Ma production est tellement forte qu'il n'y a plus moyen que je continue à travailler sur des toiles. Il y en a 600 dans un garage à Gembloux.
Je ne peins plus que sur des cartons entoilés parce qu'elles n'ont pas de profondeur et je peux donc en mettre beaucoup en peu d'espace.
Mon "manager" de père n'a plus le feu sacré, il a envie de tout laisser tomber.
Il faudrait trouver un grand local d'expo de mes seules toiles, ce qui est impossible.
Je suis incapable d'arrêter de peindre car c'est toute ma vie. Je continue mes cartons mais ce n'est pas la même chose.
Mais la vie continue...
Commentaires
La gestion du travail d'Oli doit être un travail à plein temps, je suppose.
Je suis sensible à votre problème.
La distance ne me permet pas de vous aider, hélas.
Je vous souhaite tout le courage nécessaire et vous admire.
Pour une fondation, il y a des conditions juridiques draconiennes pour les créer. Il faut déposer des centaines de milliers d'euros sur la table pour pouvoir les créer depuis les nouvelles lois sur les fondations de 2002.
Depuis la création de cette loi, de très nombreuses fondations ont du changer leur intitulé et par exemple se renommer en "association" vu qu'ils n'avaient pas les fonds pharamineux désormais requis pour pouvoir s'appeler fondation. Dura lex, sed lex.
Les fondations belges
Merci, Liliane. Ton idée est très intéressante, à creuser.
Mais Il y a d'abord un fameux tri à faire.
Oli fait de belles toiles et...d'autres.
La phase "cartons entoilés" va déjà permettre d'y voir plus clair dans le garage.
Car Il faut savoir qu'Oli peut peindre une toile par jour pour se rendre compte du problème...
Merci pour vos idées. Je vous tiens au courant !
Je peux vous aider à démarrer, en faisant une proposition à mon école, qui sera très certainement favorable, avec la présence d'Olivier. Ce serait merveilleux pour nos élèves de 6e agent d'éducation. Réfléchissez.
C'est réalisable.
Pourquoi ne pas faire une donation ?
Il y a des écoles aux murs très tristes, un panneau de plusieurs mètres carrés réunissant des oeuvres se répondant pourrait égayer des espaces , à l'intérieur, mais aussi à l'éxtérieur sous préau couvert, bien vernis, ils ne crainddraient ni le chaud ni le froid.
Olivier se ferait connaître autrement, par son témoignage, un don, le don de sa foi en la vie, le don de sa passion au service des enfants de notre beau pays.
Une fondation aussi, et pourquoi pas, avant que le feu ne s'éteigne...
Tu trouveras une solution Olivier, les cartons c'est déjà 600 pièces à multiplier puisque le guain de place en profondeur donc l'inspiration peut continuer, bravo pour ton talent, Jacqueline