Que d'âges mus
Que d'amours tues
Que de feuilles mortes
À l'image des amours nées mortes
Derrière les portes du secret
Des bouches cousues
Par le silence et les regrets
De n’avoir pu
Au soleil étendre les mâts
A l’azur répandre les pas
N’en reste là
Que le bleu des voyages lointains
Que l’encre des sillages marins
Et la pâleur de ces matins
Où dansent deux couleurs éternelles
Que refusent celles de l’arc en ciel
Le noir et le blanc
Celles
Des mâts tout déchirés
Et des nuits blanches immaculées
Et lui qui attend qu'apparaît
Une nouvelle vie derrière la porte.
Khadija, Agadir, Jeudi 19/7/2012 à 20h15
Commentaires
très très belles images , sublime !!