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Jérémiades et misères

 

Soliloque

Vigny déclara qu'il est lâche

De laisser parler sa douleur.

Nul n'est méprisé, que je sache,

Quand il se plaint avec pudeur.

Les jérémiades d'un enfant

Ne retentissent pas sans cause.

Il se peut bien qu'il soit souffrant.

Souvent, elles semblent peu de chose.

Les ignorer est dommageable,

Il a besoin de réconfort.

Ne sera pas inconsolable,

S'il a compris qu'on l'aime fort.

Un adulte, montrant sa peine,

La laisse voir discrètement.

Il n'a aucune attente vaine,

Et se comporte dignement.

Certains se montrent  déplaisants,

 Quand ils se permettent de geindre.

Ils incommodent le faisant,

Or s'attendraient à se voir plaindre.

Je n'oublie pas Clément Marot,

Qui témoignait de ses misères.

Il faisait rire de ses maux,

D'importun était le contraire.

3 octobre 2014

 

 

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Commentaires

  • Cris et chatiment

  • administrateur partenariats

    J'aime beaucoup votre façon de voir les choses.

    Je suis incommodée par les sempiternelles jérémiades des mêmes personnes, se complaisant dans leurs peines. Lassée de les écouter, je ferme finalement la porte. Or, lorsque survient un véritable malheur, les oreilles n'écoutent plus.

    Etre digne dans la peine est le seul comportement acceptable.

    Il force le respect et ouvre l'écoute dans la dignité.

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