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A ma mère,

Océan lent, un brin timide, tout en silence,

monochrome et tout gris, mélancolique,

au dessus, une mouette s’élance,

 dans un ennuagement blanc-grège ;

 c’est un reste d’hiver à l’aube de l’été.

Plage ensommeillée encore,

 coquillages et algues ça et là échoués,

marée basse tout le temps,

 depuis l’aphonie de votre cœur,

 de votre entêtement à ne point me répondre ;

 croyez-vous triompher d’un cœur démultiplié,

si entier pour vous ?

J’en doute mon cher ami ;

Le soleil est menacé, éphémère, point l’ombre.

Océan lent, un brin timide, tout en silence,

monochrome et tout gris, mélancolique,

au dessus, une éclatante transparence,

 dans un ennuagement blanc-grège perce, résiste ;

 c’est l’infinité d’elle,

dont les yeux incroyablement bleus,

refont monter la mer sans un bruit jusqu’à moi,

 la joie, même en l’absence de vous.

Etendue sur mon pull vert et chaud,

 je contemple la floraison du ciel, sa métamorphose graduelle,

puis l’astre sur lequel à jamais tu existes.

Tu es toujours là pour moi.

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Commentaires

  • Oh je sais Claudine, je crois et je ressent profondément ta sincérité. Amicalement. Nina

    Un infini merci.

  • Quelle qualité, un vrai plaisir de te lire Nina... et crois-moi, il ne s'agit pas de complaisance.  Bonne soirée :-)

  • Oh je vous remercie de tout cœur Azri !

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