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Envoûtement avant le crépuscule

 

 

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           Le soleil a percé la nacre étincelante,

Il inonde de joie l'immensité des cieux.
De ces fous qu'il enivre, il fait baisser les yeux.
Dans l'éblouissement conduit les âmes errantes.

Il inonde de joie l'immensité des cieux.
Il ôte des coeurs lourds l'angoisse exténuante,
Dans l'éblouissement conduit les âmes errantes.
Il rend impondérables les penseurs soucieux.

Il ôte des coeurs lourds l'angoisse exténuante,
Il se révèle un dieu ardent et généreux,
Il rend impondérables les penseurs soucieux,
Il mène en un ailleurs de grâces rayonnantes.

Il se révèle un dieu ardent et généreux,
Prodigue l'énergie puissamment agissante.
Il mène en un ailleurs de grâces rayonnantes,
Crée une féerie sur écran fabuleux.

 

Prodigue l 'énergie puissamment agissante,

Rendant l'âme le corps et l'esprit radieux,

Crée une féerie , sur écran fabuleux,

Quand en fin de journée, commence sa descente.

 

Rendant l'âme, le corps et l'esprit radieux,

La lumière a le don de se faire envoûtante.

Quand en fin de journée commence sa descente

Semble loin la noirceur, vandale, déroutante.


19 janvier  2013

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Bonjour à tous !

Voilà, j'ai atterri parmi vous, attirée par les peintures et les mots soignés.

Je suis avant tout spectatrice, contemplative, et jouis de mes découvertes, même si j'ai un roman à mon actif  (auto-édité...). Je m'intéresse principalement à faire connaître les autres, les talents cachés que j'explore de-ci de-là.

Mon site est récent : décembre 2012. Il comporte déjà de bien belles choses. Si vous souhaitez le découvrir, n'hésitez pas. 

Au plaisir de se rencontrer sur les chemins de Arts & Lettres.

Mon site-découvertes

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Imprégné par mes conversations avec Gilbert CORBIERES j'ai écrit " SOCIUS " comme une oeuvre plus marquée par la dimension sociale...

Encore que dans mes autres recueils si on sait lire et voir, on peut comprendre ma quête.

"SOCIUS" a été écrit en pensant à son prolongement au cinéma : " L'échappée " pour lequel Gilbert CORBIERES était au diapason avec moi.

Quelques scènes à mettre, à retirer...Je construis un scénario que modifie Gilbert avec sa propre sensibilité...On discute rude.

J'accepte les modifications du metteur en scène : jamais je n'accepterai sur un livre qu'on me déplace, même une virgule mal placée!

Des scènes sont déjà dans " SOCIUS " :

 

Livraison

 

Passager de la voiture

Je passe

Dans le noir.

 

Le livreur de pizzas

Sous le lampadaire,

Inquiet,

Parcourt un plan.

 

Façades de la Cité

H.L.M. :

Quelques lumières

Indifférentes.

 

Celle-ci, non prévue dans le scenario actuel:

 

La route

 

Deux clandestins

Marchent au bord de la route,

Si visibles et si fatigués.

 

Un homme et une femme

Unis dans la misère,

Aussi bien habillés

Qu’ils le peuvent.

 

Deux clandestins

Marchent au bord de la route,

D’où viennent-ils

Et où vont-ils ?

 

Et encore ce passage:

 

Résistance

 

Comme du blanc qui partout flotterait…

Visages et produits et couleurs,

J’erre entre les gondoles.

Les corps se meuvent,

Captés.

 

Si ce n’étaient

Quelques figures familières

Je ne saurais plus

Qui je suis :

Perdant mon corps

Fluide du malaise

Du mouvement…

 

La caissière me sourit :

Je m’échappe heureux

Avec son conseil

D’un cadeau

Bien moins cher,

Ailleurs…

 

Voilà quelques exemples...Nous pourrions, sans doute, reprendre chaque texte de ce recueil et l'illustrer dans l'histoire de cet homme qui va aller à Sète comme pour s'imprégner encore de ses souvenirs d'amour à l'occasion d'un reportage...

Mais il faut simplifier et tout simplement faire, sans trop de moyens...

"SOCIUS" a été aussi, ces temps-ci, une occasion de lectures en médiathèques accompagnées magnifiquement au clavier par mon ami Jean-Jacques Fauré, entres autres musicien de Michel SARDOU...

D'un art l'autre sur le chemin de nos vies...

 

SI VOUS VOULEZ NOUS AIDER...   sidobremichel@yahoo.fr

Michel SIDOBRE

Site littéraire:

http://sidobremichel.onlc.fr

Site Figurant & Acteur:

http://michelsidobre.onlc.fr

 

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Avis number one

 

Jeune plasticien dans la force de l'âge; démarche créative perso dans l'Artempresent....

Plasticien particulier, singulier, empruntant,

Ses chemins de Traverse, ses voies détournées,

Ses sinuosités partagées, sur une contrée inventée...des mondes de l’ART...

Fantastique Nature du Réel...

Longue, petite, grande, belle balade sur la surface terrienne,

Un regard attardé sur une grève,

Un regard dissipé d’un amas de nuages ;

Font surgir des passerelles à méditer,

Pour engendrer l’imaginaire en nous...

 

L’ART SINGULIER NUMERIQUE

Peut-être l’idée d’un  mouvement...

 

A la naissance de ce mouvement,

L'Art Singulier Numérique, suite, peut-être de l’Art Brut, de l’Art Singulier...

 

« Je me demande ce que pourrait être un art qui ne serait pas singulier, ou qui ne serait pas hors-les-normes ? C’est la nature de l’œuvre artistique d’affirmer sa différence. La création ne peut être banale, ni obéir à des règles. »

Gérard Sendrey, fondateur du Musée de la Création franche de Bègles

 

L'Art Singulier Numérique peut devenir un mouvement des plasticiens, un mouvement d’agitateurs des esprits, un mouvement des ouvertures des mondes singuliers, des univers insolites

 

L'Art Singulier Numérique reconnaît le plasticien pour son « être singulier » dans sa démarche créative, en pratiquant les techniques mixtes et  numériques

 

Un plasticien de l'Art Singulier Numérique est un créateur en général autodidacte, ou professionnel, il utilise des techniques et des moyens souvent originaux.

 

Il crée pourtant pour des publics, des humains dont il imagine que sa création les regarde et les concerne.

 

Le but de ce mouvement c’est de permettre aux galeries, collectionneurs et simples amateurs de découvrir des artistes méconnus ou défrichant des voies nouvelles.

 

 

 

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Le tournant

                                                                       

Quand on prend de l'âge, comme le bon vin dit-on, ce n'est pas parce que l'on devient vieux mais plutôt plus sage. Franchir le seuil de cette sagesse fonctionnant à l'économie mesurée de ses actes, de ses paroles et même de ses souvenirs parfois trop lourds à porter n'est pas chose facile. La raison en est simple. C'est que nous voilà confrontés à ce que nous redoutions le plus : ce que nous ne pensions de réservé qu'aux autres ! Les accidents que nous avons subi au cours de la vie, les soucis quotidiens n'étaient rien, même graves en comparaison de ce seuil à franchir. Voilà que la fatigue que nous ressentions après le sport, une semaine chargée au travail, une fête en famille ou entre amis devient une fatigue liée à notre âge  qu'il ne faut surtout pas combattre car l'heure n'est plus à la performance, à l'oubli de soi, mais à l'économie tout simplement.

                                                                         Curieusement il y a comme un nouveau parallèle semblant tomber exprès avec cette économie individuelle qu'il nous faut utilement préserver , c'est la situation qui nous est dépeinte tous les jours de l'état des finances publiques et de l'économie générale. Nous aurions accumulé une dette gigantesque issue sans doute de nos exagérations, de nos gesticulations passées nous conduisant aujourd'hui à "ménager une monture " qui pourrait bientôt grâce à nos efforts re-courir toute fraîche comme avant ! Selon la formule populaire ; on ne peut être et avoir été, ce ne sera pas la même histoire pour le modeste cavalier que nous sommes.

                                                                         Autant l'économie générale repartira, certes lentement et différemment, après une phase de stagnation, autant nous, les sages parvenus, persévérerons dans cet état de retenue bienfaisante et agréable que nous procure l'âge avancé. Ainsi ceux qui nous provoqueront auront des sourires pour réponses. Leur provocation née de leur gesticulation du moment ne nous surprendra plus tant nous l'avons vécue qu'elle ne nous sera plus supportable et la fuirons à grands pas.. Ainsi les promesses d'un monde meilleur nous sembleront désormais mensongères car pour avoir désiré le mieux toujours,  il nous paraît, ce mieux-là, avoir été lésé malgré l'ensemble des efforts accomplis.Un sentiment amer d"à quoi cela a servi tout ce mal donné" s'est emparé de nous, nous conduisant à ranger au fond du tiroir le ticket d'un voyage devenu trop périlleux.

                                                                        Le travail, bien sûr, vient à l'esprit en premier.Toute cette débauche d'énergie physique, mentale, psychologique, pour s'entendre dire que cette valeur est un leurre et que nous avons été possédé à nous trouver constamment sur le mauvais chemin. Certes, heureusement, nous n'avons jamais douté être sur le bon, d'avoir agi normalement comme il se doit mais aujourd'hui, dites-moi : que faut-il faire ? Faut-il,  pour rattraper une liberté naturelle ensevelie, endosser un sac à dos, embarquer économies et médicaments puis partir à la découverte d'un monde troublé par des guerres, prendre ainsi peut-être une balle perdue, idiote, qui ne nous était pas destinée ? Cette découverte tardive aurait quel bénéfice mis à part films et photos bien vite oubliés ? Non, il n'est plus sage de bourlinguer d'hôtel en hôtel, d'avion en avion et jouer à l'aventurier du cocktail de bienvenue en clamant qu'il vaut mieux voyager que regarder la télé !

                                                                          Mais alors, s'il faut désormais économiser son énergie, son temps, son argent et ainsi se trouver en harmonie avec la destinée d'un monde déclinant, que faut-il faire de cette sagesse opportune, puisque faire a toujours été notre maître-mot ? Ma réponse est rien ! Rien qui nous cause des souffrances. Ces dernières n'ont nul besoin de notre action pour s'inviter à nous. Il n'est que de constater le mal qu'elles ont produit pour  les prier humblement de cesser et nous accorder un maigre droit à la paix. La voie de la sagesse serait-elle celle du vide, d'un vide d'où nous serions issus, vers lequel inexorablement nous nous dirigeons et qui en pleine conscience comme tout vide est exempt de souci ?


Pensées d'avec la neige
18/01/2013

 

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Hommage à Adolphe van BEVER

 

 

Je suis emplie de reconnaissance envers monsieur Adolphe van BEVER pour son oeuvre admirable

«Les poètes du terroir

du XVe au XXe siècle»

Tous les textes qu'il a choisis sont accompagnés, dans les tomes 1 et 2 ,de notices biographiques, et des cartes des anciens pays de France. Dans les tomes suivants, il a joint des fac-similés révélant l'écriture des poètes.

Je viens de lire, dans le tome 2, un long poème de Jean Nesmy, du Limousin. Je vous en offre le très joli début.

 

Crépuscule

 

Sous la voûte des bois, voici le jour qui meurt.

Jusqu'au bord du vallon, la dernière rumeur

Monte comme l'écho d'une chanson lointaine,

L'ombre de velours bleu marque la nuit prochaine;

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Je suis bien triste

J'apprend à l'instant la mort du peintre graveur Francis Brichet.

Il fut mon professeur de gravure durant quatre ans, aux Beaux Arts de Bruxelles, le plus humain de tous, en tout cas l'un des plus compréhensifs, il a toujours défendu mon travail, surtout au début quand les autres professeurs ne comprenaient pas que l'on puisse avoir envie de commencer par des sujets réalistes et non pas se lancer directement dans des sujets abstraits.

C'était un bon professeur, et j'aime son travail de peintre.

Malheureusement il est plus connu pour le malheur arrivé à sa fille que pour son travail d'artiste. La disparition d'un enfant dans ces conditions est terrible, durant ces quatre années, j'ai pu voir les ravages que cela peut causer au quotidien. Les moments de désespoir, les moments d'espoir surtout, suivi après d'un profond désarroi.

Je garderai toujours un bon souvenir de vous Mr Brichet.

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http://www.francisbrichet.be/

Peintre-graveur, Francis Brichet était diplômé du cours supérieur de gravure et du cours supérieur en peinture décorative et monumentale de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles dans laquelle il exercera, de 1978 jusqu'en 2003, comme professeur et chef d'atelier du cours supérieur de gravure. Il s'était également vu décerner de nombreux prix pour son travail.

Sa fille, Elisabeth, avait été enlevée à Saint-Servais le 20 décembre 1989 à l'âge de 12 ans. Son corps ne sera retrouvé qu'en 2004.

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eau-forte sans titre de Francis Brichet

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Une économie de mots

« J’écrivais […], je voyais prendre forme une économie de mots, je coordonnais des images, j’étais le moi second qui se cherche et se trouve dans cette élaboration d’une langue – mais brusquement quelque chose de noir, de plombé, s’amassait dans cette clarté relative, et quelques mots nouveaux s’imposaient à moi, qui déchiraient, semblait-il, le parti premier d’écriture. En fait, il s’agissait, il s’agit toujours (car ces moments de rupture me sont encore habituels) d’associations obscures, par métaphores ou métonymies […], ou d’énonciations presque brutales de faits […]. Une telle effraction, suivie d’une restructuration tout aussi prompte, a causé le premier poème qui ait gardé sens à mes yeux […]. »Yves Bonnefoy
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ROMANIN alias Jean Moulin, résistant mais aussi graveur

(article repris de mon blog Histoires d'encres et de papiers)

ROMANIN alias Jean Moulin

Une facette peu connue de Jean Moulin (1899-1943) le célèbre résistant.

Le fait est que cet homme avait une passion pour le dessin et pour la gravure, art qu'il a talentueusement exercé sous le pseudonyme de ROMANIN

un extrait d'une émission consacrée à Jean Moulin alias Romanin

http://www.eclecticprod.com/#/film/338/la-pastorale-de-conlie-de-romanin-jean-moulin

Le musée de Quimper consacre une page à une de ces oeuvres les plus bouleversantes: la pastorale de Conlie.

http://musee-beauxarts.quimper.fr/htdocs/pgoeu1298.ht

romanin

 Il publiait également des dessins humoristiques dans la revue Le Rire.

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Dans les années 1930,  il grave huit planches inspirées de poèmes de Tristan Corbière, d'origine Bretonne: "La Pastorale de Conlie".

 voici quelques extraits à lire sur :

http://fr.wikisource.org/wiki/La_pastorale_de_Conlie

.....

– Va : toi qui n'es pas bue, ô fosse de Conlie !
        De nos jeunes sangs appauvris,
Qu'en voyant regermer tes blés gras, on oublie
        Nos os qui végétaient pourris,

La chair plaquée après nos blouses en guenilles
        – Fumier tout seul rassemblé...
– Ne mangez pas ce pain, mères et jeunes filles !
        L'ergot de mort est dans le blé.

 

Ce poème évoque un épisode tragique de la guerre de 1870 et des relations entre la Bretagne et la République française.

Sur ordre de Gambetta, des dizaines de milliers de Bretons sont parqués dans un camp, à Conlie, près du Mans.

Les conditions de vie y sont innommables : Beaucoup d'entre eux meurent. Les rescapés sont expédiés, quasiment désarmés, face aux Prussiens. C'est la boucherie.

Jean Moulin/Romanin en tire une eau-forte à la limite du soutenable : des corps d'hommes et de femmes entassés dans une fosse commune, au bord d'un champ de croix de bois à perte de vue..

Une notice très complète de Jean Moulin, artiste est lisible au lien suivant:

http://www.cg06.fr/cms/annexes/jean-moulin/riche.html

 Je vous propose donc aujourd'hui d'admirer les huits gravures illustrant le recueil de poèmes ARMOR de Tristan Corbière (1935)

armor

armor (1)

armor (8)

armor (7)


armor (2)

armor (3)

armor (4)

armor (5)

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Le spleen blanc.

Le spleen blanc.

 

Vierge, carré blanc,

Le silence…immensément ;

L’oisillon fait semblant

D’aimer l’air du temps.

Blancs becs

Tourneboulent

Des flocons,

En chansons ;

Doigts gelés

Dans les gants

Ils façonnent

Un bonhomme de neige

Voué à  l’élégance

Froide et clonée,

Masqué d’indifférence.

Vierge, poudre blanche :

Le silence est blanc ;

Blancs becs

Tourneboulent

Des tas de flocons ;

A petits cris sourds,

Sans espérance :

S’installe la démence

Dans leur tête sans fêtes.

 

Vierge, carré blanc…

Le silence immense ment :

L’oisillon fait semblant

D’aimer l’air du temps.

Blancs becs

Ou becs jaunes

en smoking

Tourneboulent

Comme déments

Ivres de flocons blancs :

L’illusion les couchera

Le bec en l’air :

Le silence immensément…

La neige faisant le lit

De leur dernier hiver.

 

Pierre WATTEBLED- le 15 JANVIER  2013.

 

 

 

 

 

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Clip klebs.

 

Au-delà  du  fumet  de  ce  bon  pot-au-feu,

Qui  s’insinue au  loin,  une  cour  étrange,

Pourchasse un petit chien aux longs poils glutineux,

Et  tâches de couleurs  tirant  sur l’orange.

 

Le monde des dindons court après la frousse,

Qu’il compte lui donner pour ne plus le revoir,

Une  dinde  blanche,  est  devenue  rousse,

Sous les pots de pigments tombés sur son perchoir.

 

De sottises en gâchis les heures sont courtes,

Pour  ce  petit  fripon  avide  de  jouer,

Jamais las ni repu se goinfre de tourtes,

Les jeudis de cuisson qu’il peut déjouer.

 

C’est un petit malin au regard un peu fou,

Qui  court  après  le vent  à  toute  vitesse,

Au rire des enfants  qui  le rende tout-fou,

L’encourageant toujours aux scélératesses.

 

Les fruits sont mûrs sans lui, dont la tête est vide,

Et  sont  tombés  depuis  dans  les  confitures,

Mais son cœur débordant d’affection torride,

A grandi tant et plus qu’en lui tout est droiture.

 

L’automne a ramené, des bois feuilles et boue,

Comme  bain de jeunesse  admit avec humeur,

Par  le  carrelage  des  maîtres  de  gadoue,

Surnom bien mérité dans ses jeux aboyeurs.

 

Crinière  de  cristaux  quand  l’hiver  déboule,

Aux attraits des grands froids et doux flocons fondants,

Les oreilles en sapin, chargés de neige en boules,

Epaisses de glace lui font de lourds pendants.

 

L’avez-vous  reconnu  ce  charmant  coquinou,

Cocker ou bien bâtard il niche dans nos cœurs,

Devine  nos  chagrins,  surgit  sur  nos  genoux,

Nous promène en laisse, indocile et vainqueur.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

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VOCABULAIRE...

Si sur les mots on veut surfer

Pour affiner notre langage...

Déjà, on pourrait commencer

Par ceux enfuis de nos parages...

Bref, tous ceux qu'on a démodés!

Premier exemple : Lucidité...

Cette lueur dans le regard!

Mais non, il ne faut pas paniquer

Si on le cite, c'est au hasard,

Loin de l'idée de critiquer!

Et puis, un verbe comme : Prévoir!

Là, le regard se fait dément

On n'a pas de temps pour y croire...

Pourquoi pas, en s'organisant?

Il sonnerait comme un espoir!

Naturellement, en vient un autre...

Mais, c'est bien sûr, lui, c'est : Penser!

On a beau faire le bon apôtre...

Celui-là, on ne peut l'éviter,

Obligation de le faire nôtre!

On finira par : Courtoisie...

Et, le regard se fait moqueur!

Pourtant la rime est bien choisie...

Elle pourrait réchauffer les coeurs

En vibrant à nos fantaisies!

J.G.

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La grâce suffisante

 

Soliloque

Mon âme s'exaltant découvre le soleil.

L'astre figé, feu blanc, crée l'émerveillement.

La neige resplendit sous son rayonnement.

Face à ma rue, au ciel, je demeure en éveil.

Des dessins au fusain apparaissent partout.

Je flotte en un état d'agréable allégresse.

La nature m'émeut par son art, ses prouesses.

Ses oeuvres mirifiques rendraient des dieux jaloux.

Lors, je pense aux efforts que font certains artistes,

Travailleurs appliqués, assidus, courageux,

Du beau et du bon goût, restés respectueux,

Que leur médiocrité, soudainement, attriste.

L'art demeure un défi pour les idéalistes,

Il requiert des efforts quelques fois épuisants.

Le désir de créer peut devenir cuisant.

Que soit donnée la grâce à celui qui insiste!

17 janvier 2013

 

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administrateur littératures

  Dix mois de travail, de longues recherches sur internet et quelques-unes en bibliothèque, une rencontre avec un auteur connu, trois demandes d'autorisation, une journée complète de repérage en plein Paris et plus au nord, une visite dans un office de tourisme, comprendre la formation d'un tsunami, une visite du site de Chengde, Chine... voilà certains aspects de l'écriture quand on aime créer une oeuvre littéraire que l'on souhaite aboutie et plaisante si pas prenante. On est souvent très dur vis-à-vis de soi-même.

  Le résultat? Très prochainement en librairie et sur commande. Un quatrième roman, celui pour lequel j'ai le plus payé de ma personne par amour. Une satisfaction en fin de compte. Merci à tous de votre attention.

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Chacun pour soi, mon amour!

 

 

Une vie agréable apporte l'allégresse.

Chaque jour exposés l'âme, l'esprit, le corps.

L'être béni, le soir, se repose et s'endort.

Ô s'évader, léger, flottant dans la tendresse!

Chaque jour exposés l'âme, l'esprit, le corps.

Des millions d'écorchés en proie à la détresse.

Ô s'évader, léger, flottant dans la tendresse,

Épargné de l'horreur dans un autre décor!

Des millions d'écorchés en proie à la détresse,

Privés de tout recours et las de vains efforts.

Épargné de l'horreur, dans un autre décor,

Pour ne pas s'affliger d'oublier, on s'empresse.

Privés de tout recours et las de vains efforts,

Les maudits prient afin que leur torture cesse.

Pour ne pas s'affliger, d'oublier on s'empresse,

L'amour de soi devient, de nos jours, le plus fort.

16 janvier 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 16/01 au 03/02 l’exposition  événement des artistes suivant : Dimitri SINYAVSKY (Rus) peintures, Jim AILE (Be) peintures, Gilles JEHLEN (Fr) sculptures.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 16/01 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

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Dimitri SINYAVSKY (Rus) peintures

« Flux du temps »

 

« Pour ma part, l’acte de peindre est engendré par la douce harmonie et le juste équilibre de la logique, la rigueur, et de la sensibilité, des sentiments.

Dans mes tableaux, l’harmonie et la lumière, que je tâche de mettre en scène, sont les souvenirs de ma vision d’enfant, où tout était brillant, beau, comme dans les contes de fées que ma mère se plaisait à me lire.

Je recherche sans cesse l’harmonie parfaite, où, malgré la beauté des couleurs, la poésie, tout doit être à sa place, en perspective, en juste équilibre, et répondre en proportion, à la loi du nombre d’or.

La nature de mes travaux répond peu aux tendances actuelles, et, je ne cherche pas davantage, d’ailleurs, à restaurer celles du passé, je suis sensible à vivre le présent, à me délecter de la vue, des odeurs, des rencontres de la journée qui est là.

L’attente d’un futur, que l’on espère toujours encore meilleur, le regret et l’amertume du passé que l’on regrette, et, dont les remords sont souvent liés, sont pour moi l’obstacle au bonheur.

Ce bonheur de l’instant présent, pur, fougasse, unique et parfois répété, anime mon travail dès le chevalet déployé.

Je désire, en cet instant, partager ce plaisir à appartenir à cette nature, ce moment, ces odeurs, cette ambiance, et seul le pinceau me permet de l’exprimer de façon satisfaisante pour moi.

C’est pourquoi, je peint en plein air devant des sujets réels et ne retouche que très rarement mes huiles en atelier, même si le résultat n’est, pour moi, quelquefois, pas entièrement réalisé.

Ces témoignages sur l’adhésion au temps présent, me procurent la sensation de réaliser et d’appréhender fortement la notion d’éternité, qui n’est pour moi, que l’immense succession de ces moments de grâce, une vraie thérapie contre la folie humaine.

Souvent, il m’arrive de m’interroger sur le sens profond, la signification, de ce qu’est la beauté.

Humblement, à mon sens, elle est la communion entre l’âme du peintre et les fragments d’images, de paysages, de scènes colorées qui lui correspondent, et dont il est, au moment propice, spectateur.

Si j’avouais ne pas retoucher mon travail, c’est aussi pour permettre au spectateur de s’accaparer l’émotion, pour laquelle je n’ai qu’initié l’itinéraire, et qu’il devra reconstituer selon sa propre sensibilité et conscience.

Notre vie coule comme du sable à travers nos doigts, nourrissant de son flux, le moulin du temps. D’où le titre de cette exposition, écrin de ma peur à voir passer….le temps ! »

 

BIOGRAPHIE

 

 Né en Russie, à Rostov sur le Don le 24 Décembre 1971, Dimitri, très tôt, dès sa huitième année, développe des techniques graphiques et plastiques au sein de clubs artistiques, pas étonnant lorsqu’on sait que sa proche famille ne compte pas moins de trois peintres.

C’est à partir de 1997, que Dimitri reviendra à ses aspirations artistiques initiales, en s’essayant dans un premier temps à la peinture sur corps au théâtre « Body Apt » pour le réalisateur Kirill GANIN, ainsi que sur le show « Lady of the faire » d’Oleg GUSAEV, pour s’essayer avec Andrey BARTENEV dès 1999, au design sur papier mâché.

En 2005, c’est lors d’un séjour à Paris que Dimitri, rencontre le fameux peintre russe Sergueï TOUTOUNOV, et, tombe sous le charme de la ville des lumières.

De ces deux rencontres naîtra, pour Dimitri, la double révélation, celle du plaisir de peindre, et celle de prendre Paris comme terre d’adoption.

La joie affichée à exprimer ses sentiments par la peinture force sa famille à lever le secret de ce père, divorcé et parti si tôt ;

Dimitri apprendra à l’aube de sa quarantaine qu’il était lui aussi artiste peintre.

Ses toiles lui permettent de lutter contre l’anxiété du temps qui passe, saisons par saisons, il dit souvent « arrêter le temps » le capturer, en saisissant la beauté de l’instant, visant l’harmonie et la délectation du moment présent.

Exposé aujourd’hui dans diverses galeries Parisiennes, artiste côté « Drouot », il participe à de nombreux salons, et entame une carrière internationale, par sa présence à Berlin, et dès Janvier à Bruxelles.

Toutefois, quatre à cinq fois par an, il organise ses propres manifestations personnelles, où il partage en direct, son style à mi-chemin entre tradition de l’école Russe et impressionnisme, avec le visiteur, amateur de peinture.

 

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Jim AILE (Be) peintures

« Sentiments et couleurs »

 

« Je suis belge, mais très fier d’avoir une mère tyrolienne du sud (germanophone d’Italie). J’ai vécu à Tokyo, Londres, Dubaï et parle 6 langues ; Je revendique donc cette « pluri-culture ».

Quant à ma démarche artistique. Chaque toile est le résultat d’une émotion (une lecture, une nouvelle, un vécu). Beaucoup sont accompagnées d’un texte en anglais ou en français, expliquant cette émotion. Et j’essaie de traduire ces émotions en couleurs.

Mon nom d’artiste est une réécriture de mon nom de vie, soit mes initiales avec une phonétique plus poétique. Cela ne me dérange pas que l’on me réfère en « Jean-Marc Legrand, alias Jim Aile » ».

 

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Gilles JEHLEN (Fr) sculptures

« De la terre brute à la terre polie »

 

Né en1956 à SAINT ETIENNE (LOIRE)

 

Dans son parcours professionnel atypique, le créatif et l’art sont toujours présents : Il est peintre décorateur. Le théâtre le révèle et s’exprime à travers des pièces classiques et contemporaines notamment en Avignon, il se lance parallèlement dans la sculpture, il aime modeler des personnages imaginaires où se mêlent vie, humour, fantasmes et mélancolie. Chacune de ses pièces naissent de la rencontre d’une pensée et de la main, autour de laquelle se crée une histoire parfois, drôle, intime, cynique………

 

Pour créer ses personnages longilignes, son travail de l’argile devient une sorte de défis, il doit aller jusqu’aux limites de cette matière forte et très fragile à la fois. De ses sculptures se dégage une énergie instinctive tantôt « brutale », tantôt plus « douce » .Parfois émaillées pour obtenir une autre lumière, et souvent juste « sorties du four » pour conserver la force de la terre. C’est pour lui une source de découverte. Découvertes qu’il a faites seul au fil du temps, il est autodidacte.

 

JEHLEN vit et travaille dans le sud de la France en Drôme provençale.

 

Et à titre d’information voici les quatre prochaines expositions:

 

-Titre : « La collection permanente à l’espace Yen »

Artistes : collectif d’artistes de la galerie.

Vernissage le 06/02/2013 de 18h 30 à 21h 30 en la galerie même.

Exposition du 06/02 au 17/03/2013 à l’Espace Art Gallery II.

 

-Titre : « L’âme du Chaos »

Artistes : Philippe Guenin (Fr) peintures et photographies + performance en live

Vernissage le 06/02 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 06/02 au 24/02/2013.

&

-Titre : « Matières primaires »

Artistes : Barbara Stacher (Aut) sculptures

Vernissage le 06/02 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 06/02 au 24/02/2013.

&

-Titre : « Collectif de la galerie »

Artistes : Leslie Pouessel (Fr) peintures, Stéphanie de Malherbe (Fr) peintures, Joy Jourdet (Fr) peintures et Maryam Shams (Fr) peintures.

Vernissage le 06/02 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 06/02 au 24/02/2013.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:      http://espaceartgallery.be

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

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A la case Arrivée

Embarquée, trop chargée à la case Départ,

Exposée aux grands vents, à de nombreux hasards

Et puis après un long, incroyable, voyage

Déposée, en douceur, sur un riant rivage

Certainement, ma joie de vivre est une grâce.

Mon esprit resté vif, ne me sentant pas lasse,

   Je me plais à créer, sans projets superflus.

A la case Arrivée que désirer de plus?

Or, je soupire aussi, étant seule chez moi,

Quand je m'entends soudain parler à haute voix,

Ou en croisant, sans le vouloir, la vieille dame

À la quelle revient de protéger mon âme.

Je ne deviendrai pas, par magie, jeune ou belle

Et serais ridicule. en me montrant rebelle

Mais je peux désormais exister pleinement,

Délestée de mon corps durant de longs moments.

13 mai 1998

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Adoucissement

 

Les cigales sont revenues,

Invisibles, dans les érables.

Je les ai vite reconnues.

Elles font un bruit détestable.

Je réalise cependant

Qu’elles se montrent plus discrètes.

Leur concert semble moins strident.

J'en suis à peu près satifaite. 

 

Je souris à cet avantage,

Qui, parfois, me met à l'abri

De l’inconfort d’un bavardage,

D’un dérangeant charivari.

Propice à l’absolue détente,

Le silence crée un espace,

Où libérée de toute attente,

J’accueille chaque joie qui passe

20 août 2007

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