Songerie
Hommes et femmes confondus,
Révélant leur humeur changeante,
Prennent la route qui les tente,
Emplis d'espoir, bien entendu.
À être aimés, ils persévèrent,
Devenus d'ardents amoureux.
Quand se trouvent comblés leurs voeux,
Dans le désir, à nouveau errent.
Pour se sentir heureux, chacun
Va vers ce qui soudain l'attire.
Vogue du rêve le navire,
L'air offre de nouveaux parfums.
Où se trouve l'ami fidèle
Qui se montrait si dévoué,
D'un attachement avoué?
Plus aucun signe de son zèle.
Étonné, déçu, attristé,
On aimerait pouvoir comprendre,
Or il n'y a rien à entendre,
S'accomplit la réalité.
26 décembre 2014
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