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Un jour comme les autres JGobert

Aujourd’hui est un jour comme les autres. Il fait encore nuit et je suis seul dans cette grande maison. Papa n’est plus là. La lumière de la lampe se repend dans la chambre avec douceur et à peine éveillé, je me lève comme un automate.  A mon âge, les adultes disent que je comprends. Je réalise que ma vie n’est plus la même et que je suis triste à mourir.

Maman assume et est forte pour nous deux. Son visage ravagé de larmes me brise et je reste immobile à ses côtés au passage de papa. Ils sont tous habillés de noir. Les regards sont accablés. Grand-mère est sombre et me couvre de sa tendre attention.

Depuis ce jour terrible, quand a sonné le téléphone et avant que maman ne s’écroule en pleurs, ma vie de petit garçon était belle, chanceuse, un peu insouciante. Tous réunis, papa recréait le monde à sa manière. Maman l’écoutait avec un petit sourire satisfait. Nos projets ne manquaient pas et l’avenir au loin se construisait sans contrainte et enchanté.

Maman travaille et ainsi s'occupe l’esprit. Le temps me parait long à chaque fois qu’elle part. Je suis un peu démuni de cet amour qu’elle ne veut plus partager pour l'instant. Elle le garde enfui en elle pour en ressentir les derniers soubresauts avant que le temps ne fasse son œuvre, que l’absence s’installe dans son cœur et que la vie reprenne sa voie sur d’autres chemins, dans d’autres lieux.

Le regard lointain,  maman est en colère contre cette destinée qu’elle n’a pas choisie. En colère contre papa qui est parti la laissant seule. En colère contre elle-même de ressentir de tels sentiments. A mon âge, je ne saisis pas tout et malgré moi, je fais des bêtises. Grand-mère dit que cela va passer, que je ne suis pas responsable. Maman m’en veut aussi de ne pas être gentil et dit qu’elle n’a pas de temps pour mes bêtises.

Enfermée dans sa souffrance, ses beaux yeux tristes ne me voient plus. Sa douleur a tout envahi et enferme son cœur. Elle ne comprend pas ce jour comme les autres où sa vie a basculé avec le départ de papa. Cet accident stupide comme disent les gens. Pour moi, cet accident n’est pas stupide, il est cruel, barbare, incompréhensif.  Il est gravé dans ma chair et saigne.

Un accident de circulation, une embardée volontaire et une voiture qui tue. Etendu sur le trottoir, maculé de sang, papa a perdu la vie sans raison, un jour pas comme les autres. 

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Un Noël à la fois

Songerie

 

Un étrange poème écrit aux temps heureux,

Retrouvé en lisant notre correspondance.

Noël est de retour.Tu ne le vivras pas.

 

Doux ami,

Ce sera un noël ressemblant à tant d'autres;

Atmosphère festive, cadeaux en abondance,

échangés bruyamment devant un haut sapin.

 

Le soleil s’est fait lune et joue à cache-cache

animant peu la neige qui recouvre les toits.

En ce début d’hiver, pas de vent, ni de froid.

 

Inactive et songeuse, à nouveau ce matin,

J'apprécie mon confort, la douceur de l’instant

et laisse ma pensée avancer librement.

 

Que sera l’an nouveau? Stimulant ou bien non?

Ne devrais pas sortir du présent qui me comble

pour tenter de prévoir ce qui m'arrivera.

 

A la fin du voyage, au terminus obscur,

se trouve pour chacun une paix désirable.

C’ est le temps de fêter. Un noël à la fois!

 

23/12/96

23/12/2014

 

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Joie de Noël

hiver018.jpg

Tout commence comme une danse.

C’est comme de la joie qui vient,

Qui descend doucement du ciel.

C’est joli, c’est frais et c’est doux

Mais, quand le soleil n’est plus là,

Tout est devenu blanc et froid.

Lors, dans les rues de Saint-Laurent,

Presque toutes en même temps,

Les maisonnettes s’illuminent.

Les sapins colorés clignotent.

La joie de Noël nous arrive

Et nous donne envie de chanter

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Noël

img2r22020.jpg Noël


Quand décembre a commencé

Tout le monde attend et sait

Que chaque jour désormais

Sera plus blanc et pus gai.

Il y a partout dans l’air

Des murmures de secrets.

On attend et on espère.

Et le grand jour arrivé,

On recevra des jouets,

Des bijoux des bagatelles,

Dans l’amour et l’amitié.

Vite,un nouvel an viendra

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administrateur théâtres

Noël, le temps du renouveau et de l'espoir

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BRUXELLES CHANTE NOEL ! - BRUSSELS SINGS CHRISTMAS ! - BRUSSEL ZINGT KERSTMIS ! Souhaitons la paix aux habitants de Bruxelles et au monde entier en chantant "Douce nuit, sainte nuit", chacun(e) dans sa propre langue - "Silent night, holy night", everybody in his/her own language - "Stille nacht, heilige nacht", ieder in zijn eigen taal. MERCI à TOUS ! THANK YOU ALL ! DANK U WEL ALLEMAAL!

!



My favourite time of the year! Le temps des pensées affectueuses à tous ceux que l'on aime et le temps de la prière universelle pour la P A I X et l'entente des peuples!

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Joyeux Noël à tous les membres d'Arts et Lettres et à son fondateur, Robert Paul

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12273059889?profile=original"Les silences du colonel Bramble" est un roman d'André Maurois, pseudonyme puis patronyme d'Émile Herzog (1885-1967), publié à Paris chez Grasset en 1918.

Trois romans d'une facture originale, que rapproche une unité de personnages et de ton, ont été inspirés à André Maurois par son expérience d'officier de liaison auprès de l'armée britannique lors de la Première Guerre mondiale. Aux Silences du colonel Bramble succèdent en effet les Discours du docteur O'Grady (1922), suivis des Nouveaux Discours du docteur O'Grady (1950). Mais l'intérêt profond de l'auteur pour l'Angleterre excède largement ce cadre. Il apparaît notamment dans des biographies (Ariel ou la Vie de Shelley, la Vie de Disraeli, Byron), dans son Histoire d'Angleterre ou dans des ouvrages de critique littéraire (Études anglaises). Le romancier a révélé plus tard qu'il avait d'abord hésité à publier les Silences du colonel Bramble, puis envisagé d'en limiter la diffusion au cercle de ses proches. Il fut surpris du succès de cette première publication qui lui assura d'emblée la notoriété.

Entre 1914 et 1918, dans la plaine flamande, sympathisent des officiers britanniques et français. Le colonel Bramble, écossais, comme le révérend Mac Ivor, a un "humour sec et vigoureux". L'Irlandais O'Grady, qui est dans le civil médecin aliéniste, se lance parfois dans des conférences "dans un style intermédiaire entre celui de M. Shaw et celui de la Bible". Le major Parker devise volontiers avec le Français Aurelle, officier de liaison. Le soir, la conversation porte souvent sur les différences de conception de l'existence entre les peuples. Puis Bramble met sur son gramophone un disque de Caruso. Un jour, un obus tue le révérend et blesse Aurelle.

Plus tard, les hasards de la guerre remettent en présence les anciens amis. Bramble est devenu général et Parker "brigade major". Ils évoquent leurs rencontres passées avec nostalgie, "car il y avait déjà un bon vieux temps de cette guerre, qui n'était plus dans la fraîcheur de la jeunesse".

Malgré les interludes que composent des poèmes semblables à des chansons d'amour, ou une incursion dans le journal d'Aurelle, le corps de ce bref roman est constitué par les échanges des Britanniques et du Français. Quand celui-ci défend sa conception de la liberté, ils lui répondent avec sérieux que "les droits imprescriptibles de l'homme sont le droit à l' humour, le droit aux sports et le droit d'aînesse". Leur fatalisme et leur scepticisme semblent parfois confiner au cynisme: "Nous n'allons pas au collège pour nous instruire", affirme Parker, "mais pour nous imprégner des préjugés de notre classe sans lesquels nous serions dangereux et malheureux". Mais on sent, à travers de ponctuelles interventions de l'auteur, une chaude estime pour la dignité et la tolérance de ces hommes: "Dans l'effroyable méchanceté de l'espèce, les Anglais établissent une oasis de courtoisie et d'indifférence." Leur assurance ingénue semble une grâce venue de l'enfance. Plus qu'un livre de bons mots ou une méditation sur le génie des peuples, André Maurois amorce une réflexion sur la supériorité morale que confère, au sein des périls, le sens de la mesure et de l' humour. Le terme "gentleman" prend ici une portée universelle. Il suppose un mélange d'orgueil et d'humilité qui résume à lui seul les leçons de stoïcisme que délivre toute guerre.

 

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Petite flamme

Douce ou brûlante,

elle est toujours là, cette petite flamme vive.

Ici ou là-bas.

Seule ou dans la foule,

elle ne me lâche pas, elle est fidèle.

Elle était là hier.

Elle est là aujourd'hui.

Elle sera là demain.

Parfois, sous le poids de la tristesse,

Elle vacille, elle faiblit.

Mais comme la braise sous la cendre,

elle fait des étincelles.

Prête à s'enflammer avec encore plus d'ardeur.

Cette petite flamme vive

qui réchauffe le corps, qui fait battre le coeur

et ouvre l'esprit.

Petite flamme qui donne envie de vivre, passionnément.

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Un jour entier à ne rien faire

 

Soliloque

Passé ce jour à ne rien faire,

À pleinement me satisfaire.

N'ai pas levé le petit doigt,

Assurée d'en avoir le droit.

Après avoir été souffrante,

Je récupère confiante.

Or quoi de mieux pour bien le faire

Que de rester à ne rien faire?

Le corps a besoin de repos,

N'en reçoit pas plus qu'il en faut.

La vie contraint en permanence

À respecter ses exigences.

Je suis demeurée en éveil,

Guettant la venue du soleil.

En contemplant la même page,

J'ai capté de belles images.

Le temps semblait s'être arrêté.

S'étendait la même clarté.

Or l'énergie jamais ne baisse

Quand on pense qu'elle paresse.

Le soir apparut, romantique,

Créant un décor poétique,

Du bleu profond et velouté

Sur un espace illimité.

22 décembre 2014

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Savoureuse de détente

 

Haïkus

Vie silencieuse

image d'un ciel tout blanc

énergie secrète.

...

Attrait du décor

troncs et branches de charbon

des érables nus.

...

Tendresse indicible

de la joie dans la clarté

sur la neige épaisse.

...

La rue s'ensoleille

ne s'y dessinent pas d'ombres.

sur mes murs non plus.

...

Deux broches de soie

cactus de Noël en fleurs

somptueuse grâce.

...

22 décembre 2014

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Voeux JGobert

En cette période de fêtes où les jours sombres de l’hiver s’effacent sous les guirlandes bariolées et les lumières multicolores. Nos esprits formulent des vœux qui nous sont chers, qui nous touchent.  Nous transmettons notre ressenti par des idées qui, encrées au fond de nous, ne demandent qu’à être exprimées.  Chacun a ses formules toutes faites, qu’il répète chaque année. D’autres choisissent des formules d’auteurs, déjà bien pensées et qui ont eu un excellent accueil. D’autres encore se cassent la tête pour trouver des mots qui sortent de l’ordinaire, enchanteurs, magiques.

Et viennent les formules accusatrices, dénonciatrices qui ont pour but d’attirer l’attention sur ceci ou ça.  Les formules de justice vengeresse où les opprimés ont la première place.  Ensuite ceux qui dénoncent la violence et la haine et sans oublier un petit cours d’économie pour certains.

La paix qui subitement prend toute la place dans les journaux, déclinée sous toutes ses formes dans les reportages et qui nous rappellent les fléaux du monde. La misère qui revient, réapparait toujours à la même époque. Certains d’entre nous donnent pour avoir bonne conscience, font des quêtes pour soulager leurs âmes et des dons pour se rassurer soi-même.

La violence, voir la barbarie n’apparaissent pas durant cette période, elle ne nous quitte jamais. Ceux qui attisent la violence sont bien réels, bien vivants.  La justice bafouée et les opprimés ne disparaitront pas avec des vœux pieux. Les enfants esclaves, soldats sont  là chaque jour et sous les yeux des gouvernants qui laissent faire. Démocraties de pacotille qui sont dirigées par des hommes de paille, foulées aux pieds par des bottes.   

 Consentement, assentiment, acquiescement sont les mamelles qui nourrissent les injustices.

Nos âmes les combattent silencieusement et peu d’entre nous le disent haut et fort. Nos vœux de Paix, d’amour, d’honnêteté sont sincères. Pourquoi nos mots ne feraient-ils pas de petits ruisseaux qui font de grosses rivières ?

 

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C'est Noël

Le mot d'ordre est lancé.
Achetez!
Noël, fête de la consommation.
Achetez vous serez comblés.
Posséder rend heureux.
On nous fait croire que le bonheur s'achète.
Réveillez-vous!
On peut remplacer acheter par partager.
Réveillez-vous!
On oublie qu'il y a plus de deux mille ans, un enfant est né 
avec un message d'amour et de paix.
Noël c'est une lueur d'espoir dans une nuit froide de l'hiver.
C'est Noël!
Pour chacun d'entre nous.
Riche ou pauvre, noir ou blanc, malade ou en bonne santé.
Noël c'est une bonne nouvelle.
Joyeux Noël à chacun!
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Haïkus pour Noël

Santons de Provence

Ont-ils tant rapetissé

Depuis mon enfance ?

 

Un homme enivré

Entonnant un chant paillard

~ Matin de Noël

 

Les reflets dorés

Dans l'étang de mon village

~ Magie de Noël !

 

Sapin décoré

Rivalisant de beauté

Avec les étoiles…

 

Soir de réveillon

Mon ombre danse toujours

Sur un air joyeux.

 

Pas besoin de vent

Les aiguilles du sapin

Bientôt sur le sol !

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Propos sur les motivations

 

 

J'ai demandé à un enfant

Ce qu'un jour, il aimerait faire.

Il n'a pas été hésitant:

- Serai docteur, comme mon père!

Un choix semblant tout indiqué.

J'ai souri avec bienveillance.

Lors il a voulu s'expliquer:

- Les docteurs ont beaucoup de chance!

- Ils sauvent des vies très souvent.

Ils font un métier admirable.

- Ils gagnent tous beaucoup d'argent

Et n'ont pas des autos minables.

Une étrange réalité,

L'attrait des biens, dès un jeune âge.

Que deviendra l'humanité,

Soumise aux maux qui la ravagent?

Pour sortir de ma déception,

J'ai interrogé l'évidence.

De louables motivations

Déterminent des préférences.

Je pense aux êtres qui s'affairent

À soulager par leurs efforts,

Sans solliciter de salaire,

Les défavorisés du sort.

La générosité existe,

La solidarité aussi.

Ceux qui aident ne sont pas tristes.

Les réconfortent les mercis.

21 décembre 2014

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Carnet de notes

"Je suis allé me loger sous les bois

Dans ma cabane de Robinson

Sur la seule île d’un espace à moi

Pour autant qui souffre des mois

Des tempêtes quotidiennes avec foi

De cette nature que cherchent les Lois

Avec tous les mystères de Gois

D’un passage à l’autre sans façon

 

 

Je suis allé me libérer des couleurs

Pour seul parfum les émanations

Des bouteilles ouvertes pour mes combinaisons

Que le format à lui seul sait d’une oraison

Chanter les prières d’effloraison

A la lumière des gestes de raison

Conduite par l’ordinaire esprit, d’ardeur

 

 

Je suis allé soigner mes collages

Pour le plus grand bien d’une image

Que je sais d’ores et déjà, hommage

Des couleurs de la vie d’un rocher large

Et d’une seule palette, concubinage

Elle seule se révèle être un soupir … de rage »

 

Ed – 2008 –

Écriture automatique

Au printemps des poètes.

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Désenchantement persistant

 

Propos

Si une certaine recette

Nous cause du désagrément,

Faut en changer les ingrédients

Afin de la rendre parfaite.

Retirer, ajouter, doser,

Se fiant parfois à la chance,

À ce qui a de l'importance.

Imaginer, souvent oser.

Le bonheur est fruit de recettes

Réalisables aisément,

Avec ou non des changements.

Elles sont offertes toutes prêtes.

Sont nombreux les insatisfaits

De leur existence présente.

La trouvant fort peu stimulante,

Ils pensent qu'ils n'y peuvent mais.

Ils s'en remettent au hasard

Et, conservant leurs certitudes,

Gardent les mêmes habitudes

Sans faire d'effort de leur part.

La sagesse rend humble, à l'écoute,

Or n'est pas donnée à chacun.

L'orgueil est le lot de plus d'un.

Il embue la vue et déroute.

21 décembre 2014

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Insubmersible

 

Songerie

Le sort de chacun s'accomplit

D'une façon imprévisible.

On vit des grâces indicibles

Qui n'échappent pas à l'oubli.

On profite d'années heureuses,

On n'évite pas les tourments

Ou de détestables moments;

Les causes de maux sont nombreuses.

Mais le malheur non plus ne dure.

Renaît la joie de vivre bien.

L'espérance, aussitôt, revient.

Nous semble bonne la Nature.

Je fais face à l'irréversible,

Toujours poussée sur le courant.

Or il arrive assez souvent

Que je me sente insubmersible.

 

20 décembre 2014

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Noël

Chaque année, à l'approche des fêtes,

on espère vivre un Noël comme on en fait plus.

Un Noël avec un coeur d'enfant.

Un Noël comme ceux de notre enfance où la lumière

des bougies faisaient briller nos yeux.

Mais voilà...

Noël c'est d'abord le stress.

Les cadeaux à faire qui parfois sont plus une corvée

qu'un plaisir.

Quels souvenirs garderont nos enfants de ces Noël

où les cadeaux ont pris toute la place?

L'organisation du repas familial qui prend la tête.

On veut que tout soit parfait.

On veut un Noël sublime avec des lumières partout.

Nos rues prennent des allures de Las Vegas.

Alors que la flamme d'une seule bougie peut faire

briller nos yeux.

L'essentiel se trouve dans la simplicité.

Noël à travers les âges, c'est toujours un message

d'amour universel, fraternel.

Croyant ou pas.

Essayons de retrouver l'essentiel pour faire de Noël

un moment de partage.

Afin que la magie de Noël reste au fond de notre coeur

tout au long de l'année.

Joyeux Noël à tous!

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