Vivre la fin d’un bain, le dimanche matin
Quand l’eau tiède nous berce au lambeau de nos rêves.
Immergé, ramolli, le corps tel un pantin
Dont les fils ont lâché pour une brève trêve.
Tandis que le miroir s’embue tel un esprit
Qui vagabonde en vain aux fruits de la mémoire.
Laisser filer le temps. La paix n’a pas de prix.
Lové comme un bambin au fond de sa baignoire.
Vive la fin du bain du dimanche matin !
Commentaires
Super j'aime beaucoup : Je reçois d'où je suis, le parfum du savon de Marseille ........
Tout ceci me renvoie à l'enfance, à cette imprudence de vivre "oh l'enfance a bien raison", car la mort ne lui fait nulle ombrage, c'est l'apanage des "grands" qui se veulent prudents, prévoyants.
Oui en lisant vos belles lignes, je reprends aussi un bain d'adolescence, d'insouciance, de joie.
Merci.