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A mon ami,

 

Ce soir, assise au coin du feu,  j’ai envie de te parler d’un ami exceptionnel, celui que j’ai depuis toujours au fond du cœur, à qui j’ai confié tous mes plus beaux souvenirs, mes secrets les plus tendres, mes amours, mes joies depuis des années et qui  me les rend avec tant de gentillesse.

Cet ami est un trésor, un ange peut-être.

 

Ce trésor possède une clef qui lui confère la sagesse d’emmagasiner toutes les plus belles choses de ma vie. Il en possède une deuxième qui a le pouvoir de me les rendre intactes. Les mots les plus doux et les moments les plus affectueux reviennent embellir ma vie quand je le souhaite.

 

Ce trésor n’est pas seul, je lui ai aussi demandé de laisser un peu de place à ma famille, mes filles, mes amis, mon ami de toujours là-bas dans son pays aux cieux ensoleillés pleins de vie, d’enfants, de soleil, de fleurs.

 

Ce trésor me dit que l’essentiel est de trouver de l’énergie dans ce que j’aime, ce que je fais toujours

Supporter le fardeau de l’existence sans pour cela renoncer à la vie, je le fais aussi. Ne prendre que ce qui est positif, rejeter les choses mauvaises…

J’ai reçu beaucoup d’amour de personnes qui me sont chères, j’ai des souvenirs formidables pleins de tendresse, de joies ineffaçables et de bonheurs merveilleusement merveilleux.

 

J’ai reçu des mots d’amour que j’ai gardés comme le cadeau le plus précieux de ma vie. 

Je n’en ai jamais voulu d’autres. Je les ai confiés à ce trésor pour qu’il les garde à  jamais, qu’il les enferme dans un écrin d’or.

 

Et c’est pour cela que je m’envole très souvent dans le ciel de mon cœur rejoindre les gens que j’aime, revivre avec eux quelques instants d’une vie insouciante où le centre du monde se résumait à moi.

Partir jouer dans les champs de blé et de coquelicots, dans les prairies couvertes de fleurs, se rouler dans l’herbe verte et respirer l’odeur de la vie.

 

Hélas, ce trésor n’est pas transmissible et disparaîtra quand je partirai vers l’autre monde. Entre nous, je n’ai plus peur d’y aller, je connais qq un qui m’y retrouvera.

Combien de trésors comme le mien sont restés inutilisés, abandonnés, délaissés par leurs propriétaires…

Le mien est plein à craquer et je voudrai t’en offrir un fragment, une parcelle pour que ta vie soit plus belle, plus joyeuse, plus heureuse.

 

Ce trésor est la vie.

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Tradition

Tradition et origines des contes propagés au fil du temps, conte des mille et une nuits où le sultan, déçu, condamne chaque matin son épouse et où Shérérazade, pour ne pas perdre la vie,  lui raconte une histoire avec une suite reportée au lendemain.

Certains contes ont connu beaucoup d’intérêts dans la vie de nos chérubins comme Sindbad le marin, Ali Baba, Aladin et la lampe merveilleuse et combien d’autres encore..

Tout ceci pour te dire que je n’invente rien et que je suis dans la lignée des grands peuples qui ont transmis un « art oral » dans ce qu’il y a de plus beau : les contes, les histoires, l’emploi des mots … Et c’est à toi que je les envoie…Le monde est bien fait.

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Ecrire...

Une belle bibliothèque comme atelier d’écriture, n’est-ce pas le lieu idéal au milieu des grands auteurs et des étagères couvertes de livres et de poésies.

Du haut de leurs siècles, les grands écrivains contemplent les novices du XXIème avec leur PC essayant de les imiter et attendent de savoir de quoi ils sont capables.  Le travail est ardu, difficile à l’écoute des participants et de leurs exigences. Chacun a une bonne raison de venir et chacun veut en tirer profit.

Moi qui viens un peu par curiosité et pour apprendre à communiquer,  je me sens un peu triste de n’avoir pas plus ambition, comme ma voisine qui veut écrire ses mémoires pour ses enfants. Tous ce qu’elle n’a pas pu dire. Certains ont écrit dans un passé lointain des poésies, des histoires… et se sentent à l’aise avec l’écriture.

Mon projet d’écriture doit pouvoir rendre ce que je ressens doué de vie et pas posthume, je n’écris pas pour laisser une trace de mon passage comme mon autre voisin, mais pour communiquer avec les vivants. Mon courrier n’est pas orphelin de quelqu’un ou de quelque chose, il doit être un échange animé entre 2 personnes.  Je le veux plein de vie, gai, débordant et dynamique. Me dire que c’est l’ennui qui règne dans mes lettres m’obligerait à revoir ma façon de penser et peut-être à changer.

Cet autre monsieur  a amené ses écrits pour prouver ce qu’il dit, il a fait des articles de journalismes, des jeux d’écriture et  qq papiers intéressants. Il est vétérinaire.

Voici la jeunesse qui a la facilité de ses 20 ans, un esprit clair et charmant. Ce joli minois cherche  des idées…

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Voilà des questions qui font beaucoup d'adeptes. A l'heure cruciale où les gouvernements de ce monde tirent chacun la couverture à eux et font semblant de fouiller dans les placards, les yeux bandés, à la recherche d'on ne sait quelle véritable solution, les "petites gens " quant à elles, les yeux bandés pareils se demandent toujours ce qu'elles sont venues faire sur la terre ?
A l'intérieur d'un espace de temps bien court à en croire les plus âgés, un espace de temps bien court qui nous rend vite âgés, voilà qui suis-je : le maillon infernal d'une chaîne sans fin, elle même infernale, qui nous demande chaque jour de gagner notre vie alors que, paradoxalement, elle nous a été donnée. Un don étant un cadeau pour lequel il ne devrait pas avoir de douleur à le conserver, voilà le paradoxe existentiel !
Je vois tout ce monde creuser la terre, chercher dans les ordures des autres, se laver dans l'eau puis la boire et mourir sans espoir, mourir d'étonnement parfois sous des bombes, des bombes, nous dit-on qu'il aurait par ailleurs méritées !
Voilà qu'aujourd'hui grâce à tous les moyens d'informations divers, nous savons enfin sur quelle terre nous vivons ; nous apprenons à cette occasion que notre petit bonheur est fragile, que creuser la terre à mains nues, se laver et boire la même eau reste quand même pour certains un privilège d'exister . Je suis pauvre, très pauvre, je fabrique des briques avec de la terre, je fouille les déchetteries, je tanne des peaux, je désosse à mains nues des vieux navires. Parfois j'ai à peine six ans. Je souris à la caméra. J'en ai pour trente ans. J'avance. Dans le ciel je ne vois pas d'avion ...!

Pensées à froid et à chaud

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Le Souvenir est un tissu fragile

Le Souvenir est un tissu fragile
Et j'ai cousu depuis sur ses étoiles d'or
Tant de jours et de nuits à rechercher cette île
Où l'enfance m'attend comme un port.

Le Souvenir a des phrases muettes
Et quelquefois le soir elles se taisent pour moi
Pareils à des mouchoirs palpitent dans ma tête
Les morceaux de rêves d'autrefois.

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Se rappeler tous les souvenirs de notre passé nous fait un bien fou même si  à l’époque, ils furent moins drôles. Cela prouve qu’ils ont été importants dans notre vie et que, même inconsciemment, nous en avons tiré la leçon.  Tout peut toujours être refait et repensé autrement…Si j’avais su… si j’avais pu…Mais je pense que l’on choisit sa vie soi-même avec parfois les mêmes erreurs, les mêmes souffrances que l’on a déjà vécues....Ce que l’on fuit le plus est parfois de nouveau à notre porte et l’on s’en arrange ainsi parce que c’est la vie qui le veut.

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Le mécontent

Il gâche tout son temps.
Pire, il se punit
Le pauvre mécontent
A longueur de vie.

Mécontent, il se voit laid.
N’aborde que la laideur,
Ne trouve pas la paix
Mais sans arrêt des pleurs.

Il n’a pas d’horizon
Et ne va nulle part.
Sa seule direction
Est plutôt le hasard.

Si d’aventure on l’aime
Malgré tout quand même,
Il pense, le mécontent,
Toujours rester méfiant.

Il prie souvent son saint.
Couché sur un divan,
Y passe quarante ans
Le mécontent, pour rien …

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Coup de cœur - Jeanne-Marie Z

 

Jeanne-Marie ZELE  

« Les expositions de cette artiste d’origine slovène n’ont pas cessé de révéler l’absolue maîtrise, invention et rigueur  qu’elle continue de développer en des techniques très différenciées. La haute poésie a besoin de grands compagnons.  Cette artiste  compte parmi eux. »

(Luc Norin)

 

Jeanne-Marie ZELE, née à Boussu, le 21 août 1950, de parents immigrés slovènes est : céramiste, pastelliste, dessinatrice, illustratrice, graveuse diplômée de l’Académie Constantin Meunier d’Etterbeek.

Nombreuses expositions collectives à Etterbeek, Ixelles, Saint Gilles (Théâtre –Poème),  Evere, Kaprijke (Limbourg) et bien entendu Woluwe Saint Lambert.

Expositions personnelles à Louvain-la-Neuve, à la F.U.N.D.P. de Namur , à la bibliothèque communale de Saint-Josse, à la Galerie « La Girafe ».

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La ronde des couleurs,

Je suis le blanc,

la neige, l’innocence, un ciel d’hiver, un sourire d’enfance, la première rose d’été, le lait maternel, le baptême, l’enfance d’un papillon, un bol de chocolat, le silence, les bonbons menthol, l’inquiétude de l’écrivain, l’immobilité d’une main, la souffrance abrégée, l’infini.

Je suis le noir,

Les mines du Nord, le mystère, une forêt calcinée, l’escargot en réglisse, la tulipe de Fanfan, le p’tit café au bar, l’orage dans la cité, les cris que personne n’entend, l’ébène d’une peau, l’élégance d’un soir, l’amnésie de vous seul, l’encombrement de soi, le deuil sans la vie, un mur.

Je suis le vert,

L’arborescence à Londres, l’angélique succulente, l’herbe tondue après l’ondée, le diabolo menthe, l’espérance de vous, la fraicheur d’une main sur un front, le vétiver, mes bottes en caoutchouc lorsqu’il pleut un peu trop,  un livre de géographie, une petite pomme acide, l’anis, une sapinière.

Le soleil fiancé à la mer.

Je suis le rouge,

La foudre, l’emportement, vos lèvres empêchées, enfiévrées, la fébrilité, la rose close que vous m’avez offerte, le commencement de nous, un cœur qui se porte tout seul depuis votre départ, la déraison, la fusion de deux peaux, ce ruban en soie dans mes cheveux auburn, l’apogée de l’automne.

Je suis le jaune,

Le bouton d’or, l’odeur du riz au lait, l’ensoleillement de juillet, la joie, la citronnade glacée de ma mère, la marelle dans la cour, ma première robe de fée, la fenaison, le miel d’acacia sur une tartine grillée, une femme-papillon, une guimauve au citron, un vase de mimosas, un champ de tournesols.

Je suis le bleu,

La mer lorsqu’elle n’est pas triste, l’encre de l’adolescence, le ciel sans nuage, la terre d’après Eluard, la couleur de l’orange, les vacances d’été, autrefois les garçons, la paix, la vie pleine de vous, les peines de cœurs, le nouveau né posé sur le ventre de la mère, cet instant d’étonnement, les yeux des anges.

Je suis le orange,

L’énergie, le feu dans l’âtre, les clémentines de noël au pied du sapin, un bouquet de dahlias, mes roudoudous préférés, l’or du crépuscule, le parfum de l’été, les pâtes de fruits de la colo, la chaleur d’un foyer, mon intrépidité, le pétillement des mots, l’envie de croquer l'existence, la musique rock.

La rose rouge enrubannée de soie jaune.

Je suis le violet,

Une tarte aux quetsches, mon premier survêtement, l’encre de l’enfance, l’auréole au genou, une liqueur de prunes, l’automne sucré, les violettes de Toulouse, la douceur d’un bonbon, le deuil, la couleur du bon-point, le froid, une fleur médicinale, une cathédrale la nuit, le secret.

La foudre sur la mer.

Je suis le gris,

La tristesse mais point la mélancolie, la vieillesse, un certain or, l’ennui,  le renoncement à presque tout, la lividité, une terre infertile, l’air contaminé, un ciel sans vie, un élevage d’escargots, les pluies acides, une forêt déboisée, des cendres anonymes, la fosse-commune, l’extinction de la terre.

Une tulipe noire dans un vase blanc.

 

Je suis l’arc-en-ciel,

Ce pont multicolore bien au dessus du Monde que seuls les oiseaux traversent sans encombre.

Architecture immatérielle, construite par le soleil et la pluie !

Eternelle.

 

 

 

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Lili Rose et la vie.

Au secours mon ami, je pars à la dérive. J’ai mal la tête depuis des jours et des jours et j’ai ce bruissement incessant dans les oreilles.

Lili Rose a beau penser à autre chose. Réviser à chaque instant sa psychologie et se dire qu’elle s’en fout, qu’elle ne doit pas entrer dans le jeu, qu’elle doit se détacher de tout ceci, qu’elle fait ce qu’elle veut, que ça n’a pas d’importance. Rien n’y fait.
Elle est arrivée au terme de ce qu’une personne censée peut subir et endurer dans une vie sans se plaindre.
Il est temps d’arrêter de se cacher la face. Dire enfin la vérité sur une existence qu’elle a inventé de toutes pièces, un joli bonheur qui n’existe pas. Ce ne sont que des mots auxquels elle a cru pouvoir se satisfaire mais aujourd’hui elle sent qu’elle arrive à la fin de ce chapitre.

Ce mal de tête ne la quitte plus depuis des semaines et ses activités sont de moins en moins intéressantes. Elle n’arrive plus à se concentrer sur ce qui fait sa vie.
Quand arrive le soir, son seul désir est de se mettre au lit pour s’enrouler sur elle-même. Ne plus penser. Faire le vide absolu de ce qui fait son quotidien et s’en inventer un autre, vite rejoindre ses rêves.
Elle a essayé de crier au secours plusieurs fois et n’a reçu aucun écho à ses appels. Ses demandes sont restées sans réponse.

Lili Rose s’est donc réfugiée dans une vie parallèle, dans des livres, des poèmes, des mots. Rejoindre enfin une fenêtre ouverte où échapper à son mal de vivre. Lili Rose se souvient de son enfance et se dit qu’on la revit toujours plusieurs fois.

Lili Rose s’évade. Se voit courant le monde, cherchant des hommes à aider, des enfants à aimer. Partir vivre ailleurs, vivre dans un pays chaud sous un ciel bleu.
Son rêve de toujours, vivre des aventures plus belles les unes que les autres dans une nature sauvage à souhait.
Enfin exprimer ses sentiments, ses désirs, ses besoins. Trouver la paix du cœur. Habiter une île au milieu de nulle part, prendre une barque pour aller et venir au gré de ses envies. Pêcher le long des rives. Jeter ses filets comme le font les habitants locaux depuis des générations. Regarder jour après jour le coucher de soleil au bout de son île et chaque matin le lever plus beau encore. Ressentir sa douce chaleur.
Etre libre dans son corps, dans son esprit, dans son âme et pouvoir rêver encore et encore.

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Une main

Qui n'a pas un jour désiré retrouver les instants magiques qui manquent tant à sa vie et qui n'a pas cherché dans son passé à revivre les tendresses volées ?

Qui n'a pas rêvé une main amicale pour y poser la sienne ?

Cette main qui caresse les champs de blé pour y mettre la blondeur et la douceur de la lumière d'un jour de coucher de soleil.

Cette main qui vous attache en vous racontant des histoires extraordinaires d'un autre temps. Des promenades au fil du vent où l'on redécouvre le balancement des fleurs entrelacées du silence et les graines semées de l'amour.

Des mots jetés dans les chemins de notre enfance, qui font de notre vie un long parcours dans un été sans fin. Qui inondent notre jardin de fleurs de notre cœur en errance.

Voilà bien la destination finale d'un vent caressant dans cette recherche dans les jardins secrets et éternels de notre âme. Un jour peut-être trouver enfin cette paix qui manque tant. Qui fleurirai ainsi la vie de bouquets en bouquets.

Amour, amitiés, toutes les étoiles dans le ciel scintillent et l'espace d'un moment, laisse-moi inventer cette vie qui me manque tant dont je te parlerai..

 

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L'enfer me ment

L'enfer a beau me mentir, l'enfermement ne me brisera pas, je serai forte.

J'ai la nécessité d'y croire pour en sortir, cet endroit n'est pas une fin,plutôt le commencement d'une autre vie.

J'ai besoin de rêver pour continuer à vivre.De m'évader de mon angoisse quotidienne, mes mots courent comme des bestioles sur les murs. J'en ai fait des complices, des amis de jeux. J'ai besoin d'eux comme j'ai besoin d'air pour respirer. J'ai le désir d'écrire mon isolement, ma solitude, ma peine.

Et ce bruit lancinant,comme une ronde sur une musique récurrente rentre dans ma tête et me fait douter de tout.

J'ai peur de ne pas pouvoir me battre aussi fort que je le voudrais.

Enfer, me voici et arrête de me mentir.

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Si je pleurs

 

Si je pleure des larmes d'amour
C'est pour qq mots d'amour

Depuis je n'ose lui dire
Qu'il est tout pour moi
Qu'il est toujours mon rivage à moi
Une vie entière je l'ai attendu sans lui dire 

 

Beaucoup de mots s'échangent pour oublier l’absence

Beaucoup de lettres s'échangent pour oublier la distance

Quelques rides sur un sourire d'ailleurs 
Quelques mots doux oubliés, jamais effacés
Les souvenirs aux couleurs de miel restent gravés
Le temps a fait son œuvre


Chaque jour, je m'accroche à la vie de peur qu’il ne parte
Que pour toujours ailleurs il ne reparte.
Il est toujours de passage

Il est mon éternel rivage.

Chaque jour, je m’accroche désespérément de peur qu’il ne parte

Que pour toujours, à jamais, il ne reparte

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L'accès au bonheur

Toujours, une joie surgissant,
Emplit notre être de tendresse.
Elle agit comme une caresse,
Cause un émoi réjouissant.
...
Ardente ou simplement plaisante,
Chaque excitation s'évapore.
D'autres nous surprendront encore,
Certaines seront exaltantes.
...
Nombreuses joies sont des cadeaux,
Ne requièrent pas de mérites.
Des tendances dont on hérite,
Font les accueillir comme il faut.
...
Notre bonheur naît de plaisirs
Qui nous comblent assidûment.
Il a un prix assurément,
Cet incompable désir.

...
On le paie longtemps à l'avance,
Puis par acompte, chaque jour.
Malgré des réserves d'amour,
Il ne survit pas à la chance.
...
4 juin 2012

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Je ne suis pas pressé de mourir

Je ne suis pas pressé de mourir 
Je recherche pour vous une place dans mon cœur
Je vous aime et je ne vois LA lumière

Qu’à travers vos yeux

 J'avais soif
Je suis arrivé à l’aube
Vous étiez là près de notre maison
Heureux de partager une tranche de pain et une gorgée d'eau

Un jour Je partirai plus loin
Je laisserai un nom ou un bruit 
Qui fond dans vos bouches comme un fruit 

Non

Je ne suis pas pressé de mourir 

 

=Mohamed El jerroudi  Tanger 04 -06-2012

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A ma mère,

Océan lent, un brin timide, tout en silence,

monochrome et tout gris, mélancolique,

au dessus, une mouette s’élance,

 dans un ennuagement blanc-grège ;

 c’est un reste d’hiver à l’aube de l’été.

Plage ensommeillée encore,

 coquillages et algues ça et là échoués,

marée basse tout le temps,

 depuis l’aphonie de votre cœur,

 de votre entêtement à ne point me répondre ;

 croyez-vous triompher d’un cœur démultiplié,

si entier pour vous ?

J’en doute mon cher ami ;

Le soleil est menacé, éphémère, point l’ombre.

Océan lent, un brin timide, tout en silence,

monochrome et tout gris, mélancolique,

au dessus, une éclatante transparence,

 dans un ennuagement blanc-grège perce, résiste ;

 c’est l’infinité d’elle,

dont les yeux incroyablement bleus,

refont monter la mer sans un bruit jusqu’à moi,

 la joie, même en l’absence de vous.

Etendue sur mon pull vert et chaud,

 je contemple la floraison du ciel, sa métamorphose graduelle,

puis l’astre sur lequel à jamais tu existes.

Tu es toujours là pour moi.

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Le blé en herbe

12272810262?profile=originalLe blé en herbe  est un roman de Sidonie-Gabrielle Colette, dite Colette (1873-1954). D'abord publiés de loin en loin dans le Matin du 29 juillet 1922 au 31 mars 1923, les chapitres du roman étaient alors pourvus d'un titre et chacun se présentait comme un texte indépendant. Après le quinzième chapitre, la direction du Matin, jugeant que l'oeuvre risquait d'être considérée comme trop immorale par ses lecteurs, ordonna à Colette d'interrompre la publication. Le dernier tiers environ du roman était donc inédit lors de la parution du livre à Paris chez Flammarion en 1923.

 

Les parents de Philippe et ceux de Vinca sont depuis longtemps liés par l'amitié et cet été, comme chaque année, ils partagent pour les vacances une maison en Bretagne. Philippe et Vinca s'aiment depuis toujours mais leurs rapports sont devenus difficiles: «Toute leur enfance les a unis, l'adolescence les sépare.» Philippe rencontre par hasard une jeune femme, Mme Dalleray. Celle-ci initie bientôt l'adolescent à l'amour. Philippe se sent coupable à l'égard de Vinca, qu'il aime profondément, mais Mme Dalleray l'envoûte malgré lui par le luxe qui l'entoure et le plaisir qu'elle lui fait découvrir. Mme Dalleray quitte bientôt la région. Philippe s'aperçoit que Vinca sait tout et souffre. Avant le retour à Paris, la jeune fille se donne à son ami.

 

Colette avait tout d'abord songé à intituler le Seuil, ce roman d'apprentissage. Le titre finalement retenu par l'auteur, plus riche de suggestions, met l'accent sur la juvénile vivacité de Philippe et de Vinca. Auprès de ces jeunes héros, les lointaines figures d'adultes, réduites à des «ombres» sous le regard des adolescents, paraissent bien ternes. Ainsi, l'odeur du blé, attribuée à Vinca, traduit la fougue du personnage: «La colère avait exprimé, de cette fillette surchauffée, une odeur de femme blonde, apparentée [...] au blé vert écrasé, une allègre et mordante odeur qui complétait cette idée de vigueur imposée à Philippe par tous les gestes de Vinca.» Le titre souligne en outre l'étroit rapport qui lie l'enfance et la nature, cette nature que Vinca porte en son nom qui signifie «pervenche». Les plages bretonnes sont le royaume de Philippe et Vinca qui en connaissent tous les secrets et les plaisirs. L'approche de l'âge adulte fait vaciller l'univers sauvage et innocent qui était jusque-là le leur.

 

Le titre impose enfin l'idée d'un devenir dont l'issue demeure pourtant incertaine. La métaphore, qui suggère un processus de maturation, invite à penser que la récolte future promise aux jeunes gens est celle du bonheur partagé: Philippe et Vinca s'aiment depuis toujours et leurs familles ne pourront que se montrer favorables à leur mariage. Les derniers mots du livre sonnent toutefois davantage comme un constat d'échec. Après son union avec Vinca dans «un plaisir mal donné, mal reçu», Philippe constate amèrement: «Ni héros ni bourreau... Un peu de douleur, un peu de plaisir... Je ne lui aurai donné que cela... que cela...» Quant à la joie matinale de Vinca, elle est explicitement menacée: «Dans quelques semaines l'enfant qui chantait pouvait pleurer, effarée, condamnée, à la même fenêtre.»

 

Le propos de Colette n'est toutefois nullement moralisateur, et le livre ne fait pas sien l'adage qui recommande de ne pas manger son blé en herbe. Bien au contraire, ce qui rend Vinca et Philippe si attachants, c'est justement cette ardeur qui les habite et les pousse à aller tout de suite jusqu'au bout de leur amour. Pour l'instant, cette consommation précoce et irréfléchie les sauve de la médiocre banalité. Mais bien des signes laissent présager qu'ils deviendront vite semblables à leurs parents. D'ores et déjà, Vinca et Philippe, en dépit de leur acte audacieux, sont totalement imprégnés des valeurs de leur milieu petit-bourgeois. Ainsi, ils approuvent sagement la décision parentale de ne pas faire suivre des études à Vinca, qui restera auprès de sa mère pour apprendre à tenir une maison. Philippe, moins frileux que son amie, a bien parfois des élans de révolte à l'égard du monde adulte, mais ils se limitent à quelques démonstrations verbales plus théâtrales que réellement senties.

 

Philippe et Vinca sont donc des héros ambigus, à la fois grands et banals, tragiques et dérisoires. A travers eux, Colette montre que la passion et l'éveil de la sensualité sont des drames chaque fois singuliers et pourtant universels, humains en somme. Dans le Blé en herbe, elle peint ce drame en psychologue subtile, avec tendresse mais sans complaisance.

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Si vous désirez passer une agréable soirée musicale et festive, nous vous invitons avec joie à notre concert choral à Bruxelles accompagné de flûtes et de la Fanfare Babelouze.

 Un concert haut en couleurs et en saveurs du monde, voyage à travers le temps et les cultures...

Bienvenue à notre Concert Accords à Coeurs ce mardi 5 juin 2012 à 19h30, à l'Espace Senghor!

Au programme: chants du Monde, chants Renaissance anglaise et française, mélodies russe, bulgare, chanson française etc...répertoire varié, dirigé par Véronique Ravier.

Venez partager notre enthousiasme!

Nous avons la joie d'être accompagnés par la classe de flûte à bec et la Fanfare Babelouze (Cuivres et percussions), dirigée par Michel Massot ( Professeur au conservatoire de Musique de Liège et à l'Académie d'Etterbeek). Celle-ci vous fera swinguer, comme chaque fois, par son style décoiffant :-)

Ce serait un plaisir de vous y rencontrer.

Cordialement,

Pascale

Entrée libre.

Espace Senghor- 19h30

Chaussée de Wavre 366 Etterbeek (près de la Place Jourdan)
02 230 31 40

12272809087?profile=originalinfo@senghor.be
à 10 minutes : Métro Schuman ou Maelbeek
Bus 59, 60, 80 arrêt Senghor
Bus 34 arrêt Etangs

Un parking public est disponible à deux pas du Senghor : 
Avenue du Maelbeek, 61A - B-1040 Bruxelles

 
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administrateur théâtres

« Paix Nationale » de Geneviève Damas   Comédie satirique   12272732654?profile=original                          

Mise en scène : Pietro Pizzuti, Avec : Geneviève Damas, Alexandre Von Sivers  Scénographie, costumes : Delphine Coërs

Texte querelleur dit par deux personnages largués après un cataclysme linguistique. Les gens  de Là-bas se sont disputés  avec ceux d’Ici pour un lieu qui était au Centre. N’allez surtout pas croire qu’il s’agit de la Belgique ! Toute ressemblance…Y’avait une ville et y’a plus rien. Que se passe-t-il? Je n'y comprends rien. Y'avait une ville. Et y'a plus rien. Sous un joyeux soleil de mai. C'était plein de couleurs… Après la grande fracture et le Détachement final, Geneviève Damas scrute la situation d’un œil désabusé et fabrique un texte finalement porteur d’espoir. Sous-titres en flamand de chaque côté de la scène. A bons entendeurs, Salut !  Il y a sûrement moyen de s’entendre sur quelque chose ou sur quelqu’un. Ce sera le début de la sortie du tunnel. On apprendra la langue d'Ici, de Là-bas, d'Autre part ou de Partout...  L’amitié est un chemin, la haine est un mur.

 L’atmosphère est beckettienne avec ces deux paumés, l’un, de Là-bas,  rustre, bougon et autoritaire, mais désormais  privé de sa langue car il a été puni pour être trop d’Ici,  l’autre délicieuse aristocrate un peu fofolle  qui regrette son bien le plus précieux : sa fermette - blanche sans doute - ses géraniums, ses rideaux de Vichy bleu et ses sourires. Elle a mis des jours à s’extraire de la grande fissure qui a emporté son rêve pour remonter au bord du gouffre. Elle se retrouve avec Bril, un de Là-bas, abandonné par ses confrères, à cause de ses  racines d’Ici. Il est  lui aussi assigné à travailler dans la zone d’acclimatation sous l’œil goguenard et les micros du  grand régisseur de la PAIX NATIONALE. Mission : « être heureux ». Elle est pour l’art et l’art de vivre. Lui, scrute. « Là-bas est là-bas, Ici est ici, à perte de vue. » Attente et désolation.  Punition ? Ils doivent trier (ensemble ?) l’intriable.  

Elle porte une jupe droite, un chemisier de mousseline de soie à grandes fleurs et des chaussures à hauts talons. Lui des combat boots dénouées, et un accoutrement d’ouvrier qui laisse voir un maillot de corps très défraîchi. Physique de déménageur. Le décor évoque une marine de l’antique Knokke-le-Zoute ensablée dans le charbon des terrils. La langue qu’ils parlent est surréaliste  mais ils communiquent car ils se disputent comme des chiffonniers, chacun fidèle à son style! Matuvu ou bordélique, ou les deux. Nombreuses réminiscences de l’humour de Raymond Devos ou de l’esprit de Jacques Brel.  Et les spectateurs rient de bon cœur tant le burlesque dépasse tout ce qui est imaginable. Tant le rire qui s’applique à l’action des comédiens s’applique aussi à nos faiblesses et à nos préjugés. Autodérision réussie donc, objectif atteint par Geneviève Damas, alias Mimi, puisque c’est elle qui joue son propre texte. Elle est exquise. Et Alexandre von Sivers, jubilatoire. Il n’y a plus qu’à tirer chacun les conclusions de la parabole du « survivre ensemble ».

 Jusqu’au 30 juin 2012.     

http://www.theatrelepublic.be/play_details.php?play_id=294&type=2

Geneviève Damas

http://www.genevievedamas.be/biographie/biographie.html

Elle a reçu le prix Rossel pour son premier roman: "Si tu passes la rivière"

http://www.lesoir.be/culture/livres/2011-12-07/le-prix-rossel-consacre-genevieve-damas-882209.php

                                                                                              

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Errance dans la poésie

 

Je jouis d'un heureux instant,

Léger, empli de fantaisie.

Me revient une ancienne envie:

Exprimer ma joie en chantant.

...

Léger, empli de fantaisie.

Aux grisants effets du printemps.

Exprimer ma joie en chantant,

Errance dans la poésie.

...

Aux grisants effets du printemps,

Au vent qui anime la vie,

Errance dans la poésie,

En l'espace resté troublant.

...

Au vent qui anime la vie,

Qui me donne un nouvel élan.

En l'espace resté troublant,

Mon espérance resurgie.

...

2 juin 2012

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