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Absence... mais le challenge continue

Bonjour à tous,

Je suis heureuse de vous annoncer que j’ai atteint mes 100% de souscriptions pour « Les Recettes de Tante Dédé » ! Néanmoins, les préventes sont toujours ouvertes… Si le cœur vous en dit, n’hésitez pas ! http://www.bibliocratie.com/produit/les-recettes-de-tante-dede/

Merci à tous.. et à dans un mois, je pars la semaine prochaine pour le Rajasthan!

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Merci pour vos suggestions

Je fais une toile par jour SI je n'ai rien d'autre à faire. Mais dans l'appartement "supervisé" que j'occupe en recherche d'autonomisation, je participe à des activités quotidiennes. L'idée de Liliane n'est pas impossible : elle va dans le bon sens. Par ailleurs, Mr Paul a parfaitement raison. Merci à vous pour vos suggestions.

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Les effets de la providence

 

Songerie

En accueillant certains propos,

Que nous a offerts la sagesse,

Nous ressentons un doux repos,

Mettant fin aux peurs qui oppressent.

Or durant la nuit, celles-ci,

Souvent, agissent obsédantes.

Elles ont vite réussi

À chasser la paix bienfaisante.

Je savais bien, au fond de moi,

Que je demeurais vulnérable,

Privée de conviction, de foi.

Changer me semblait impensable.

Or, je deviens à peu près sûre

Que ma raison, finalement,

Admet ce que fait la nature.

À propos du vieillissement.

Mes cauchemars sont du passé.

Je dors paisiblement, sereine.

C'est que j'évite toute peine,

M'empêche de me tracasser.

Le tapis roulant me déplace,

Avec ma maison où la vie

A laissé de sensibles traces

Et un parfum de poésie.

Vieillir en santé quelle chance!

Je suis portée vers le néant,

Là se termine l'existence.

Voudrais sourire en m'en allant.

4 octobre 2014

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Poème sur le tic tac d’un réveil

Elles travaillent

Elles travaillent

Et je baille

Ma paresse

est sans faiblesse

 

Elles travaillent

Elles travaillent

Rien qui aille

Et je suis couché là

Au moelleux du matelas

 

Elles travaillent

Elles travaillent

Tic tac fait le réveil

Pour hachurer mon sommeil

Sa bêtise

Est ma hantise

Tic tac

Tic tac

Fait le réveil

Mais mon sommeil

Est sans pareil !

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Inspire nous

Vois-tu le sol que tu foules
Et les arbres, le ciel et la foule.
Sens-tu l'air lourd que tu respires ;
Et qu'est-ce que cela t'inspire ?

Jeune et beau tu cours et joues,
Ta mère te peigne, caresse la joue,
Tu sautes et sursautes d'amour
Et va devant rires et jours.

Et que sais-tu de l'amour ?
Une caresse, une promesse d'un jour,
Et des rires, des jours parfois pires.
Et qu'est-ce que cela t'inspire ?

Comment nous vois-tu du bas vers le haut ?
Les grands qui savent tout et leurs mots.
Hier, jeunes et beaux au peigne de leur mère
Qui foulent ciel et sol de larmes amères.

Qu'est-ce que cela t'inspire, dis ?
Dis-moi qu'as-tu compris,
Veux- tu suivre le parcours
Et humer cet air si lourd ?

Dis-moi , que veux-tu faire ?
Inspire nous quelqu'affaire
Pour des grands qui savent tout
Et des mots qui disent tout ?

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Jérémiades et misères

 

Soliloque

Vigny déclara qu'il est lâche

De laisser parler sa douleur.

Nul n'est méprisé, que je sache,

Quand il se plaint avec pudeur.

Les jérémiades d'un enfant

Ne retentissent pas sans cause.

Il se peut bien qu'il soit souffrant.

Souvent, elles semblent peu de chose.

Les ignorer est dommageable,

Il a besoin de réconfort.

Ne sera pas inconsolable,

S'il a compris qu'on l'aime fort.

Un adulte, montrant sa peine,

La laisse voir discrètement.

Il n'a aucune attente vaine,

Et se comporte dignement.

Certains se montrent  déplaisants,

 Quand ils se permettent de geindre.

Ils incommodent le faisant,

Or s'attendraient à se voir plaindre.

Je n'oublie pas Clément Marot,

Qui témoignait de ses misères.

Il faisait rire de ses maux,

D'importun était le contraire.

3 octobre 2014

 

 

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Au champ de poésie

 

L'indifférence me déçoit.

Lors je m'expose à des surprises,

Faisant ressentir des émois;

Certains attristent, d'autres grisent.

L'immense ciel, époustouflant,

M'éblouit et me rend heureuse.

Je reste fascinée longtemps,

Sous l'énergie aventureuse.

Si je pense, avec certitude,

Qu'un jour sera sans fantaisie,

Suivant ma fidèle habitude,

Je vais au champ de poésie.

Dans son espace intime et tendre,

Créant des sons et des couleurs,

Des murmures se font entendre,

Aussi des battements de coeur.

Dans ce champ où rien ne périt,

Par une grâce sans pareille,

En vers, témoignent des esprits,

Entourés de fleurs et d'abeilles.

3 octobre 2014

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Maux Surréalistes

Je circonvole dans les maux de mon moi
Labyrinthique et chaotique
Enchaînée dans les fonds gluants
De ma chair putrifiante ; mes cris crachent
Les baves charognardes de mes mots étalés
Et ma mort, cadavre satisfait, se dore
Sur les grèves crevées de mon corps abandonné.
Celle-là m’a eue, je lui donne cette vie
Pourrissante et moisissante accrochée
Au bonheur fluidissant des marées océanes.
Elle a percé mon âme et ma foi pour dévorer
Mes derniers espoirs engloutis dans une paix
Mortifiante et froide. Elle a pris ma main,
Epousailles tardives, et l’a donnée aux crachats
Des lames languissantes des eaux déifiées
Pour en faire un amas de pierres immondées.

Que ce moi des maux dorme à tout jamais
Dans mes mots cachetés et épileptiques !

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Etouffement

La nuit est tombée, lourde, épuisante
Elle frappe aux carreaux pour entrer
Mais je ne l’entends pas.
Le jour va se lever, hideux,
Et je vais devoir traîner ma peine.

Le temps va passer et je vais le laisser faire
Il va marteler aux carreaux
Et briser en rides profondes
Mon visage, mon corps.
Il va cacher la lumière du jour
Pour anéantir mon espoir.

La mort me guette et m’appelle
Cruelle, elle va me laisser un peu
De paix, pour créer encore et encore.
Mais, déjà, elle fait la belle et
Se glisse tendrement dans mon pauvre
Corps meurtri.

Je ne vois déjà plus les êtres
Qui m’entourent, je n’entends plus
Leurs pleurs, leurs douces paroles,
Le vent, la pluie, la lumière tendre
Du petit matin ne me concerne plus.
Le murmure des mots, le bruissement
De la vie ne font que caresser
Mes larmes, un peu chaudes, un peu froides.

Je reste là, à attendre, que mes douleurs
S’épuisent, je reste là, dans le
Fracas de ma souffrance.
Je reste là, hébétée, sans joie, à regarder
S’évader ma vie ; libre ! je suis libre
Et mon cœur va bientôt se heurter
Aux étoiles !

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comment dire.........

Comment dire…
Que l’herbe pour moi n’est pas verte
Mais tendre,
Que le soleil pour moi ne brille pas
Mais brûle,
Que la nuit pour moi n’est pas noire
Mais claire.

Comment dire tout ça ?

Comment dire…
Que la nature pour moi n’est pas sereine
Mais monstrueuse,
Que l’oiseau pour moi ne chante pas
Mais crie,
Que l’été pour moi n’est pas chaud
Mais glacé.

Comment dire tout ça ?

Comment dire…
Que l’être humain pour moi n’est pas vivant
Mais mort,
Que la terre pour moi ne tourne pas
Mais chavire,
Que le ciel pour moi n’est pas bleu
Mais immense.

Comment dire tout ça ?

Comment dire…
Que les mots pour moi ne sont pas beaux
Mais cruels,
Que les paroles pour moi ne sont pas belles
Mais futiles,
Que les romans pour moi ne sont pas vains
Mais réels.

Comment dire tout ça ?

Comment dire…
Que les couleurs pour moi n’existent pas
Mais scintillent,
Que la peinture pour moi ne m’aime pas
Mais me construit,
Que l’art pour moi ne me croit pas
Mais me détruit.

Comment dire tout ça ?

Comment dire…
Que la vie pour moi ne me voit pas
Mais m’anéantit
Que le bonheur pour moi ne me parle pas
Mais m’enchante,
Que la mort pour moi ne me tue pas
Mais m’appelle.

Comment dire tout ça ?

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12273046894?profile=originalArcimboldo ou l'art de servirs les plats.

Ainsi fut présenté le tableau à Ferdinand II de Habsbourg. Depuis il est accroché... à l'envers. Nous découvrirons pourquoi à la fin de cet envoi...

Je vous ai laissé avec l'école française si présente au Nationalmuseum de Stockholm, aussi avant toute chose laissez moi vous montrer quelques autres oeuvres, impressionnistes cette fois.

Si le Nationalmuseum détient "La grenoullière", le célèbre tabeau d'Auguste renoir (1841-1919) et oeuvre phare de l'impressionnisme, c'est à son café que nous nous désaltérerons :

12273047692?profile=originalLe café de la mère Anthony, 1866.

Puis, après une partie de cartes, nous nous promènerons en compagnie de Berthe Morisot (1841-1895), autre hôtesse d'une esquise délicatesse :

12273048271?profile=originalLe Bois de Boulogne.

Une école française très complète puisque nous pouvons encore voir des Lorrain, de La Tour, Blanchet, Poussin, Boucher, Oudry, Watteau, Cézanne, Courbet, Degas, Delacroix, Gauguin...

Mais si les oeuvres hollandaises et françaises (voir les première et seconde parties de cet article) font l'orgueil du "Louvre suédois" et bien que les autres départements connaissent quelques lacunes, il accroche néanmoins maintes toiles que lui envieraient bien des musées plus connus.

Ainsi l'Italie, outre Bellini, Véronèse, Le Pérugin, Bellotto dit Caneletto le jeune... nous arrête avec ce ravissant portrait d'Agnolo Bronzino (1503-1572)

12273047878?profile=originalIsabella de Medici

Ou par celui réalisé par Giuseppe Arcimboldo (c. 1527-1593), sévère et pourtant si fantaisiste :

12273048080?profile=originalLe juriste, 1566.

D'aucuns y ont vu Calvin, bien qu'il s'agisse plus sûrement d'Ulrich Zasius, un conseiller influent de Rodolphe II, "Un certain docteur, dont tout le visage était ravagé par le mal français...", selon l'ami d'Arcimboldo, Gregorio Comanini.

Sur ce mauvais trait lancé à l'égard des Français, sourcilleux quant à notre réputation, je reporterai à plus tard mon envoi de messieurs... les Anglais !

Mais un autre tableau à retenu mon attention, "Le cuisinier", une curiosité que nous avons vu plus-haut en intro, qui nous est donc présenté... à l'envers !

Ce farceur d'Arcimboldo, parfois un peu gâte-sauce, nous montre donc une nature morte bien anodine, des viandes rôties que le chef présente et sert chaud.

En retournant le tableau à 180°, le personnage se découvre malicieusement croqué. On ignore s'il trouva le tour à son goût...

12273049085?profile=originalLe cuisinier.

J'espère quant à moi que vous trouverez ce billet au votre...

Michel Lansardière (texte et photos).

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SAUTE PETIT HOMME

12273049494?profile=originalCours , saute petit homme

tu voles et la terre te soulève

Saute petit homme dans cet espace où tes jeux sont merveilleux

Cours vers ton destin Petit Homme

AA ce Dimanche sur l'île de Bendor pour la valse des Capians et Voiles Latines

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JUSTE QUELQU'UN DE VRAI...

Etre juste quelqu'un de vrai

Qui se regarde, se reconnait...

Dans les méandres de la vie

Ne plus occulter ses envies

Abandonner tous les rejets

Puis se pencher sur des projets...

Vider le cœur de sa détresse

Et accepter, même la tristesse!

Etre juste quelqu'un de vrai

Qui se regarde, se reconnait...

Dans l'ombre des nuits même embrumées

vivre sans se sentir fanée...

Prendre des risques, les assumer

Et ne plus tout décortiquer!

Penser à rire de ses travers

Ne plus se mettre tête à l'envers!

Etre juste quelqu'un de vrai

Qui se regarde, se reconnait...

Dans les rêves de tout un chacun

Puiser la force, aussi l'entrain!

Rendre l'improbable possible

Que la bonté devienne audible...

Et s'endormir tout en douceur

En écoutant battre son cœur...

Etre juste quelqu'un de vrai

Qui se regarde, se reconnait!

J.G.

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Je n'ai plus de place !

Ma production est tellement forte qu'il n'y a plus moyen que je continue à travailler sur des toiles. Il y en a 600 dans un garage à Gembloux.

Je ne peins plus que sur des cartons entoilés parce qu'elles n'ont pas de profondeur et je peux donc en mettre beaucoup en peu d'espace.

Mon "manager" de père n'a plus le feu sacré, il a envie de tout laisser tomber.

Il faudrait trouver un grand local d'expo de mes seules toiles, ce qui est impossible.

Je suis incapable d'arrêter de peindre car c'est toute ma vie. Je continue mes cartons mais ce n'est pas la même chose.

Mais la vie continue...

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Un endroit fascinant

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré 

Une Forêt

de Raymond Martin

Une brise légère aux multiples  facettes

Inonde de ses joyaux fraîchement  colorés,

Ce monde forestier à peu près  inconnu,

Aux formes  élancées  vers un ciel incertain.

 

 

Les vapeurs de l’aurore forestière

Embaument   à  l’envie, chemins et clairières humides.

Feuillus  et résineux frémissent à la  brise odorante.

Lueurs, rouge pourpre,  fixent au sol moussu  les géants centenaires.

 

 

D’un voile violacé, se devine à  la fin d’un sentier

Parsemé  d’éclats  de soleil  filtré,

L’hypothétique clairière cachant  une harde de cerfs,

Aux frêles  mais  prometteurs  andouillers.

 

 

Quelques  coups secs retentissent dans l’espace,

Un Pic Epeiche y cherche sa pitance,

Le pin surpris tressaille, lâche  une pomme

D’où s’échappent quelques aiguilles au contact  du sol.

 

 

Gambadant  sans cesse,  l’écureuil caramel

Joyeux de cette  aubaine en grignote les fruits.

Le Grand nègre des bois s’affaire posément sur un buisson épineux,

Disputant   une feuille  au  Bombyx disparate.

 

 

Parsemé d’Oxallis ou d’Aconit, le sentier nous invite à la flânerie,

Aux  expressions   sensorielles et  prenantes  d’humus  et de mousse,

Réveillés  par la fraîcheur  de l’aube naissante.

C’est  une forêt parmi tant d’autres.

                          

Un partenariat
Arts
 
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Lettres

                

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Renouveau hivernal



J'ai souvent le besoin d'écrire,

Dès que je commence à manger.

Une idée vient me déranger,

Ou parfois m'incite à sourire.

Un vers m'arrive, il me surprend.

Aussitôt, je m'y intéresse.

Comme je crois que rien ne presse,

Je laisse mon plat en suspens.

Il est rare que j'y revienne;

Me retrouve occupée ailleurs.

Je n'ai nullement faim d'ailleurs.

Je suis les choses qui adviennent.

Sauter un repas m'est facile

Et ne me cause aucun souci.

Je vois que mon corps amincit,

Mais sans devenir plus fragile.

Je recherche des vêtements,

Conservés durant des années,

Jupes et blouses surannées,

Les porterai dans l'agrément.

Ce choix possible me ravit.

Ma liberté est mon affaire.

Je me sens joyeuse, légère.

En mon hiver, je rajeunis.

2 octobre 2014

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Il faut créer un curateur!

 

Songerie

Quand un humain a rendu l'âme,

S'il avait des biens, ses enfants,

Se voient enrichis par son drame.

Rien ne se perd et cependant...

Parfois une place secrète,

Que nul ne pouvait soupçonner

Peut demeurer une cachette

Pour un trésor affectionné.

Il se peut aussi que des choses

Paraissent sans utilité.

Or, c'est à tort qu'on le suppose,

Manquant de perspicacité.

 

S'étant consacré au langage

Ou à la peinture, un défunt

Parfois ne laisse, en héritage,

Que grâces offertes à chacun.

Or s'il excella, solitaire,

Sans provoquer de coups de coeur,

Sans rêver d 'être populaire?

Il faut créer un curateur!

À titre posthume, il devra

Évaluer, faire connaître

Une oeuvre qui perdurera

Mais qui aurait pu disparaître.

Premier octobre 2014

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