Doux ami,
Si tu voyais, ici, comme c'est beau l'hiver !
Les érables géants, sculptures délicates,
Étalent leurs ramures noircies sur de la nacre.
La neige immaculée s'amoncelle partout,
Sur les toits, les sapins ,en bancs sur le gazon.
Pour qui s'y aventure, elle est sable mouvant.
Les rues ensoleillée sont des tableaux charmants,
Des ombres y varient selon l'humeur du temps,
En symétrie fidèle, au tout commencement.
L'air frais, froid ou glacé, est chargé d'énergie.
Si l'on veut s'attarder il faut se rendre actif.
Lors, ce n'est qu'à l'abri, qu'on devient nonchalant.
Derrière d'immenses baies, fasciné ,on contemple,
Dans l'éblouissement, en pleine nuit souvent,
Des haies de porcelaine, des gerbes de cristal.
17/12 2003
Commentaires
Très belle description de l'hiver québécois, j'ai pu m'en rendre compte dernièrement.
Bravo et bonne journée.
Adyne
Quiétude bonheur espace silence contemplation : art de vivre.
(ce poème, délicat petit tableau, me fait penser au journal de Sylvain (prénom prédéterminé) Tesson : Dans les forêts de Sibérie, que je lis en ce moment)