Songerie
En accueillant certains propos,
Que nous a offerts la sagesse,
Nous ressentons un doux repos,
Mettant fin aux peurs qui oppressent.
Or durant la nuit, celles-ci,
Souvent, agissent obsédantes.
Elles ont vite réussi
À chasser la paix bienfaisante.
Je savais bien, au fond de moi,
Que je demeurais vulnérable,
Privée de conviction, de foi.
Changer me semblait impensable.
Or, je deviens à peu près sûre
Que ma raison, finalement,
Admet ce que fait la nature.
À propos du vieillissement.
Mes cauchemars sont du passé.
Je dors paisiblement, sereine.
C'est que j'évite toute peine,
M'empêche de me tracasser.
Le tapis roulant me déplace,
Avec ma maison où la vie
A laissé de sensibles traces
Et un parfum de poésie.
Vieillir en santé quelle chance!
Je suis portée vers le néant,
Là se termine l'existence.
Voudrais sourire en m'en allant.
4 octobre 2014
Commentaires
Beau programme! à réaliser sans faute
Bravo Suzanne.
Bon dimanche.
Amitiés.
Adyne