Les cigales sont revenues,
Invisibles, dans les érables.
Je les ai vite reconnues.
Elles font un bruit détestable.
Je réalise cependant
Qu’elles se montrent plus discrètes.
Leur concert semble moins strident.
J'en suis à peu près satifaite.
Je souris à cet avantage,
Qui, parfois, me met à l'abri
De l’inconfort d’un bavardage,
D’un dérangeant charivari.
Propice à l’absolue détente,
Le silence crée un espace,
Où libérée de toute attente,
J’accueille chaque joie qui passe
20 août 2007
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