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Trop de murs et pas assez de ponts..!

Bonjour à vous. 
Je serai ravi de vous rencontrer lors du vernissage de "ponts et passages" 
le samedi 4 juin à St Gervais en Hte Savoie dès 18h.
L'expo sera ouverte du 4 juin au 15 septembre dans le parc thermal du Fayet au pied du Mt Blanc.
JE SERAI PRESENT AVEC D'AUTRES ARTISTES INVITES.
Artistes de réputation internationale dont Olivier Föllmi. F-O Brunet. Eric Allain . Mestas. Chiodo. Duperron. Gegout. Hoornbeeck. Jacobs. Kaviiik. Le Bricquir.Limousin. 
Muller. Littoz Baritel. Pirro. Potier. Tamarhenko. Verame. Vodjani. Willm. Devadatta.

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Le superbe catalogue édité de cette expo en plein-air sera disponible sur le site du Fayet.

Au plaisir de vous voir . A Gegout

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ADMINISTRATEUR GENERAL

Exposition du 18 mai 2011 au 5 juin 2011

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Et à titre d’information voici les trois prochaines expositions:

 

-Titre : « La collection permanente à l’espace Yen »

Artistes : collectif d’artistes de la galerie.

Vernissage le : 12/01/2011 de 18 h 30 à 21 h 30 en la galerie même.

Exposition du 06/04 au 26/06/2011à l’Espace Art Gallery II.

 

-Titre : « Hommage à Henri Michaux » et « Le Cirque de Papier »

Artistes : Pierre Passani (encres de Chine – Hommage à Henri Michaux), Francine Chabloz (céramiques & sculptures), Jean-Pierre Cardinaux (mosaïques) et Christophe Challier (sculptures – le Cirque de Papier).

Vernissage le : 08/06/2011 de 18 h 30 à 21 h 30.

Exposition du 08/06 au 26/06/2011.

 

La galerie est fermée au mois de juillet pour travaux.

 

-Titre : « Salon d’ensemble des artistes de la galerie »

Artistes : collectif d’artistes de la galerie.

Vernissage le : 03/08/2011 de 18 h 30 à 21 h 30.

Exposition du 03/08 au 31/08/2011.

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journal de bord, dimanche 22 mai 2011 (2)

Sur les chemins de Compostelle (la veille du jour où la suite du pélerinage commence) ...

 

Hier, en arrivant à Dinant, j'ai directement repéré un endroit pour loger. Il m'a suffi de traverser la gare.

 

Comme par hasard ...

Le gars, à la réception, qui m'a montré ma chambre est un ancien postier, qui me connaît et qui a travaillé, à une certaine époque, dans le même bureau que moi.

Comme par hasard ...

J'ai connu, dans le même bureau-secteur, le père de ce postier. Jean-Pierre. C'est lui-même qui m'avait parlé, y a quatre ou cinq ans, d'une fête à Dinant où je pouvais chanter et qui m'avait donné rendez-vous ... dans ce même bistro/relais, où j'ai pu dormir, cette nuit. Tout se recoupe.

Comme par hasard ...

J'ai aussi retrouvé, dans ce même endroit, ce même ex-collègue.

Il ne travaille plus depuis deux ou trois ans. Au moins.

Parfois, sur ma tournée de facteur, à Ixelles, une camionnette passait, klaxonnait et ... c'était lui qui conduisait.

Il a été opéré (notamment) des cordes vocales. Il ne sait plus ... parler.

Il était content de me recroiser. En lui parlant, j'ai fait comme si je ne remarquais rien. C'était franch'ment pas facile.

 

Quand je suis dorti du relais, pour aller me balader, j'étais mal, très mal. Ma peau sentait un coup de froid. Mon coeur ne valait pas mieux. J'étais abattu. Je marchais à vide le long des arbres, des berges. En pilotage automatique. L'idée d'être un jour amputé de ma voix, cet organe à qui je dois tant !

 

Oui, j'ai déjà du prendre le temps de me (re)centrer.

 

Le petit train touristique circulait dans les rues. Le drapeau belge trônait sur les hauteurs de la citadelle. Le bulbe de la collégiale ne s'était pas encore fracassé sur le macadam. N'en déplaise à Monsieur Adamek, romancier de talent.

Des tracteurs passaient dans les rues. Aussi.

 

Et j'ai encore passé du temps, du temps, à flâner, à rencontrer, de près ou de loin, la population (locale ou extérieure).

 

Une dame, derrière sa vitrine, l'air de ne pas y compter. En dessous d'elle, une statue (verte ou défraîchie) d'un homme célèbre du coin ... qui r'ssemble (ou r'ssemblait) à Louis Pasteur.

 

Dans un bar à tapas, où j'ai soupé, un gars, à la table voisine (un espagnol) s'étendait, à voix haute, en interpelant son voisin, sur ... le nationalisme et Franco, ce général hélas historique.

En face, un resto plus huppé, avec une espèce de casque gaulois au d'ssus du toit. Pourquoi pas ? Le nom du resto : "Les Amourettes".

 

Je faisais des allers-retours entre les rues de Dinant et le relais où je logeais.

 

Parfois, quand je croisais des jeunes gars, je croyais me retrouver à Bruxelles, dans ma vie quotidienne.

J'avais à peine le temps de passer, de me montrer, avec ma guitare et mon ukulélé sur le dos ... et mes cheveux qui volent dans tous les sens.

"Hey, Crusty le clown !" ou "Hey, Lagaf !"

Ca va, je les connais, ces réflexions ... courantes.

"Désolé, je m'appelle Hugues !", ai-je répondu, en souriant.

"Moi, je m'appelle Steve !", me répond un gars de la bande ... en me serrant la main.

 

Quand je pense ...

Moi qui suis, dans certains registres, hypersusceptible ...

Moi qui ai du mal, à la base, avec les rires en groupe (j'ai tant souffert, gosse, de moqu'ries) ...

Moi qui n'ai pas le sens direct de la répartie ...

Quand je pense au temps qu'il m'a fallu pour m'adapter à ce type de situations ... légèr'ment, en souriant.

Je m'autorise à me dire : bravo, t'as bien travaillé sur toi, le monde t'en est reconnaissant.

 

Presque onze heures ... du matin.

 

Les cloches de la collégiale de Dinant résonnent.

 

L'ombre d'Adolphe Sax (et de son ... saxophone) veille toujours sur un banc. Devant un musée. Je me suis permis d'aller m'asseoir à ses côtés et de lui jouer une sérénade ... au ukulélé.

 

Paraît que, même le dimanche ...

 

Des bateaux font la navette Dinant-Anseremme. Ca me tente.

 

Arrivé au terminus ...

 

J'entam'rai la première étape du ch'min de Saint-Jacques. Sur un sentier, dans le bois, qui grimpe, qui serpente. Ca va, je m'y suis déjà aventuré. Je ne suis pas complt'ment démuni. Quand j'arriv'rai au sommet de la montée (du côté de Freyr), je ne sais pas si j'emprunt'rai le GR 125 direction Hastière ou le 126 direction Houyet et Beauraing.

 

Mmmm.

 

Ca va, mon choix est fait. Quand même. Hastière, final'ment, c'est ça qui me convient. Ca ne doit pas causer de problèmes. Et je pense déjà à la suite : les sentiers de l'Hermeton, Doische, Mazée, Hierges, Olloy-sur-Viroin ...

 

Je poursuis même un autre objectif : Le Mesnil.

 

 

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ENVIE DE VIVRE...

Ne pas laisser tarir

Cette fleur du désir...

Qui de la nuit des temps

Sans faiblir, nous surprend!

 

La cultiver sans cesse

Aller jusqu'à l'ivresse

Et trouver sous nos doigts

De tous nouveaux émois!

 

La chérir tendrement

Et si parfois elle ment

Se contenter d'en rire

Sans bouder son plaisir!

 

Ne pas laisser partir

Toius nos jours à venir

Sans leurs donner encore

Du bonheur sans remord...

 

Ne plus craindre les mots

Que l'on porte sur le dos!

Vivre pour exister...

Non plus pour subsister!

 

Ne pas laisser tarir

Cette fleur du désir...

Qui de la nuit des temps

Chaque jour nous attend!

J.G.

 

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journal de bord, dimanche 22 mai 2011 (1)

Tiens ! Un rêve symbolique.

 

Je terminais un oeuf à la coque. Ca devait se passer en été.

 

Brusquement, je touche, avec ma cuillère (ou ma fourchette), les hauteurs escarpées, crénelées de la hauteur de la coquille (de l'oeuf).

 

J'entends de la musique. Proche de celle de la guitare.

 

Et ... de la manière la plus machinale qui soit, j'arrive, en réutilisant mon ustensile de cuisine, en alternant les diverses hauteurs cabossées de la coquille de l'oeuf, à retranscrire, à reproduire, sans faute, le traditionnel, le légendaire "PENITENCIER" ... du Johnny Hallyday tout aussi légendaire.

 

Tiens ! Parlons d'autre chose.

 

Une amie m'a parlé, y a quelques jours, d'hippothérapie.

 

Dans les manèges, ça se pratique.

 

On apprend à des enfants (ou à des adultes), qui ont des difficultés d'intégration (sociale, scolaire, familiale ...) à dév'lopper leur sens du contact, du toucher, avec ... des chevaux.

 

Comme j'aim'rais en savoir plus !

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SI

Si

 

Si Nous étions plus adultes à notre rencontre

Si  Nous étions nés a une époque plus avancer, plus libérales.

Si Nous avions moins de préjudices.

Si Nous avions la patience.

Si Nous savions écouter.

Si Nous savions respecter nos idées.

Si nos defaults étaient des qualités.

Si  Nos silences étaient remplis de compréhension.

Si Nous respections nos rêves

Si La tendresse nous surprenait le matin.

Si L’amour nous berçait la nuit.

Si je n’étais pas partie.

Si tu avais su me retenir.

Notre couple aurait fêté nos noces d’or.

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journal de bord, samedi 21 mai 2011 (2)

Sur le pont de Dinant, là où le futur général de Gaulle, durant la première guerre mondiale, a été blessé ...

 

Sur le pont de Dinant, à deux pas de la célèbre collégiale (avec son bulbe), de la Meuse, des terrasses ...

 

On a placé, cloué, installé une ribambelle, une rangée de saxophones ... de toutes les couleurs. Jaunes, bleus, rouges. Des décorations photographiques autour de leurs pavillons. Parfois, des dessins, des peintures complèt'ment surréalistes. Venant d'un peu tous les pays.

 

Dans les rues, ça pue l'touriste.

 

Je suis arrivé autour de seize heures. C'était un peu trop juste pour démarrer les chemins de Compostelle. Arrivé au sommet de la côte de Freyr, au bout de trois ou quatre kilomètres, j'aurais déjà eu faim. Sans trouver de solution.

 

On r'mettra ça à demain.

 

Y a des bateaux, sur la Meuse, qui font la navette Dinant-Anseremme. Toutes les quarante-cinq minutes. Même le dimanche. Je s'rai sans doute de ce voyage-là, demain matin, avant d'entamer mon périple.

 

En attendant ...

 

Je me dépayse. Je me pose. Dans une rue principale, à deux pas de la collégiale. A une terrasse, comme par hasard, où les tables sont exposées dehors et donnent directement sur la rue et les gens qui passent. En face : un marchand de couques, où, à la vitrine, on aperçoit quelques oeuvres artistiques "locales" (des poissons, des paniers ...) reconstruites, reconverties en "speculoos". A côté, une librairie. Encore à côté, un gars lave une vitre.

 

Dix ou quinze minutes. Plus, parfois. Le temps de profiter de ma tasse de café. Du début à la fin. Ca me canalise. Ca me balise. Ca me détend, aussi. Quand la tasse de café est terminée, j'ai du mal à prolonger l'instant où je me suis assis, sauf ... si je commande une seconde tasse. Le sentiment d'infini, quand je m'installe quelque part, est sûr'ment trop lourd. Comme un bon spectateur qui aime se détendre en regardant un bon film et aime savoir quand c'est le début et quand ça se termine.

 

Tiens ! Un jeune couple, avec un chien s'est posé devant la librairie. Tiens ! Un pote chanteur, de la région de Charleroi, en ballade avec sa femme, en attendant de reprendre un car avec des militaires (le pote est un ancien officier). Tiens ! Le soleil, lui, toujours lui.

 

Ensuite, quand je me remets à mon tour dans la ville, dans des rues où je suis déjà passé quelquefois, où je trouve un souffle d'air, rien qu'en marchant, rien qu'en avançant (si je sature, il sera toujours temps de se rasseoir à une terrasse), je passe devant l'Athénée, je retombe nez à nez avec une place où on fait des travaux (c'était déjà le cas, l'an dernier, au même endroit, quand j'avais échoué à Dinant, après avoir effectué un chemin de grande randonnée), je reste impressionné devant les barrages, j'aperçois une grosse péniche rose qui doit être un musée, je tombe sur des caravanes, des camping-cars ...

 

Y a une paire d'années ...

 

Lors d'une fête, ici, à Dinant (sous le pont), où j'étais v'nu chanter, des gars faisaient le pari (pour épater leurs gonzes ?) de sauter dans la Meuse.

 

J'ai eu le temps, aussi, de recroiser Thibault, mon neveu. Une voiture passait. Près de la collégiale, oui. J'ai entendu : "Hugues !". Très très haut.

 Il arrive à ses quatorze ans, le gaillard. Ses cheveux blonds et bouclés qui poussent, ça lui va bien.

 

Y a une paire d'années, aussi ...

 

Quand il avait cinq ans, Thibault. Il m'avait emm'né au bord de la Semois. Il franchissait la rivière sans avoir peur. Il posait ses pieds sur les pierres tapies sur l'eau. Il s'asseyait sur des espèces de grands cailloux carrés qui lui servaient de banc. En maîtrisant très très bien.

 

D'après son père (qui est mon frère) ...

 

Il me r'ssemblait, à une certaine époque. En complétant ses tartines, le matin, d'une masse de "Nutella" plus ... qu'onctueuse (on naît plafonneur ou pas). Bienv'nue au club, mon pote !

 

Dix-huit heures ... cinquante-cinq.

 

Rue de la Station. Pas loin de la gare. Je me suis encore assis ... à une terrasse. Ca permet, quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense, d'observer, de rencontrer, d'apprivoiser (aussi) la population locale. Entre un snack "Papataye", un "White", j'ai cru reconnaître Bernard Lavilliers, à travers un électricien de passage (avec l'accent du terroir) qui cause avec une nana. Parfois, je suis pas à l'aise. Quand trois gosses (du bistro ?) sortent et me regardent, en souriant, droit dans le blanc des yeux. De fait, je le surprends le plus grand de la bande ... en train de souffler, dans une paille, des papiers à la tête d'un peu n'importe qui. Il ... me teste, ça crève les yeux.

 

Heureus'ment, ma voisine de table (qui est leur mère et ... la patronne de l'établiss'ment) s'en rend compte et intervient.

 

Je m'étais permis (faut se protéger) de dire tout haut aux gosses : "Vous me laissez tranquille, s'il-vous-plaît !". Evidemment, ils n'avaient pas mouff'té. Mais ... je restais sur la défensive. Je pouvais toujours avoir les parents au cul ... parce que j'avais engueulé leurs gosses (j'ai déjà vécu ce type de situation dans mon itinéraire de chanteur).

 

Ma voisine de table (la patronne de l'établiss'ment), à un moment donné, lance fermement un avertiss'ment à un jeune de gars de passage. Un client, un habituel, sans doute. Parce que la femme du "jeune gars de passage" aurait fait du chambard dans l'établiss'ment, récemment. Coup suffisamment classique dans les bistrots.

 

Comme ça fait du bien de rester extérieur aux situations, parfois !

 

"Ils ont mis le thermomètre dans mon fromage !", lance encore ma voisine de table/patronne de l'établiss'ment. En évoquant une récente descente de filcs (chez elle ?)

 

 

 

 

 

 

 

 

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Je me suis libérée

 

Redevenue seulette, un état ennuyeux.

Immergée dans la paix qu’engendre le silence,

Je reçus la tristesse et la désespérance,

La sagesse mit fin aux larmes de mes yeux.

 

Immergée dans la paix qu’engendre le silence,

Je pense à tes propos, imagés, savoureux.

La sagesse mit fin aux larmes de mes yeux

Dès lors, intensément, je ressens ta présence.

 

Je pense à tes propos, imagés, savoureux,

Me venant de Paris, charriés par la chance,

Dès lors, intensément, je ressens ta présence.

Mon doux ami, j’oublie ton émouvant adieu.

 

Me venant de Paris, charriés par la chance,

Tes récits, tes idées, tes avis précieux.

Mon doux ami, j’oublie ton émouvant adieu,

Je me suis libérée d’une vaine souffrance.

 

26 mai 2011

 

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images

 

Je voudrais des images qui riment avec mes mots,

J’aimerais faire du ciel le papier où ils couchent.

Ils seraient d'encre douce,

Ils seraient d'encre folle.

Je voudrais de ces mots qui disent tes images,

Y faire chanter les couleurs et les noirs.

Ils seraient troubadours dans tes châteaux de rêve.

Je voudrais tes images qui riment avec mes mots.

Y déposer mon âme,

Y taire mon dernier souffle.

 

 

Nadine-Lia LEJEUNE

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La malédiction

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J'ai toujours su que j'avais quelque chose à faire avec le théâtre. Enfant et adolescente, j'avais rêvé d'être  comédienne. Cette idée m'était venue très tôt parce que  personne ne prenait au sérieux mes larmes quand j'étais triste. Mon chagrin était ignoré car on disait que j'étais comédienne.    J'ai alors cherché à exploiter ce don des larmes pour étonner  mes copines de classe. Lorsqu'elles me demandaient comment je faisais, je répondais :" C'est facile  Je pense à quelque chose de triste !" Les mots qui parvenaient instantanément à me faire pleurer étaient   " Personne ne m'aime !". Je ne sais si à sept ans , j'utilisais spontanément  l'une des ficelles des  acteurs mais ce dont je suis certaine, c'est que mon chagrin n'était pas joué. Je venais de découvrir qu'être artiste, c'est utiliser des émotions vraies pour  construire des  fictions.

 

Je n'avais pas vraiment compris que lorsque mes parents riaient de mes pleurs en prétendant que j'étais comédienne, ce n'était pas un compliment et encore moins pour que je décide d'en faire ma profession. Ma famille n'était pas disposée à m'encourager à devenir artiste, bien au contraire.

S'obstinant à nier ma sensibilité, ma féminité et mes aspirations,  elle a fait planer sur moi une malédiction  que je n'ai pu tenter de vaincre que par l'écriture. Dans chaque pièce que j'écris, il y a toujours au moins un rôle que j'aurais aimé jouer.

 

 

Mon nouveau blog de théâtre 

Mon site théâtral 

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Haïkus: Croquis palpitant

Plume sur velin

L’encre jaillit dans ses veines

Toiles d’araignée

……………………

Voyelles et consonnes

Le maçon élève son œuvre

Château de mots

…………………

Pluie de perles

Il enfile un collier de rêves

Comparaisons et métaphores

…………………….

Son poème

Grains de beauté

Sur un visage de papier

…………………

Il dessine

Son cœur rouge sang

Croquis palpitant

.......

26.05.11 Nada 

  


 

 

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Je me demande souvent...

Je rêvais d’un amour à la fois doux et tendre

Et tu ne disais rien, j’en suis resté surpris.
Je te disais les mots que je voulais entendre,
Ce n’étaient pas les tiens et je n’ai pas compris
Ou plutôt j’ai compris, à travers ton silence,
Ce qu’il fallait entendre alors je suis parti
Te laissant à ta vie. Au loin sans ta présence ;
Demeure le besoin d’un bonheur interdit…

A la fois insoumise et colombe fragile,
Ombrageuse parfois mais tellement gracile,
Fascinante, émouvante, éprise au fil de l’eau,
Et plus encore aussi sensible à fleur de peau…
Souvent je pense à toi, comme à cette andalouse
A la beauté rebelle et charmes enjôleurs,
En quête d’infini, cette femme jalouse
Exigeante et pourtant otage de ses peurs…

Tu me disais des mots que je n’ai su comprendre,
Ce n‘étaient pas les miens, j’étais compréhensif
Mais je ne disais rien, t’aurais pas pu m’entendre,
Tu parlais d’un amour orgueilleux, possessif,
Un peu fou mais jaloux, impossible à te rendre
Alors tu es partie en d’autres rendez-vous
Chercher cet absolu sans plus jamais m’attendre,
Je me demande souvent, que reste t-il de nous ?...

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Déréliction.

 

Dans sa tanière déserte de tout autre,

Elle vaquait, occupation de son âge,

A fol irréel et  vains pèlerinages.

 

Dans le lait de nacre, au cœur de son chagrin,

Elle apostrophait ses vieilles rancunes,

Hélait ses chagrins éternels à la lune.

 

Sur ses archives fanées, elle geignait,

Le fugace des jours, trahis par les vapeurs,

Effluves de soie des légendaires heures.

  

Dans une réclusion dès lors inconsciente,

Le néant pour la chérir, et nul apôtre

Pour l’arracher à ses absences, aux vôtres.

 

Elle était seule dans sa tête, dans ses jours

Mais libérait des souvenirs de massacres,

Qu’elle confondait avec le temps des fiacres.

 

Guerres passées, âpres courroux d’Alzheimer,

Vigilance docte de sa lucidité,

 Dictait regard vide, papier parcheminé.

 

Le tabellion actait sitôt sa démence,

Le ravage tenace dans le jugement,

De l’esprit passé, crâne aux yeux larmoyants.

 

Colère moirée de ses dévastations,

 Elle rôdait bavarde robe de brume,

Mousseline profane sur amertume.

 

Dehors, la sirène hurlante s’éloignait,

L’ambulance la confiait au cercueil dôme,

De sa future seconde mort,  le hôme.

 

 

 

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♦ La jeune fille et la mer

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Sur la plage est apparue cette jeune fille

Là où il ne revient que du temps sur l’envers

C’est le mien qui la voit comme une image floue

C’est le sien puisqu’elle est seule comme un chagrin

 

La mer ne me garde vraiment rien au grand large

Elle est sans rémission la vague qui s’échoue

Mes rêves me restent comme vaisseaux fantômes

Et je me demande qui est la jeune fille

 

Le temps est si étrange et quelque part éteint

La jeune fille est si loin quand elle est près de moi

Tout nous sépare comme deux bouts d’un voyage

Par l’impossible inversion des grands sabliers

 

Me voilà donc témoin de ce qui fait mémoire

Du tout premier chagrin et cœur à marée basse

A ces autres marées basses mais cœur expert

Des marées hautes, des grandes vagues d’amour

 

Je suppose un prénom à cette jeune fille

Que j’aurais pu prononcer avec insistance

Avec constance aussi mais le comprendrait-elle

Si je lui disais comme j’ai pu le garder

 

Qui est-elle ? Tant d’images se superposent

Sur ce tableau de la jeune fille à la mer

On ne peut le peindre que de la ressource

Des sentiments qu’on rend à l’intemporel

 

La jeune fille est à moi réelle, irréelle

Elle est là, elle ne l’est pas, mais je l’admire

Dans un fort intérieur comme endroit secret

A tout ce qui me fait l’émotion qui déborde

 

Lui ferais-je confidence de ce qu’elle inspire

Elle qui rapporte ma jeunesse et ce que je suis

Comme bord de mer depuis le premier amour

Qui me ferait dire l’amour ne s’oublie jamais

 

Lui dirais-je que j’ai pu la prendre pour fille

Pour me consoler du doux semblant d’un mensonge  

Pour lui servir d’appui quand je ne le peux pas

Pour ma fille qui me laisse sans le nom de père

 

Lui dirais-je que le temps n’arrange pas tout

Il est des amours qui nous restent impossibles

Mais rien ne sert de forcer l’imaginaire

S’il n’est pas de vie modèle, tout peut arriver

 

Sur la plage a disparu cette jeune fille

Mais j’ai gardé une étoile de mer

 

 

© Gil DEF - 20.10.2010

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Les fleurs d'acacia

Silence lacéré par un vol de pigeons

Dans un ciel brodé de branches d’acacia

Canevas de fleurs et de lumière

L’air embaumé de parfum blanc

L’abeille reine boit la mousse

Yeux rieurs remplis de soleil

Ton image jaillit et mon cœur frémit

Étincelles sanguines montent aux lèvres

Notre rencontre qui devait être

Mais le printemps n’est plus

25/05/11 Nada

 

 

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Rousseau juge de Jean-Jacques

12272735865?profile=original"Rousseau juge de Jean-Jacques. Dialogues" est un uuvrage autobiographique de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), publié à Lichfield (Grande-Bretagne) chez Jackson en 1780 (premier dialogue), et intégralement dans la Collection complète des Oeuvres de Rousseau (t. XI) à Genève à la Société typographique en 1782.

Moins lu, moins étudié que les Confessions ou les Rêveries, plein de redites et de longueurs, ce texte, pourtant, est sans doute l'un des plus originaux et l'un des plus émouvants de notre littérature.
En plusieurs endroits, Rousseau avoue que la rédaction (1772-1776) de tels dialogues a été particulièrement pénible. Les "serrements de coeur" qu'il éprouvait en les écrivant l'empêchaient d'y consacrer plus d'un quart d'heure par jour. Les longueurs, les redites s'expliquent ainsi, à l'entendre, par l'incapacité où il fut de rapprocher deux phrases, deux idées de son texte: le rôle humiliant de sa propre défense était trop au-dessus de ses forces. Sans doute Rousseau n'exagère-t-il pas. On n'a pas manqué de souligner le caractère kafkaïen de l'univers de peur qui envahit ces Dialogues décrivant un procès dans lequel l'accusé ne connaît ni l'accusation ni ses juges.

Par rapport aux Confessions, la réflexion autobiographique s'infléchit et s'approfondit. Il ne peut plus suffire, pour Rousseau, de mettre au jour son passé et d'en appeler au jugement impartial du lecteur. La connaissance d'autrui - le texte ne cesse d'y insister - est pleine de malentendus. L'apparence falsifie, invertit le jugement. De sorte que Rousseau doit maintenant plaider pour innocenter Jean-Jacques. Or le dialogue paraît bien être la forme privilégiée à la fois de l'apologie et de la défense. Pourtant, la conclusion de ces Dialogues est nettement sceptique: à mesure qu'il instruit le dossier de Jean-Jacques, Rousseau se lasse de convaincre, persuadé que la connaissance d'autrui est un abîme dont seul pourrait venir à bout un témoin omniprésent et d'une lucidité aussi bienveillante que celle du Wolmar de la Nouvelle Héloïse.

Dans une brève Préface ("Du sujet et de la forme de cet écrit"), rédigée en 1775, Rousseau: affirme qu'il n'a plus l'espoir de recevoir justice, mais qu'il s'attachera au moins à rechercher les fondements de cet accord unanime de toute l'Europe contre lui. Il épuisera tout ce qui se peut dire en faveur de ses persécuteurs: c'est le seul moyen de trouver ce qu'ils disent en effet. Car Rousseau ignore ce qu'on lui reproche et ne peut comprendre les motifs de la haine qui l'accable. Il va donc, par la voix d'un interlocuteur, le "Français", accumuler contre "Jean-Jacques" toutes les charges imaginables, non sans rougir quelquefois des raisons qu'il est ainsi obligé de prêter à ses ennemis.

Le "premier Dialogue" reconstruit l'oeuvre du complot et défend les droits de l'accusé Jean-Jacques. Le "deuxième Dialogue" pose le problème de la connaissance d'autrui, soulignant la duplicité du portrait que l'on peut faire de Jean-Jacques. Car un tel individu demande une analyse à part: il ne ressemble à personne d'autre. De plus, "Jean-Jacques [a] toujours difficilement paru ce qu'il vaut", "il ne sait pas mettre son prix en montre", il étale plutôt sa maladresse. Si les gens qu'il fréquente ne savaient pas qu'il a écrit des livres, ils ne lui trouveraient ni goût, ni vocation pour ce métier. Les hommes, qui ne peuvent juger autrui que par ce qu'ils en aperçoivent, ne verront rien en lui que de médiocre et de commun. Qu'il les éclaire, et ils lui en voudront de s'être trompés sur son compte. La situation est donc presque sans issue. Dans le "troisième Dialogue", Rousseau essaie d'envisager les chances de restauration de sa mémoire en prophétisant des temps nouveaux. Ce qui soutient Jean-Jacques, c'est désormais la seule certitude que le Ciel ne permettra pas que l'injustice perdure: un jour, les honnêtes gens béniront sa mémoire et pleureront sur son sort.

L'"Histoire du précédent écrit" (1776), qui achève l'ouvrage, raconte l'épisode de Notre-Dame (voir plus bas). Rousseau confie ensuite son manuscrit à Condillac. Il attend qu'il le lise et le commente, enfin. Mais Condillac se tait et ne trouve à faire que des remarques de forme. Rousseau veut alors distribuer son texte aux passants; il s'étonne que ceux-ci le refusent et, finalement, paraît envisager sans révolte l'idée d'être à jamais défiguré parmi les hommes.

Face à ses ennemis, Rousseau avoue dans la Préface qu'un silence fier et hautain aurait été plus de son goût, mais n'aurait pas rempli son objet. Il fallait qu'il dise de quel oeil il verrait un homme comme lui.
Avant Rousseau, sans doute, personne n'avait osé faire du moi une quête si absolue et si inachevée. Au fond, c'est une excuse et une justification que son narcissisme insensé trouve dans l'idée d'un complot qui le cernerait de tous côtés. LesConfessions, déjà, montraient parfaitement que la vanité du souci de soi est immédiatement inquiète, tourmentée, et c'est tout le pathos de la modernité dont Rousseau a ainsi tracé les grandes lignes: l'ennui, la sensation "affreuse" du vide intérieur, l'impuissance, la "mélancolie" et l'hypocondrie font le quotidien de la belle âme préoccupée de soi. Mais les Dialogues vont plus loin: d'emblée, cette fois, la plongée dans les profondeurs de l'existence rencontre l'angoisse. C'est elle qui pousse Rousseau à entretenir le dialogue: écrire permet littéralement d'user l'angoisse, de la défier. Le but de l'écriture déborde la littérature. Il est vital.

Peu importe de démêler jusqu'à quel point Rousseau délire. Il vit dans la crainte des agissements des libraires, du vol et du détournement de ses lettres et de ses manuscrits, se plaint d'être surveillé; peut-être est-ce moins invraisemblable qu'il n'y paraît. Quoi qu'il en soit, l'angoisse n'est pas liée à tel ou tel acte, imaginaire ou réel: c'est une tonalité existentielle, globale. C'est une quasi-perception, c'est la séparation des consciences, c'est ce silence qui a suivi la lecture publique des Confessions, dont le premier préambule prévoyait pourtant le bruit hostile qui s'ensuivrait, le provoquait même. Or, leur lecture achevée, "tout le monde se tut".

Pour Jean-Jacques, le mystère est l'antithèse même de "son caractère ouvert jusqu'à l'imprudence". Le sentiment de persécution naît précisément de cette aversion. Le mystère autorise le mal, le sens détourné, la trahison. Mais, aux abois, face au silence, Rousseau préfère encore percevoir le bruit du complot plutôt que l'indifférence; il réclame un jugement, plaide le droit de l'accusé à être instruit des charges qui pèsent contre lui et à se faire entendre. Tout, plutôt que le silence qui l'emprisonne et qui offre, comme le dira la "cinquième Promenade" des Rêveries, l'image même de la mort. C'est exactement là que naît la possibilité d'une aliénation: Rousseau voudra, jusqu'au délire, trouver un sens au moindre regard, au fait le plus futile. Dans l'univers magique et terrifiant du persécuté, tout hasard a disparu: il n'y a plus d'insignifiance, de contingence; l'angoisse est à la fois imposée et recherchée, éprouvée et suscitée.

En face du mystère, pour le dissiper, il faut parler, sans fin, sans craindre les inlassables redites; il faut entretenir le foyer du sens, montrer qu'un sens peut encore et toujours surgir, être découvert. Rousseau cesserait-il un instant de croire ce sens présent, caché, constitué hors de lui, pour y reconnaître la part de ce qu'il projette, les Dialogues n'auraient plus d'objet. Mais il est finalement prisonnier de lui-même, de cette évidence du sentiment qui est pour lui la marque propre du vrai: sa conscience est prise au jeu de son immédiateté, esclave de son propre reflet. Les Dialogues sont ainsi le pathétique témoignage d'une lutte pour retenir le sens, d'un débat insensé avec soi: Rousseau juge Jean-Jacques et lui donne la parole. Le "Rousseau" du texte rapporte au Français que "Jean-Jacques", lui aussi, a écrit "en forme de dialogues un jugement assez semblable à celui qui pourra résulter de nos entretiens" ("deuxième Dialogue"). Et Rousseau introduit encore des notes dans le texte qui commentent et prolongent ce que dit "Rousseau".

Mais l'oeuvre est aussi et surtout profondément morale. Le premier, Rousseau confère une importance pathétique et centrale aux rapports humains: au fond, toute sa morale tient dans la possibilité d'une intelligence commune, d'un échange, d'un dialogue. C'est une éthique moins de la communication que de l'explication, du sens consenti: dans un dialogue les autres doivent cesser de se taire, mais leurs arguments seront respectés, défendus, puisqu'ils les exposeront eux-mêmes. L'oeuvre, enfin, n'est pas seulement morale, elle est aussi édifiante. On se tromperait à prendre pour de la mégalomanie la revendication si affirmée par Rousseau d'un droit à l'exception: si cette revendication est délibérément exagérée, c'est surtout pour dénoncer, en regard, l'incapacité d'une société, dans laquelle chacun s'isole dans son amour-propre, non pas tant à lui reconnaître qu'à lui consentir ce droit.

On a rarement ressenti un tel besoin d'écrire, sans doute, et l'on a rarement accordé une telle confiance et une telle portée à la littérature. Car les Dialogues sont bien plus qu'un livre: ils sont un acte, une conjuration, que Rousseau finira par vouloir porter sur l'autel de Notre-Dame de Paris. Le silence serait-il enfin rompu par le roi, par la Providence? Le 24 février 1776, lorsqu'il se rend à la cathédrale pour déposer sur l'autel le manuscrit des Dialogues, Rousseau trouve fermées les grilles du choeur.
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Ma fille Layla là, qui se reflete dans un miroir, elle regarde la petite fille qu'elle est encore. 9 ans, et elle passe du statut d'enfant à celui d'adulte  facilement, et quand ça l'arrange, l'enfance redevient le refuge.
Layla contraste, comme la série de photos dont elle fait partie.!!

Layla  9 ans se regarde dans un miroir

Elle fêtera son 14 ème anni demain

gegout©adagp 2006

layla_poly_pocket.jpg

et son portrait à la boucle d'or..eille

55x46 acry et marouflage sur toile

gegout©adagp2011

layla bon portrait 2011

 C'était en 2006, Layla a maintenant 14 ans, on fêtera son anniversaire demain.. Je replonge dans le passé mes 14 ans à moi me paraissent si proches, c'était il y a 46 ans..!


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Le Diamant

Le Diamant
C’était un bijou de famille, on racontait qu’un arrière -arrière-grand-père aux alentours des années 1825 l’avait offert à sa fiancée le jour de leurs fiançailles, dans un écrin  en velours rouge, depuis lors il était dans la famille passant de génération en génération offert toujours pour des fiançailles  et puis remit dans son écrin.
Aucune des fiancées ne l’avaient portées après les fiançailles, il était trop grand, incrusté dans une lourde monture en or personne ne l’aimait, sa place était dans  son écrin, dans un coffre dans une banque.
Durant la crise financière mondiale  la  famille ayant perdu presque tous ses revenues, sur un commun accord on décide de vendre  Le Diamant,  on s’adresse à un marchant de diamant,  on prend rendez-vous pour une première appréciation, Le  Diamant est retiré de la banque, toujours dans son écrin rouge  un peut défraîchit… 
Le Diamant est retiré de son écrin, l’expert avec une loupe spéciale commence son expertise, relève la tête et calmement annonce  c’est un faux….
Illusions, presque deux siècles d’illusions, illusions de fortune, de richesse   bien garder dans un coffre a la banque, illusion d’offrir un Diamant, illusion de posséder un diamant……. 
Ou sont nos illusions, a la banque, chez nos amis, dans notre famille….. Le réveil était-il difficile ? Accablant ? Ou simplement est-il une délivrance???…….
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Installé dans une belle demeure de la renaissance, le musée de Château-Thierry, maison natale de Jean de la Fontaine, est consacré à l'auteur des fables universellement connues. Les collections du musée qui vont du XVIIe siècle à nos jours, s'articulent autour de l'oeuvre du poète qui a inspiré les écrivains et les artistes du monde entier, associant le texte et l'image. Le musée propose une importante sélection d'éditions précieuses d'ouvrages de La Fontaine, ainsi que des objets d'arts, des meubles, des sculptures, dessins, gravures, peintures d'artistes. Toutes ces oeuvres sensibilisent le visiteur à la qualité et à la complexité de cet illustre écrivain de la culture française et francophone à travers le temps.

 

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Gravure du XVIIIe siècle, la maison natale avant et après les travaux de restauration


L'INTERIEUR DE LA MAISON


A chaque niveau du logis, le bel escalier central en pierre, voûté en berceau, dessert un couloir prolongé d'un cabinet et donnant sur deux vastes pièces éclairées à l'ouest. Il existe encore quelques éléments de parquet ancien, et de dallage de tomettes en terre cuite, dans les couloirs.

On peut admirer les superbes plafonds à poutres apparentes, ainsi qu'un petit salon à lambris (murs couverts de bois) du dix-huitième siècle.

"On ne sait pas dans quelle pièce est né La Fontaine. Il n'est arrivé jusqu'à nous ni meubles, ni objets lui ayant appartenu ou provenant de sa famille, mais le Musée Jean de La Fontaine est riche en iconographie. Comme la popularité de La Fontaine a toujours été grande, en France et hors de France, les éditions de ses œuvres, les objets d'art ornés de fables abondent à toutes les époques, depuis le XVIIème siècle jusqu'à nos jours, depuis Chauveau, le premier illustrateur des fables, jusqu'à Chagall, l'un des derniers. Aussi a-t-on pu attribuer une salle à chaque époque. La plus émouvante est la grande salle du XVIIème siècle où sont conservés l'acte de baptême de Jean de La Fontaine, une précieuse lettre autographe, divers documents relatifs à ses propriétés aux environs de Château-Thierry et à ses fonctions de maître des eaux et forêts, les éditions publiées de son vivant ainsi que la grande clé du portail de sa maison."


Aperçu des collections:

 

poele

 

Poêle orné de scènes illustrant des fables.

Les fables les plus connues sont représentées sur chacune des 4 faces.

(Céramiques de Sarreguemines,  fin XIXème siècle)

La courtisane amoureuse

La courtisane amoureuse
(Contes et Nouvelles en vers. Troisième partie, 6)
Ecole française XVIIIèmesiècle

[...]
Ce ne fut tout ; elle le déchaussa.
Quoi de sa main ! quoi Constance elle-même !
Qui fut-ce donc ? Est-ce trop que cela ?
Je voudrais bien déchausser ce que j'aime.
[...]

Portrait de La Fontaine, atelier de Rigaud, 1684.

(Année de réception à L'Académie Française)

 

portrait de La Fontaine par Rigaud

statuette polychrome

Porcelaine de Frankenthal, d'après Julien
XVIIIème siècle.

 

 Le meunier, son fils et l'âne (Fables : III, 1)

(Hortense d'Haudebourt-Lescot, 1784-1845)

                                     [...]"C'est grand honte
          Qu'il faille voir ainsi clocher ce jeune fils,
          Tandis que ce nigaud, comme un évêque assis,
          Fait le veau sur son Âne, et pense être bien sage"
          [...]

le meunier, son fils et l'âne

le petit chien qui secoue de l'argent et des pierreries


Le petit chien qui secoue de l'argent et des pierreries
(Contes et Nouvelles en vers. Troisième partie, 14)
par Nicolas Vleughels


  [...]  Ce n'est pas tout ; il se secoue :
Aussitôt perles de tomber,
Nourrice de les ramasser,
Soubrettes de les enfiler,
Pèlerin de les attacher,
A de certains bras, dont il loue
La blancheur et le reste.[...]

Madame La Duchesse de Bouillon (gravure)

(Elle se trouve dans le couloir qui précède la salle XVIIème.)

Nièce de Mazarin, née en 1646,   elle se marie à 16 ans avec le duc de Bouillon, seigneur de Château-Thierry.
Elle est libertine, sensuelle, amie et protectrice de Jean de La Fontaine.

la duchesse de Bouillon

Les loups et les brebis

LES LOUPS ET LES BREBIS
(Fables, III, 13)
(Huile sur panneau de bois décoratif)

Ce panneau a été peint par Jean-Baptiste Oudry, pour le château de Voré, dans le Perche, sur fond aventuriné (fait de blanc de céruse glacé et sablé de vernis d'or à l'esprit de vin.)

" Après mille ans et plus de guerre déclarée,
Les loups firent la paix avecque les brebis."
[...]

 

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES:

Horaires : Ouvert tous les jours sauf le lundi
9H 30-12H ;  14H-17H30
Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 25 décembre


Comment venir au musée Jean de La Fontaine?
Il est situé en France, en Picardie, dans le département de l'Aisne, à Château-Thierry, rue Jean de La Fontaine, dans le prolongement de la Grande Rue.
A 90 km de Paris et à 60km de Reims.
(Sortie d'autoroute pour Château-Thierry)Le musée est Municipal.

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