Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (213)

Trier par

Amour épistolaire.

 

Amour épistolaire, si difficile sur terre,

insatiables et déchirants, persistent mes baisers,

Flirt du papier avec l’encre empourprée,

jusqu’à l’aube sonnée !

ma lampe bleue pourra en témoigner ;

 ma complice, mon feu, dans la nuit froide et marine.

J’ai le cœur qui tangue,

 à force de trop d’absence, de mots rêvés, jamais reçus ;

Pourtant, mon invisible bouche

 sur votre cœur glisse, s’inscrit, s’impose !

Ainsi en ai-je décidé.

Puis, mes lèvres assassines,

car vous ne m’aimez point,

le butinent, le piquent, l’avalent dans son entièreté.

Cupidon est passé !

Ecrin pourpre, de vous, mon corps est devenu, palpitant,

posé sur un drap blanc immuablement.

Lire la suite...

LA TERRIBLE VENGEANCE DU RAT MASQUE

Mon attention fut immédiatement attirée par un bout de plastique que je ne connaissais que trop bien. Mes petits chiens l’avaient abandonné près du grillage du jardin… En m’avançant, quelle ne fut pas ma stupeur de voir les grains rouges en tas sur le sol près du banc où j’aime me relaxer quand il fait beau temps. Si j’avais eu l’ombre d’un doute, cette fois, j’étais confrontée à l’horrible réalité ! Ils n’avaient pas pu ne pas en ingurgiter. Peu, il est vrai au vu de la quantité restée sur le sol, mais ils en avaient bel et bien goûté ! Voilà ce qui arrive lorsqu’on leur impose un régime végétarien… Et puisque c’est goûteux pour les rats, il n’y a aucune raison pour que ça ne le soit pas pour eux.

J’ai, bien entendu, d’abord fait tout ce qu’il fallait pour les sauver avant de me poser la question existentielle du moment : comment ces graines étaient-elles arrivées là ? Mes voisins ? Impossible, je n’en changerais pour rien au monde… Nous nous connaissons depuis trop longtemps pour qu’il y ait l’ombre d’un doute. De plus, ils ont eux-mêmes des animaux. Cela ne pouvait venir que de chez moi.

En effet, nous avons toujours vécu parmi les rats et entre eux et moi, c’est un combat quotidien. Surtout depuis qu’il n’y a plus de champs, que les espaces verts ont été réquisitionnés pour des constructions… Les rats qui en avaient fait leur territoire ont été chassés… Ils ont trouvé refuge autour d’un bassin d’orage proche. Mais n’étant pas inquiétés, la population s’est agrandie au point qu’il leur faut trouver refuge et pitance où ils peuvent. Je ne déteste pas les rats. Bien au contraire, ils me fascinent par leur intelligence, leur organisation et leur solidarité… C’est d’ailleurs ce qui fait leur force : si vous voyez un rat, soyez sûr qu’il n’est jamais seul… sauf s’il vient en éclaireur goûter la nourriture pour que la communauté ne soit pas empoisonnée. Mais je ne peux décemment pas les laisser pulluler dans mon jardin…

Alors, la meilleure défense étant l’attaque, j’empoisonne… Mais je le fais intelligemment, du moins, je le croyais avant ce jour fatidique. Cela fait des années que je pratique ainsi et je n’ai jamais eu d’accident. Je place des graines empoisonnées dans des endroits inaccessibles par tous les autres animaux qui passent dans mon jardin… Les rats grimpent et se faufilent… Ils ont un odorat qui repère les graines à des dizaines de mètres… Et ils partent mourir ailleurs.

En faisant un trou dans le jardin pour y mettre un petit bassin, j’ai trouvé un cimetière de rats… Ils avaient été disposés de manière très respectueuse au fond d’une galerie parfaitement nettoyée… Donc, si les grains étaient là, je ne voyais qu’une seule explication logique : un rat les y avait déposés… sans doute gêné par un chat…

A moins que ??? Et si un rat vengeur avait eut envie de me rendre la monnaie de ma pièce ? On pourrait imaginer un gros rat aux yeux malicieux tendant un piège à mes Choupinoux… Tapi quelque part dans l’ombre d’un arbrisseau, observant la scène et se délectant du spectacle de mes petits chiens tirant sur l’emballage et éparpillant les grains empoisonnés…

L’important est que tout est bien qui finisse bien… Après l’injection d’un antidote et un traitement d’une dizaine de jours, ils se portent comme un charme… Sauf qu’aujourd’hui, Nicky, en avalant le contenu de l’ampoule, s’est étranglé et vu qu’il respirait mal, j’ai dû appeler la vétérinaire du patelin où j’ai la caravane. Plus de peur que de mal… il survivra

. Mais, l’ombre du rat vengeur continuerait-elle de planer ?

Lire la suite...

Commencement

Doux ami,

Mon chemin qui me semble être un commencement,
S'éclaire de ma joie,dans le ravissement.
J'accueille, émerveillée,une grâce suprême,
Dans cet état ,soudain, je murmure: je l'aime!

Montréal, 16\08/1988

Lire la suite...

"La Vie est la Vie, Défends-la"

"Aimer", huile s'toile - Maria Teresa Bertina12272813870?profile=original

La vie est une Chance, saisis-la

La vie est Beauté, admira-la

La vie est Béatitude, savoure-la

La vie est un Rêve, fais en une Réalité

La vie est un Défi, fais-lui face

La vie est un Devoir, accomplis-la

La vie est un Jeu, joue-le

La vie est Précieuse, prends en soin

La vie est Amour, jouis-en

La vie est Mystère,perce-le

La vie est Promesse, remplis-la

La vie est Tristesse, surmonte-la

La vie est Hymne, chante-le

La vie est Combat, accepte-le

La vie est une Tragédie, prends-la à bras le corps

La vie est une Aventure, ose-la

La vie est Bonheur, mérite-le

 

La VIE est la VIE, DEFENDS-LA

 

Mére Teresa

Lire la suite...

Plénitude, insouciance, enfance.

Me voici perdue sur une allée forestière,

le soleil à travers l'arborescence dense

se donne, pareil à des baisers,

sur ma peau tiède et brune, 

avec tact et pudeur.

Je chemine sur le pointe du cœur,

ma tête est toute ailleurs, je retrouve la clarté et la sérénité ;

je me sais profondément regardée, aimée.

Alentours, les coquelicots et les blés presque mûrs

chuchotent, égratignent mon silence, l'enchantent ;

pages d'écriture demain !

Tout ceci me renvoie à l'enfance,

à cette imprudence et urgence à la fois d'exister :

"Oh l'enfance a bien raison" car la mort ne lui fait nul ombrage,

c'est l'apanage des "grands" qui se veulent prudents, prévoyants,

fort raisonnables.

Oh , pas même un fantôme tout noir elle représente ;

donc tout-à-fait, ridicule, minuscule, négligeable.

Même pas peur d'elle je crie  !

Je suis bien.

 

Lire la suite...

Apparition

Sous son ombrelle

Au bord d’un rue

Elle apparut

Fragile et frêle

 

Dieu qu’elle est belle!

Et j’ai couru

Comme un bourru

Sous son ombrelle

 

Dans la dentelle

Fragile et frêle

Elle a souri

 

Puis sans querelle

A fait la belle

Mon paradis.

Lire la suite...

L E S G E A N T S

 

12272814492?profile=original

(Huile, C. Hardenne)

 

 

Aux grands arbres d'ici on enlève le droit

De devenir jamais les géants de la terre

Qui protégeaient jadis les destins délétères

Des humains qui vivaient comme nous à l'étroit

 

 

Massacrés dépeuplés à jamais tous les bois

La forêt pétrifiée en sinistre ossuaire

Géants silencieux grands arbres solitaires

Tous gisant à jamais sous l'ombre de la croix

 

 

Une lune de mort sur ce désastre passe

La clairière sans fin le désert sec de roc

J'y errerai au son des fers tranchant d'estoc

 

 

La terre n'est plus verte elle meurt se crevasse

Forêt de Broceliande où les dieux se sont tus

Leur sang souille le sol Le ciel s'y est pendu

 

("Poussière d'âme", éd. Chloé des Lys, 2009)

 

Lire la suite...

Stellenbosch Waldorf School - Afrique du Sud

La Saint Jean autour du feu et saut du feu

Cliquez sur l'image pour les suivantes !

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=368410963213476&set=a.368410703213502.83662.166121273442447&type=1&theater

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=367703893284183&set=a.170839722970602.45729.166121273442447&type=1&theater

 

College Waldorf  Steiner Micael Sâo Paulo

Cerimônia para acender a fogueira de São João 2011 - Carrossel do Destino

 https://www.youtube.com/watch?v=YSHY99iO4Gg&feature=player_embedded

 

Autres danses du feu

https://www.youtube.com/watch?v=W6ErEv0_bPQ&feature=related

 

Lire la suite...

MON AUTOMNE !

Dans un demi-verre de scotch , panaché au sirop de griottes…

De pensées …De regrets,  Je vois passer  mes tendres années,

en flou -flou sur  une vielle moquette de bois de teck, clopin-clopants

 en  silence  comme un cerf-volant,  Insolite, taciturne, dans  les nuées

 de la brune automnale ; d’où je ne me vois plus , je ne me trouve plus !

 

Crépuscule

Lire la suite...

merci

merci de votre intérêt pour mes créations, cela fait toujours chaud au cœur de partager, c’est une force, que nous artistes nous avons besoin, je vous souhaite un bon dimanche ; ainsi qu’une créativité débordante à bientôt amitiés à tous

Christiane /christiguey

 

Lire la suite...

Au-Delà DE LA PENSÉE

Il y a des terres lointaines

nues, fades, arides sablonneuses,

Aux ruisselles louant les cieux …

mais où germinent de belles myrtilles.

et regorgent des fraises pulpeuses .

 

Il y a des terres saintes….

là où les âmes divines sont plantées,

enracinées à jamais, Mais les oiseaux sont …

en discordes et volent dans les ruelles sans voix,

où coulent tant de serves rouges, sculptées de la pierre,

la pierre sous leurs pats.

 

Il y a des terres aux verts étendues

aux arbres sans racines, aux faunes chassées

là où la noix ne berce plus son cueilleur,

mais donne des pépites inhumaines, sans gloire ,

là où la terre est indigène, connue...de tous !!

 

Crépuscule

Lire la suite...

Épître à Dora Corselo

 

Savoir comme Marot, du Bellay ou Régnier,

D'un trait de plume ardent, en un instant lier

Ces vers harmonieux qui charment ton oreille.

Qui peignent avec art et disent à merveille!

Las! malgré mon envie de briller, je ne puis

Te chanter ma jeunesse à travers champs et buis,

Te parler tendrement de cette Rome antique

Ou attaquer Malherbes en des vers satiriques.

Quantes fois, j'ai rêvé, tout rêve étant permis,

De bercer à mon tour, par des vers, mes amis.

Or, chétive, ne sais la façon de te dire

Que par ton fol allant, qui nous a tant fait rire,

Par ta simplicité, ton agréable humeur,

Tu as, depuis longtemps, grande place en nos coeurs.

...

Suzanne Siksou

Casablanca, le 10 juin 1942

Lire la suite...

RIGOLOMANIA.

 

 

Tout un geyser de gouttes  amusées d’un plaisir,

Ou  bien  d’amères  larmes  jaillies avec  passion,

La  rigolomania,   raille  un  gai  ou  noir  désir,

Pour  éclater  hilare  de  joie  ou  d ’expiation.

 

Rire  savant  il  coince  la  gorge  de  l’érudit,

Ou s’aspire haletant d’un bonheur qui trottine,

Comme une poule glousse, ses cots cots d’avant-midis,

Les  joyeux  enthousiasmes d’allégresse  enfantine.

 

Inextinguible  il  roule  des  notes  de  do  à  si,

Pour mordre sarcastique, ricanant son acerbe,

Tonnant de joie il trinque, boit du bon sang cramoisi,

Pivoine  le  timide  de  son  amour  en  herbe.

 

Discret  il  se  ravale,  ou  tempête  vulgaire,

Conspuant il  exclame, manifeste les  émois,

Applaudit à la fougue  et court le va-t-en-guerre,

Coupe de cocktails  joyeux  il  rigole excusez-moi.

 

En boomerang il revient, trébuche ou bien hoquette,

Perfore  les  oreilles,  fracasse  le  silence,

Rubicond, son air jovial pouffe sous la jaquette,

D’un  guilleret amusé  par une flatulence.

 

Plis des yeux en pattes d’oie  il dansotte du ventre,

Rebondit  sur  les  joues,  atterrit  dans  le  monde,

Volcan  de  l’éclatement  le  rire  est  l’épicentre,

D’amples réjouissances  ou de peines immondes.

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

Lire la suite...

L’amorce

                   

L’amorce du poème et l’auteur se confond.

Le choix du mot, simple et coupant. L’accent du verbe.

Un champ de lettres bigarrées. Un vers acerbe.

Le vie blesse le cœur si l’âme s’y morfond.

Lire la suite...

La fin d’un bain


Vivre la fin d’un bain, le dimanche matin

Quand l’eau tiède nous berce au lambeau de nos rêves.

Immergé, ramolli, le corps tel un pantin

Dont les fils ont lâché pour une brève trêve.

 

Tandis que le miroir s’embue tel un esprit

Qui vagabonde en vain aux fruits de la mémoire.

Laisser filer le temps. La paix n’a pas de prix.

Lové comme un bambin au fond de sa baignoire.

 

Vive la fin du bain du dimanche matin !

Lire la suite...

12272813461?profile=original« Tripes d'or » est une pièce en trois actes et en prose de Fernand Crommelynck (Belgique, 1886-1970), créée à Paris à la Comédie des Champs-Élysées en 1925, et publiée avec Carine à Paris chez Émile-Paul en 1930.

 

Autant la création du Cocu magnifique, cinq ans plus tôt, avait été un succès total et avait valu à son auteur une renommée internationale, autant Tripes d'or, pourtant montée par Louis Jouvet, fut un four. La pièce fut au total peu jouée en dépit de sa «potentialité scénique» (Paul Émond).

 

Pierre-Auguste Hormidas vient d'hériter de son oncle, apparemment mort. On s'agite autour de lui, surtout les neveux lésés par le vieil oncle, et il est beaucoup question de l'héritage. Soudain Pierre-Auguste éclate de rire et promet qu'il va enfin profiter sans compter des plaisirs de la vie, et avant tout aimer à loisir sa promise Azelle. Il envoie Muscar chercher la belle, tandis que le tablier de la cheminée cède sous les coups et dégorge son or. Chacun se sert avec la bénédiction d'Hormidas. Réalisant soudain la valeur de ce magot, il envoie les gendarmes aux trousses de ses cousins et Froumence à l'auberge avec un contrordre: Azelle ne doit pas venir tout de suite mais attendre qu'il lui envoie de l'argent (Acte I). Depuis un mois Hormidas diffère l'arrivée de sa fiancée. Mais un soir, Muscar rentre soûl de l'auberge et annonce la venue d'Azelle pour le dîner, auquel sont conviés cousins et amis. L'argent possède déjà Hormidas. Si les reproches moqueurs de Froumence le transforment soudain en généreux bienfaiteur, aussitôt il se reprend et fait poursuivre ceux qui viennent de bénéficier de ses largesses décommande le dîner et annule le retour d'Azelle. Barbulesque, le vétérinaire, lui prescrit pour remède de manger de l'or. Pierre-Auguste râpe une pièce d'or dans la pâtée des chiens et l'engloutit (Acte II). Le ventre distendu par l'or, Hormidas est pris d'affreuses coliques; il a vendu tous ses biens pour les transformer en or, et tout le métal précieux que ne pouvait contenir son ventre a été enterré. Tous, cupides, attendent la colique fatale. Mais Hormidas ordonne à Muscar, Froumence et aux cousins de s'entretuer moyennant récompense. Par économie, tous portent des costumes de scène saisis au Théâtre volant en guise de recouvrement de dette. Barbulesque promet à Hormidas de lui greffer les glandes de Muscar, mais s'entend avec Froumence pour infliger au roi (tel est le déguisement de Pierre-Auguste) la purge décisive: le rire. Dans un éclat de rire fabuleux, Hormidas rend l'or et s'écroule mort. La foule s'écrie «Tripes d'or est mort, Vive Tripes d'or!» (Acte III).

 

Tripes d'or est d'une écriture et d'une construction assez proches de celles du Cocu magnifique, quoique plus débridées encore, plus extravagantes. Le burlesque y est plus âpre, le héros plus dérangeant. Ni la sympathie, ni la pitié n'atténuent la répulsion pour ces personnages affolés par la passion de l'or. Le public parisien fut choqué par le spectacle: «La création de Tripes d'or déchaîna le scandale. La pièce parut offensante. Le personnage d'Hormidas dépassait toutes les mesures», écrira Michel de Ghelderode en 1931.

 

De fait, les éructations et le rire barbare d'Hormidas qui déferlent tout au long de la pièce sont d'une rare violence. La rencontre du comique et du tragique est ici foudroyante. Le théâtre est lui-même mis en scène dès lors qu'à l'acte III, tous revêtus de costumes de scène, les personnages miment les pratiques de la comédie classique. Le dialogue entre le maître et la soubrette (Hormidas-Froumence) ressemble tellement à celui de Molière que le rapprochement est inévitable: c'est bien évidemment au personnage d'Harpagon que renvoie Hormidas. Mais l'avare de Crommelynck est bien particulier: s'il surveille ses domestiques, retire les plats trop abondants de la table, va jusqu'à manger la pâtée de ses chiens et thésaurise, sa passion se fixe sur le métal jaune. Il transforme tous ses biens en or et en est esclave, possédé au point de l'ingurgiter. La simple pingrerie ou même l'avarice sont ici dépassées par l'énormité. «Tripes d'or est moins l'histoire d'une avarice extrême que celle d'une erreur essentielle sur la nature même de la jouissance qui se trouve annulée pour avoir été trop différée», écrit Daniel Laroche.

 

A force de thésauriser pour s'assurer un bonheur futur, de mettre la vie en suspens et en coffre, Hormidas en souffre et en meurt. C'est en effet dans la douleur que peu à peu l'amour d'Hormidas pour Azelle _ qui restera invisible à force de retours différés _ s'éteint au profit de l'or. Si l'héritage, à l'acte I, ouvre à Hormidas des perspectives de luxe infini (dormir, boire, manger à profusion) et de délices érotiques avec sa fiancée, à l'acte III, l'or et Azelle sont totalement confondus puisque l'avare assimile les effigies des pièces au portrait d'Azelle: les pièces rendent donc inutile la présence physique de la jeune fille. L'avarice fait qu'amour et sexualité sont vus comme un gaspillage.

 

Le thème de l'or maudit a de nombreux antécédents littéraires, dont l'Or de Blaise Cendrars, mais Crommelynck exalte jusqu'au paroxysme le thème de la folie lié à la possession du métal maudit et crée un personnage habité par la confusion aliénante entre être et avoir.

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles