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RENCONTRE...

Il ne savait rien d'elle, ni d'enfance, ni d'amour...

Seulement son sourire, ensuite tant d'élégance!

Et, un bras sous le sien, qui soudain devint lourd...

Il n'en fallait pas plus, pour qu'il tente sa chance!

Entre des mains si frêles, il a posé son coeur,

Dans son regard brûlant, elle a rêvé sa vie!

Malgré la pluie très drue, le temps était couleur...

Et le son monocorde éveillait leurs envies!

Il est de ces instants qui sont tellement banals

Et qui deviennent trésors dans la mémoire enfuis!

Tant de bonheur perdu, un jour peut faire très mal...

Mais il peut enchanter la mémoire de nos nuits!

J.G.

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Ping pong de mots

- Entonne! - Fredonne!

 - Façonne! - Déconne!

- Ronchonne ! - Bougonne!

- Tourbillonne! - Papillonne!

- Frissonne! - Ordonne!

- Pardonne! - Illusionne!

- Emprisonne! - Espionne!

- Chantonne! - Réveillonne!

- Inonde! - Redonne!

- Couronne! - Orne!

- Raisonne! - Assaisonne!

- Déboulonne! - Déboutonne!

- Proportionne! - Impressionne!

- Biberonne! - Aiguillonne!

- Téléphone! - Claironne!

- Éperonne ! -..... J'abandonne!

31 janvier 3013

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MIROIRS DE FERNANDO PESSOA -

MIROIRS DE FERNANDO PESSOA

MIROIRS DE FERNANDO PESSOA

 Pessoa est une mauvaise conscience plurielle et monstrueuse : la vôtre, la nôtre. Pessoa est un cri de douleur et un bêlement, un chant très pur et une grimace, un ongle qui raye le tableau où un bon professeur voulait inscrire la sécurisante démonstration de son théorème.
« Une dramaturgie s’efforçant de rendre compte de l’univers de Pessoa se doit de donner une place essentielle à la multiplication du poète en ses principaux hétéronymes. Le sujet est éminemment théâtral, nous place au coeur de l’oeuvre et permet d’en faire miroiter les diverses facettes.
Mais, pour ne pas nous limiter à un simple montage de fragments venus des diverses voix pessoennes, nous avons inventé une articulation narrative qui organise quelque peu le jeu d’échos, de mises en parallèle et mises en opposition qu’il est passionnant de dresser entre Pessoa, Caeiro, Reis, de Campos, Soares, Quaresma, et aussi les grands personnages comme Faust ou le Banquier anarchiste. Cette articulation, nous nous proposons de l’organiser à partir d’une sorte d’enquête, aux aspects ludiques, bien entendu, menée par celui des hétéronymes qui paraît tout désigné à cet effet : le docteur Quaresma, déchiffreur d’intrigues ; car c’est bien à une énigme des plus étranges qu’aura affaire ici ce personnage voué à la rationalité et à l’esprit de déduction : qui est ce singulier Fernando Pessoa qui se fragmente de la sorte en des doubles à la fois si semblables et si différents ?
Et qui, en fin de compte, est-il lui-même, Abilio Quaresma, sinon, comme il le découvrira au terme de son enquête, un double supplémentaire et une créature de Fernando Pessoa ? Entre un Pessoa perdu dans son rêve et Quaresma cherchant à comprendre le pourquoi et le comment du fonctionnement poétique de son interlocuteur se développe ainsi à intervalles réguliers un jeu de questions-réponses et de réparties dessinant peu à peu quelques contours thématiques de cet univers magnifique et si complexe.
Alternent avec cette confrontation, pour prolonger et concrétiser en différents échos ce qui s’y dira, l’apparition des autres hétéronymes, de brefs débats entre eux, ainsi que nombre d’extraits de prose et de poésie, tant des hétéronymes que de Pessoa lui-même : il y avait tant et tant de passages à faire entendre que le choix n’a pu être que douloureux… »

Paul Emond

Miroirs de Fernando Pessoa de Paul Emond

Un spectacle du THEATRE DU SYGNE

au théâtre des Martyrs jusqu'au 9 février

Du 15 janvier au 9 février 2013 Dim 27/01 et 03/02 Je ne suis personne

Je ne peux être personne car je porte tous les rêves du monde « Je ne suis personne » confie Pessoa. Intuition essentielle qui l'amène à écrire sous l'effet « incontrôlable » de multiples dédoublements de sa personnalité (certains spécialistes de l'œuvre en ont compté jusqu'à cent vingt). A plusieurs de ces hétéronymes, il ira jusqu'à attribuer une véritable biographie et fera même de l'un d'entre eux celui qu'il appelle son maître. Ainsi s'organise un formidable théâtre mental où la fiction de ces personnages écrivains devient réalité, tandis que l'auteur Pessoa lui-même se glisse dans l'évanescence d'une vie rêvée (« Je suis, dit-il encore, le personnage d'un roman qui reste à écrire. ») Tout cela se passe à Lisbonne, que le poète a chanté comme nul autre et dont l'évocation constitue souvent le décor imagé du spectacle.

Mise en scène : Elvire Brison Texte : (adaptation d'après l'oeuvre de Pessoa) Paul Emond Distribution: John Dobrynine, Emmanuel Dekoninck, Itsik Elbaz, Idwig Stephane Guitare : Renaud Dardenne Décor : Philippe Hekkers Costumes : Myriam Deldime

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Enchantement.

 

Penser à vous,

à  la profondeur brune de vos yeux,

à votre peau respirant sur la mienne,

à votre corps illimité

dès lors qu’il frôle le mien,

le touche, s’étonne et s’éclaircit ;

ensoleillement  soudain !

A penser à vous tout le temps,

le mouvement de mon cœur,

son balancement,

 doivent de l’extérieur se voir, s’entendre,

 me rendre bien étrange.

Oh, puisse cette mélodie,

n’appartenir qu’à nous !

Joie.

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Rencontre,

 

Sur mes lèvres, ce sanglot de vous,

pétale bleu, de vos yeux tombé,

léger pour un chagrin trop lourd.

A fleur de peau vous et moi,

 l’un sans l’autre, tellement tristes.

Cœurs qui vacillent, chutent et roulent dans le corps,

dans le ventre se fracassent, pierres douces ;

mal partout.

Nous n’osons pas, puis un jour,

sur mes lèvres ce sourire solaire, tout entier,

l’immatérielle alliance,

destiné, adressé à vous.

Rencontre.

Cœurs qui volent, tourbillonnent dans le corps,

le ventre, se reconstruisent partout,

devenus forts.

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administrateur partenariats

Ce momument possède une des plus importantes bibliothèques du pays, riche de 40.000 oeuvres, véritable synthèse du savoir encyclopédique du XVIIIe siècle.

C'est une immense galerie "rocaille"commandée par les chanoines augustiniens à Manuel Caetano de Sousa. Beaucoup de ces volumes ont été reliés dans les propres ateliers du couvent.

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Le Couvent Royal de Mafra, construit par le roi Joào V (1689-1750) en accomplissement du voeu qu'il aurait fait d'élever une basilique si sa femme Maria Ana d'Autriche lui donnait un héritier - ou s'il obtenait la guérison de la grave maladie dont il était atteint - est le monument le plus important du Portugal.

L'edifice construit en pierre calcaire de la région de Sintra occupe une surface de 370790 m2 , il compte 1200 pièces, 4700 portes et fenêtres et 156 escaliers.

 

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La salle du Trône.

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J'ai créé ce réseau début juillet 2009, soit il y a trois ans et demi. Il a fait l'objet de 5 067 736 consultations de pages.

Les visites du site s'élèvent actuellement à 932 936 visites et à 483 830 visiteurs uniques.

Voici le graphique de la présentation de l'audience fourni par Google Analytics:

 

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Arts et Lettres 3575 membres
41472 photos
500 chansons
1314 vidéos

273 discussions
4788 événements
6852 billets

 

En vous remerciant tous de votre collaboration

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Robert Paul

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Des corps passent...

téléchargement

 

Des corps passent

à travers les rayons de lumière

Et parfois, près du lavoir  

un cheval s'évanouit. 

 

 

Une petite flamme douce

dure jusqu'au matin. 

Donne-moi la main...

 

 

Qu'un homme se lève et titube

vers l'escalier

où dorment les livres

et tout est changé.

La paix descend

de la lucarne où la nuit bleue

fait signe.

 

Quelque chose bouge à l'intérieur

qui n'est ni tout à fait le monde

ni tout à fait soi.

 

Dans le jardin de la maison 

d'où les enfants se sont envolés,

un rouge-gorge s'attarde.

 

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               Je vous invite tous à lire ce livre, pour lequel je viens de rédiger une petite note de lecture :

                        Les enfants du Grand Jardin

 

                           de Carine-Laure DESGUIN

 

aux Editions Chloé des Lys (Belgique) 2012

 

 

     On pourrait dire : « C'est l'histoire d'enfants abandonnés, issus de familles misérables, de parents alcooliques, drogués, à la rue, que leur enfants ont peu ou pas connus, et que deux femmes, Nicole et Marianne, ont recueillis, pour leur donner le goût de la vie et leur ouvrir l'avenir ».

        Et on aurait appris bien peu sur ce que sont « Les enfants du Grand Jardin »... Mais il est vrai qu'il difficile de rendre compte de cette féerie verbale, de ce feu d'artifices de mots, ou un son en entraîne un autre, une image une autre, dans une sorte de farandole endiablée. Le sens est là, mais l'essentiel du livre réside dans ce style créateur, inventif, coloré, qui fait jaillir des phrases des images inconnues, des associations improbables.

       Le narrateur, Vérone - tous les enfants portent le nom d'une ville, Venise, Oran, Berlin, Capri... – est un de ces « pauvres enfants », de ces « têtes à trous », qui ne « pigent » pas tout, que tout destinait au départ à la rue, à l'enfermement, voire à la mort. Mais, comme tous les enfants du monde, il est doué de l'incroyable pouvoir de l'innocence et de l'émerveillement. Et il a eu la chance de croiser le chemin de Nicole et Marianne, ces deux fées du bonheur, ces deux donneuses d'un amour libre et inépuisable.

      Dans le carré vert du « Grand Jardin », les trous se colmatent, les joies s'unissent, les désirs se libèrent. « Mission accomplie » pour les deux femmes. Le malheur s'oublie, c'est le bonheur qui gagne. Et l'histoire devient celle d'un « Grand Jardin pour tout le monde, pour les enfants de tous les pays de la terre, pour les lutins, pour les étoiles, pour les oiseaux des airs, pour les artichauts, pour les crapauds et les rivières profondes... »

     Prenez ce livre entre vos mains et ouvrez-le, aucune analyse ne peut rendre compte de l'exubérante magie de sa langue. On ne résume pas un poème, on le lit...

 

Anne Renault, auteur de Chloé des Lys

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Le choix

 

Je tourne en rond,

Pas de violons.

Vrai, je bougonne

Dieu me pardonne!

M'en prends au sort,

Mais bien à tort,

J'ai de la chance,

Nulle souffrance.

C'est par dépit

Ou parti-pris;

Me veux sans âge

Et sans visage.

Ô vanité

Des vanités!

Je fais ce choix

Pour rester moi.

 

29 janvier 2013.

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Comment s’y retrouver ?

Comment s’y retrouver ?

 

Partis côte à côte

En habit du dimanche,

 Lui en smoking,

Elle dans sa robe blanche

D’organdi.

 

L’orage rôdant en quelques lieux

Lointains…

Heureux,

Rien n’influerait leur bonheur.

Côte à côte,

Ils allaient d’un même pas…

Mais où ?

L’horizon s’échappait

Loin dans la plaine…

Parfois

Un clocher pointait

Au sortir de la brume

Un village, son église

Son cimetière, sûrement.

Qu’importe…

Il fallait pousser une à une

Les portes de la vie :

Danser au village,

Travailler la terre,

Où le bois,

Ou le fer,

Ou la pierre.

Gagner son pain

A la sueur de son front.

Tout…oui, tout…

Mais pas la guerre.

 

Ils allaient d’un même pas ?

Mais où s’en allaient –ils

Dans quel village ?

Quelle église, quel cimetière…

Quel temple ?

Lui et elle

Fonderont une famille

Sûrement.

L’orage rôdant en quelques lieux

Lointains

Envoie des messagers faire part

 Des rumeurs ;

Côte à côte

Rien n’influera leur bonheur.

Voilà,

Que l’amour soldé

Cherche une autre identité,

Du pire invente

Une autre moralité :

Masculin, féminin

Egale

Elle, elle,

Ou lui, lui

Magnifique règle d’or.

L’anomalie est dans le nid,

L’archétype a fait long feu :

L’esprit va-t-il damner les âmes,

Embrouiller les consciences ?

Partis côte à côte,

Telles deux lignes s’unissant

Sur l’horizon lointain,

Qui s’effacent dans la rectitude

Qui les unit.

 

Dis –moi, ma mère

Dis-moi mon père…

Comment s’y retrouver ?

 

Pierre WATTEBLED- le 29 janvier 2013.

 

 

 

 

 

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L’alphabet de Vénus.

 

Les billets s’envolent  couverts de  poésies,

Et toutes les couleurs entonnent à l’unisson,

 

DO  eh, eh !  je rougis,  RE  ici  j’orange !

MI coincoin  je Jaunis, FA ! holà je verdis,

SOL je suis caméléon, voilà que  je  bleuis,

LA beuh ! j’indigote, comme c’est étrange,

SI  je  violette  sur  les  traces  d’Iris* !

 

Couleurs de l’arc-en-ciel, voile aux fantaisies,

Associées aux teintes  les lettres sont des sons.

 

Rouge orange  jaune,  vert bleu pour le top,

Sont  côte à côte avec,  l’indigo de  la  leçon,

Le  violet  fini  ce  ruban  fantascop’*,

Des blagues d’optique  qui joue au polisson.

 

Les rayons du soleil  ont pris des gouttes d’eau,

Comme ascenseur du ciel, l’écharpe de Vénus*,

Pour permettre aux lettres, ces précieux  joyaux,

D’atterrir  dans  l’écrin  d’un  grand  bibliobus.

 

Les traits glissent en riant  sur l’arc-en-ciel joyeux,

Du  flot  de  nuances  qui  s’écoule  avec  bruit,

Pour apprendre aux enfants des mots moins ennuyeux,

Qui les  font saliver  comme bonbons ou fruits.

 

Le  Rouge  colère  tel  un  diable  égaré,

L’O est une orange, le Jaune un bouton d’or,

Le V paraît herbeux comme le vert des prés,

Bleu SOL est merveilleux tout comme en Côte-d’Or.

 

Un  bleu profond mêlé  de reflets violets,

Amuse  l’Indigo,  sonne  la  note  LA,

Brassé de rouge et bleu  le deuil du Violet,

Symbole  de  sérieux  honnit  les  falbalas.

 

Les livres ouvrent le bal aux ouvrages imprimés,

De  signes  graphiques  minuscules ou  géants,

Pour  parler  des  contes  quelquefois  animés,

D’images  cocasses  tombées  sur  leur  séant.

 

L’enfançon* bienheureux  devenu  adulte,

Dévore  des  yeux  l’aventure  des  mots,

Qui préserve les bons dans le grand tumulte,

D’un bouquin magique  rempli de fléaux.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

*fantascope  masculin(Optique) Fantasmascope. jeux d’optique,    *enfançon  masculin (Vieilli) Enfant en bas âge.    *écharpe de Vénus autre nom de l’arc-en-ciel.    Les poètes prétendaient que l'arc-en-ciel était la trace du pied d'Iris ... Ce phénomène céleste se désigne aussi poétiquement par le nom d'écharpe d'Iris.

 

Choix des lettres

Un occultiste du XIX° s., maître Philippe de Lyon, soutenait ceci : "Les sons, comme la lumière, sont formés de couleurs qui exercent une grande influence sur l'organisme. Do (rouge) : il excite le cerveau et agit sur l'estomac et les intestins. Ré (orangé) : il agit sur l'estomac, l'abdomen, les intestins... Mi (jaune) : action sur le cœur, la rate. Fa (vert) : il contracte le diaphragme. Sol (bleu) : il agit principalement sur la partie supérieure des organes et sur les bras. La (indigo) : donne des tremblements (cœur et région cardiaque). Si (violet) : elle agit directement sur le cœur lui-même."[6] Dans son livre, Du spirituel dans l'art (1911), Kandinsky justifie les couleurs par leur musique, il assimile les couleurs à des sons. Klee compare les couleurs à des voix. Wikipédia

Couleurs de l’arc-en-ciel

Aujourd'hui en occident le nombre généralement retenu est sept, fixé par Isaac Newton : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Ce nombre sept a en partie été choisi à cause de l'analogie entre la lumière et le son, la gamme musicale comprenant sept notes par octave. Il correspond aussi approximativement au nombre de couleurs qu'un individu moyen peut discriminer dans le spectre lumineux[

Wikipédia.

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Nos hivers québécois

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 Doux ami,

Si tu voyais, ici, comme c'est beau l'hiver !

Les érables géants, sculptures délicates,
Étalent leurs ramures noircies sur de la nacre.

La neige immaculée s'amoncelle partout,

Sur les toits, les sapins ,en bancs sur le gazon.
Pour qui s'y aventure, elle est sable mouvant.

Les rues ensoleillée sont des tableaux charmants,
Des ombres y varient selon l'humeur du temps,
En symétrie fidèle, au tout commencement.

L'air frais, froid ou glacé, est chargé d'énergie.
Si l'on veut s'attarder il faut se rendre actif.
Lors, ce n'est qu'à l'abri, qu'on devient nonchalant.

Derrière d'immenses baies, fasciné ,on contemple,
Dans l'éblouissement, en pleine nuit souvent,
Des haies de porcelaine, des gerbes de cristal.

17/12 2003

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Ça ne me dérange pas.

12272860484?profile=originalÇa ne me dérange pas ces travailleurs Polonais dans mon pays.
La main-d’oeuvre étrangère qui creusent des trous gare du midi.
 
Ça ne me dérange pas de voir ces femmes voilées. 
Et leurs hommes en nombre aller prier à la mosquée. 
 
Ça ne me dérange pas au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. 
A genoux, je baisse à la tête,  je vous salue Marie. 
 
Ça ne me dérange pas de céder ma place dans l’autobus.
De tenir la porte derrière moi à la poste une fois de plus.
 
Ça ne me dérange pas de voir ces jeunes qui réussissent leurs études.
Pendant que d’autres délinquants fument et glandent dans les rues. 
 
Ça ne me dérange pas de regarder ces jeunes filles sur la plage. 
Du moment que vis à vis de ma femme je reste un homme sage.
 
Ça ne me dérange pas que l’état me prenne un peu trop d’euros. 
Je ferai en sorte dans mon travail de ne plus en donner trop. 
  
Ça ne me dérange pas que mes voisins du dessus font du bruit. 
Un jour, promis, je ferai une grande fête avec tous mes amis.
 
Ça ne me dérange pas de rester de longues minutes dans ce trafic. 
J’ai le temps de penser pour écrire un texte encore plus magnifique. 
 
Ça ne me dérange ces trains tout le temps en retard. 
On a beau le répéter  c'est devenu de l'Art en gare !  
 
Ça ne me dérange pas non plus, s’il pleut souvent.  
On sait bien, après la pluie, le temps est autrement.  
 
Ça ne me dérange pas d’avoir eu mal lors de ma dernière chute à cheval.
J'ai mon écran plat, mon fauteuil stressless et je lis mon journal. 
 
Ça ne me dérange pas que tu fasses du bruit avec l’aspirateur. 
Quand je regarde un film, Ali-baba et les quarante voleurs. 
 
Ça ne me dérange pas quand tu cuisines du poisson. 
Il paraît que pour notre corps c'est tellement bon. 
 
Ça ne me dérange pas ce boucan quand tu fais la vaisselle.
Moi, je te dérange bien tous les matins avec mon réveil. 
 
Ça ne me dérange pas lorsque tu me dis que tu n’a pas envie. 
Ce sera pour plus tard, je sais qu’au fond de toi, tu es gentille. 
 
Non, ça ne me dérange pas. 
Ben2013
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L'énergie du langage

 

Les mots créent la beauté autant que des émois.

Un poème, souvent, peut offrir une toile.

D'espaces inconnus, il soulève le voile,

Les rendant accessibles, exaltants maintes fois.

La plume remplaçant, par talent, le pinceau,

De signes rassemblés, fait surgir des couleurs,

Peint des scènes choisies, de l'endroit ou d'ailleurs.

Peut réussir, ainsi, de superbes tableaux,

Et, durant les saisons, de vives aquarelles.

Les tableaux réussis causent des coups de coeur.

Y sont en harmonie les formes et les couleurs,

Mais ces apparitions demeurant virtuelles.

Toute langue possède une extrême énergie,

Des réserves de mots qui, heureusement, font

Que l'on se comprend bien; lors l'ignorance fond.

Elle engendre, l'humour, la grâce et la magie.

25 janvier 2013

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Rencontre du Cercle de la Rotonde

12272859855?profile=originalRencontre du Cercle de la Rotonde,

le vendredi 22 février 2013

à 18h

à la Bibliothèque de Tournai (Auditorium)

Entretien avec Isabelle Bielecki, Emmanuelle Ménard, Claude Miseur et Françoise Pirart

(18h)

Sur le thème : écrire et lire, fils conducteurs des émotions

Animation : Marie-Clotilde Roose

La présentation dʼIsabelle Bielecki, reportée du 30 novembre dernier, se trouve en ligne sur notre

site à cette date. Pour rappel, son recueil Le Labyrinthe de Papier (Ed. Le Coudrier, 2010), traite

de la mémoire et du témoignage quʼest lʼécriture : Parfois un mot téméraire / Surgit tout nu / Par

bravade / Mais il tremble quand même / Lʼinsolence lui tient lieu de chaleur. Son livre Petite

musique pour cent interprètes ou comment devenir poète, présente des textes dʼun genre

nouveau : chaque ʻstichouʼ, humoristique ou réflexif, veut ouvrir le quotidien à la poésie,

accompagné des encres subtiles de Suzanne Arhex. La passion amoureuse dessine lʼautre versant

de son écriture, à travers pièces de théâtre et recueils (nouvelles, poésie). Isabelle Bielecki anime

plusieurs lieux de rencontres littéraires, dont le Grenier Jane Tony.

Emmanuelle Ménard y a publié dans la revue « Les Elytres du hanneton », et en 2012, fait paraître

son premier recueil de poésie, Impressions new-yorkaises, aux éd. Le Coudrier avec quatre

illustrations de ses peintures, et une préface du poète Jean-Michel Aubevert : « elle ne procède pas

par petites touches nuancées mais par lʼapposition de couleurs opposées ». Ce contraste opère

aussi bien dans les tours sinueuses peintes par lʼauteure, comme serpents se hissant sur leur

queue, que dans les poèmes courts : Délit de vitesse / je prends / les ascenseurs du ciel / et monte

le vertige / qui me retient en bas. Ce recueil, en bien des aspects, fait écho à son livre Deux jours

comme lʼhiver, édité chez LʼHarmattan ; un premier roman sollicité par Erik Orsenna pour le prix

Orange. Le titre résume la durée dʼun monologue, muet de désespoir : François, quitté par sa

compagne, se remémore le passé, lʼintense bonheur comme les arêtes et les chutes. Son errance

dans Paris est lʼoccasion de réflexions âpres sur la vie moderne, jusquʼà ce que la fatigue et une

sorte de folie lʼemmènent au bout de lui-même.

Claude Miseur, baigné dans la poésie depuis lʼenfance, est resté longtemps discret sur ses

propres écrits, remarqués par Pierre Seghers dès 1975 : « Langage limpide pour une extrême

exigence ; cela coule de source. » Publiant sur son blog http://www.123website.be/Claude-Miseur,

et en quelques revues comme « Traversées », il vient de sortir son premier recueil Variations et

Sortilèges aux éd. Novelas, avec des encres légères, enlevées, de Patrick De Meulenaere. Echos

à la nature, entrelacs dʼémotions et dʼimages raffinées, ces poèmes ouvrent de vrais espaces où se

rafraîchir : Une source impatience / pousse un sang de vanille / vers le puits de lumière / jusquʼau

duvet moussu / de nos métamorphoses. Ce mince recueil offre quelques poèmes brillant de

simplicité et de grâce ; invitant à découvrir lʼoeuvre dʼun orfèvre de la parole, infiniment patient.

Françoise Pirart, romancière et nouvelliste réputée, également biographe et animatrice dʼateliers

dʼécriture, a publié chez Luce Wilquin son dixième roman, Sans nul espoir de vous revoir, dont

lʼinspiration lui est venue dʼun récit authentique, quʼelle a traduit avec Pierre Maury : un voyage à

pied à travers lʼempire russe, rédigé par un militaire britannique, John Dundas Cochrane, de 1820 à

1823. Y greffant une relation sentimentale entre un jeune homme promis à une brillante carrière de

ténor, et la belle Elisabeth dʼAncourt, de vingt ans son aînée, ce récit palpitant atteste dʼune grande

intelligence de la construction narratrice et des ressorts intimes de lʼâme. Entre échanges

épistolaires et récit haletant dʼun périple vers les grands espaces sauvages et glacés, le lecteur

sʼattend à toutes les dérives. Mais ce serait sans compter sur la grande rigueur qui anime le héros,

rivé au travail dʼobservation des peuplades rencontrées. Un itinéraire à couper le souffle.

Marie-Clotilde Roose

Lieu de la rencontre :

BIBLIOTHEQUE DE TOURNAI

Maison de la Culture, 2 Boulevard des Frères Rimbaut, 7500 Tournai.

Infos :

Le Cercle de la Rotonde, 8 rue du Touquet, B-7522 Blandain.

Tel/fax : 069.23.68.93 rotonde@scarlet.be

Site : www.lecercledelarotonde.be

Entrée libre.

Avec lʼaide du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles

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Haïkus du chat

Haïkus du chat

 

Chat dolent qui pêche

Hypothétique friture

Moustaches frisantes

 

La Sainte-Baume

Oliviers en floraison

Mai Provençal en transe

 

Le sable rouge

Sous la lune rousse

Feux follets sur Mars   

 

Carré blanc sur fond bleu

Vent sournois sur le Mont-Blanc

Savoyard au nez rouge

 

Mano en la mano

Lutte féroce endiablée

Les dents sont tombées

 

Il n'y a pas de peau 

L’affaire est dans le sac     

Lapin carottes

 

Mise en page

Mise en bouches gourmandes

Mises en gueules d'amour

 

 

 

                                                                      Raymond Martin

                                                                                                                          27.01.2013

 

 

 

                                                                                                                                                                

12272858299?profile=original

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