'amour. C'est un drame que de passer son temps à haïr et détruire l'Homme comme ils le font sans trouver raison, ni sagesse et croire que leur seul point de vue est le monde ! Oui, avec vous de tout coeur car le coeur est notre patrie et notre appartenance, notre philosophie et notre destinée, notre chemin et notre volonté !

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   LA FEMME CELEBREE DANS LA FORME : L’ŒUVRE DE CATHERINE FECOURT

Du 10 – 03 au 27 – O3 - 16, l’ESPACE ART GALLERY (Rue Lesbroussart, 35, 1050 Bruxelles) a le plaisir de vous faire découvrir TEMPETE SOUS LE CRANE, une exposition consacrée à l’œuvre de Madame CATHERINE FECOURT, une peintre et dessinatrice française qui ne manquera pas de vous stupéfier.

A travers toute une suite de pérégrinations linéaires que l’esprit du visiteur pourrait qualifier de « mystérieuses », apparaissent les premières esquisses d’un discours traduisant un univers personnel, intime et profond, axées sur un langage morcelé, construisant et déconstruisant à la fois, cette réalité que l’on nomme la « forme ». Passer devant un dessin de cette artiste, s’y arrêter pour repartir aussitôt, participe de l’inconscience ! Le pourrait-on d’ailleurs ? Car, une fois que le regard, prisonnier de la beauté de ces formes, décide d’entrer dans cet univers onirique, il ne peut que s’y enfoncer comme l’on s’enfonce dans une terre inconnue pour le besoin vital de s’y perdre.

CATHERINE FECOURT nous livre ainsi diverses facettes de son panthéon intime, peuplé de créatures fantastiques, révélant la complexité de sa mythologie personnelle. Qu’est-ce que cet assemblage d’éléments disparates créant la « forme » ? Le visiteur ne pourra qu’être étonné par ces rendus traduisant un « surréalisme » personnel, sorti des sentiers battus que l’histoire de l’Art a rendu conventionnel.

S’agissant de visages essentiellement féminins, l’on remarquera le contraste saisissant entre la fluidité de certains plans avec la rigidité de divers attributs de conception géométriques.

Au contact visuel avec PENSEES FAKIRIENNES (29 x 21 cm – encre de Chine/pastel),

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une sensation insolite titille le visiteur à la vue de ces deux visages de femme. Une fois désimbriqué visuellement chaque élément constituant la forme, nous remarquons que l’artiste nous offre deux visages superposés l’un au-dessus de l’autre, contrastant avec des éléments géométriques dans le bas de la composition. Ce qui, d’emblée, frappe le visiteur c’est la présence des seins, placés à chaque extrémité du corps. A partir de ces seins s’élancent les bras démultipliés en quatre temps, soutenant la tête surplombant la seconde. La tête du bas (comportant des seins à chaque extrémité) est agrémentée d’une large bouche aux lèvres proéminentes, un nez à peine esquissé et de gros yeux, lesquels ne sont, en réalité, que les seins du personnage du dessus.

A la gauche de la composition (à droite par rapport au visiteur), un visage dominé par un œil écarquillé apparaît de profil. Des éléments sinueux, des formes géométriques, remplissent l’espace, conférant à ce dernier la dynamique nécessaire à son existence.

Un trait stylistique commun à  l’œuvre de l’artiste est le fait que les couleurs usitées ne sont généralement pas agressives. Que du contraire. Elles sont tendres et discrètes au point de sembler subalternes à la folie engendrée par la forme.

L’ARBRE DE VIE (29 x 21 cm – encre de Chine/pastel)

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représente un corps à la fois déstructuré et ramassé, associant plusieurs éléments placés de façon « disparate », tels qu’un doigt courbé à côté d’un sein (dans la partie inférieure de la composition). En réalité, à la lecture de cette œuvre, nous voyons apparaître quatre visages : le premier, au milieu partageant un œil avec le second visage de droite (à gauche par rapport au visiteur), situé de profil. Le troisième visage n’est autre que l’arbre (souriant) adoptant la forme humaine dont le feuillage est conçu comme une coiffure. A la gauche de l’œuvre (à droite par rapport au visiteur), la moitié d’un cadran d’horloge apparaît. Le quatrième visage, situé vers le bas, à droite, par rapport au visiteur, est extrêmement stylisé, ne dévoilant qu’un profil surmonté d’un œil clos, un nez crochu ainsi que d’une bouche ronde. Le tout faisant penser à une flûte à bec. Cet enchevêtrement de visages est ponctué par un thème récurrent dans l’œuvre de l’artiste : celui du sein. On le retrouve exprimé, sous bien des formes, à plusieurs reprises. Etant donné qu’il s’agit, en définitive, d’une ode à la Femme, le sein, tributaire de toute une mythologie porteuse de vie, devient un organe transcendé par des millénaires de culture, indissociable, dès les origines de l’humanité, à la manifestation de l’Art.

Le titre de l’exposition est pertinent au plus haut point : TEMPETE SOUS LE CRANE. Il s’agit de l’animation d’images issues d’un onirisme (celui de l’artiste) à la recherche d’un autre onirisme (celui du visiteur).

TEMPETE SOUS LE CRANE, titre repris par l’exposition (29 x 21 cm – encre de Chine/pastel),

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est une œuvre dont la caractéristique est celle d’associer dans un hybridisme décapant, des vestiges humains épars avec, à l’avant-plan, l’esquisse d’une façade. Cette disposition architecturale se retrouve également (quoiqu’exprimée différemment) dans PENSEES FAKIRIENNES (mentionné plus haut), en ce sens qu’il y a déjà dans cette œuvre une dimension « portante », (le visage féminin du dessous « supportant » celui d’en haut).

La géométrie fait d’ailleurs partie intégrante de l’œuvre de l’artiste. Ces espaces fluides dans lesquels sont composés les visages rencontrent toujours l’élément géométrique comme une sorte de répondant antithétique, traduisant l’intérêt que l’artiste éprouve pour l’architecture.

Dans TEMPETE SOUS LE CRANE, la fonction architecturale portante est soulignée, notamment, par la présence de murs. Cet hybridisme, extrêmement original pour notre époque, n’est pas sans rappeler (toutes proportions gardées !) les créatures mythologiques de l’antiquité classique et proche-orientale, telles que le « centaure », association entre l’homme et le cheval en un tout harmonieux. Il y avait alors le désir de traduire plastiquement une symbiose, non seulement mythique mais aussi économique, dans la domestication du cheval par l’homme, d’où cette unité morphologique entre ces deux créatures. Ici, nous pourrions nous risquer à prendre en considération le titre du dessin pour associer mystiquement la maison qui est l’habitat de l’homme avec le crâne lequel est l’habitat de la pensée ainsi que le donjon du rêve. Remarquons que le crâne se termine par le téton d’un sein, ce qui en dit long sur l’impact de la pensée féminine dans la construction de l’Homme. 

CATHERINE FECOURT est une dessinatrice autodidacte qui crée depuis des années sous l’impulsion de l’écriture automatique, à la manière des surréalistes. Influencée, notamment, par la bande dessinée, elle aime apporter un côté androgyne à ses personnages spécifiquement féminins dans leur consistance émotive. Ceci, pour affirmer sa croyance en l’égalité des sexes. Cette tempête qui bouleverse l’intérieur du crâne n’est autre que la puissance créatrice qui anime tout artiste. Elle souffle sur le chemin du visiteur qui par le regard s’immerge dans ses œuvres. Car ce n’est que par le regard parcourant ces dessins que le visiteur s’abreuve au rêve de l’artiste pour atteindre son propre rêve.

François L. Speranza.

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Une publication
Arts
 
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Lettres

N.-B.: Ce billet est publié à l'initiative exclusive de Robert Paul, fondateur et administrateur général d'Arts et Lettres. Il ne peut être reproduit qu'avec son expresse autorisation, toujours accordée gratuitement. Mentionner le lien d'origine de l'article est expressément requis.

Robert Paul, éditeur responsable

A voir:

Focus sur les précieux billets d'Art de François Speranza


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Catherine Fécourt et François Speranza:  interview et prise de notes sur le déjà réputé carnet de notes Moleskine du critique d'art dans la tradition des avant-gardes artistiques et littéraires au cours des deux derniers siècles

(9 mars 2016 - Photo Robert Paul)

                                      

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Exposition Catherine Fécourt à l'Espace Art Gallery en mars 2016 - Photo Espace Art Gallery

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administrateur théâtres

                         Le vendredi 18 mars 2016 se  tenait au Studio 4 de Flagey une soirée caritative en faveur des enfants souffrant du cancer et de leucémie, organisée pour l’asbl SUN CHILD. Retour en arrière : en 1991, se constituait à l’initiative du Rotary de Waterloo, le Fonds Georges Kamp asbl, en reconnaissance à l'un de ses anciens présidents décédé des suites d’un cancer. Sun Child est aujourd’hui l’une des plus importantes œuvres d'aide à l'enfance  et est soutenue par la Fondation contre le cancer.  L’association prodigue aide sociale, morale et financière aux familles et soutient la scolarité des jeunes malades. Des volontaires font le lien entre l'école et l'hôpital. Sun Child organise aussi le transport des enfants gravement malades issus de milieux défavorisés vers les divers lieux de soins  avec 1000 missions de transport cette année.  L’association fournit une aide régulière à 150 familles précarisées et compte 1000 heures de présence auprès des enfants. Plus  de cent enfants accompagnés de leur famille participent chaque année aux séjours de vacances organisés par Sun Child. Un bel exemple de collaboration entre des sponsors dont l’aide matérielle est indispensable et une armée de volontaires très généreux de leur temps.

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  C’est  Palmo Venneri  le  directeur musical du HSCO Hulencourt Soloists Chamber Orchestra et  le directeur du Hulencourt Art Project  qui  a réalisé  pour la 5e année consécutive la  programmation de ce concert philanthropique  prestigieux. Un concert qui  prend  des airs de festival tant la programmation est variée et originale,  et accueille des artistes de tout premier plan.  Palmo Venneri  a pu réunir  le  pianiste  mythique Valery Afanassiev , le violoniste français Augustin Dumay attaché à la Chapelle Musicale,  et le chef d’orchestre japonais Sachio Fujioka. Il a fait appel à des chanteurs lyriques tels que la soprano  Julie Calbete  du Conservatoire Royal de Bruxelles, la  mezzo-soprano polonaise  Kinga Borowska, le baryton-basse Jean Delobel et  le chant soigné et approfondi d’Ivan Goossens, ténor  qu’accompagnaient  les Solistes d’Hulencourt, avec pour les chœurs, la participation de l’Ensemble vocal de l’Abbaye de la Cambre.

12525467_867328220061046_5421062698105856966_o.jpg Le concert commence avec une création mondiale. C’est une commande d’Augustin Dumay au compositeur belge Jacques-Alphonse De Zeegant : son  concerto n°2 pour violon et orchestre.  Quatre mouvements dont le premier débute par un solo d’Augustin Dumay. Une œuvre  très scandée par des accords de cordes, des cris fauves de vents, des percussions affirmées et de majestueux cuivres. Les solos roulent sur des échos de cordes et des éclats de bois  soutenus fidèlement par  la tendresse de la harpe. Des parties méditatives s’enchaînent, sortes de tableaux où se réveillent tour à tour des  tempi guerriers et des retours nostalgiques. Le quatrième mouvement  fourmille de pizzicati aux violoncelles, on repère quelques sonnailles de cloches et de chaleureux arpèges dans les cuivres. Le bouillonnement des percussions s’oppose au bruissement fruité des bois. Un bonheur sauvage saisit le violon soliste bondissant et  la salle sourit devant des syncopes un peu jazzy et  quelques  bruits d’ailes avant les derniers coups d’archet! Une composition  XXième siècle  qui entraîne dans le voyage musical sans effets dissonants et sans que le public ne soit perdu en chemin. C’est très appréciable.

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 On passe ensuite  au déploiement de couleurs  chatoyantes de la symphonie N° 1 (quatre mouvements en un) de  Samuel Barber, compositeur mondialement vénéré pour  son Adagio pour cordes.    L’occasion de se  laisser emporter par des  salves de sourires musicaux du jeune violoniste Stefan Tarara*  ou éblouir par un festival de papillonnements posés sur de fortes percussions. L’effervescence des cuivres festoie, les violons sonnent l’hallali ou entament des explosions printanières urgentes. Les bois regorgent de sève musicale, la répétition, la duplication est partout, des archets aux maillets. Après  le mouvement très apaisé de l’Andante tranquillo, presque paresseux, dominé par la harpe et les  hautbois, la direction du chef japonais Sachio Fujioka redevient  énergique pour la passacaille.  Le chef se donne corps et âme,  ne cessant  de  percuter fiévreusement sa poitrine de sa main gauche.  Les cuivres sont enveloppants, les violoncelles et contrebasses égrènent des arpèges ardents et insistants. La dramaturgie s’amplifie dans les crescendos de la finale. L’orchestre est soudé et les notes en cascades descendantes  déferlent et font penser à la chute d’empires orgueilleux. Tout semble consommé et les applaudissements rugissent dans la salle.

 

Ce n’est que la deuxième fois que l’on joue  l‘oeuvre suivante. Il s’agit de « la partition perdue… » la  Messe de Karol Kurpinski pour 4 voix, orgue et orchestre . Le programme nous dit que depuis près de 200 ans, il n'y avait plus trace de la partition de la messe de K. Kurpinski, compositeur polonais (1785-1857) jusqu'au  jour où elle réapparut lors d'une vente publique et fut acquise par M. Piotr Jeglinski qui, rencontrant le compositeur belge Jacques Alphonse De Zeegant, lui confia l'orchestration  pour la présenter   à Varsovie le 11 novembre 2015 à l’occasion de la Fête de l’Indépendance de la Pologne. Ce n'est qu'après avoir pris connaissance des œuvres de Kurpinski et étudié les méthodes de composition de l'époque  que Jacques-Alphonse De Zeegant entreprit d'orchestrer l’œuvre en y ajoutant quelques introductions, quelques passages entre les différentes phrases, tout en respectant l'écriture originale et en répartissant les parties vocales entre solistes et chœur. Jouer cette messe à l’approche des fêtes de Pâques confère sans doute à l’œuvre un climat particulièrement propice à une interprétation très intériorisée, et on peut dire que les 4 solistes et le Chœur ont donné toute leur richesse vocale à  la prestation. Particulièrement la soprano Julie Calbete a été remarquée par son rayonnement irrésistible de naturel et de fraîcheur,une voix légère et savoureuse, confondante d'aisance vocale dans des vocalises subtilement maîtrisées. La prestation de l' Ensemble Vocal de l'Abbaye de la Cambre a été remarquable dans sa dynamique  dramaturgique, conférant à cette messe un caractère envoûtant. Le public a eu bien du mal à s’empêcher d’applaudir après  l’interprétation extraordinaire du Credo, une dramaturgie en soi, avec un sublime équilibre entre le chœur et les solistes. L’orgue  a soutenu un Sanctus noble et grave, beau comme une cathédrale. L’Agnus Dei  sera bouleversant, vocalement de très haut niveau, particulièrement  grâce à Jean Delobel dont  le beau timbre lumineux a séduit l’assemblée. Tutti : Miserere Noooooo-bis!   

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Il n’y a pas le temps d’accorder un entracte, car voici la star pianistique de la soirée : Valery Afanassiev dont on redécouvre la rigueur précise, les clairs obscurs obsédants, les notes détachées, le jeu de mains et de poignets souple et élastique tandis que les doigts immenses semblent se raidir dans une frappe qui a la force de battoirs.  Son visage semble boire le clavier.  Ses embrasements font  presque oublier  qu’un orchestre est derrière lui dans cette interprétation magistrale du  Concerto pour piano n° 9, Jenamy dit Jeunehomme, K. 271, de Mozart écrit à Salzbourg en 1777, à l’âge de 21 ans.  Et ce n’est pas tout, il nous offrira ensuite un  autre Mozart en bis : la fantaisie en do mineur K 475.

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 Pour terminer cette splendide démonstration artistique,  voilà toute la fougue d’Augustin Dumay, incarnée dans un archet déchaîné,  étourdissant de couleurs et de variété dans une œuvre aux difficultés musicales apocalyptiques : Tzigane de Ravel pour violon et orchestre! Le public, ami de la musique, philanthrope  ou  simplement curieux aura été comblé par son langage très personnel.

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http://www.sunchild.be/index.php/fr/about

http://www.arthulencourt.eu/

http://www.dezeegant.com/fr

http://juliecalbete.eu

http://musicchapel.org/kinga-borowska/

http://www.jeandelobelbarytonbasse.portfoliobox.me/agenda

https://fr.wikipedia.org/wiki/Valeri_Afanassiev

* http://en.romania-muzical.ro/articole/art-index.htm?g=11&c=3271

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Calque en français médiéval du mot latin sapientia signifiant science, sagesse, sapience désigne le savoir moral et philosophique reposant sur une tradition. Au sens large, on peut comprendre sous ce terme tous les écrits didactiques touchant à la philosophie morale; mieux vaut se cantonner aux traductions, adaptations, recueils de sentences et compilations diverses par lesquels se transmet, à travers le Moyen Âge, un trésor culturel que la Renaissance exploitera dans un esprit nouveau plutôt qu'elle ne le redécouvrira. La pensée médiévale tient le plus grand compte des autorités, Bible, Pères de l'Église, mais aussi, et de plus en plus, des auteurs de l'Antiquité païenne. Le modèle chrétien de sapience était le livre biblique des Proverbes de Salomon, que Simon de Nanteuil traduit en anglo-normand au milieu du XIIe siècle. À la source biblique se juxtapose, dès une haute époque, le recueil latin de distiques attribués à Caton, le grand sage de l'Antiquité (Disticha Catonis, probablement Ve ou VIe s.). Il en reste trois traductions en anglo-normand du milieu du XIIe siècle (celle d'Élie de Winchester, une anonyme, celle d'Éverard) et une adaptation en provençal datant de la même époque. On ne cesse de les transmettre: comme le firent en français Adam de Suel et Jean de Paris (seconde moitié du XIIIes.), en italien le Lombard Bonvesin et le Campanien Catenaccio Catenacci d'Anagni (fin du XIIIe s.). Le plus souvent Salomon et Caton sont mélangés et leurs paroles regroupées selon un plan systématique; grand recours est fait aussi à Sénèque, sous le nom duquel on range beaucoup d'apocryphes. La légende voulait que ce philosophe, que son stoïcisme rapprochait d'un certain christianisme médiéval, ait entretenu une correspondance avec saint Paul et qu'il se fût converti au christianisme. Il circule aussi des recueils d'apophtegmes contemporains, comme celui du Schiavo de Bari (vers 1235). Peu différents de ces divers recueils apparaissent les florilèges, qu'on distingue à ce qu'ils rassemblent en un seul ouvrage, sous un plan systématique (le plus souvent celui des vices et des vertus), des sentences attribuées à divers sages et philosophes, afin de dresser une sorte d'archétype de la vertu idéale, du comportement parfait. La source médiévale la plus utilisée est la Doctrine des philosophes (Moralium dogma philosophorum), attribuée au maître chartrain Guillaume de Conches (première moitié du XIIes.): on y trouve le plus souvent des sentences stoïciennes, mais aussi des citations de Cicéron (De officiis), de Macrobe (commentaire du Songe de Scipion, Ve s.), de Térence, de Virgile, d' Ovide, de Lucain. Ce type de recueil connaît une vogue considérable: les anonymes Moralités des philosophes du début du XIIIe siècle traduisent le Moralium dogma; les proverbes de Cicéron (Proverbes dont Tulles dist, avant 1285) attribuent des citations bibliques à l'orateur romain; les Diz et proverbes des sages (vers 1260) en picard et leurs versions attribuent des strophes gnomiques un peu au hasard à tel ou tel auteur païen. De toute cette production se dégagent deux oeuvres majeures: Le Livre de philosophie et de moralité d'Alard de Cambrai (entre 1260 et 1268), manuel de savoir-vivre, où les citations (attribuées de façon fantaisiste) sont chaque fois l'objet d'une démonstration analytique puis d'une conclusion où on lit un idéal aristocratique de mesure et de culture; Le Livre du trésor (vers 1260) de Brunetto Latini, le maître de Dante, qui inclut son florilège dans un projet grandiose où la rhétorique, la politique et la physique constituent, avec la morale, une somme de «sagesse» entendue comme «science» universelle. Le Moyen Âge occidental connaît aussi la sagesse orientale par l'intermédiaire de l'Espagne où on compile les Dits d'or (Bocados de oro, vers 1250), traduits du médecin égyptien Mubassir ibn Fatik, qui avait recueilli, vers 1100, les biographies des philosophes grecs et arabes et en avait fait une anthologie, et le Livre des bons proverbes (Libro de los buenos proverbios, vers 1250), traduction d' Hunain ibn Ishaq, un des plus grands savants arabes (né en 809), continuateur de la science grecque dans le monde de l'Islam. On n'en finirait pas de citer les maillons de la chaîne de sapience qui se continue très avant dans le Moyen Âge, non sans rencontrer la tradition de l'exemplum, utilisant à partir du XIVe siècle les Sommes théologiques, tributaires elles-mêmes du Livre des sentences de Pierre Lombard. L'authenticité historique compte peu dans ces textes: le nom célèbre donne son autorité à un lieu commun. L'évolution du genre est révélatrice des intentions idéologiques et des changements profonds de modes de pensée qui sous-tendent l'apparence continûment répétitive et fixiste de la tradition.

 

Les littératures  

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LETTRE A PAUL

LETTRE A PAUL

Oh mon amour,
Je suis parti
Avec une jambe amputée
Je ne me suis pas repenti
Ma sœur est une bigote hantée
Par mes écrits blasphématoires
Tu as pris soin de les publier
Quant à ma famille étriquée
Je n'suis qu'un excentrique notoire

Oh mon amour,
Mon seul ami,
Je t'écris via cette blessure
Que je t'ai plantée dans une paume
Pardonne-moi pour cette injure
Je ne supportais pas tes psaumes,
Sur tous tes amours souvenirs
Le corps de Mathilde dans une piaule
Me rendait jaloux à en vomir

Oh mon amour,
Je te l'avoue,

Je ne t'ai jamais trouvé laid !
Malgré mes seize ans et ton âge
Les propos sur nous, dérangés
Les imperfections de ton corps
Je les aimais, je les choyais
Je contemplais souvent ton visage
Longuement dans notre décor

Oh mon amour,
Mon doux ami,
Trop longuement emprisonné
Le juge n'a vraiment rien compris !
Malgré ma plainte retirée
Tu es ma plus belle poésie 
Jamais je n'ai pu te décrire
Je me sentais trop concerné
Pourtant, parait que je suis un génie !

Oh mon amour,
Mon doux ami,

Tu as fait de moi ce que je sais
Et puis aussi ce que je suis
Je t'adore au plus que parfait
L’absinthe ne me rendait pas fou
Mon troisième œil a découvert
Que nous étions homosexuels
A la grande frayeur des mortels

Oh mon amour,
Mon doux ami,
Je suis de naissance effronté
Craignant avec le temps que nos cris
Laissent des hivers sur l'oreiller
Les filles de joie que j'ai connues
C'était juste pour t'ennuyer
Te faire pleurer, bien entendu !

Oh mon amour,
Mon doux ami,
Lors de tes réunions d'auteurs
Rappelle-toi les pisse-copies
Mes blagues à l'acide sulfurique
J'étais d'une insolence telle
J'les trouvais pas à la hauteur
Cette bouffée d'cons soporifiques 
Nous disait de nous faire la belle !

Oh mon amour,
Mon doux ami,
Oui, nous étions la débauche même 
Nous n'avions aucun interdit
Mais n'est- ce pas la preuve que l'on s'aime ?
J'ai été cruel avec toi
Mes pupilles dans les chrysanthèmes
Malgré ma mort, je te le dis
Ton Arthur t'as toujours chéri....

Arachneens Séverine FRANCOIS12273157473?profile=original

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