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Pour ma part, je suis bruxellois depuis 72 ans et compte le rester encore (une fois) jusqu'à 107 ans

R. P.

J'ajoute ici le texte que Béatrice Joly   nous a envoyé

Je souhaite présenter toutes mes condoléances et sentiments de fraternité aux familles victimes et au peuple Belge de votre drame et être avec vous en ces jours de douleur comme vous l'avez été en amis de la France. Nos deux pays si liés depuis des siècles par notre histoire commune fait de nous une amitié indissoluble que rien ne pourra dissoudre. Je suis avec vous de tout cœur et en mes âme et esprit me fait le chemin de votre douleur pour que cesse un jour cette rage contre l'homme au non d'idéologies mal pensées et ô combien destructrices ! Puissiez-vous trouver apaisement dans la colère qui nous saisit tous à cet acte de terreur renouvelé et dire que leur volonté de nous terrifier par les armes de feu et de métal ne sera jamais cette terreur espérée de leur part. Chers amis de Belgique, je pleure très sincèrement avec vous et avec vous suis touchée en plein cœur de cette volonté d'imposer ces horreurs qui n'ont de nom et d'appartenance qu'en la monstruosité sans jamais acter dans l'amour. C'est un drame que de passer son temps à haïr et détruire l'Homme comme ils le font sans trouver raison, ni sagesse et croire que leur seul point de vue est le monde ! Oui, avec vous de tout coeur car le coeur est notre patrie et notre appartenance, notre philosophie et notre destinée, notre chemin et notre volonté !

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Commentaires

  • Solidarité avec Bruxelles, bien sûr. Mais voici que se produisent à Londres, aujourd'hui même, des événements similaires à ceux que nous avons connus. Il faut une politique d'Etat globale contre le terrorisme après en avoir analysé les raisons. 

  • administrateur théâtres

    L’image contient peut-être : chapeau

  • administrateur théâtres

    Et nous ne pouvons  retenir nos larmes ce soir  pour l'attentat de Londres qui a eu lieu jour pour jour à  la  date anniversaire de ceux de Bruxelles

     

  • administrateur théâtres

     « Barbares, les Belges pissent sur vos bombes »
    L’acteur, réalisateur et producteur belge Charlie Dupont décortique la profonde âme de la Belgique un an après les attentats de Bruxelles


    LE MONDE | 20.03.2017 à 10h14 • Mis à jour le 22.03.2017 à 08h27 |
    Par Charlie Dupont (Acteur, réalisateur et producteur belge)


    A la station de métro de Maelbeek-Maalbeek le 11 mars 2016.
    [Le 22 mars 2016, la Belgique était frappée par une série d’attaques djihadistes, qui a fait 35 morts et 340 blessés. Après cette tragédie, la société belge continue de panser ses plaies sans perdre son humour. En témoigne l’acteur, réalisateur et producteur belge Charlie Dupont, tandis que le politologue Sébastien Boussois explique qu’il est trop facile d’accuser la Belgique de tous les maux]

    Françaises, Français, Belges, Belges, barbares, barbares, je suis belge et aucun 22 mars ne m’empêchera de l’être. Je suis de ce pays où d’irréductibles Gaulois résistent encore et toujours à l’envahisseur. Un pays si petit que le nord et le sud sont au même endroit.

    Mon pays n’a pas de superficie, c’est un état d’esprit. Et son symbole est un gamin qui pisse. Un « manneken » qui aurait sauvé Bruxelles en urinant sur la mèche d’une bombe. Tous ceux qui l’ont vu de leurs yeux vous le diront : « il est encore plus petit que ce qu’on imagine »… et sa grandeur est là.

    La Belgique, c’est le monde entier en miniature. Le Jiminy Cricket d’un Pinocchio mondialisé. Il en faut peu pour lui faire mal. Mais on se souvient de son cri. La Belgique meurtrie du 22 mars, c’est un enfant qui pleure. Et le monde entier pleure avec lui. Mais Manneken en a vu d’autres : il a pissé sur les nazis, chanté et déchanté l’Europe, il survit même sans gouvernement, il est wallon, il est flamand. Il chante Arno, Johnny et Marvin Gaye. Dans les yeux de sa mère, il y a toujours une lumière : celle de René Magritte, Léon Spilliaert, Jan Fabre, des frères Dardenne, de Felix Van Groeningen ou de Jaco Van Dormael. Que les dieux fassent bien gaffe, en Belgique le ciel est bas, à hauteur d’homme. Il n’est pas bleu. Mais son gris est électrique.

    Dans le cinéma français, on dit qu’un film sans acteur belge, ça porte malheur. Il paraît qu’on trimbale une « simplicité », une fragilité assumée, dont les Frenchies raffolent. Mais c’est celle de tout le pays ! Mon pays ne fait pas semblant d’être grand, il n’a pas besoin d’être grand : il est beau… d’une beauté fragile qui lui sauve la vie.

    Un géant de cristal, digne et humble

    Le Belge sait qu’il n’est rien, c’est sa longueur d’avance aux championnats du monde : il fait l’économie de l’arrogance. Alors quand frappe l’absurdité morbide, le petit pays fait front, comme un géant de cristal, digne et humble, il laisse place au silence. Et puis sa petite vie reprend. Nous sommes forts parce que nous savons que nous sommes faibles.

    On ne fait pas la guerre, on est au-dessus de ça. Comme le monde entier. Barbares, nous pissons sur vos bombes, comme d’autres crachent sur vos tombes. Nous acceptons avec courage, avec douleur, notre funeste sort, pas sans en condamner l’auteur, mais pour rebondir et ne pas vous laissez croire que ce sort reste entre vos mains sales. Nous pardonnons pour surmonter l’impardonnable.

    Parce que la haine crée un chaos que le pardon doit dissoudre. Les rancœurs qui créent vos guerres se nourrissent du passé. Mais présent veut dire « cadeau » et c’est en lui que poussent les racines du futur. Alors il faut « pardonner », non pas pour excuser la barbarie, mais pour libérer la victime. Pour avancer encore.

    AUJOURD’HUI, MON PAYS EST DEBOUT. ET QUAND LA BELGIQUE SE RELÈVE, C’EST LE MONDE ENTIER QUI RÉAPPREND À MARCHER
    Il est là notre « art de la guerre » : brandir l’étendard de nos fragilités pour sortir vainqueur d’un combat d’arrière-garde. Parce que l’Etat islamique n’est ni Etat ni islamique, et retournera tout seul dans les tiroirs maudits de l’histoire pendant que nous en écrirons la suite. A la lumière de nos larmes. La haine a besoin de force. La justice n’a besoin que d’elle-même. La bête immonde et le noble loup blanc sont des jumeaux qui vivent à l’intérieur de nous tous. Celui qui gagne à la fin, dit le chef Cherokee (d’origine belge), c’est celui que tu nourris le plus.

    En attendant la paix, il faut croire encore à l’alchimie des faibles qui transforme la merde en or. J’ai la conviction qu’en Belgique comme dans le monde entier, la parole des justes s’échangera toujours plus vite que les ceintures d’explosifs. Comme le juif, le Belge, sera toujours ultra-minoritaire, David face aux Goliath… Mais ses paroles, ses cris, ses larmes, quand elles sont justes, finissent par être entendues.

    En marchant sur la plage, nos enfants citeront Jacques Brel et Woody Allen, pas Donald Trump ni al-Baghbadi. À Knokke-le-Zoute, la mer est grise comme une crevette, mais aussi grande que l’horizon. Tout le monde a été cet enfant qui regarde la mer. Tu peux tuer un enfant, mais tu n’effaceras pas l’horizon.

    Lire aussi la tribune de Sébastien Boussois : « Il faut sortir du Belgium bashing »

    Aujourd’hui mon pays est debout. Et quand la Belgique se relève, c’est le monde entier qui réapprend à marcher. Parce que la solidité d’une chaîne est celle de son maillon le plus faible. Ennemi de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, ce que tu as lu de moi ce n’est pas le pardon d’un lâche mais la volonté d’un peuple fier. Don’t play with me, cause you play with fire (les Rolling Stones, encore un groupe belge !) deux mille ans après César et un an après le 22 mars : « de tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves. » Manneken de tous pays, unissez-vous!

  • administrateur théâtres

    Ce matin...

     Au ciel clair, 
    L’espérance

    J’ai ancré l’espérance
    Aux racines de la vie
    *
    Face aux ténèbres
    J’ai dressé des clartés
    Planté des flambeaux
    A la lisière des nuits
    *
    Des clartés qui persistent
    Des flambeaux qui se glissent
    Entre ombres et barbaries
    *
    Des clartés qui renaissent
    Des flambeaux qui se dressent
    Sans jamais dépérir
    *
    J’enracine l’espérance
    Dans le terreau du cœur
    J’adopte toute l’espérance
    En son esprit frondeur.

     
     Andrée Chedid
  • Bonsoir Monsieur Paul, j'étais ce midi à la Bourse, tous ces gens dignes, toutes races confondues qui se recueillaient, c'était émouvant. C'est ce recueillement et cette solidarité que nous devons retenir , il faut toujours essayer de construire quelques chose sur les gâchis... Amitiés à tout le réseau, Martine

  • 2966030409?profile=RESIZE_1024x1024Bruxelles touchée en plein Coeur

     

    Ville rebelle tu es devenue,

    Tu as donné ton Coeur, et la foudre l'a repris.

     

    Meurtrie dans ton âme,

    Tu panses aujourd'hui difficilement tes blessures.

     

    Derrière le fard, masquant la réalité,

    elle dissimule sa peine.

     

    Ses cris sont profonds,

    et ne s'entendent pas.

     

    Bruxelles, relève-toi...

    Ne baisse pas les bras...

    Tes enfants t'aiment..

     

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