À Patricia Guenot
Quand elle s’introduit, très subrepticement,
Près d’un être souffrant, en profond désarroi
Auquel la révolte se mêle activement,
La muse des maudits, transcende son effroi.
Elle lui dit les mots qui ne contrarient pas
Son envie de crier sa douleur et sa rage,
Respecte sa colère et l’incite au combat.
Cette aide lui paraît énergisante et sage.
Les chants désespérés ressemblent à des sanglots
Quand une tendre muse en a dicté les stances.
On les trouve toujours émouvants et très beaux.
Ils racontent comment accueillir la souffrance.
C'est bien plus rarement que dans la poésie,
On se heurte à des vers véhiculant l’horreur.
On croise, désolé, des poètes maudits.
Quand ils ont du talent, leurs mots nous vont au coeur.
Il existe une femme, élue de cette muse,
Capable d’inspirer des êtres révoltés.
Elle écrit des sonnets étranges, qui médusent.
Chacun resplandissant de sauvage beauté.
24 août 2005
Commentaires
Merci Suzanne !