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Artiste peintre de son temps et passionnée, Martine Belfodil - MA PEINTURE SUR TOILE - a fait le choix de créer des peintures dans un registre abstrait. Choisir la peinture abstraite  apporte à l'artiste une liberté d'expression totale dans sa créativité et sa transmission d'émotions vis à vis de celui qui la contemple. La musique est l'un des moteurs importants dans la création de ses tableaux contemporains, elle est dédiée  à des formes et couleurs particulières faisant ressortir les émotions les plus profondes de l'artiste à l'instant présent. 

Exposer ses oeuvres est important pour un artiste. Le plaisir de pouvoir partager sa passion, avoir un échange avec d’autres personnes sur l’appréciation de ses peintures est gratifiant. 


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En ce jour d'anniversaire

En ce jour d’anniversaire

...

À ma grande soeur, Marcelle

...

Je veux te redire :je t’aime!

J’ai des pensées ensoleillées

Face à des grâces réveillées.

Mon amour est resté le même.

...

Tu fus pour moi, un bon modèle,

Sage, discrète, courageuse,

Effacée, toujours généreuse,

À tes habitudes fidèle.

...

Alors que j’étais excessive,

Tu ne me critiquais jamais.

Ton comportement me calmait,

Quand je devenais agressive.

...

Tu as vieilli, malgré le temps,

Dévouée, douce, affectueuse.

Tes enfants te rendent heureuse.

Que ta vie demeure un printemps!

28 février 2012

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  • Situé à Ixelles, le CIVA est un centre culturel public dédié à l’architecture,à la ville et le paysage. Il réunit des bibliothèques, des centres d’archives et de documentations, des salles d’expositions et de conférences.
    Il a une double vocation : d’une part héberger et soutenir des associations œuvrant dans les domaines de son objet social, d’autres part, développer une production culturelle propre.

    Il a pour triple objectif : 
    - de faire connaître l'histoire pour conserver et vivifier la mémoire, de renforcer l'identité et agir pour la qualité architecturale dans toute sa diversité, tant dans la protection de l'existant que dans la création ; 
    - de stimuler le débat sur l'actualité pour sensibiliser des opinions et mieux orienter les choix ; 
    - de s'insérer dans un réseau international d'échanges et d'informations pour vivre au rythme du monde et être en prise directe sur l'innovation.

    Le CIVA poursuit ces diverses missions tant par le biais d'expositions (monographies ou thématiques, seul ou en partenariat avec d'autres institutions culturelles) que via l'édition (catalogues d’expositions, monographies, ouvrages thématiques, CD roms, DVD, guides d’architecture,… encore l'organisation de débats, de colloques et de conférences.


    A l’occasion de ses 12 ans d’existence, le CIVA et les associations-membres organisent un appel à candidatures pour la conception d’une nouvelle image forte, contemporaine, fédératrice, explicite et internationale, via la création d’une charte graphique et d’une signalétique du bâtiment, à l’intérieur et à l’extérieur. La mission à confier au consultant est décrite aux points 6.A. et 6.B. ci-dessous.

    Cette image se déclinera dans tous les domaines de la communication interne et externe.


    Appel à candidatures : Création de la nouvelle image du CIVA.

    1. Conditions

    Cet appel est ouvert aux professionnels de la communication graphique, indépendants ou sous forme d’agence.


    2. Document à remettre

    • une présentation générale du candidat / de l’agence (CV, références…) ; 
    • une liste de références comparables à la mission à réaliser pour le CIVA ;
    • une sélection de projets choisis librement par le candidat et représentatifs de son travail, accompagnés d’une brève note reprenant les caractéristiques des projets (objet, budget, contexte) et expliquant la pertinence du choix de ces références ;
    • un court essai libre – quelle qu'en soit la forme - faisant valoir la pertinence et la motivation de cette candidature.

    Le dossier complet doit impérativement parvenir aux organisateurs pour le vendredi 30 mars 2012 avant 18h00 à l'adresse suivante :

    A l’attention de Véronique Moerman
    CIVA, Rue de l'Ermitage 55 - 1050 Bruxelles 
    T : 0032 2 642 24 53 (de 9h30 à 13h30) 
    veronique.moerman@civa.be 


    3. Mode de sélection et procédure

    Les candidatures seront déposées au plus tard le lundi 30 mars 2012 au siège du CIVA, 55, rue de l’Ermitage – 1050 Bruxelles, à l’attention de Véronique Moerman.

    En avril, une commission, présidée par Christophe Pourtois, Directeur du CIVA et composée de Véronique Moerman, responsable communication du CIVA et d’un représentant des associations membres, sélectionnera 5 candidats appelés à remettre une offre, appréciée sur base de leur capacité technique.

    Les candidats sélectionnés seront appelés à remettre une offre pour le jeudi 31 mai 2012 comprenant les prix détaillés des différents services, une note d’intention détaillant la manière dont le soumissionnaire entend répondre aux prestations à réaliser, accompagnée des éléments graphiques pertinents.

    Début juin, les candidats seront appelés à présenter leur offre à une commission présidée par Marie Vanhamme, Présidente du CIVA, et composée Christophe Pourtois, Directeur du CIVA, Véronique Moerman, responsable communication du CIVA, d’un représentant des associations membres et d’un expert extérieur invité. Cette commission analysera les offres et classera celles-ci selon leur intérêt en regard du prix proposé et de la qualité des prestations offertes. 

    L’avis de la Commission sur chacune des offres, le classement de celles-ci seront transmis au Conseil d’Administration du CIVA qui procédera à l’attribution du marché.


    4. Calendrier

    29 février 2012 > Lancement de l’appel à candidatures
    30 mars 2012 : dépôt des candidatures
    Avril > sélection des 5 candidats
    31 mai 2012 : Remise des dossiers graphiques
    Début juin 2012 : présentation par les 5 candidats de leurs travaux
    Fin juin 2012 : Attribution du marché par le Conseil d'Administration du CIVA


    5. contact

    Véronique Moerman, responsable communication
    CIVA, Rue de l'Ermitage 55 - 1050 Bruxelles 
    T.0032 2 642 24 53 (de 9h30 à 13h30) 
    veronique.moerman@civa.be


    6. Cahiers des charges : 
    A. Charte graphique CIVA - associations-membres.

    1. Logos
    - Création ou adaptation du logo CIVA 
    - Création d’un logo « civa.be » 
    - Intégration du logo CIVA avec les logos des associations-membres (qui seront utilisés sur tous les documents lors d’événements communs) 

    2. Typographie 
    Définir une charte typographique commune, qui devra être lisible par le plus grand nombre, qui sera utilisée par le CIVA et les associations-membres pour tous documents (lettres, documents promotionnels…) réalisés en Belgique (et/ou à l’étranger). La typographie sera compatible avec toutes les utilisations informatiques décrites ci-dessous.

    3. Documents promotionnels
    Création de documents types pour : 
    - Affiche: format (40 x 60 cm) + (80 x 120 cm) + (100 x 135 cm) / Unilingue FR, bilingue FR - X 
    - Invitation : format américain / unilingue FR, bilingue FR - X, trilingue FR- X - Y
    - Dépliant : A3, A4 /Unilingue FR, bilingue FR- X, trilingue FR- X - Y
    - Visuel témoin, à destinations des diffuseurs, qui remplace la couverture des éditions non encore réalisées / Unilingue FR, bilingue FR- X, trilingue FR- X - Y

    4. Papeterie (sous format world)
    Il est demandé de concevoir un système coordonné de papeterie en vertu duquel le CIVA et les associations membres auront les mêmes documents, c'est-à-dire que toutes les associations-membres seront présentes sur tous les documents papier. L’expéditeur- utilisateur sera clairement mis en évidence.
    C’est important pour que les destinataires comprennent d’une part ce que représente le CIVA et d’autre part qui les contacte.

    Création de documents types pour
    - Papier à entête : unilingue FR, bilingue FR-X
    - Papier fax : unilingue FR, bilingue FR-X 
    - Carte de visite : unilingue FR, bilingue FR-X 
    - Carton compliment : unilingue FR, bilingue FR-X 
    - Facture : unilingue FR
    - Facture pro-forma : bilingue FR-AN 
    - Chemise cartonnée à 3 rabats : trilingue FR 
    - Enveloppe (fomat américain) : unilingue FR, bilingue FR-X
    - Etiquette

    5. Dossier
    Création de documents types unilingue FR, bilingue FR-X pour : 
    - Dossier de presse
    - Dossier d’itinérance
    - Dossier de sponsoring

    6. Site internet
    Relooker le site internet avec l’image créée et intégration des
    facebook.com - Twitter.com - YouTube.com - myspace.com - Flickr.com - netlog.com

    7. Electronique
    Création de documents types unilingue FR, bilingue FR – X pour : 
    - Signature électronique
    - newsletter 

    8. Matériels divers
    Création de documents types pour : 
    - Pochette CD : unilingue FR, bilingue FR-X 
    - Pochette DVD : unilingue FR, bilingue FR-X 
    - Bic : unilingue FR
    - Crayon : unilingue FR
    - Sac en tissus : unilingue FR
    - Cachet unilingue FR, 


    B. Signalétique du bâtiment

    1 extérieure – Façades : Définir un concept qui inclurait

    - Création de documents types pour 2 bannières au CIVA :
    - 1er signalant l’institution de manière permanente trilingue FR – NL-AN
    - 2ième signalant l’exposition temporaire principale bilingue FR - X)
    - Bâche sur la façade du bâtiment à Espace Architecture La Cambre, ULB (signalisation d’exposition temporaire /bilingue FR - X)
    - Marcage au sol autocollant bilingue FR – X à partir de l’avenue Louise vers le CIVA et depuis la place Flagey jusqu’à l’Espace architecture – La Cambre Horta,ULB
    - Panneaux signalétiques conformes à la réglementation en vigueur, à partir de l’Avenue Louise vers le CIVA et depuis la place Flagey jusqu’à l’Espace architecture – La Cambre – Horta – ULB
    - Autocollant translucides bilingue FR – X grand format signalisant les associations-membres du CIVA à placer sur les vitrines du rez-de-chaussée (locaux AAM)
    - Autocollant translucides unilingue signalant le CIVA Lunch et le CIVA Book à placer sur les vitrines correspondantes du rez-de-chaussée

    B. intérieur du bâtiment : Définir un concept qui inclurait 
    Création de documents types trilingues FR – X – Y pour : 
    - schéma du bâtiment avec identification des activités permanentes et des associations-membres (support à définir)
    - Schéma du bâtiment avec indication des activités temporaires
    ( support à définir)
    - flèches directionnelles permanentes et flèches directionnelles de signalisation d’événements

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L'inconnu

 

Chaque nom, abstrait ou concret,

Évoque un état, une image,

Suivant leur humeur et leur âge,

À ceux qui l’avaient rencontré.

...

Un animal ou une chose,

Ne se conçoit pas aisément,

En étant décrit seulement.

Une photo aide la cause.

...

Or, on ne peut rendre sensible,

Un état par soi ressenti,

Aimé, combattu, consenti.

Il n’est certes pas transmissible.

...

Une analogie usitée,

Est une aide bien imparfaite.

Dans une obscurité complète,

Sait-on ce qu’est la cécité ?

...

Certes des noms sont octroyés

À l’énergie inconnaissable,

Aux phénomènes insondables.

Ils demeureront employés.

...

On parlera toujours de l’âme,

Qui conserve un être vivant,

Sans savoir ce qu’elle est vraiment.

Qu’en est-il à la fin du drame?

...

29 février 2012

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Sois toi !

Sois toi, vole au dessus des nuages

sois comme l'oiseau libre de vivre

apprends à ne pas parler dans le vide

sois toi, oublie le passé , seul compte le devenir...

 

Danse au grès des vagues et crois en tes capacités

on n'est pas seul dans l'éternité , on veille sur ton âme.

 

Sois  terre à terre quand il faut l'être

Sois un arbre bien en terre, on t'aidera à garder les pieds sur terre.

 

Sois positive , dans tes moments de peines et de doutes

Sois heureuse d'être là même si parfois c'est dur

 

Tu sais tu guériras de tes peurs et de ta maladie

on est là pour t'aider à évoluer sur le chemin de la guérison.

 

Accroches toi , tu sais vivre ,c'est simplement respirer

ressentir et toujours voir le meilleur dans le pire.

 

Le moment viendra où tu reposeras tes ailles

De ta fatigue rejailiera le soleil.........  

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29 FEVRIER...

Que faire de tout ce jour en plus ?

2012… année bissextile… jour cadeau du temps… comme cela… pour le plaisir…

Certains diront que le temps, c’est de l’argent… Un peu plus à déposer dans l’escarcelle…

Imaginons un joli paquet oublié sous le sapin… Tout un jour à utiliser au mieux… à perdre… ou à gaspiller… au choix de chacun…

Qu’en ferais-tu, toi lecteur ?

Et toi, le centenaire du 29 février aux vingt-cinq printemps ? Irais-tu compter fleurette ou te remémorerais-tu les guerres et les luttes, les petits et les grands bonheurs tout en levant ton verre de jus de pommes ?

29 février, frileux perturbateur… Que ferais-je de toi, maintenant que chacun de mes jours n’est que ce que je veux bien en faire ? Vais-je devoir te vivre en attendant le mois suivant ou bien vais-je te regretter ?

Je ne peux t’ignorer… Je refuse de te subir…

Un cadeau qu’il est impossible de refuser… Mais je n’ai rien demandé au temps… Pourquoi se fait-il soudain bienfaiteur de l’humanité ?

Et pourtant, tout bien pesé… Un jour en plus pour me permettre d’être un jour plus jeune plus longtemps… Notre anniversaire retardé d’un jour… 29 février : fontaine de Jouvence ???

J’en redemande chaque année !!!

 

 

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Pour les Amateurs d'Avatars.

Bonjours à tous,

Pour Information et découverte sur les dernières techniques de la vision.

 

 

Voici un concept Hybride de pure création qui tourne autour de la 3 D, et que j'appelle Morphose Vectorielle. En effet le résultat entre la photographie et une oeuvre peinte est surprenant.

Merci

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disgrâces

Disgrâces de matins

pâles comme tes joues.

Dans tes yeux de chimères

la trace de la mort

comme soeur de misère.

Brûlent encore des parfums

venus d'antres lointains

sourdines de douleurs

comme des fleurs amères.

Il faudrait revenir

à la tombée du jour

savoir le choix des mots

sur le poids des amours...

 

 

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Portes et Portiques

12272789857?profile=originalDerrière la maison abandonnée

le regard ne peut s'infiltrer

le mur est cassé

la porte est brisée 

interdit  de stationner

quel mystère se cache?

est-ce une triste histoire ?

les histoires sont souvent tristes ...

Sinon il n'y aurait pas d'histoire

ce serait un conte

AA

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Solitude et enfance,

Absence de mères,

Pères perdus, en partance, paumés,

Brutale et frontale solitude,

Choc sourd, lourd,

Débrouillardise et survie ;

dans nos têtes, cette bousculade tout le temps,

violente et conséquente vers l’obscur,

 le trop dur, l’impur !

 

Michèle et moi,

L’une dans l’autre, nous nous abritions,

Nous nous protégions contre le pire, ce « noir avenir » ;

par cœur nous nous connaissions,

Solidarité enfantine, instinctive, salvatrice ;

résistance déjà !

 

Nos rires, nos insolences et nos

Pitreries étaient nos chauds manteaux même l’été ;

Cette fibre de pudeur !

 

Nos corps tantôt anorexiques, tantôt boulimiques

nous éloignaient des autres ;

Sans tuteur, nous étions de vulnérables fleurs.

Nos cœurs étaient trop là, trop las,

porteurs bien avant l’heure des

responsabilités et des soucis des « Grands » ;

 ceux qui décrétaient et croyaient tout savoir.

 

Nous étions deux petites géantes,

un peu jumelles et turbulentes,

 au cœur de notre cité vertigineuse et verte,

excentrée et hurlante.

 

Construction d’un monde alors,

premiers pas de l’écriture.

Un genre de premier p’tit bonheur !

 

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Bruits d’ateliers.

 

Bruit ardeur, bruit rigueur, fracas mat du fendeur*,

Ennuyeux  ou  joyeux,  il  peine  et  encaisse,

Les coups durs du travail, passe au tiroir-caisse,

Bruit grondeur, bruit gerbeur*, fracas sourd du labeur.

 

Bruits, bruits, bruits.

 

Bruit lourdeur, bruit hurleur, fracas de l‘ébarbeur,

Braillement,  l’accident,  râle  du  tâcheron,

Blessé dans sa chair, pour les gains du baron,

Bruit rumeur, bruit fâcheur,  fracas cris du fondeur.

 

Bruits, bruits, bruits.

 

Bruit frondeur, bruit casseur, fracas de l’harangueur,

Qui revendique à cris et à corps un morceau,

Plus  égal  au  patron,  une  part  du  gâteau,

Bruit putscheur, bruit grèveur, fracas  du travailleur.

 

Bruits, bruits, bruits.

 

Bruit douleur, bruit brûleur, fracas client du docteur,

Maladies  du  feu  de  fer  professionnel,

De la mort voit l’avis et le bout du tunnel,

Bruit tumeur, bruit pleureur,  fracas d’un grand malheur.

 

Bruits, bruits, bruits,

Silence !

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

Fendeur : personne qui fend le fer dans les anciennes forges.

Gerbeur : engin de manutention, ouvrier qui empile des marchandises.

Fâcheur, putscheur, grèveur ont été créés pour les besoins de la rime et du poème.

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Drôle de rêve !

 

Je pénètre dans le bureau de mon nouveau psychanalyste,

 

Je lui dis « oh, je n’ai même pas eu le temps de me maquiller »,

 

Il ne répond rien, enfin si ; il pose sur moi, un regard limpide, profond, un peu surpris.

 

Une bulle relationnelle, ouverte sur le Monde, qui vole, vole, audacieuse et multicolore, n’éclate jamais ;

une paix exceptionnelle.

 

La pièce est claire, feutrée, d’où l’on peut voir l’extérieur grâce à une baie vitrée, très grande, limpide.

 

Soudain, l’agitation, la gesticulation d’une femme venue dont ne sait où, perturbe, empêche le

commencement de la séance.

 

Je regarde, étonnée et silencieuse l’étrange scène, bruyante et aphone à la fois, blanche.

 

Le psychanalyste se lève, essaye de faire sortir la femme, visiblement furieuse, par l’ouverture de la baie vitrée

toute ensoleillée.

Une fois dehors, la femme se métamorphose en un livre, puis en plusieurs, répandus sur l’herbe verte et régulière.

 

Elle disparait, pour vivre encore plus fort.

 

Je regarde, puis je dis ceci ; « oh on dirait un livre, de la poésie » !

 

Je trouve ce rêve fort troublant en même temps que plaisant, agréable ;

une sortie envisageable grâce aux mots, au vert de l’herbe, à la lumière, enfin à cette alchimie formidable !

 

Puis je me réveille, impatiente de tout écrire pour ne rien oublier.

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administrateur théâtres

Ivan Karizna - Eliane Reyes en concert (Bozar Sundays)

Ivan Karizna - Eliane Reyes12272794892?profile=original

BOZARSUNDAYS

Dimanche 26.02.2012 11:00

Palais des Beaux-Arts / Salle Henry Le Bœuf

 Les BOZARSUNDAYS sont « LE » rendez-vous des familles amateurs de l’art dans toutes ses expressions. Après le petit-déjeuner en famille, les générations se séparent. Les adultes ont le choix soit de visiter une exposition en compagnie d’un guide, soit d’assister à un concert pendant que les enfants à partir de 3 ans participent à un atelier bilingue et explorent la fibre artistique qu’ils portent en eux. Quelques dimanches par an, un film est programmé pour toute la famille. Ce dimanche 26 février a accueilli un concert chatoyant de sonorités dans la salle Henry Le Bœuf.

Joli programme :

Robert Schumann, Fantasiestücke pour violoncelle et piano, op. 73
Ludwig van Beethoven, Sonate pour violoncelle et piano n° 4, op. 102/1
Sergey Prokofiev, Sonate pour violoncelle et piano, op. 119

 Ivan Karizna violoncelle - Eliane Reyes piano

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Deux jeunes interprètes débordants d’amour de la musique saluent un parterre presque complet.  Nous étions allés au concert pour Eliane Reyes (née en 1977) , nous découvrons Ivan Karizna  (né en 1992) un jeune musicien magnétique qui fait, rire, rêver, pleurer et méditer grâce à son jeu vibrant et subtil. Son  lien intime avec son instrument émerveille, il joue souvent les yeux fermés, distillant son énergie intérieure, faisant éclater la passion et poursuivant les moindres  frémissements de l’âme de cordes, en glissades vertigineuses. Not Love Alone, Spirit. And Power. Une trilogie de perfection.  Parfois  il parcourt  l’instrument dans tous les sens comme  s’il partait à l’assaut de terres inviolées. Des touches tour à tour vives,  tendres, sombres virevoltent sous nos yeux, mystérieux papillons  flamboyants  qui égrènent l’émotion.  On connait Elyane Reyes  et ses doigts de fée lorsqu’elle  se penche sur son instrument comme sur un berceau  et fait jaillir tantôt la romance et la  lumière tantôt l’esprit de conquête et la fougue.  Ensemble, ils distillent une très belle interprétation de l’opus 73 de Schumann.

La Sonate pour violoncelle et piano n° 4 de Beethoven  est magnifiquement maîtrisée. Les très belles ornementions pianistiques, les attaques vaillantes, les accords frappés avec passion alternent avec des envolées bucoliques ; pause. Les notes graves que l’on aime au violoncelle répondent au piano, énonciateur de  mystère pour se transformer en chant nostalgique. Les festons de trilles gracieux s’interposent avant la reprise des accords francs et de la fougue du 2e mouvement. Le 4e débute dans le suspense pour terminer dans une vivacité de printemps qui éclate.

Et voici le chef-d’œuvre : le morceau de Prokoviev, bouillant, scandé plein de surprises pincées aux cordes, de battements de cœur échappés du  piano, déployant des poupées russes toujours renouvelées et de plus en plus ciselées. Turbulences et  le violoncelle se prend pour Paganini, des notes ondulent en écho. Des pizzicati jazzy font imaginer un groupe de trompettes fantomatiques.   Une allégorie de la beauté expose toutes ses courbes. Tongue in cheek , le thème dansant jazzy reprend. Surbrillance, défoulement, les cheveux d’ Ivan Karizna  volent, son visage épanoui aspire la musique à grandes goulées. On est dans une fête villageoise, il y a des accords burlesques  et un violon sur le toit. Le toucher frissonnant de pizzicati précède des regards par-dessus l’épaule à la pianiste, avant d’entonner un duo de romance. On perçoit le rire intérieur du violoncelliste qui fait babiller les cordes, l’archet s’effiloche sous tant de vigueur, le piano ne cède rien sur le terrain passionnel qui cherche l’apothéose, la construit et la trouve.

Les deux virtuoses sont applaudis, comme on applaudit lors d’une soirée grandiose. Ensemble ils nous feront un dernier cadeau - slave bien sûr -  en forme de bis éblouissant : le "Quadrille" de l’Opéra "Not Love Alone" de Rodion Schedrin.

http://www.bozar.be/activity.php?id=11297

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L'art

  Y  a-t-il un art primitif  ?.Non, l'art est l'Art,c'est notre perception  qui est réductrice  !.

   L'art actuel   peut être défini comme primitif   ou d'avant garde  .

  Comment sera-t-il jugé dans 300 ans  ?!  12272795276?profile=originalPJ  ma perception du viaduc de Milhau !

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Je rends hommage à mon cerveau

 

Je m’émerveille, en m’étonnant,

Face à l’énergie créatrice,

Étant à la fois spectatrice

Et animée par son courant.

...

Le fonctionnement du cerveau

Permet à l’être de survivre.

C’est un incomparable livre,

Où s’inscrivent des faits nouveaux.

...

Il capte les expériences,

Avec plus ou moins de détails,

Puis il nous guide sur des rails,

Nous incitant à la prudence.

...

Je suis comblée par ma mémoire,

Insurpassable à préserver

Des événements arrivés,

Qui agrémentent mon histoire.

...

Elle est purement affective,

Me restitue nombreux émois.

Quand, elle ne peut rien pour moi 

 Muette et restant inactive,

...

Je vais alors, avec succès,

À la mémoire artificielle.

Je n'ai pas besoin de ficelles,

Fiable, elle est d’un libre accès.

...

27 février 2012

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Mélodie de peaux.

 

Ma peau claire, lisse,

terre de délices de ta peau,

vaste berceau,

de nos mots sans nul bruit chuchotés, agrandis,

gestes paroxystiques et légers,

mélodie chaude ;

pluie dehors.

 

Ma peau blanche, lisse,

Glissement lent de ta soie sur moi,

précieuse et complice,

de ta peau bel été,

Résonnance de mon sang,

contre tes blêmes veines,

instrumentales cordes ;

Pluie dehors.

 

Nos corps accordés,

Lys l’un dans l’autre greffés,

éclos, exacerbés dans la noirceur du soir ;

Nuit monumentale alors,

musicale et solaire

 pour eux seuls !

 

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Une confrontation pénible

 

Pouvons-nous être convaincus,

Quand la mémoire nous présente

La réalité évidente

De faits que nous avons vécus?

...

Frères et soeurs qui se souviennent,

Réagissent différemment

Et plus ou moins spontanément,

Aux images qui les surprennent.

...

Une date, un événement

Parfois ont été occultés

Par ceux qui ont la faculté

D’engranger arbitrairement.

...

Ce qui était imprévisible

Se produit, au cours d’un échange,

Si un état d’esprit dérange,

Attriste ou bien rend irascible.

...

Une vérité douloureuse

Devrait demeurer acceptable.

Or quand elle est insupportable,

On la dit fausse, ou bien, douteuse.

...

26 février 2012

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"Rides et beauté"

"Rides et beauté"

Quand la beauté
S'est envolée,
Rides installées
Regard effarouché.

L'homme en chasse,
Ce n'est pas classe,
Croit encore pourtant
A son charme d'avant !

Pas beau, c'est vrai,
Remords s'il vous plaît,
Car les plaisirs d'antan,
Cèdent devant les vingt ans.

Folie d'amour,
En veut toujours,
Plus qu'elle n'a droit
Même... dans d'autres bras !

Comment les rides
Des chairs putrides
Peuvent-elles combattre,
Jouvencelle à battre ?

Ainsi se cassent
Dans la mélasse
Amours anciens
Et c'est pas bien !

Mais hélas, comment faire,
Dans ces sales affaires,
Où les filles de vingt ans
Pompent le fric des amants ?

Quand madame, de guerre lasse,
Enfin leur cède la place,
C'est alors que pourtant
On jette le vieux Don Juan !

Ainsi, tout contrit, rougissant,
Le vieil homme en tremblant,
Demandera pardon,
Plein de fausse contrition.

Et si madame le reprend,
Tout en l'attendant au tournant,
C'est pour garder grand-papa
Aux petits-enfants qu'il a déjà...


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Ce roman paraîtra à l'occasion de la Foire du Livre de Bruxelles 2012

Séance de dédicaces de l'auteure :

DIMANCHE 4 MARS

DE 15h à 16h  STAND 327  (Exposant "Peuples et Continents")

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Des MEURTRES sont commis à BRUXELLES dans des lieux ART DECO...

 

(La Basilique de Koekelberg, un hôtel de passe, le Palais des Beaux-Arts)

Une carte de jeu représentant un As est retrouvée à proximité des corps.

Afin de sauver "l'As de coeur", un flic, un journaliste et une guide vont plonger dans les fantômes de l'entre-deux-guerres.

Cette période fascinante qui englobe l’exubérance des années folles et l’effondrement des années trente les renverra à leurs propres fêlures.

Ce POLAR mettant en valeur le PATRIMOINE Art Déco bruxellois est édité chez 180° EDITIONS (mars 2012)


Une 'ÉCRITURE EXPLORATION"

L’auteure, pendant près d’une année, a arpenté la ville de jour comme de nuit, a scruté les façades des maisons, écouté le rythme des rues, suivi ses personnages dans les cafés, les hôtels, les lieux de spectacle, les salles de cinéma. Sur la pointe des pieds, elle est entrée dans des intérieurs incroyables et y a respiré les secrets de l'entre-deux-guerres...


Les lieux:

La Basilique de Koekelberg, un des plus impressionnants bâtiments Art Déco en Europe...

Une ancienne Maison de passe: L'Espérance, pur bijou Art Déco, situé à deux pas de la rue Neuve et devenu, depuis son classement en 2008, un lieu tout à fait respectable...

 

Et le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (maintenant renommé "Bozar"
12272795259?profile=originalUne "bonne feuille":

Extrait chapitre 18

Quand on pense que c’est Horta le pape de l’Art Nouveau qui a conçu ce palais Art Déco ! Elle se lève. Un peu plus loin, une porte de service est ouverte, un étroit escalier peint en rouge et un vieil ascenseur conduisent vers des salles d’exposition. L’ascenseur en bois, avec sa porte en accordéon la fascine. La structure est entièrement visible. Elle prend une multitude de photos de la grille, du câble, mais aussi de l’escalier rouge, des murs, du sol, de la rambarde qui suit le mouvement de l’ascenseur. Depuis son arrivée dans le lieu, elle n’a fait que cela, photographier. Extérieur et intérieur. Et vas-y les vitraux d’un rouge vif de l’espace royal qui donne sur la rue Ravenstein. Et vas-y le vitrail mauve dont on devine les lignes élégantes depuis la rue Baron Horta. Hé hop, les marbres, les parquets, les portes en noyer, les granitos de l’entrée des artistes, l’espace paquebot qui entoure la gigantesque salle Leboeuf dont le lieu est en fait l’écrin. Près de 30 000 mètres carrés. Une petite ville dans la ville. Guerre 14-18, Victor Horta est en exil aux USA, le génie de la ligne coup de fouet subira l’influence des longues maisons plates et horizontales de Franck Lloyd Wright le plus doué des architectes américains. Pour le construire ce palais Art Déco mêlé d’éléments classiques et maya, les contraintes à vaincre ont été atroces, terrains dénivelés et marécageux, Palais royal à proximité, interdiction de construire en hauteur, présence d’hôtels datant du XVIIIe siècle. Horta y est arrivé.

 

   Tout autour de l’espace paquebot, des photos à n’en plus finir ! Quatre-vingts années défilent sous les yeux de la visiteuse. Des hommes en smoking, les cheveux tirés vers l’arrière et des femmes aux robes lamées d’or rappellent que le lieu fut avant tout un temple de la culture bourgeoise. Ce ne sont pas les photos officielles des soirs de gala qui l’interpellent mais les autres, celles situées un peu en retrait, celles des petites vies, des petits moments, des grandes espérances. Une photo porte comme titre « Auditions » et montre un groupe de joyeuses jeunes femmes portant des chapeaux enfoncés jusqu’aux sourcils faisant la file dans la salle des sculptures. Elles se ressemblent toutes. Elles sourient de la même façon. Elles attendent de la même façon. Une seule est restée. Son nom doit figurer quelque part dans des archives qui n’ont probablement jamais été consultées. Toutes ces joyeuses jeunes femmes, qui à la fin des années vingt voulaient faire quelque chose de leur vie, sont maintenant des mortes.

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   Le Palais des Beaux-Arts est un lieu de rêve pour un assassin. Huit niveaux, dont six sous terre, composés de carrefours, de rotondes, de ruelles à l’infini, de cours intérieures, de passages dérobés, de coulisses, de loges et de salons sont accessibles par une dizaine d’entrées.

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L’ENFANTEMENT DES POSSIBLES

Du 22-02 au 11-03-12, se tient à l’Espace Art Gallery une exposition intitulée « Les artistes de le Ligue des Insuffisants Rénaux ».

Organisée par M. Philippe Vroye, membre du Conseil d’Administration de la Ligue et lui-même artiste et patient, cette exposition présente une somme d’œuvres principalement réalisées par des créateurs aux talents divers, atteints de pathologies rénales ou ayant un lien avec le milieu médical.


Parmi ceux-ci, il convient de signaler trois personnalités fort intéressantes.


Madame Marianne Modave nous présente un ensemble de quatre tableaux chacun représentant le visage d’un personnage hindou.

L’artiste affirme qu’il n’y a pas de plus belles couleurs qu’en Inde, pays qu’elle connaît bien pour l’avoir sillonné souvent. Elle entretient avec la culture hindoue un rapport particulier.

En effet, l’approche qu’elle en retient résulte d’une émotion particulière, aux antipodes d’un orientalisme « classique ». Chez elle, tout est étude chromatique. Et son chromatisme est déjà particulier dans son traitement, en ce sens qu’il s’agit de quatre études représentant quatre faciès noirs, se détachant sur un fond sombre.

Marianne Modave nous offre les images parlantes d’un dialogue à la fois intérieur et gestuel. Un jeu de mains fort expressif soutient les tableaux n° 11 (50 x 50 cm) et n° 12 (50 x 50 cm)  représentant à la fois une femme et un homme. La femme serre un tissus blanc entre les mains tandis que l’homme, à l’intérieur de l’autre tableau, semble lui répondre en tendant les siennes vers le visiteur. Les visages contiennent une immense expressivité, à la fois dans le factuel comme dans l’intime. Une richesse intérieure les habite. Une richesse que l’on ne peut traduire qu’en interrogeant sa propre humanité. Dans l’œuvre de Marianne Modave l’expression se traduit tant dans l’expression saisissante que dans la pensée méditative. Les tableaux n° 13 (50 x 50 cm) et n° 14 intitulé « THEKKADY ET ALLEPEY » (50 x 70 cm) nous offrent chacun un visage féminin, les yeux clos par le silence de l’introspection. Le personnage de « THEKKADY ET ALLEPEY » est placé devant un miroir. L’effet est saisissant : le personnage et son reflet. Du fait que ce dernier se détache sur un fond sombre, en modifiant la restitution des couleurs (vivantes pour la femme se regardant, ternes, presque mortes en ce qui concerne son reflet) cela confère l’illusion qu’il y a en réalité deux personnages. Mais parler d’ « illusion » est-ce vraiment correct ? Ne serait-il pas plus juste de parler de « maya » (expression hindoue incorrectement traduite dans l’esprit occidental par « illusion »). La femme et son reflet existent tous deux. L’un est consubstantiel de l’autre. L’un porte l’autre dans l’enfantement de l’œuvre.

Marianne Modave qui est infirmière de profession a fréquenté l’Académie des Beaux-Arts de Namur. Sa technique est principalement basée sur l’aquarelle. Elle utilise, dans un premier temps, le pastel sec sur papier aquarelle de 300 grammes pouvant recevoir de l’eau, qu’elle mouille par la suite dans le but de fixer les pigments. Cette alchimie chromatique permet de mettre en exergue des oppositions saisissantes par une belle et intelligente utilisation des contrastes (filets de tissus pendant sur la main de la femme du tableau n° 11, dessins sur le châle du personnage (n° 12) réalisé par une trame en tissus posée à même la toile, créant ainsi un superbe jeu de pointillés, à la fois saillants et discrets.

L’œuvre de Marianne Modave témoigne d’une expérience humaine très forte qui se traduit par le plus beau des vestiges en perpétuel devenir : celui du visage humain. 

Quelques oeuvres de Marianne Modave 

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L’œuvre picturale de Madame Fabienne Christyn se traduit principalement par la représentation, ou plus exactement, par la mise en scène du personnage du Fou.

Le « Fou » nous renvoie à une multitude de souvenirs et concepts. La fable nous revient en mémoire ainsi que l’épopée chevaleresque ou le roman picaresque qui nous montrent le Fou du Roy qui par son ironie brave le pouvoir.

Le Fou c’est aussi celui qui brave la fadeur du temps en faisant fi de la mort.

Le Fou c’est en quelque sorte l’âme du cirque.

Mais le Fou c’est également celui qui par sa témérité imbécilité et dangereuse déclenche une catastrophe nucléaire ou écologique en défiant l’intelligence.

Cette conception du Fou est à la base du discours philosophique de l’artiste.

Mais il s’agit ici d’un Fou sans identité propre (si l’on peut dire) puisque tout en lui se résume à une frêle silhouette de rouge vêtue. Son visage est inexistant et se fond dans le décor. Néanmoins, il existe en tant que conception d’un monde qui traverse le temps dans un labyrinthe absurde qui nous ramène à la condition humaine.

Fabienne Christyn insiste pour que non pas le « visiteur » mais bien le « téléspectateur » entre dans la folie de son monde. Il y a donc une dimension, si l’on veut, « ludique » en ce sens que le Fou en représentation se meut à l’intérieur d’un spectacle qui, en quelque sorte, n’est pas sans rappeler la Commedia dell’Arte dans un univers moderne. Car il y a dans ses compositions un goût bien certain pour la mise en scène. Le Fou jongle avec des quilles (« JONGLE DE QUILLES » - 50 x 60 cm), marche le long d’un damier sur lequel sont posées des sabliers exprimant l’absurdité de l’existence dans le temps passant « LE TEMPS FUIT SANS RETOUR «    (80 x 80 cm).

Le Fou c’est aussi l’univers du cirque. Fabienne Christyn avoue avoir été fascinée dans le passé par la venue du « Cirque Plume », un cirque français qui lui a distillé la magie des jongleurs et des baladins.

L’univers dans lequel évolue le Fou est essentiellement géométrique. La sphère, le cube, le polygone sont les ingrédients de ce théâtre de l’absurde.

L’artiste qui est également sculpteur et céramiste s’exprime par la peinture à l’huile.

Elle a fréquenté l’Académie des Beaux-Arts de Namur.


Quelques oeuvres de Fabienne Christyn

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Le Bleu…le grand Bleu !  Tel est l’univers de  Madame Anny Van Gorp. Nous sommes dans les fonds marins. L’artiste nous offre des variations symphoniques sur la note bleue, rehaussée d’éclairs de lumière comme pour signifier la présence chaleureuse d’un soleil ou pour accentuer l’abîme d’un vertige. Le bleu dans tous ses états. Inutile d’insister sur le fait que c’est sa couleur préférée ! Anny Van Gorp éprouve un grand amour pour l’eau. Elle dépeint l’univers marin tant dans le calme « ANGELUS » (70 x 60 cm) qu’en pleine révolution « OCEAN » ( 50 x 50 cm)  « QUO VADIS « (70 x 70 cm).

Mais est-ce encore l’océan que cet univers azur ? La mise en matière d’un état d’âme prend souvent l’image des éléments transcendés. Ce qui nous donne l’opportunité de nous interroger sur le sens de l’image en ce qu’elle a (ou n’a pas) de « figuratif ». Si par ce terme l’on entend la présence de la « figure humaine », on peut gloser à l’infini car la « figure humaine »  se retrouve dans les méandres les plus inexplorés de l’abstraction. Ce Bleu que Anny Van Gorp décline sur la toile est semblable à une Terra Incognita au centre de laquelle se trame l’Etre créant aux limites de ses forces.

L’artiste avoue sa profonde admiration pour le peintre chinois Zao Wou-Ki. L’œuvre de ce dernier lui a inspiré cet univers chromatique à dominante bleue. Néanmoins, Anny Van Gorp se distingue de Zao Wou-Ki en ce sens que ses compositions exposées à l’Espace Art Gallery sont plus épurées que celles de l’artiste chinois, ces dernières étant globalement plus chargées dans leur graphisme.

A la question perfide : « que voudriez-vous que le visiteur retienne de votre œuvre ? » Anny Van Gorp répond qu’elle aimerait qu’il se sente libre de déployer son imaginaire au fil de cette eau bleue aux humeurs changeantes. 

L’artiste a fréquenté l’Académie de Braine-l’Alleud.


Quelques oeuvres de Anny Van Gorp 


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Le vernissage de cette exposition a eu lieu le mercredi 22-02. L’Espace Art Gallery était bondé.

 Il a fallu se frayer un chemin entre les visiteurs pour essayer d’entrer en contact avec les œuvres et les artistes. Heureusement, l’atmosphère était bercée par les vibrations magiques de la charmante et talentueuse harpiste bretonne Françoise Marquet qui nous a offert un florilège d’airs celtiques et du Moyen-Age tout droit sortis de la forêt de Brocéliande. Sa prestation a largement contribué à la réussite du vernissage dont le but, rappelons-le, est celui d’encourager l’effort créatif des différents artistes appartenant à la Ligue des Insuffisants Rénaux dont la vie n’est pas toujours aisée suite aux séquelles de leurs pathologies. Néanmoins, cette exposition prouve que malgré les épreuves qu’ils traversent, la puissance de la création l’emporte sur tout le reste, leur assurant la voie dans l’enfantement des possibles.

Françoise Marquet
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 François L. Speranza.


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