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Le jeu des couleurs

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La nature, avec art, façonne des volumes

Harmonieusement, les orne de couleurs.

Elle crée en tout temps, possède poils et plumes

Certes, ce qu’il lui faut pour faire des splendeurs.

...

Des teintes et nuances engendrent des émois.

Quand l’ardente lumière active et ensoleille,

On ressent aussitôt une forme de foi.

Le désir de créer, chez certains, se réveille.

...

Je pratique souvent un jeu qui m'impressionne:

Sur du blanc, je répands de multiples couleurs.

Je les vois dessiner des taches, qui m’étonnent,

Les confondre, et former un captivant ailleurs.

...

Alors qu’il faut talent et savoir-faire, en art,

Le jeu que j’ai trouvé n’exige nulle science.

Le résultat dépend strictement du hasard.

Lors, je me sens comblée, quand j’ai eu de la chance.

...

27 novembre 2008

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Une statuette d'ébène

 

 

Hier, j'ai eu un coup de coeur,

À la vue d'une statuette,

Égarée sur une tablette,

En vente chez un brocanteur.

...

Un Africain d'un noir d'ébène,

Taillé, ciselé avec art,

Qui a captivé mon regard.

Une grâce plus qu'une aubaine!

...

Le sculpteur de cette oeuvre exquise,

N'y a pas incrusté son nom,

N'ayant pas besoin de renom,

De la célébrité qui grise.

...

Je pense aux hommes et aux femmes,

Artisans, dans le monde entier,

Qui excellent dans leur métier,

Dont le travail charme notre âme.

22 juillet 2012

...

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La Bible

 

 ANCIEN TESTAMENT                                 NOUVEAU TESTAMENT

Livres historiques: 

                    Genèse                                        Evangile de saint Matthieu

                     Exode                                          Evangile de saint Marc

                     Lévitique                                      Evangile de saint Luc

                     Nombres                                      Evangile de saint Jean

                     Deutéronome                                Actes des Apôtres

                     Josué                                            Epîtres de saint Paul

                     Juges                                            aux Romains

                     Ruth                                              aux Corinthiens

                      Samuel                                         aux Galates

                     Rois                                               aux Ephésiens

                     Paralipomènes                               aux Philippiens

                     Esdras                                            aux Colossiens

                     Néhémie                                          aux Thessaloniciens

                     Tobie                                               à Timothée

                     Judith                                               à Tite

                     Esther                                              à Philémon

                     Macchabées                                    aux Hébreux

Livres didactiques:

                     Livre de Job                                    Epîtres canoniques

                     Psaumes                                         saint Jacques  

                     Proverbes                                        saint Jean

                     Cantique des cantiques                     saint Pierre

                     Ecclésiaste                                      saint Jude

Livres prophétiques:

                      Isaïe                     

                     Jérémie                                            Apocalypse de saint Jean

                     Baruch                  

                     Ezéchiel                                            Apocryphes

                     Daniel

                     Osée

                     Joël

                     Amos

                     Abdias

                     Jonas

                     Michée

                     Nahum

                     Habacuc

                     Sophonias

                     Aggée

                     Zacharie

                     Apocryphes

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Ton p'tit coeur,

 

Je suis éprise de ton p’tit cœur,

tout doux, en velours,

fondant  comme mon premier cachou,

mon roudoudou !

En toi si seul, un peu sauvage, chétif et sage ;

ton p’tit cœur contre le mien,

apprivoisé mais libre,

d’impatience hors de toi palpite,

me touche et me livre

sa géographie, son histoire !

Chacun de ses battements,

 n’est plus un tremblement,

 encore moins un automatisme,

 mais un sursaut de joie, une évidence,

une mélodie que les mots de mon cœur,

de mon âme, rendent accessibles

 aux autres, au Monde.

Cri magistral de bonheur !

Étonnement et découverte tout le temps.

Être aimé et le savoir,

fait grandir à l’infini,

jusqu’à l’atteinte de son propre sommet.

 

 

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Propos sur le bonheur

"Propos sur le bonheur" est un essai d'Alain, pseudonyme d'Émile Chartier (1868-1951), publié à Nîmes dans les Cahiers du Capricorne en avril 1925, et en volume, dans une version augmentée, à Paris chez Gallimard en 1928.

 

Alain commença à écrire ses premiers «propos», sous le titre de «Propos du dimanche» et «Propos du lundi» dès 1903: de Paris, il envoyait un article hebdomadaire au journal la Dépêche de Rouen et de Normandie. Il traitait les sujets d'actualité avec un grand sérieux. Puis Alain «invente» le «propos»: le 16 février 1906, dans les «Propos d'un Normand», désormais quotidiens, il laisse aller sa plume au gré de ses humeurs. Alain est alors un Normand, au propre et au figuré: originaire de Normandie, il incarne l'homme de bon sens par définition. Le «propos» renvoie à la tradition de l'essai selon Montaigne, où le «sage» s'analyse et exerce sa pensée en toute lucidité. De 1906 à 1936, les «propos» s'imposeront comme une sorte de commentaire, à chaud, de l'actualité politique: les «Propos d'un Normand» (16 février 1906-1er septembre 1914) furent suivis, après la guerre et une interruption due à la «tyrannie de l'opinion», par les Propos (d'avril 1921 à février 1927), puis les Libres Propos (de mars 1927 à septembre 1935) et les Feuilles libres (1935-1936). Certains seront réunis par thème et publiés en volumes: Propos sur la littérature, Propos sur l'éducation, Propos sur l'économique, etc. Dans ses textes, Alain exprime des opinions inspirées du radicalisme et dénonce les errements extrémistes des militaires et des politiques. Il lance aussi l'anathème sur le freudisme, qui ôte à l'individu toute liberté en prétendant le réduire à ses pulsions.

 

Nous nous irritons, nous nous agitons: preuve que nous méconnaissons les causes de notre mal-être. Or, tout est une question de tempérament. Si notre corps souffre, la dépression nous guette. Peu importent les motifs que nous pouvons avoir d'être malheureux: adoptons une vision positive des choses. Il faut vouloir le bonheur et non pas se laisser travailler par la peur de l'avenir. Ne laissons donc pas notre imagination errer, et alimenter sans cause nos appréhensions: rien ne perturbe davantage la santé physique et morale. Ne nous complaisons pas dans la tristesse. Oublions nos angoisses en identifiant leurs facteurs physiologiques, faisons du sport et pallions l'ennui mortifère en nous distrayant. N'accusons pas le sort: soyons lucide, rien ne nous détermine sinon notre propre nature et nous pouvons la transformer. Faisons de notre inquiétude le moteur de notre progrès et ne cessons d'oeuvrer pour notre félicité. Nous trouverons alors notre bonheur non dans une satisfaction illusoire mais, à chaque instant, dans l'action. Une fois en paix avec nous-mêmes, adoptons l'art de vivre que nous dictent la politesse et le respect d'autrui, sans nous laisser influencer par la rhétorique chère aux prêtres et aux poètes. Le bonheur est un devoir social qui se cultive grâce à un art de vivre bien entendu.

 

Les «propos» apparaissent comme des billets d'humeur où l'auteur exprime ses partis pris sur le ton de la conversation. D'une part, le «propos» se définit donc comme un essai libre de toute contention rhétorique, un fragment d'une «imprécision calculée» (Samuel de Sacy). D'autre part, il se veut le procès-verbal d'une réflexion consciente sur son être. Cette double caractéristique en fait le moyen privilégié de traduire une morale ou, plus précisément, un art de vivre. Il ne s'agit pas, pour Alain, d'imposer une norme mais de forger un instrument menant à la connaissance de soi. Dans les Propos sur le bonheur, Alain ramène toutes les angoisses à des troubles physiologiques. Qu'est-ce que le bonheur? Impossible à définir, jamais acquis, il vient d'une disposition de l'esprit, proche de la vertu antique, de la force d'âme virile. Comment forger cette aptitude au bonheur? Pour Alain, d'abord, il convient de se connaître soi-même, puis de cultiver, envers ses semblables, la politesse consistant à bannir des conversations tout motif d'inquiétude. Alain développe donc une philosophie de l'action: le bonheur est à conquérir, ici et maintenant. Quant à l'imagination, la folle du logis, elle fait extravaguer l'homme; elle l'incite à se projeter dans le passé ou l'avenir. De l'action conjuguée de la douleur physique et des délires imaginaires naît la métaphysique, qui se complaît dans la souffrance. Or l'inquiétude ne peut constituer qu'un aiguillon dans la chasse au bonheur. Puisant ses sources chez les stoïciens, Platon, Descartes et Spinoza, Alain incite l'homme à se détacher de ses passions et à les considérer comme extérieures au moi. Thèse évidemment peu compatible avec celles, contemporaines, du docteur Freud.

 

 

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sourire,

Un sourire,

ciel ouvert,

bleu ou vert,

don d’un regard vertigineux,

de moi à vous,

ombre blonde, chaude ;

soleil sur les lèvres posé,

rayonnant, rose ou vert.

Mes yeux jusqu’aux vôtres s’étendent,

les entourent à l’instar de la mer,

insulaires ;

puis arrive cette soudaine pluie,

trop froide, trop chaude,

insupportable et délicieuse ;

désir par nous, trop retenu,

devenu fou !

Éclat de rire alors de nos corps dépossédés,

car désarmés ;

chant de peaux,

mêlé à l’arôme du café,

aux exhalaisons des roses insomniaques,

 juste pour nous.

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Un effet exorbitant

 

Dépendant du souffle vital,

La machine charnelle s'use.

N'ont raison du terme fatal

Argent, prescience, ni ruse.

...

Quand l'énergie spirituelle

A cessé d'être alimentée,

Subsiste, invulnérable, celle

Qui avait pu s'en échapper.

...

Dans un poème, l'écriture,

Peut révéler de son auteur,

Le charme, l'esprit, la culture,

Des sentiments venus du coeur.

...

Quand se dégrade sa substance,

Jusqu'à devenir résidu,

Il n'est point réduit au silence,

Si ses vers se sont répandus.

...

Prêter sa voix au confident,

Permet de ranimer son âme.

Cet effet semble exorbitant,

D'un feu éteint, sort une flamme!

...

22 juillet 2012

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Rouge est ce cœur sur la main,
Généreuse offrande enflammée
Venant d’une main bien aimée,
Tout recouvert de doux satin.

Offrande vermeille de timidité
Dans son écharpe raffinée,
Voile hématite au charme inné
Couvrant la gêne de l’invitée.

Un cœur qui bat tout doux tout bas
Pour un être aux sens subtils
Qui pour dire son émoi fébrile
Prend des coloris incarnats.

Rouge et noir ne s’épousent-ils point?
Je les ai vus dans ce bouquet
Si harmonieusement mariés :
Deux amoureux main dans la main !

Pour la joie de le recevoir,
Je n’oublierai cette intention
Si délicate qui, en un instant,
Convertit l’envie en devoir

Envers celui qui l’a donné.
Je me plie à ses volontés
Que je le veuille ou obligée
Parce qu’il sait si bien m’aimer.

KHADIJA , 03/9/2010 à 13h30

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12272821492?profile=original"Mars ou la guerre jugée" est un ouvrage du philosophe Alain (Emile Auguste Chartier, 1868-1951), publié par l'auteur en 1921, au sortir d'une guerre qu'il avait faite en s'engageant volontairement, alors qu'il était libre de toute obligation militaire, simple soldat, comme son maître Lagneau avait été humble fantassin en 1870. En une suite de courts chapitres, ramassés et vigoureux, qui n'ont le plus souvent qu'une page et demie ou deux pages, ayant l'allure et la beauté d'autant de poèmes en prose. Alain a "dessiné... le visage ambigu de Mars, dieu de la guerre". Avec la rigueur de l'homme de science, avec la pénétration du philosophe, avec le bonheur d'expression du poète, Alain démonte pièce par pièce tout le mécanisme de cette "catastrophe périodique", la guerre, dans ses causes profondes, dans ses aspects multiples, dans ses conséquences, dans ses contradictions, dans ses illusions, dans ses mensonges. Il s'abstient de redire ce qui a déjà été dit, ce qui est évident: le risque, la souffrance, la  mort, la destruction, ces aspects immédiats de la tragédie, ne sont qu'effleurés. Dans la guerre, soufferte humblement, mélangé à la masse anonyme, où le stratège et le politicien ne voient plus que le "matériel humain", il a continué, lui, de coudoyer, de voir, l'homme, "sentencieux toujours, observateur étonnant, sachant tout du ciel et de la terre et embarqué pour les dix ans du siège de Troie". Le mépris de la personne, l'abolition de la personnalité, la toute-puissance du galon, même si elle doit se confondre avec la toute-puissance de la bêtise, c'est là pour lui le plus hideux visage de ce "dieu vaniteux, triste et méchant" qu'est la guerre. Il en arrive parfois à prendre le ton de pamphlet: "Je ne finis par apercevoir ceci, que les hommes de troupe pensaient beaucoup à faire la guerre à l'ennemi, et que les officiers pensaient beaucoup à faire la guerre aux hommes de troupe; et quelle que fût la fortune des armes, nous étions vaincus, nous autres, dans cette guerre-là". Selon Alain, le ressort intime de la guerre se trouve dans les passions de l'homme, des passions qui le plus souvent sont nobles et que Mars utilise à ses fins, en les dénaturant et en les détruisant dans les convulsions de l'effort. "Nul ne se battrait pour un différend entre nations, alors que n'importe quel homme se battra pour prouver qu'il n'est pas un lâche". La genèse de la guerre, la psychologie de la guerre, sont ramassées en des formules incisives, rapides: "La guerre a cette puissance qui lui est propre, qu'on ne peut plus rien contre elle dès qu'on voit par expérience ce qu'elle est". Et ailleurs: "Si l'on croit au fatalisme, par cela seul il est vrai. Si tout un peuple croit que la guerre est inévitable, elle sera réellement inévitable". "Il y a deux erreurs capitales également dangereuses, au sujet de la guerre; l'une c'est de la croire inévitable, et l'autre, c'est de la croire impossible". "La guerre vient principalement de ce qu'on suppose trop vite une méchanceté chez les autres". Et c'est ainsi que l'esprit de guerre se continue dans l'établissement de la paix. Alain examine alors les rapports du Droit et de la Force. "Si vous voulez un ordre de droit, il faut plaider, non frapper. Discuter, concéder, persuader? Tel est le prix de la Paix et ce n'est pas trop cher. Mais jamais la guerre n'établit la Paix. Je n'ignore point qu'il est difficile de faire la paix: je dis seulement que les moyens de force n'approchent point de la paix, mais au contraire en éloignent. Je ne veux ici que rétablir le sens des mots -n'appelez point paix ce qui est guerre". "La fureur de ceux qui acceptent la guerre et qui prennent cette acceptation comme un accomplissement, comme une perfection de leur destinée d'hommes, voilà ce qui m'épouvante". Ces mots résument, en définitive, assez bien l'attitude du philosophe face à ce grave problème. "Mars" est donc le livre d'un "penseur sans hypocrisie et qui voit la guerre comme elle est" (ainsi qu'Alain dit de Josph de Maistre, en citant une boutade des "Soirées de Saint-Pétersbourg". Il était naturel que ce livre soulevât le scandale, la réprobation des uns, l'enthousiasme des autres, au moment où il parut. On ne touche pas sans danger aux Idoles, surtout lorsqu'on a la main sûre, le ciseau acéré et la précision de frappe d'Alain. Il professait alors au Lycée Henri IV et les élèves de l'Ecole Normale "séchaient" leurs cours pour aller écouter ses leçons. On peut aujourd'hui lire son livre comme il le voulait: "Je demande qu'on pense à ces choses sans colère".

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IL N'Y A PAS DE QUOI REVER

Entre deux occupations, je jetais un œil sur l’émission « Faut pas rêver »…

Aujourd’hui, il y avait un reportage sur l’Australie. Et on y voyait notamment un « dingue des serpents »… mais dans le bon sens du terme. Il capture les reptiles pour les étudier, les répertorier (il existe, selon lui, encore un tas d’espèces inconnues) et les « traire »… J’ignorais, jusqu’à aujourd’hui, le terme exact de cette action qui consiste à les obliger à cracher leur venin. Celui-ci entre notamment dans la fabrication de médicaments contre la douleur.

Contrairement à, il y a quelques années, on en extrait les toxines dangereuses à la santé pour éviter les accidents d’antan. Par contre, ces mêmes toxines sont utilisées dans les ogm. Certains venins tuent les insectes. On l’injecte donc dans les plantes génétiquement modifiées pour éviter qu’elles ne soient infestées.

Je pense que la plupart des défenseurs des ogm ignorent ce « détail » qu’on a omis de leur signaler. Non seulement il y a manipulation… Et je crois sincèrement, qu’à ce sujet, la nature reprend souvent ses droits ou se rappelle à nous. Beaucoup se prennent pour des dieux et si la population a plutôt tendance à vieillir, c’est surtout parce que les anciens savaient ce qui est bon. La nouvelle génération se nourrit tellement mal qu’on n’a jamais vu autant d’enfants atteints de cancers.

On ignore bien souvent d’où ils proviennent mais ne serait-il pas temps de se pencher sur la question des ogm ? Oh, il existe bien des études mais on n’a sans doute pas encore assez de recul pour y trouver un lien de cause à effet. Ou bien on ne veut pas qu’on sache.

Comme toujours, il est question de gros sous… Les lobbies pharmaceutiques qui financent la recherche ne participent-elles pas aussi la manipulation génétique ?

Soit disant pour contrer la faim dans le monde… Laissez-moi rire (jaune). On produit assez pour que plus personne n’ait faim mais quand on voit ce que nos poubelles contiennent, celles des grandes surfaces qui préfèrent jeter leurs périmés plutôt que de les offrir à ceux qui n’ont pas assez de moyens, les récoltes entières qu’on détruit pour telle ou telle mauvaise raison, le surplus qui y passe aussi, etc., point n’est besoin de génétique.

Il existe bien sûr des gens qui luttent pour que nous sachions, pour que nous renoncions aux ogm… Une goutte d’eau dans l’océan. Et pourtant, je pense qu’ils ont raison. Il faut continuer à lutter avec nos faibles moyens. Pour que les générations futures ne deviennent pas des mutants qui auront une espérance de vie tellement courte que tous les progrès que la médecine a fait jusqu’à aujourd’hui n’auront servi à rien.

Il y a de quoi se hérisser, non ?

 

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Une réalité nouvelle

 

Méditation

Le récit de ta vie ne s'enrichira plus

D'anecdotes offrant des grâces savoureuses.

Ton esprit était vif, ton âme généreuse,

Le destin a permis ce que tu as voulu.

...

Nous étions tous les deux doués pour le bonheur.

Je n'osais pas aller aux plaisirs défendus,

Toi, absolument libre, assuré, détendu,

Tu sus éliminer une stricte rigueur.

...

J'ai existé réellement, pendant vingt ans,

En éveil, nourrissant l'amitié amoureuse,

Qui me gardait surtout créative et heureuse.

Depuis, je l'entretiens, pour moi, sereinement.

...

Je relis tes propos qui me venaient de France,

Enveloppes illustrées de timbres émouvants.

Tu étais humaniste, certainement savant,

Un poète conteur durant tes confidences.

---

Une grande photo, encadrée me fait face,

Un portrait en couleurs où tu apparais tel

Que tu étais un jour écoutant un appel.

Je t'accueille et j'oublie le reste de l'espace.

...

20 juillet 2012

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VIDER LA TETE !

Vider la tête !

C'est bien une quête...

Ne plus penser

Juste oublier!

Se sentir ivre

De vouloir vivre!

Se trouver bien

De trois fois rien!

Vider la tête!

C'est bien une quête...

Question de survie

Certes, pas d'envie!

Noyer son coeur

Mais pas de rancoeur!

Ne plus souffrir

Seulement guérir!

Vider la tête!

C'est bien une quête...

N'est pas pensable

D'être coupable!

Sans réfléchir

Y n'a pas d'avenir!

Juste un moment

Vivre l'instant!

Vider la tête!

C'est bien une quête...

Un peu de plaisir

Juste à saisir!

Partis, les doutes

Trouver sa route!

Et plus de refrain

Avec demain!

Vider la tête

C'est pas si bête!

J.G.

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Etre avec soi-même

Instant paisible ou je me retrouve enfin. 

Moment tranquille dans ma salle de bain.

Je suis avec moi-même. 

Et plus rien ne me gêne. 

J'allume ces quelques bougies parfumées.

Un vent léger dans ce voile ton orangé.

C'est l'instant ou je me déshabille.

L'instant ou je peux me redécouvrir.

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Promesses albâtres


Il m’a promis,
Mon albatros aux palmes roses,
Aux ailes en arc en ciel écloses !
Il m’a promis,
Mon albatros, genou plié
Au pied du socle de l’amour,
Aux sons des chants des troubadours,
De m’apporter
Et à mes pieds les trésors de la méditerranée
Et toutes les roses de tous les prés
Sur son chemin.
Il m’a promis
Qu’un héros tient toujours parole ;
Et moi, je la tiendrai, la mienne
Et je lui tiendrai bien la main
Sur le sable chaud doux et fin
Sur la corniche de nos désirs
Aux sons des battements de deux cœurs
Remplis d’amour sans lendemains.

Khadija, Agadir, Mercredi 19/7/2012, 01h30.

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Transe


Tiens-moi la main
Et qu’on danse !
Que nos deux corps
S’enivrent et vibrent
Et entrent en transe
Sous le bleu des rêves
De nos nuits
Loin de l’ennui
Et cassons cette lourde clepsydre
Tiens –moi la main
Et qu’on tape
Dans le vieux tambour
Du temps
Et que cette harpe
Qui a tendu nos âmes en cordes
Et nos discordes
S’envole en transe
Sous nos pas de danse
Sans cadence


Khadija, Agadir, jeudi 19/7/2012 à 14h52

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Aux portes de l’espoir

Que d'âges mus

Que d'amours tues

Que de feuilles mortes

À l'image des amours nées mortes

Derrière les portes du secret

Des bouches cousues

Par le silence et les regrets

De n’avoir pu

Au soleil étendre les mâts

A l’azur répandre les pas

N’en reste là

Que le bleu des voyages lointains

Que l’encre des sillages marins

Et la pâleur de ces matins

Où dansent deux couleurs éternelles

Que refusent celles de l’arc en ciel

Le noir et le blanc

Celles

Des mâts tout déchirés

Et des nuits blanches immaculées

Et lui qui attend qu'apparaît

Une nouvelle vie derrière la porte.

Khadija, Agadir, Jeudi 19/7/2012 à 20h15

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La muse des maudits

 

À Patricia Guenot

Quand elle s’introduit, très subrepticement,

Près d’un être souffrant, en profond désarroi

Auquel la révolte se mêle activement,

La muse des maudits, transcende son effroi.

Elle lui dit les mots qui ne contrarient pas

Son envie de crier sa douleur et sa rage,

Respecte sa colère et l’incite au combat.

Cette aide lui paraît énergisante et sage.

Les chants désespérés ressemblent à des sanglots

Quand une tendre muse en a dicté les stances.

On les trouve  toujours émouvants et très beaux.

Ils racontent comment accueillir la souffrance.

C'est bien plus rarement que dans la poésie,

On se heurte à des vers véhiculant l’horreur.

On croise, désolé, des poètes maudits.

Quand ils ont du talent, leurs mots nous vont au coeur.

Il existe une femme, élue de cette muse,

Capable d’inspirer des êtres révoltés.

Elle écrit des sonnets étranges, qui médusent.

Chacun resplandissant de sauvage beauté.

24 août 2005

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Un présent reçu sans émoi

 

 

À nouveau le silence et l'immobilité,

Le décor accueillant d'une journée d'été.

Mon café absorbé, pensive je paresse.

Pas de projet, aucun besoin, rien ne presse.

...

Le décor accueillant d'une journée d'été.

Du soleil assagi, me manquent les prouesses.

Pas de projet, aucun besoin, rien ne presse.

Je contemple, sans joie, les nuages bleutés.

...

Du soleil assagi me manquent les prouesses.

L'instant est ennuyeux privé de nouveautés.

Je contemple, sans joie, les nuages bleutés.

Serais-je devenue dépourvue de tendresse?

...

L'instant est ennuyeux privé de nouveautés.

Or, soudain, j'aperçois, sans vibrer d'allégresse,

( Serais-je devenue dépourvue de tendresse? )

Une fleur d'hibiscus d'un rouge velouté.

...

19/07/2012

 

 

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