"Je suis allé me loger sous les bois
Dans ma cabane de Robinson
Sur la seule île d’un espace à moi
Pour autant qui souffre des mois
Des tempêtes quotidiennes avec foi
De cette nature que cherchent les Lois
Avec tous les mystères de Gois
D’un passage à l’autre sans façon
Je suis allé me libérer des couleurs
Pour seul parfum les émanations
Des bouteilles ouvertes pour mes combinaisons
Que le format à lui seul sait d’une oraison
Chanter les prières d’effloraison
A la lumière des gestes de raison
Conduite par l’ordinaire esprit, d’ardeur
Je suis allé soigner mes collages
Pour le plus grand bien d’une image
Que je sais d’ores et déjà, hommage
Des couleurs de la vie d’un rocher large
Et d’une seule palette, concubinage
Elle seule se révèle être un soupir … de rage »
Ed – 2008 –
Écriture automatique
Au printemps des poètes.
Commentaires