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Bonsoir

Je ne sais pas si c'est le bon endroit pour vous dire ces quelques mots,je voulais remercier toutes les personnes qui m'ont souhaitée la bienvenue sur votre site,étant novice ici il me faut du temps pour en comprendre "les manipulations"!

Je suis venue ici vous présenter mon univers sur les conseils de mon agent artistique Nathalie Boeswillwald,dès que possible j'irais à la rencontre de vos univers.

 

belle soirée à vous tous et vive l'art sous toutes ses formes!

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Corps et âme

Corps et âme

Madame De Sévigné écrivit un jour, à sa fille, pour lui dire en détails, ce que c'est qu'un printemps.

Elle avait une âme enjouée. Or, son âme et elle ne faisaient qu'un, c'est bien certain.

On cite le nombre d'âmes, qui habitent un village et chacun sait ce que cela veut dire.

Victor Hugo a pompeusement déclaré: mon âme de cristal que le dieu que j'adore mit au centre de tout comme un écho sonore. Il est bien évident qu'il pensait à sa personne corps et âme.

Pour ma part, j'emploie souvent le mot âme pour parler de moi- même.

Je me sens habitée d'une énergie spirituelle qui me permet de savoir qui je suis.

Si cette énergie n'était pas de nature spirituelle, je ne serais privée ni d'intelligence ni de mémoire mais de l'intérêt que je porte à me comprendre.

Cette possibilité mystérieuse est une des fonction du cerveau, sublime instrument.

J'ai une apparence physique, à laquelle je peux apporter mes soins, c'est celle de mon corps qui abrite mes organes, dont ceux essentiels à ma vie. J'ai aussi un comportement qui donne une apparence de ma personnalité et qui pourrait induire en erreur ceux qui me fréquentent occasionnellement.

La spiritualité est une attitude que l'on accueille pour être plus sensible à la beauté qui engendre la joie.

Quand je fais une pause, je reçois des pensées, que m'offre ma mémoire, mais également des sensations nouvelles qui viennent s'y greffer. J'écoute, alors, mon être qui s'exprime et je me sens vivante.

16 octobre 2012

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LE CERCLE DES ARABES DISPARUS… ET RETROUVÉS


Ici la Voix des Arabes libres. La voix de ceux, celles qui ont décidé de briser la loi du silence, combattre le mensonge, redonner la voix aux sans-voix, faire entendre le cri des suppliciés, rejeter les chaînes de la soumission, dénoncer les grandes et petites lâchetés, mettre à nu les mécanismes de la corruption et du pillage, lever le voile sur les misères matérielles et morales, bref, s'insurger contre la fatalité et libérer le cours de l'espoir.
Nous émettons de quelque part. D'un lieu inconcevable pour l'imagination courte des tyrans. Désert primordial où la parole rebelle fut conçue, où l'arbre de la mémoire surgit, plongea ses racines dans la terre assoiffée de justice, déploya sa frondaison pour accueillir la palabre des chercheurs de vérité aux lèvres gercées d'énigmes.
Ici la Voix des Arabes libres. Hommes et femmes refusant l'uniforme simiesque, le garde-à-vous, l'hymne vengeur, les bruits de bottes, les barbelés de la patrie, la bêtise des consensus, la peste de l'orgueil, la prison de l'unique langue, de la religion unique, le folklore débilitant des signes distinctifs : couvre-chef, fichus, barbes, médaillons, chapelets, amulettes et toute la quincaillerie-bimbeloterie ayant servi depuis belle lurette à berner les peuples innocents. Autant de linceuls prévus pour nous dès le berceau que nous lacérons et jetons à la face hideuse des molochs qui ont voulu nous enterrer vivants.
Car vivants, nous le sommes, et nous aimons la vie au-delà du supportable.
Nous les désirants, les languissants, les brûlés de l'intérieur, les fous d'amour, nous suivons la vie à la trace, à l'odeur, et même à la rumeur. Nous mendions à sa porte sans rien perdre de notre dignité. Ah ! quel festin, les miettes qu'elle daigne nous jeter !
Ici la Voix des Arabes libres. Frères et sœurs siamois de tous les humains libres. Comme eux candidats à l'arrachement et aux exils.
L'intérieur d'abord, quand on répugne à hurler avec les loups, applaudir avec la claque, courber l'échine avec les larbins. Quand l'identité s'arrête à un lieu de naissance, un nom, une croyance. Quand la différence exclut et stigmatise. Quand la marge extrême devient l'unique lieu vivable et vous condamne au carrousel aveugle du malheur.
L'extérieur ensuite. O les chemins minés de l'exil ! Et au terme de l'exode, la terre promise qui se dérobe immédiatement sous vos pieds. La fêlure qui s'installe. Vous ne serez jamais vraiment ici, ni vraiment là-bas. Mais, peu à peu, vous vous faites une raison. Dur réapprentissage. Vous habitez l'abri flottant du provisoire. Et surtout vous découvrez que vous n'êtes pas seuls. Vous faites partie dorénavant d'un peuple mutant, d'une tribu fraternelle exemptée du prix du sang, se riant des frontières, éprise de questions, hantée par l'infini, non celui géographique des horizons, mais l'humain pétri de chair et d'esprit, et que l'on ne peut scruter qu'avec l'œil du cœur.
Ici la Voix des Arabes libres. Nous vous parlons de quelque part, et le temps nous est compté. Car, n'hésitons pas à le dire, nous faisons partie d'une espèce menacée de disparition. L'air se raréfie autour de nous tant la pollution est généralisée, la pire pour nous étant celle du langage. Que d'oiseaux mazoutés peinent à remuer leurs ailes dans nos gorges. Que de roses assiégées par les immondices n'ont plus à cœur de libérer leur parfum. Que de mots nobles et sincères sont traînés dans la boue, prostitués et vendus à la criée sur les panneaux de réclame.
Nous nous insurgeons contre cette aphasie programmée dont le dessein, cousu de fil blanc, est le conditionnement des consciences avant leur mise à mort.
Aussi notre message, s'il doit y en avoir un, se résume-t-il en un seul mot : résistance ! Oui, les périls montent, y compris dans « la maison de l'âme ».
Nous en appelons au sursaut de l'humain en l'homme. Il s'agit de reconquérir, dans le noyau enténébré de l'identité humaine, cette part lumineuse que bien des messagers se sont évertués à nous révéler et dont il est arrivé à nos prédécesseurs les mieux inspirés de faire bon usage, érigeant ainsi de rares Andalousies qui n'attirent plus de nos jours que des cyclopes à la gâchette facile, consommateurs effrénés du fugace et du rien.
Ici la Voix des Arabes libres. Pour des raisons d'éthique, nous émettons de nuit plutôt que de jour. Nous voulons honorer notre serment de veilleurs de la condition humaine. Garder pour cela les yeux ouverts, les facultés aux aguets, cultiver l'insomnie, entretenir le feu sacré, les pâturages du rêve, le don de la vision, sans cesse affûter le tranchant de la parole pour accueillir à l'heure dite ses vagues inspirées, ses tambours de rappel à l'insoumission, ses violons et ses flûtes faisant se dresser les mamelons, ses luths égrenant la trouble chamade des chrysalides au bord de l'élan vital.
Chaque nuit, nous émettrons jusqu'à l'aube. Contrairement aux haut-parleurs du matraquage sonore, nous entrecouperons nos programmes de plages de silence. Car il n'est de parole vraie que celle fécondée par le silence consenti. Espace et temps du retour sur soi, de l'examen, du doute, des petites lumières et de l'illumination, du souffle évanescent de la grâce.
Voici donc. La main de l'aube va bientôt effacer la planche inspirée de la nuit. C'est le moment pour les descendants de Shéhérazade de se retirer sur la pointe des pieds. Et demain, il faudra recommencer. Car le glaive sera de nouveau suspendu sur nos têtes. Jusqu'à quand ?


Abdellatif Laâbi

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Estrie, le croquis des oies bernaches

Oui, c’est au Québec que je suis !
Ma vidéo d'aujourd'hui est ce premier rendez-vous pictural avec un automne somptueux où les arbres croulent d’or et de pourpre dans l’un des sanctuaires de la faune sauvage entre fleuve Saint-Laurent et montagnes du Mégantic.
Je vous fais partager ce que j’appellerai « l’aquarelle d’affut », où entre les roseaux en bordure d’un lac, j’attends que se posent les oies bernaches
(dites aussi « sauvagines »), pendant leur long périple migrateur.

C’est mon objectif le plus immédiat car leur halte pour reprendre des forces est très courte : elles vont bientôt s’envoler à nouveau en fuyant le froid qui
descend du grand nord .

Avec leur départ, les arbres encore somptueux pour l’instant vont perdre toutes leurs feuilles : leurs couleurs, flamboyantes surtout dans les érables, sont aussi
très fugaces, très fragiles.


Le temps presse : je découvre avec une indescriptible émotion l'étrangeté de ce moment suspendu dans le temps où une saison est en train de basculer dans la
magnificence de ses forces naturelles.


Maintenant il y a urgence, mes croquis exigent un travail rapide, sans retouche ni repentir…


Oies bernaches


Elles partent aussi vite qu’elles sont arrivées : juste le temps d’ébaucher quelques esquisses, mais le moment est inoubliable et magique
!

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Parcours d'une Initiée

"  Je suis multitude et grandes diversités, car la création est mon adage.

    Je suis humble, affable, pertinent, met en lumière en son humble vérité,car sa grâce est majesté .

    Je suis le vase vide,le contenant, l'esprit qui l'anime.

    Je suis ce que tu es, ce que vous êtes, faisant partie du Grand Tout.

    Libre, généreux, fraternité et solidarité sont mon lot.

    Etincelle friable, mais dont la quintessence est poussière d'etoile.

    L'Amour et la compassion sont mes partages"

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OUI!

Quand le Ciel et l'Enfer se mélangent

Que la mort a visage d'ange

Alors OUI!

Quand le corps tout entier s'offre

Mais que le coeur est de granit

Que mots durs et doux s'apostrophent

Sur des lèvres dégoûtées de la vie

Mais sensuelles, crevant d'envie

Alors OUI!

Quand la bouche burinée et sèche

Dans une gueule ravagée, vieille

Crie 'non' si fort qu'elle vous appelle

Hurle 'je ne veux pas d'autre aimer'

Mais durcit la langue comme une verge

A l'idée d'une langue toucher

Alors OUI!

Quand une peau brûlée, craquée

Se fout pas mal de dire son âge

Que les yeux avouent avoir pleuré

Sur les mains qu'on garde en cage

De crainte d'un vieil amour tromper..

Mais voudraient encore caresser

Tout simplement

Sans s'attacher

Alors OUI!

Quand une âme dit

'J'ai vécu.

J'arrête. J'en veux plus.

Qu'on me laisse trier mes souvenirs

Partir vers ceux que je désire

Mais qu'une main se pose sur la mienne'

Alors OUI!

Quand il n'y a plus rien à attendre

Plus rien à espérer

Quand il n'y a plus qu'à s'laisser aller

Dans l'ivresse d'un vin tendre

Vers un ventre abandonné, Alors Oui!

Alors on est enfin dans l'VRAI

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Désarroi passager

 

 

J'ai le goût, ce matin, d'interroger mon âme.

Elle fut déroutée face à la maladie.

Je la sens rassurée, même ragaillardie.

Un rhume n'est pas grave, or peut sembler infâme.

Elle fut déroutée face à la maladie.

Sans être menacée par l'arrivée d'un drame.

Un rhume n'est pas grave, or peut sembler infâme

Quand il enlève au corps toute son énergie.

Sans être menacée par l'arrivée d'un drame,

Ma raison chavirait, devenue étourdie.

Quand il enlève au corps toute son énergie,

Non dangereux, un mal, est craint comme une lame.

Ma raison chavirait, devenue étourdie.

Que pouvait inventer une fragile femme?

Non dangereux, un mal est craint comme une lame.

Des fèches portent atteinte à la sorcellerie.

Que pouvait inventer une fragile femme?

Mon prompt succès me rend, bien sûr, abasourdie.

Des flèches portent atteinte à la sorcellerie.

La douceur retrouvée, me ravit. Je l'acclame.

15 octobre 2012

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Prospection lieux de concerts en Belgique

Bonjour à tous,

je serai en belgique du 27 ocotbre au 1er novembre ( Mons, Tournai...)

je cherche des adresses : café littéraire, café concert, librairies, bibliothèques pour y laisser mon album + bio afin de venir nous produire en Belgique. Si vous avez des lieux à me conseiller,je suis preneuse! Merci de votre aide et belle journée !

 

Juliette/June

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La lettre...

Une lettre postée , avec quelques mots d'amour

Une lettre au hasard de la vie , viens mon tour

de te répondre , d'écrire ce que j'attends en retour...

Je pense à ce que l'on aurait put partager

ouvrir un livre et le remplir de notre complicité...

chaque jour passé , me rappelle ton visage,

ton regard et je ne sais tourner la page..

Pourtant tant d'années accumulées

à espérer que tu reviennes vers moi

pourquoi l'aimes tu plus que nous

tu me disais pourtant m'aimer...

je ne sais plus vivre sans toi

mon soleil se trouve près de toi...

La vie me parle de toi à chaque moment

qui est cette femme qui te fait chavirer

tu n'es pourtant pour elle qu'un amant

j'ai tout à t'offrir car je sais aimer

je ne peux qu'attendre et espérer

en souvenirs de ces moments passés

avec tant de voluptés , je t'attends

si tu as l'envie de revenir ne fus ce qu'un instant.

Aimer sans rien attendre en retour

Aimer sans être aimer ....

cruelle sensation , mais rien n'est jamais acquis

voila , ce qu'aujourd'hui j'ai compris de ma vie. 

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"VUES DU SOL" Frédéric Halbreich -

Cette critique a été rédigée par Carmen P. auteure du blogue Par mots et par couleurs que nous vous invitons à découvrir.]12272832464?profile=original

 

> Frédéric Halbreich est peintre, il nous offre ici ses créations poétiques. À première vue, cette poésie peut paraître aseptisée car l’artiste en a retranché tout le superflu. J’y ai lu une fascination pour le vide, un vide souvent empli de silence que seules, l’exploration par le cri, la puissance vibratoire d’une couleur ou l’énergie du mot juste peuvent saisir.
Le vide n’y est jamais figé, l’empreinte du poète provoque sa mobilité et ses ondes vibrent jusqu’à l’oreille sensitive du lecteur. Poésie des couleurs qui nous laissent imaginer les tableaux du peintre : « La tentation laquée / Épelle un cri / Tout entier contenu / Exprimé dans l’éclat / Comme une luisance »

Les couleurs dansent leurs sensations aux détours des vers : le monochrome est illusion, les brillances sont rythmiques, le jaune est harmonique à moins qu’il n’évoque le son du jaune glacé, le silence est bleu, la luminescence est noire, la blancheur parfumée…

Chaque poème, comme une lame chauffée à blanc, œuvre avec la fulgurance de l’éclair. L’auteur laisse le fil des mots ouvrir une brèche par où s’insinue la poésie jusqu’au noyau de l’émotion. Je qualifierais cette écriture de foudroyante !

Les poèmes de Frédéric Halbreich partent comme des flèches, certains mots glissent d’un vers au suivant comme pour éprouver le meilleur alignement. En général je traque les répétitions, mais là ces mots répétés n’en sont pas. Je cite l’auteur : « Rien ne trouble le fil / De la lumière / De la ligne / De l’esprit / Car l’esprit est une droite / Lancée vers la lumière ».

Vous l’aurez compris, il y a du mouvement dans cette poésie, elle palpe « la proximité de l’intention », glisse « sous le silence tactile », « apaise l’ombre ». Le vent semble la guider : « le vent nu, le vent aux nocturnes dansées, le vent débouclant de saines envies, le vent souffrant, le vent qui enfin apporte le temps des jappements déserts. »

En lisant ce recueil, on voit la vie se déployer sous l’alchimie des mots et le temps passe « qui appartient à la musique de l’absolu ». Tout est toujours à recréer dans un monde où « Le seul amour qui gagne / C’est celui du jour qui vient ». J’ai aimé cette lecture qui satisfera les amateurs de poésie les plus exigeants.

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L' évangile du peuple

"L' évangile du peuple" est un ouvrage d'Henri Alphonse Esquiros (1814-1876), publié sans nom d'auteur à Paris chez Le Gallois en 1840.

 

Après sa Philosophie du Christ (1835), Esquiros, alors qu'il fait paraître des enquêtes et réflexions sur la prostitution, les ouvrières et la condition féminine (les Vierges folles, 1840; les Vierges martyres et les Vierges sages, 1842), se voue à un humanitarisme militant. Son Évangile du peuple lui vaudra d'être emprisonné à Sainte-Pélagie. Avec Auguste Siguier (Christ et Peuple, 1835), et l'abbé Constant, plus connu sous le pseudonyme d'Eliphas Lévi (la Bible de la liberté, 1840, Doctrines religieuses et sociales, 1841), qui, en 1848, fondera avec Esquiros le Club de la Montagne, il radicalise la pensée de Lamennais, en formulent une «hérésie» romantique, celle d'un Jésus socialiste et révolutionnaire violent.

 

«Peuple, à toi ce livre! A toi qui as le front courbé sur ton travail, à toi qui souffres de la faim, du dénuement ou de l'oppression, l'Évangile de l'Homme-Dieu qui naquit dans une étable et mourut sur une croix!»: le ton est donné. L'Évangile du peuple se définit comme livre du Libérateur, Esquiros se donnant comme révélateur de l'esprit et de la lettre du message christique, dans son «énergique simplicité». Suivant l'ordre synoptique, organisé en courtes sections, l'ouvrage se présente comme une nouvelle lecture, commentée épisode par épisode, du texte évangélique, depuis l'enfance de Jésus, enfant du peuple, jusqu'à la Passion. Si le Christ entend par sa «doctrine toute démocratique» et ses «principes révolutionnaires» «remettre la société à neuf», Esquiros, au nom de son «maître», déclare aux révolutionnaires: «Vous êtes le sel de la terre!» Exaltation du principe féminin caractéristique de cette théologie romantique, Marie se trouve identifiée à la liberté. Ascension de Jésus et Assomption de Marie «sont les deux grandes figures bibliques de la réhabilitation complète de l'humanité», et le rachat de Marie-Madeleine inaugure celui du genre humain. L'Évangile du peuple annonce la réconciliation du Bien et du Mal, et Satan «reprendra son vol vers les clartés du ciel». Les effets d'échos ou d'annonce se multiplient, événements et personnages évangéliques valent comme images du présent ou de l'avenir.

 

Esquiros occupe une place intéressante au carrefour des utopies, des mythes et des élans du romantisme. Voulant appliquer et concrétiser sa foi en un progrès providentiel de l'humanité, l'émancipation du peuple et la mission rédemptrice de l'art, il conçoit la poésie comme une «symphonie des êtres et de leurs rapports; [un] accord du ciel avec la terre; un ministère, un sacerdoce, une fonction divine et sociale» (Préface des Hirondelles, recueil poétique de 1834). Sa théologie romantico-humanitaire applique de façon cohérente et systématique aux maux de la société présente et à l'espoir de sa régénération tout ce qui s'inscrivait dans la perspective du salut des individus. Une nouvelle incarnation, celle du Christ-Peuple, doit compléter l'ancienne, et la France, partageant avec le Christ une «royauté d'initiation», se trouve investie comme Messie des peuples ayant subi sa Passion à Waterloo: «Après la grande Passion de la nation crucifiée, trouée au flanc par la lance du cosak, attachée aux pieds, il est resté écrit en caractères rouges sur la croix de Waterloo: "Peuple de France, roi des peuples!"» (un poème suit cette évocation). De même que la Crucifixion précède la Résurrection, la révolution sera acte de violence: «Le peuple, image du Christ, entrera dans sa glorification [à travers] une grande catastrophe définitive.» Il faut donc suivre «les pas sanglants du grand révolutionnaire Jésus»; souffrance et espérance entrent dans une synthèse dynamique: «Alors le ciel et la terre étant calmés, on verra, après les jours sombres du despotisme, luire la sérénité de l'ordre, de la liberté et de la justice.»

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ENTRE PORTRAITS, ANECDOTES ET FAITS DE SOCIÉTÉ

02-11-2012 > 17-02-2013

L’exposition « Écrivains : modes d’emploi. De Voltaire à bleu Orange » mettra à l’honneur la représentation même de l’écrivain qui est au cœur de notre patrimoine culturel et de notre imaginaire collectif.

Documents originaux ou inédits, supports numériques, archives sonores et audiovisuelles, caricatures, sculptures, gravures, photographies et créations contemporaines … l’exposition permet de nous interroger de manière innovante sur l’actualité d’une figure multiséculaire.

 

DE L'INTIME AU MÉDIATIQUE

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Montage de portaits photographiques de Gaspard-Félix Tournachon dit Nadar

L’exposition vous propose de plonger dans l'univers des écrivains, en coulisses autant que sur la scène publique. Un parcours chronologique et des espaces thématiques permettent de vivre différentes ambiances, différentes temporalités suggérant les moments-clés qui ont fait de l'écrivain ce personnage central de notre civilisation. 

Ces espaces questionnent également l'interaction entre les écrivains et l'espace public. De Voltaire à aujourd'hui, ils sont en prise avec les enjeux majeurs de leur société : guerres, bouleversements des arts et des médias, puissances politiques, prix d'écritures ... l'écrivain n'en devient-il pas objet commercial?

Enfin, la question du contemporain est soulevée. L’affirmation du sens moderne d’« écrivain » a été favorisée par l’essor de l’imprimerie et la création d'institutions, mais aujourd'hui les sites et les blogs ne sont-ils pas en passe de transformer radicalement ses modes d'action ?


ŒUVRES ORIGINALES ET REPRISES

Se côtoieront des œuvres importantes qui ont marqué le temps de certains grands auteurs célèbres (Voltaire, Hugo, Sand, Sartre, Duras ou Céline), des vidéos d’archives et des objets symboliques ou incongrus associés aux écrivains.

L'exposition est également l'occasion de croiser des écrivains moins exposés à la notoriété ou des créateurs contemporains proposant des textes multimédias, interactifs, inédits par le biais d'un numéro spécial de la revue de littérature hyper médiatique bleuOrange (Montréal).

 

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ADMINISTRATEUR GENERAL

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Marylise Grand'ry

"Espace-temps"

peintures

Exposition du 17/10 au 04/11/2012

de 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 17/10/2012

de 18h 30 à 21h 30

 

Le chemin de Marylise Grand’ry (peintures)  « Espace – temps »

 

A l’école gardienne, j’adorais mes gouaches.

J’en mettais partout au point de me revêtir d’une bâche.

En primaire, je faisais mes premières expositions sur les murs de ma classe

Je n’en ai malheureusement gardé aucune trace.

En secondaire, mes histoires étaient retranscrites dans le « livre d’or »

C’était comme recevoir une médaille d’or.

Au supérieur, je concoctais les publicités

Pour récolter de l’argent et promouvoir nos soirées.

Ces belles années terminées

C’est dans le monde du travail que je suis rentrée.

En parallèle, je décorais les intérieurs de mes demandeurs

Et les complétais avec des tableaux qui mettaient en valeur

Les objets et couleurs de leur intérieur.

De fil en aiguille, des expositions m’ont été proposées,

Tant dans les communes, galeries ou privées.

Sur les réseaux, mes toiles se sont propagées

Et les critiques d’art ont commencé à me contacter.

Quant à l’écriture, elle déborde de ma tête bien remplie.

Les objets prennent rapidement vie

Sous ma main qui court sur le papier.

Certaines de mes histoires telles « La Praline » servent de publicité

Sur des sites connus de chocolatier.

Aujourd’hui, je veux être ce que j’ai toujours été :

Une artiste qui, sur cette terre, ne pose qu’un pied.

 

Grand’ry Marylise : Artiste peintre et écrivain, habitant la jolie région de Liège. Cette poétesse joue avec les mots et les couleurs tout en douceur et délicatesse. Venez la découvrir à travers ses petites histoires innovantes qui sortent des chemins battus. Il en va de même pour ses toiles aux couleurs chaudes qui mettront en valeur votre intérieur.

 

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Jean-François Motte

"Gouttes en série"

peintures

Exposition du 17/10 au 04/11/2012

de 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 17/10/2012

de 18h 30 à 21h 30

 

Jean-François MOTTE (peintures) « Gouttes en série »

 

Jean-François MOTTE expose les dernières toiles de sa série des gouttes à l'Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart à 1050 BRUXELLES du 17 octobre au 4 novembre 2012.

 Né en 1955, il entame dès 1985, après une pratique assidue de la photographie, des études en arts plastiques et fréquente différents ateliers parisiens.

 Artiste professionnel depuis 2002, il ne va cesser d'explorer un univers abstrait qui le conduit à exposer régulièrement à VALENCIENNES, ANZIN, LILLE, PARIS, MONS (Belgique), BERK-SUR-MER différentes séries inspirées des carrés magiques, des pavages et, plus récemment, des gouttes.

 Diversifié dans son vocabulaire plastique, il demeure constant dans ses équilibres harmoniques, soucieux d'ouvrir et de libérer l'approche de ses œuvres, de maintenir un rapport métaphorique à la Nature, comme aujourd'hui à la gravité, ou, en souriant, à l'anti-Gravité.

 

Attaché aux orientations multiples de ses toiles, Jean-François MOTTE y inscrit sa marque à leur revers.

 

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Marcus Boisdenghien

"Eléments de vie"

peintures

Exposition du 17/10 au 04/11/2012

de 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 17/10/2012

de 18h 30 à 21h 30

 

Marcus Boisdenghien (peintures) « Eléments de vie »

 

Né à Bruxelles en 1968. Habite à Stockholm. Lors de ses études, il séjourne en 1990 à New York. Un stage au Moma le plonge dans le monde de l´art qui ne l´a plus quitté depuis.

 

Il a fréquenté les académies d´Ixelles - section peinture - en 1996, et – section dessin - en 1997, de Boitsfort - section peinture - en 1998 et d´Uccle – section peinture - en 2001. Son travail dégage un nombre d´œuvres déjà conséquent et très diversifié. Peinture, dessins, installations, photos et vidéos composent son univers artistique.

 Les thèmes principaux qui sont abordés dans son œuvre sont la communication, l´amour, le physique et la superficialité, la dépression et l´espoir.

 

Il travaille à Stockholm et Bruxelles. Son récent départ pour la Suède l'a convaincu dans son style de peinture actuel “ Les éléments sages” ainsi que dans un travail plus conceptuel d´installations dont “ Archipelago” est le dernier exemple.

 Les peintures les plus récentes sont un hommage à Paul Evans et à Serge Poliakoff. Peinture acrylique sur toile, les «éléments sages» sont un hymne à l'équilibre des forces, des matières et des couleurs. En organisant l'espace et créant une harmonie, ces toiles démontrent une volonté de se ressourcer, entre bien et mal, rêve et réalité.

 

“Archipelago” est une mosaïque de carrelages belges représentant l´archipel d´îles autour de Stockholm.

 

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Xavi Puente

"Bois et entrelacs"

sculptures

Exposition du 17/10 au 04/11/2012

de 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 17/10/2012

de 18h 30 à 21h 30

 

Xavi Puente (sculptures sur bois) « Bois et entrelacs »

 

"Travailler avec le bois exige un profond respect pour l’être vivant qui est, il faut comprendre sa nature interne et qualités qui lui donnent leur personnalité. J’aime bien, comme un écrivain crée un personnage, créer des sculptures avec la vie elle-même, avec ses défauts et ses vertus, expériences, nuances et particularités. Chaque couche d'information se superpose sur la précédente pour former un substrat intellectuel à travers lequel tisser l'essence de chaque pièce, qui prend, enfin, de la cohérence et qui est structurée comme une seule entité avec une énergie, qualités et propre texture".

 

 

Et à titre d’information voici les six prochaines expositions:

 

-Titre : « La collection permanente à l’espace Yen »

Artistes : collectif d’artistes de la galerie.

Vernissage le 07/11/2012 de 18h 30 à 21h 30 en la galerie même.

Exposition du 07/11 au 30/12 2012 à l’Espace Art Gallery II.

 

-Titre : « Œuvres sur papier »

Artistes : Bettina Massa (peintures) + installation vidéo

Vernissage le 07/11 de 18h 30 à 21h 30 en présence de Françoise Marquet (harpiste)

Exposition du 07/11 au 25/11/2012.

 

-Titre : « Lumière et mouvement »

Artistes : Juliane  SCHACK (All) peintures

Vernissage le 28/11 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 28/11 au 16/12/2012.

&

-Titre : « Les couleurs vives »

Artistes : Anita FLEERACKERS (Be) peintures et sculptures

Vernissage le 28/11 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 28/11 au 16/12/2012.

&

-Titre : « Les acidulés »

Artistes : Roselyne DELORT (Fr) peintures

Vernissage le 28/11 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 28/11 au 16/12/2012.

&

-Titre : « Quand l’œuf se fait dentelle »

Artistes : Patricia BAILLY (Be) sculptures

Vernissage le 28/11 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 28/11 au 16/12/2012.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                               Voir:    http://espaceartgallery.be

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

 

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Parfum,

 

Votre parfum,

haleine d’une vague,

chaude et bleue,

diffuse,

puis un souffle ;

envisageable vie.

Vague à l’âme,

creuse mon cœur,

le traverse,

le bouleverse,

le déconstruit un peu ;

larmes salées sur mes joues,

enfiévrées,

vierges de vos mains,

de vos doigts, de vous.

Oh caresses imaginées,

perpétuées de page en page ;

vaguement,  ici et là je suis,

car trop entière à vous.

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le livre d'Albâtre

Collégiale Sainte-Waudru.

Troupe de théâtre d’amateurs implantée en région montoise, le G Théâtre s’est toujours engagé dans une programmation éclectique. L’idée de créer « Le Livre d’albâtre » s’est imposée peu à peu quand on évoqua le 1400e anniversaire de Sainte-Waudru à Mons. A ce moment-là, la troupe venait de faire la connaissance de l’auteur Philippe Bailly qui s’est vite montré très intéressé par le thème. Il fut alors décidé d’écrire une pièce de théâtre sur base de faits historiques propres à la ville de Mons. Or, s’il est une année riche dans l’histoire des montois, c’est 1572.

« Le Livre d’albâtre »  nous ramène donc à cette période de la Renaissance. L’histoire se déroule précisément entre le 24 juillet et le 24 décembre 1572. La ville de Mons faisait partie, à l’époque, des Pays-Bas espagnols. Elle édifie son beffroi tandis que le sculpteur Jacques Du Broeucq décore la collégiale Sainte-Waudru: c’est l’artiste qui maîtrise le mieux la pierre d’albâtre.

C’est ce dernier personnage qui va servir de « fil rouge » à la pièce et nous faire revivre les affres d’une année où les Montois vont être confrontés à une guerre de religion, après l’occupation surprise de la ville par le comte Louis de Nassau. Les combats sont rudes, les pertes importantes. Les chanoinesses apportent soin et réconfort à tous les habitants, sans distinction de religion. Amours, amitiés, inquisition, trahisons, résistance, famine… Autant de thèmes, autant de « beaux tableaux », inhérents au genre du spectacle historique, mais mis en scène avec beaucoup de réalisme par  Barbara Dulière qui souhaite faire passer avant tout de l’émotion.

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HAÏKUS D AUTOMNE

12272838057?profile=original              Le rouge est mis

              L'ocre pigmente le ciel

              Frémissent les bois

              Bolets capucins

              Girolles en trompette

              Rousseur parsemée

             Chantent les chênes

              Lestés de leurs glands brunis

             Châtaignes  grillées

              Fine pluie notée

              Harmonie musicale

              La bûche flamboie

                 Raymond  Martin   14  octobre 2012

              

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Danse et cadence

Danse et cadence

Pour que ma rime soit raison,
Pour que fruits chantent la véraison,
Je sonne du cor les mots égarés
Je les somme d’obtempérer.
De mes maux ils sont effarés.
Je mets les mains dans le cambouis,
De mon désarroi, ils s’enfuient.

En phalange, je voudrais les enrôler
Pour qu’en fronde, ils puissent s’insurger
Qu’en bataillon, ils se mettent en rimes
Qu’en escadrons, ils dansent le rythme

Qu’en cadence les rimes soient suffisantes
Pour qu’à l’ouïe, je les entende satisfaisantes
De maillons enchainés, de leurs ailes couronnées
Au pas du tango, qu’elles se frôlent embrassées
En farandole, qu’elles mêlent les pieds croisées

Libres mes vers chanteront ma tristesse
Joyeux, ils scanderont mon allégresse.

Doulfakar ROSTOM

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« La mélancolie errante »

 

Élégie juive
 

Au son des violons, un message de vie.

- Si la mélancolie t’incite à la paresse,

Lève les bras, balance les épaules et danse.

Avec ton âme danse, sous la voûte céleste.

Léger, en liberté dans la pleine lumière,

Les bras levés, les épaules mouvantes, danse.

Laisse monter en toi la vibrante énergie.

Puis, restant en éveil, accueille le silence,

Pour les choses du coeur et de l’intelligence.

19/8/91

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