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La petite fille,

 

Visage encore rond,

boucles rousses,

grands yeux clairs ;

je m'appelle Mélisse,

je m'amuse toute seule

dans la cour de l'école,

je saute à la corde,

je rêve, je m'envole !

L'asphalte est verte,

les arbres sont tout blancs,

les immeubles multicolores,

du moins dans ma tête.

Mon cœur est tout pensif,

et déjà tellement seul ;

désaccordé au sien,

il se décolore, s'ennuie fort !

Mes parents sont très grands,

beaux et vachement savants,

ils sont professeurs des écoles.

Unique pour eux je suis.

Bien sûr ils m'aiment,

dans le silence, entre les livres,

les cahiers, les bons points, les

images et puis les réunions

pédagogiques.

Ils n'imaginent même pas,

la maturité amoureuse

de mon p'tit cœur épris,

attaché à l'absent, l'indifférent !

Dans la cour de récréation,

par les rires désertée,

je dessine une marelle,

monumentale pour moi toute seule ;

le ciel y sera bien plus vaste que la terre,

les chiffres seront des fleurs, des

ensoleillements.

J'y jouerai jusqu'à la nuit tombée,

en ce début décembre,

puis j'irai de blottir,

contre mon chat tout en boule et complice ;

ses yeux d'Agathe aux miens mêlés.

Seule La pluie incessante,

et le ronronnement rassurant

de mon chat doux-rêveur,

 donneront une couleur,

une texture chaude au froid silence d'ici.

Alors, je m'endormirai ;

dans mon rêve nocturne, mon p'tit voisin,

me chipera en douce un long baiser nougat,

son cœur fera chanter.

NINA

.

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l'absent !

 

A vos yeux bruns

posés sur moi je rêve,

à vos mains perdues

dans ma chevelure

défaite et rousse je songe,

à votre peau mate et chaude

contre la mienne plus claire,

je rêve plus fort encore.

A vous l'absent j'écris.

Mais, je vole votre coeur tout entier,

au mien complémentaire,

taillé à sa mesure,

pour nous construire un monde ;

berceau de l'aube de mes mots,

dont le lait je vous donne.

Je vous écris tout le temps,

Lignes bleues, de moi à vous,

océanisées et douces,

à l'instar  de clandestines caresses.

A vous le grand absent !

 

 NINA

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Vie, Force, Santé (Hapi new year).

12273063665?profile=originalAu fil du Nil, au fil du temps...

Assis au bord du Nil (Hapi), Thot, caressant sa lyre, musait.

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Trois cordes pour chanter la division tripartite de l'an.

Ainsi s'égrenaient le temps et les notes. L'aigu pour rendre la chaleur, le médium l'atmosphère tempérée et le grave pour le froid.

Mais Thot manquait-il de cordes à sa lyre ?

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Malin comme un singe, Thot a plus d'un tour dans son sac, d'une corde à sa lyre, il préside au comptage du temps.

Aux premiers temps des dieux, l'année égyptienne comportait 360 jours. Trente-six décans de dix jours, trois décans forment un mois et quatre mois déterminent une saison, chacune rythmant les activités agricoles correspondant à la crue du Nil, aux semailles et aux récoltes (Akhet, Peret, Chemou).

L'année débute avec le lever héliaque* de l'étoile Sothis (ou Sopdet, personnification de l'étoile Sirius) de la constellation du Chien (Sirius, la Sopdet égyptienne), qui coïncide avec le déclenchement de la crue du Nil, soit vers le 19 juillet de notre calendrier

Quand Thot le magicien, qui préside au calendrier, créa l'année lunaire de 365 jours... Le sort et la ruse l'amenant à ajouter 5 jours supplémentaires.

Comment ?

Geb, la Terre, et sa soeur Nout, le Ciel, se querellaient sans cesse.

Excédé, leur père Shou, l'Air, les sépara. Ils se rejoignirent cependant en secret, et Nout, se retrouva enceinte... Ce qui mit Rê, le Soleil, dans une colère de dieu !

Elle ne pourrait accoucher aucun jour de l'année !

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Désespérée, Nout demanda alors à Thot de l'aider...

Ce dernier proposa à la Lune de jouer... et, pour intéresser la partie, de miser des heures...

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Thot prit l'ascendant, jusqu'à gagner du temps... 5 jours pour être exact !

Que Nout pourra mettre à profit pour accoucher. Le premier jour elle mit au monde Osiris, le second Horus, le troisième Seth, qui déjà mauvaise tête déchira le ventre de sa mère, le quatrième Isis et le cinquième Nephtys... sans désobéir à Rê ! et en enrichissant le panthéon de cinq nouveaux dieux et déesses !

Et quels dieux ! Un squelette d'argent pour un corps d'or et une chevelure en lapis-lazuli ! Chic, non ?

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Bonne année à vous ! Qu'elle vous comble 365 jours durant*...

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... d'or, d'argent, de lapis...

ou mieux...

"Ankh, Oudjat, Seneb" : Vie, Force, Santé à tous !

Don't worry, be Hapi !

Michel Lansardière (texte et photos).

* Malgré tout, le cycle du soleil étant de 365 jours un quart, l'année prenait un jour de retard tous les quatre ans... qui finissait par vous chambouler le calendrier !

Eratosthène y remédia en instituant l'année bissextile, un 6e jour de fête en l'honneur des dieux bienfaiteurs tous les quatre ans !

Ce qui n'est pas à négliger !

Quant à moi, si une bonne étoile m'éclaire, j'aurais encore bien des Sothis à vous raconter...

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Rêve,

 

Je ne fais aucun rêve,

fut-il grand ou petit.

Le rêve étant l'instant,

ce goutte-à-goutte

permanent,

du vivant en soi !

"les petits rien" ....

La rose, le soleil,

rêvent-ils ?

Non ....

Simplement,

 ils se contentent

"d'être", cela leur suffit !

N'Est-ce pas là l'essentiel ?

La poésie est une douce armure

faite de peau.

 

NINA

 

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L'acte d'écrire,

 

Ecrire a été pour moi,

au tout commencement,

un acte de non renoncement,

une rébellion silencieuse,

chaque jour de plus en plus présente.

C'est le chant d'un coquelicot,

rouge sang sur un boulevard en asphalte,

où de nombreux délaissés,

déclassés, s'obstinent à vivre,

 à exister encore un peu,

allongés  ou assis ici et là,

les mains tendues ou pas,

les regards presque gommés.

Ecrire a été pour moi,

l'est d'ailleurs toujours,

une manière de m'accorder

un rythme plus harmonique,

en adéquation,

 avec mon souffle associé,

 attaché à l'instant !

Oui, c'est cela même,

faire de l'instant un petit chant

gai ou triste, peu importe,

pourvu qu'il soit vivant !

Etre soi pour toucher l'autre ......

 

NINA

 

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Les bergers de Noël - La Sophia

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http://livre.fnac.com/a4746510/Rebecca-Terniak-Les-bergers-de-Noel

MARIE  SOPHIA - selon la mystique russe 

Voilà ce que m'évoque cette belle peinture de Marie-Christine Serventi

tellement inspirée et lumineuse pour mon livre Les Bergers de Noël !

 

Sainte et Divine Sophia, image essentielle de la beauté

et de la magnificence de Dieu, qui tout domine,

corps lumineux de l’éternité, âme du monde

et reine unique de toutes les âmes,

par l’ineffable profondeur et grâce de ton Fils,

du Bien Aimé Jésus-Christ,

je te prie :

Descends dans la prison de l’âme,

emplis nos ténèbres de tes rayons,

Fais fondre au feu de ton amour les chaînes de notre esprit.

Donne-nous Lumière et volonté,

Apparais-nous sous ta forme visible, essentielle,

Incarnes-toi en nous et dans le monde,

régénérant la plénitude des temps.

Que l’abîme soit recouvert et que Dieu soit tout en tout.

 

Wladimir Soloviev

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Soloviev

 

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L'envolée,

 

Ecrire,

apprendre à marcher,

à cheminer sur l'invisible ;

atteindre ainsi,

son sommet peu-à-peu,

puis toucher l'autre.

Ecrire,

c'est reconnaitre, puis partager,

cette matière précieuse,

"ces petits riens",

sertis dans le quotidien.

C'est aussi ce voyage,

depuis mon jardin bleu de banlieue,

jusqu'à la rue d'en face,

où je vous aperçois,

vous regarde passer chaque matin,

emmitouflé de laine,

insoucieux de moi-même,

de toute mon existence  !

C'est dire "l'émerveillement".

 

NINA

 

 

 

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Ma fille,

 

 

Marianne portait en elle,

des jardins de lumière,

des clartés, des soleils,

quelquefois des orages ;

tout ceci,

 était tu, en sommeil,

simplement murmurant !

D'elle, n'apparaissait

qu'une ombre immense,

obscure ou bleue, un peu lourde .....

Les saisons sont passées,

puis des chagrins,

des grands espaces de vide, de froid ;

En elle, en tant que mère,

je devinais, je voyais,

l'inépuisable richesse,

doublée d'un grand talent,

une féminité embryonnaire

encore dans ce corps malmené,

presque trop grand pour elle !

Puis, oh douce clarté,

le regard de Rémi sur elle

s'est posé,

à l'instar d'un souffle

sur une rose seule,

a tout changé,

l'a bousculée tout en douceur.

Le sourire de ma fille,

alors s'est agrandi, s'est élargi,

a pris tout son visage.

Tout s'est mis à fleurir en elle ;

les clartés, les soleils,

d'un coup se sont levés !

Depuis, s'écrit dans les yeux de ma fille,

"Marianne" en majuscule.

 

NINA

,

 

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Perdue,

 

Une petite métisse,

dans une robe soleil,

s'est perdue dans la neige.

De toute part,

palpitent dans l'ombre des étoiles,

 enfantines ou adultes ;

elles forment entre elles,

une ronde consolatrice,

étreignent la petite métisse.

C'est alors,

que dans l'obscurité,

l'astre suprême éclot !

NINA

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Ecrire (suite).

 

 

Ecriture,

hémorragie fleurie,

ciel devenu liquide,

dans un stylo versé,

reçu puis donné ;

parfum de ma voix,

feu paisible,

ce concentré de moi.

Ce tâtonnement

 de moi vers vous

 tout le temps.

L'absolue féminité !

NINA

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Début d'hiver,

Il pleut,

il tonne un peu,

puis de plus en plus fort.

Le ciel s'obscurcit,

s'encolère, gronde,

déchire la terre,

à coups de lames de fer ;

désertés sont les jardins,

de toutes les enfances,

des jolies mères.

Dénudés sont devenues les roses,

  ses soeurs d'hiver,

avec violence en cet instant,

 glacial et meurtrier,

en toute impunité !

Et moi, l'abritée,

à plat ventre sur le sol,

couvert d'un tapis bleu,

je vous écris, les mains nues,

 un été en décembre,

une roseraie blanche et rose

en plein désert,

une ondée musicienne

sur Paris endormi,

mon coeur repalpitant !

Je vous écris tout le temps.

NINA

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Le soleil irise de ses rayons

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

Le lac de la Montagne

de Raymond Martin

 

Un espace d’écume bleutée domine l’horizon indistinct,

Glacial aux formes quelconques sous  une  lune

Blafarde, triste, figée dans sa robe de brume.

Austère spectacle  sous un chapiteau  inhumain.

 

Pas un bruit ne se perçoit,hormis  le soupir d’un sapin

Répondant à l’assaut  fulgurant de la  neige vengeresse,

Lourde  sur la branche meurtrie au petit matin,

Lâchant vers le sol des épines de détresse.

 

Soudain, un craquement impromptu  déchire le silence cotonneux,

Un bras  d’épinette blanche, brisé, s’étale sur le sol livide,

Dérangeant un mulot  au beau  milieu  de sa léthargie  bienheureuse.

Un gland logé dans sa mâchoire s’échappe, roulant  sur  le sol humide.

 

Un  Algonquien à fière allure, tapi, piste l’arrivée d’un probable caribou.

Sans plumes  décoré, ni armé d’un arc, il  maintient  son fusil sur une souche  moussue,

Sentant déjà l’odeur suave du caribou cuisiné à la bière et au four.

L’attente est longue sous  la cathédrale de glace  de l’érable fourchu.

 

Loin encore de la débâcle prometteuse d’une explosion florale,

Le lac offre aux yeux ébahis une multitude de trésors  insoupçonnés,

Ici, la silhouette furtive d’un cerf aiguisant ses bois sur un tronc d’érable,

Là, sur la neige scintillante, les  empreintes récentes  d’un renard argenté.

 

Un  point rouge  sautille sur la branche  d’un épineux en sommeil,

Le cardinal rouge en chasse d’un  vermisseau  grassouillet  donne du bec.

Aussi des vies fragilisées, par l’hiver engourdies, mais prêtes au  réveil,

S’activent sous le manteau  blanc en quête d’un gland tout  sec.

 

Le lac endormi, glacé,  cache une vie indolente  dans  sa solitude hivernale.

Un crapet de roche, seul, immobile dans le tréfonds gelé et turbide,

Epie, car affamé, un  insecte  hasardeux  que le courant  vigoureux  déballe,

Aspirant goulûment le  pauvre égaré vers des instants iniques.

 .

 

 

Un partenariat d'

Arts 12272797098?profile=originalLettres

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Comme la plume au vent...

Songerie

Hommes et femmes confondus,

Révélant leur humeur changeante,

Prennent la route qui les tente,

Emplis d'espoir, bien entendu.

À être aimés, ils persévèrent,

Devenus d'ardents amoureux.

Quand se trouvent comblés leurs voeux,

Dans le désir, à nouveau errent.

Pour se sentir heureux, chacun

Va vers ce qui soudain l'attire.

Vogue du rêve le navire,

L'air offre de nouveaux parfums.

Où se trouve l'ami fidèle

Qui se montrait si dévoué,

D'un attachement avoué?

Plus aucun signe de son zèle.

Étonné, déçu, attristé,

On aimerait pouvoir comprendre,

Or il n'y a rien à entendre,

S'accomplit la réalité.

26 décembre 2014

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Mes boîtes postales de France

 

Soliloque

Peu avant Noël, chaque année,

La même joie m'était donnée:

Je recevais une surprise,

De celles qui comblent et grisent.

Une grosse boîte postale,

D'une apparence fort banale,

Contenait un charmant trésor

Et ton amour valant de l'or.

Tu prenais le temps de choisir,

En imaginant mes désirs.

Tu avais l'âme romantique,

Aimais les objets artistiques.

Ton écriture m'émouvait.

Je la retrouve conservée

Sur les étiquettes portant:

«Petit cadeau du jour de l'An»

Je ne peux pas me séparer

De ces boîtes jaunes parées,

D'une bien persistante grâce.

Un courant d'énergie y passe.

Je les touche, le coeur battant

Car alors je te sens présent,

Se crée une douce atmosphère.

La vie m' émeut de ses mystères.

26 décembre 2014

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Message de tendresse

À vous quatre que j'aime,

En ce calme jour de Noël,

J'ai médité par habitude,

Accueilli quelques certitudes,

Bien installée dans mon réel.

En a résulté un propos

Sur une assertion insolite

Que j'ai traitée à la va-vite

Et me revoilà au repos.

Je ne cesse de m'étonner,

Au cours des ans qui font la ronde,

De l'étrangeté de ce monde,

Et du sort qui me fut donné.

Je garde clairs des souvenirs,

De doux moments de l'existence,

Où j'ai ressenti de la chance.

Je me plais à y revenir.

Je n'ai vraiment rien oublié.

La tendresse comble de grâces.

Je n'en deviendrai jamais lasse.

Elle nous gardera liés.

Heureuse année à vous que j'aime!

Tenez captive la gaieté,

Restez entourés de beauté,

Faites du présent un poème!

25 décembre 2014

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Une assertion cauchemardesque

 

Propos

Un chagrin, venant de regrets,

N'empêche de rester lucide.

La fièvre fait délirer,

Peut rendre l'atmosphère acide.

Chacun devenu irascible,

Ne voulant pas paraître fou,

Se résigne à l'irréversible,

Non tenté de crier au loup.

Certains, que la colère égare,

Ne peuvent point se contrôler.

Par un phénomène assez rare,

Ils deviennent déboussolés.

C'est le cas de monsieur Zémour.

Il proclame morte la France,

Ayant péri faute d'amour.

Il erre ailleurs, à l'évidence.

La France reste pétillante,

Pas plus affligée qu'il ne faut.

Aucun cauchemar ne la hante,

Elle réagit à propos.

25 décembre 2014

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Cour Intérieure

Cour Intérieure est un lieu privé, situé chez le comédien Claude Enuset et destiné à présenter des spectacles et des lectures dans un rapport de proximité et de convivialité avec le public. Une vingtaine de chaises, un bar, un échange avec le public à l'issue de la représentation. Un espace de liberté pour les amateurs de grands textes.

Première création : "Le cas étrange du Dr Jekyll et de M. Hyde" de Robert-Louis Stevenson. Créé le 22 novembre 2014, le spectacle sera repris les 31 janvier à 20h30 et 1 février à 17h.

http://www.plaisirdoffrir.be/Vu/Critique.php?recordID=9585

Voir Evénements.

Prochaine création en mai : "Le journal secret d'Adam et Eve" de Mark Twain. Avec Magda Dimitriadis et Claude Enuset

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Féerie nocturne

 

Pépinière de porcelaine,

sous un éclairage halogène,

ciel et sol, teintés de rose.

La haie est gerbe de corail

la corde à linge devenue

énorme câble de cristal

Les trois arbres fruitiers ont refleuri en blanc,

Je reste médusée, dans l'émerveillement.

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