A vos yeux bruns
posés sur moi je rêve,
à vos mains perdues
dans ma chevelure
défaite et rousse je songe,
à votre peau mate et chaude
contre la mienne plus claire,
je rêve plus fort encore.
A vous l'absent j'écris.
Mais, je vole votre coeur tout entier,
au mien complémentaire,
taillé à sa mesure,
pour nous construire un monde ;
berceau de l'aube de mes mots,
dont le lait je vous donne.
Je vous écris tout le temps,
Lignes bleues, de moi à vous,
océanisées et douces,
à l'instar de clandestines caresses.
A vous le grand absent !
NINA
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