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Soirée automnale,

 

Ciel rouge,

 

obscure arborescence nue,

 

indéfinie et silencieuse.

 

Fin d’automne,

 

seuil du soir,

 

baille la rose assombrie.

 

Crépuscule qui descend,

 

tout doucement,

 

nuit minuscule,

 

incomplète et sans lune.

 

Ton regard bouscule mon cœur,

 

presque l’arrête, le désoriente,

 

le hante.

 

Cœur qui s’effraie de son chant,

 

bien trop ample, bruyant ;

 

peur que tu l’entendes un seul

 

instant !

 

pudeur.

 

Puis,

 

s’endort la rose brune,

 

nuit noire et pleine,

 

si légère à présent.

 

Mère pour la terre.

 

 

 

 

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Retour de la nuit

 

 

Haïkus

 

Je ne peux dormir,

Douillettement dans mon lit

Je pars en voyage.

...

Mon guide me mène,

Ouvre les portes fermées,

A toutes les clés.

...

Mon ami arrive

Il va jouer du violon.

Ma joie est immense.

...

J’écoute ravie;

Des airs de valses m'enchantent

Mon âme s’endort.

...

24 mai 2009

 

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administrateur théâtres

 

 Sylvie NICOLAÏ  est  Clara SCHUMANN  

dans Clara et Robert SCHUMANN 


de l'auteure belge Sylvie Nicolaï

 

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spectacle créé par LE THEATRE DU GRAND MIDI à L'XL THEATRE

 dans le cadre du  FESTIF'FESTIVAL 2011 - La parole est aux Jeunes Artistes  du 15 au 19 novembre à 20h30

 

 

                                                            &

 

 

 

Emilie DUVIVIER  est La MALIBRAN 

dans UNA VOCE POCO FA 

de  l'auteure belge Sandrine WILLEMS

 

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spectacle créé par LE THEATRE DU GRAND MIDI à L' XL THEATRE


 

du 15 au 19 novembre à 20h30

 


  

 

                                                    Deux destinées extraordinaires: Clara et Maria,

Deux femmes extraordinaires. 

 

Elle s’appelait Clara. Femme de tête et de cœur,  amante et mère incomparable. Une princesse sombre. Elle s’appelait  Maria. Irrémédiablement belle, riche et intensément jeune. Une princesse blanche.

Toutes deux vivent la passion d’un homme entre tous et de la musique. Toutes deux subissent la tyrannie de  pères autoritaires. Pour l’une la passion devient constructrice, pour l’autre destructrice. Le spectateur est captif entre ces deux faces de la féminité qui lui sont tendues comme un miroir, fondement du théâtre.

 

Les deux interprètes de cette rencontre poétique et musicale sont habitées par la fougue du  romantisme. Toutes deux, anciennes élèves de Bernard Damien, ont accompli un travail magistral   de création et d’interprétation. La création de Sylvie Nicolaï est un patient  travail d’assemblages des lettres  enflammées qu’échangèrent Clara et  Robert Schumann. L’ensemble est  mis en scène avec vivacité et amour palpable. Ce texte volubile retrace leur histoire d’amour avant que le compositeur ne sombre dans la folie, la laissant à la tête d’une nombreuse progéniture.

 

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 Emilie Duvivier reprend le texte splendide et touchant de Sandrine Willems,  jeune auteure belge vivant à Nice, qui retrace la vie éphémère de Maria Felicia Malibran. E.E Schmitt dirait « chacun sait qu’une biographie est une autobiographie sincère. En croyant parler d’une autre, on parle sans fard de soi ». Les deux comédiennes mettent tant de cœur dans leur interprétation qu’on ne peut pas les imaginer étrangères au texte et uniquement interprètes. Ou alors elles possèdent un talent hors du commun. 

Toutes deux nous livrent ce qui se passe  au-delà des mots et nous tendent ce miroir dans lequel elles et nous, pouvons nous voir. Toutes deux pénètrent avec talent ce que ces deux personnages féminins extraordinaires éprouvent. Clara : « Je veux vivre et vous chérir et me souvenir ! » Maria : «Je te donne ma vie, mais je ne vis plus ! ».  Puis au bord du désespoir : « Encore vivre, encore chanter ! » alors qu’elle agonise à 28 ans après une chute mortelle à cheval. « Un amour, enfin à sa hauteur ! »



 

Il y a  un formidable crescendo entre les deux parties du spectacle. Emilie Duvivier ajoute tout son corps rayonnant sur le plateau. Et une lumière incandescente. « De ma voix, je pouvais faire n’importe quoi. Trois octaves balayées d’un souffle. » Tout en elle est vibrant, intense et juste. Sa voix souffle des confidences à des spectateurs assis au premier rang devant un décor éblouissant de blancheur. Des bribes de  mélodies inoubliables de Maria sont ressuscitées avec une justesse  surprenante. Elle avoue que l’acharnement du succès et l’angoisse l’ont fait vivre comme une bête traquée aux côtés d’un père tyrannique. Que « les jours les plus heureux de sa vie » étaient avec Bellini, qui ne la désirait pas. Elle soupire avec amertume que les gloires de l’art lyriques « sont aimées pour ce qu’elles font, pas pour ce qu’elles sont ». Une question qui nous vrille le cœur. Tout son corps « impossiblement beau »  et rose de féminité palpite, bondit et se terre  comme un  animal en souffrance, l’émotion nous étreint. Le sourire se perle, la bouche frémit, les ongles écarlates agrippent sa tunique vaporeuse  de déesse.  Ses yeux radieux nous transpercent, et  tout en elle confesse avec passion  son histoire malheureuse à cet enfant mort en son sein. Les noces de la scène et de la comédienne lui font tout donner d’elle-même.  Le spectateur est subjugué. Par le texte et par l’actrice.  « Qui a goûté à l’ovation d’un public ne peut plus s’en passer ». Ce spectacle d’exception le prouve en tout cas.

 

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UN PEU DE PUB...

Ca y est!!! La maintenance est enfin terminée...
Alors, si vous aimez lire, si vous avez envie de faire plaisir...

"S'il-te-plaît, dessine-moi un mouton" est la transposition imaginaire d'une réalité parfois douloureuse...

"Le Septième Paradis", pur produit de l'imagination en partant d'une expression courante "le septième ciel". Pour y arriver, il faudrait donc auparavant passer par les six autres... La suite des aventures de Merlin et de la petite vieille qui était venue frapper à sa porte en lui demandant de lui dessiner un mouton...

"La petite fille qui aimait trop... (les st honorés)" est biographique et ne paraîtra jamais en Belgique pour des raisons personnelles.

Si vous êtes intéressés, soit vous cliquez sur le lien qui suit en passant commande en ligne avec une carte de crédit soit vous me contactez via la messagerie...

http://www.thebookedition.com/livres-yvette-h-auteur-39604.html
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Du sang, de la volupté et de la mort

Il s’agit d’un recueil de proses de Maurice Barrès (1862-1923), publié à Paris chez Charpentier et Fasquelle en 1894.

 

Composé de vingt-six textes répartis sur quatre sections ("Idéologies passionnées"; "En Espagne"; "En Italie"; "Dans le Nord"), le livre combine nouvelles ("Un amateur d'âmes"), études ("l'Évolution de l'individu dans les musées de Toscane") et descriptions ("Sur la volupté de Cordoue"; "les Jardins de Lombardie") où l'état des choses donne accès à autant d'états d'âme. L'unité s'y fait peu à peu, lyriquement, dans la recherche d'un frisson par quoi "composer une vie intense et contrastée".

 

Rien ici de convulsivement décadent, malgré l'effet d'accroche du titre, habituel chez Barrès (ni l'Ennemi des Lois ni Toute licence sauf contre l'amour ne dépasseront pareillement un anarchisme distingué), qui préfigure aussi par là le livre jumeau Amori et dolori sacrum. Des "magnificences délabrées" de Tolède aux délicatesses de Lombardie, de l'Espagne "pointe extrême d'Europe" aux eaux ternies de Flandre, d'Aristote à Stendhal ou de Gounod à Wagner, la quête vagabonde vise plutôt l'exploration d'une sensibilité que l'explosion d'une sensualité. La grâce un peu négligée, faussement malhabile parfois, d'une écriture qui n'est jamais aussi mélodique que dans le libre cours de sa tentation picturale, cache alors sous son vagabondage un travail, et sous les séductions de sa mollesse, une discipline. Dans l'espace, elle fait affleurer les strates de temps (tel est le sens du mot de "mort") qui l'ont composée; dans la "volupté", elle traque une authenticité de l'être (son "sang"). Dans cet entrelacs de paysages, de tableaux et d'écriture, il s'agit de configurer une identité au visage de l'auteur, la mise en forme littéraire sauvant peut-être l'individu de sa dispersion dans la multiplicité des expériences. Plutôt qu'un exotisme, c'est donc un intimisme qui se dégage des diverses errances, dans le droit fil du Culte du moi, héritant d'un égotisme qui se refuse à sacrifier l'une pour l'autre l'ouverture ou le resserrement sur soi-même. C'est cette hésitation entre la profondeur et l'étendue qui fait le phrasé de Barrès, jugé selon les cas trop superficiel ou un peu empesé, mais qui, les quelques préciosités dépassées, peut mieux que tout autre fondre dans une harmonie tiraillée les chatoiements d'une identité. La recherche de la sensation évoque, certes, encore un peu son Des Esseintes, les "syllabes chantantes" sont sans doute un peu trop suaves, le croisement du wagnérisme et du culte de la terre assurément ne présage idéologiquement rien de bon; restent cependant l'opiniâtre analyse d'une subjectivité, et, en dépit de rares joliesses, l'enchantement d'une langue capable de l'essentiel: l'invention d'une voix.

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A la recherche de sponsors

 Prochainement, je vais publier un livre sur mon travail ( 30 ans de carrière) le coût est assez élevé ; je suis donc à la recherche de sponsors. Si vous en connaissez ou si vous avez des adresses, cela me ferait grand plaisir . Un grand merci à vous tous...

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La recherche de la vérité en art

"La vue de la nature fait naître chez l'artiste le besoin de rendre par l'art les sensations qu'elle lui a données, le besoin de créer après nous avoir donné celui de croire, de la comprendre et de l'aimer;  c'est elle qui, aiguissant nos sensibilités, nous montre que le beau est dans tout et partout, aussi bien dans les merveilleux spectacles qu'elle nous offre que dans la plus légère des ombres qu'elle projette sur la plus simple des formes, aussi bien dans une radiense beauté de Vénus que dans la pâquerette ou un bleuet."

Auguste Rodin (Eclairs de pensée)

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Départ d'un amour, de Rose à Pierre.

Je vous écris d'un cyber.
 
Suis partie quelques jours.
 
Dès que possible je détruirais les lettres ; suis pressée aujourd'hui.
 
Suis tout près de la mer, ciel blanc et bas, mouvant, un rien lumineux. 
 
Normandie fort belle, venteuse.
 
Soleil un peu timide mais tout de même suffisamment chaud en ce mois de novembre. 
 
Besoin de tranquilité, de réfléchir un peu.
 
Rien de bien grave, envie de flots.
Un oiseau long et sombre passe, repasse, m'agace ; sans doute est-il porteur de toute l'ombre du Monde, sans vous, devenu veuf !
Encore toutes mes excuses pour ces quelques mots touchants dites-vous, mais visiblement dérangeants, en trop.
Savez-vous que je suis la seule rose qui pousse, grandit et resplendit dans la pierre, ma terre ?
 
A vous mon cher ami.
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Un message revigorant

Doux ami

 

Le message que tu m’adresses,

Imprégné de fraîches senteurs,

Me fait retrouver ma candeur

Dans une bouffée de tendresse.

 

Imprégné de fraîches senteurs,

Empli de pensées qui caressent,

Dans une bouffée de tendresse,

Il fait battre mon faible coeur.

 

Empli de pensées qui caressent,

Il a le parfum du bonheur.

Il fait battre mon faible coeur,

M’emplit d’une vive allégresse.

 

Il a le parfum du bonheur,

Celui-même de ma jeunesse,

M’emplit d’une vive allégresse,

Griserie que donnent des fleurs.

 

                                                                      13 novembre 2009

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Débat  › Quelle politique pour l'art et la culture ?

A la Une > Idées 

Quelle politique pour l'art et la culture ? | | 08.07.11 | 13h02   •  Mis à jour le 12.07.11 | 16h57

par Edgar Morin, sociologue et philosophe


 "Démocratiser la poésie"


J'ai vécu mon enfance dans un bain de musique. Mon père chantait sans arrêt des chansons de café-concert, de Mayol à Perchicot, des mélodies populaires de sa jeunesse. Ma mère aimait écouter les disques de musique napolitaine et d'airs d'opéra de Verdi. Tout petit, avant de savoir lire, j'identifiais parmi les disques que l'on mélangeait celui qu'on me demandait comme Questa o quella de Rigoletto, ce qui faisait ma fierté et celle de mes parents.

Après la mort de ma mère, quand j'eus 10 ans, je fis une fixation sur La Violetera et El Relicario, de José Padilla, qu'elle aimait beaucoup. Sans que j'en comprenne les paroles, je sentais qu'El Relicario parlait d'amour et de mort et j'écoutais sans cesse ce disque ; quand le ressort de mon gramophone fut cassé, je tournai le disque du doigt pour l'entendre et le réentendre. El Relicario m'a accompagné toute ma vie.

 

Fils unique, privé de mère, je comblais mon vide affectif en dévorant des livres et en passant tous mes temps libres au cinéma. Certains films m'ont marqué, comme A nous la liberté !, 14 Juillet, Sous les toits de Paris, de René Clair, et j'adorais les chansons de ces films que je chante souvent encore. Puis ce fut, à 17 ans, la découverte des premières chansons de Jacques Prévert et Joseph Kosma, violentes et terribles, chantées par Marianne Oswald que j'allai entendre à l'Européen où elle fut sifflée par la majorité d'un public abêti.

Plus tard ce fut l'enchantement nostalgique des Feuilles mortes. Je n'ai pas cessé d'aimer les chansons, d'autant plus qu'il y eut pendant trente ans la superbe époque des Trenet, Brassens, Ferré, Brel... Puis j'ai découvert, il y a quarante ans, mon hymne personnel avec Cantares, poème d'Antonio Machado, musique de Joan Manuel Serrat. Vers 28 ans, j'ai découvert l'art musical qui me prenait aux entrailles, le flamenco dont surtout le cante jondo. Musique de sanglot, de violence, d'amour fou à laquelle je reste aficionado avec la même ferveur, ce à quoi se sont ajoutées bien des musiques d'ailleurs, les chants arabes, le huayno et la valse péruvienne...

Auparavant, vers 15 ans, la "grande" musique fit irruption en moi, à l'écoute d'une radio. Ce fut l'enchantement du premier mouvement de la Symphonie pastorale, de Beethoven. Je me mis à fréquenter les concerts. Chaque dimanche Colonne au Châtelet (Paul Paray), le samedi matin au Conservatoire (Charles Munch). Vint le foudroiement. J'étais debout, serré dans la galerie des populaires à Gaveau, et l'orchestre Lamoureux, sous la direction d'Eugène Bigot, exécuta le premier mouvement de la 9e Symphonie, de Beethoven. Dans une sorte de murmure presque indistinct de limbes, monta un faible appel qui se répéta et soudain éclata un tutti d'une énergie inouïe, comme l'autoconstruction du cosmos à partir du néant. Je connus l'extase d'une vérité qui me disait : "Vis, affronte le monde, courage !"

Quel réconfort dans un torrent de larmes ! Et depuis, ce réconfort n'a pas cessé, ce début de premier mouvement me redonne sans cesse courage, confiance, espoir.

J'ai fréquenté aussi l'opéra où l'oeuvre la plus bouleversante fut Boris Godounov, de Moussorgski, tragédie de la complexité humaine, tragédie du peuple russe. Puis j'ai connu diverses extases musicales, comme en juillet 1945, porte de Brandebourg, dans les ruines de Berlin, jaillit soudain d'un haut-parleur la sonate Le Printemps, de Beethoven, annonçant l'espoir et la résurrection. A chaque instant de ma vie chante en moi un air, une mélodie, et quand je suis seul j'imite de ma voix l'orchestre, les instruments, comme l'entrée sauvage des cors dans le Don Juan de Richard Strauss.

Adolescent, j'ai aussi découvert le théâtre chez Dullin (La Terre est ronde, de Salacrou), chez Georges Pitoëff (La Mouette, de Tchekhov), chez Jouvet. J'ai continué sous l'Occupation. J'avais fait pour Les Lettres françaises clandestines un article (non arrivé à destination) où j'opposais l'Antigone d'Anouilh stigmatisant la révolte au nom du réalisme de Créon, aux Mouches de Sartre exaltant la rébellion.

Mais c'est la littérature et le cinéma qui m'ont fait fuir ma vie et connaître la vie, qui m'ont emporté dans l'imaginaire et aidé à connaître le réel, et qui m'ont révélé mes vérités dormantes, y compris érotiques puisque mes 13 ans ont été envoûtés par la blonde germanique Brigitte Helm dans L'Atlantide, et la brune méditerranéenne Gina Manès dans La Voie sans disque. Littérature, cinéma, musique sont des forces d'enchantement sans cesse renouvelées, véritables oxygènes de l'âme nécessaires à sa vie.

Ainsi, toujours vers 13 ans, la lecture d'Anatole France me révéla que le doute était enraciné en moi à jamais, mais presque en même temps, Résurrection, de Tolstoï, et surtout Crime et châtiment, de Dostoïevski, me révélaient la profondeur de la source d'amour et de compassion en mon être, l'aspiration à la foi, la mystique de la rédemption que simultanément je trouvais dans le film soviétique Le Chemin de la vie. Et aussi des films comme L'Opéra de quat'sous, les tragédies de Shakespeare, toutes les grandes oeuvres dans tous les arts me révélaient les tragédies humaines et me faisaient sentir la complexité de la vie dont je devins conscient bien plus tard.

D'où l'importance capitale de la culture esthétique qui nourrit ce qui est pour moi la poésie de la vie. La prose, c'est-à-dire l'inévitable et l'obligatoire, sans joie, est ce qui peut nous faire survivre et nous empêche de vivre vraiment. Vivre vraiment, c'est vivre poétiquement c'est-à-dire dans l'épanouissement de soi, la communauté, l'amour, la participation à autrui et au monde.

Le monde est merveilleux et horrible. L'esthétique nous aide à nous émerveiller et nous permet de regarder l'horreur. Ainsi le second mouvement du Quintette de Schubert exprime la pire douleur de l'âme, et pourtant il nous donne le bonheur de sa musique qui traduit cette douleur sans l'anesthésier.

L'esthétique des oeuvres nous permet de développer une esthétique de vie quotidienne. "La nature imite ce que l'oeuvre d'art lui propose", a-t-on dit. Elle nous favorise l'émerveillement devant la mer, la montagne, les grands arbres, un papillon qui volette, un enfant qui gambade, un chien fou d'amour qui bondit vers son maître, un beau visage...

Voila donc tout ce qui devrait animer une politique de la culture : une politique de l'esthétique qui contribuerait à démocratiser la poésie de vivre, à ce que chacun puisse vivre de belles émotions et découvre ses propres vérités.

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Un message plus que laconique afin de vous inciter, chers membres du réseau "Arts et Lettres", à prendre connaissance, si ce n'est déjà fait, de chroniques savoureuses placées sous les auspices d'Appellanire et de sa sœur Euterpe, signées Jean-Christophe Pucek sous l'appellation "Passee de Arts" : 

http://www.passee-des-arts.com/

Dans la foulée, je me permets de vous en suggérer un deuxième plus axé sur l'art lyrique, cette fois, administré par Christian Chorrier, fin esthète accompli, grand directeur artistique de programmations de festivals et scènes internationales :

http://chorier.blog.fr/

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BLEU DE TOI !

Bleu de toi !

Rien en soi...

Juste le choix

De ta voix !

 

Bleu c'est fou !

Rien du tout...

Juste du flou

Mais c'est nous !

 

Bleu de toi !

Quel émoi...

T'es mon roi

Juste pour moi !

 

Bleus d'amour...

Coule ce jour

Le bruit sourd

D'un coeur lourd !

J.G.

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Ode à la Paix

Ode à la Paix


Depuis que l'Homme fut créé,
Et ça date du temps du Péché,
Il se bat et tue, c'est cruel,
Voyez l'histoire de Caïn et Abel.

Pourtant Dieu avait bien dit :
"Tout est à vous dans ce Paradis,
Sauf ce Pommier en son centre",
...la Pomme qu'il ne fallait pas prendre !

Et depuis lors, comme des cons,
Sans même avoir retenu la leçon,
L'Homme se bat contre l'Homme,
Tout ça pour une histoire de Pomme !

Puis vint Abraham et ses deux fils,
Comme ceux d'Adam ce fut défis 
Et guerres, et combats sans arrêts,
On en est encore là en effet...

Et pourtant ce n'est pas difficile,
Du couteau de quitter le fil :
Tendre la main vers son frère,
Entend l'ami : c'est ma prière,
Pour qu'enfin ce soit un fait :
Que le monde soit en Paix !

 

Léo

 

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Maman, c'est bonheur

Maman, c'est bonheur

 

Une maman, c'est bonheur
Son départ, c'est malheur
Car son coeur, tout de beurre
Va te manquer chaque heure...

Quoi de plus doux qu'une maman,
Pour le coeur aimant d'un enfant
Sinon le refuge d'un papa,
Pourvu qu'il soit encor' là...

Las parents que l'ado souvent jette,
Font pourtant, la vie est bien faite,
Actes d'amour en nous aimant,
Mais furent eux-mêmes des enfants.

Léo

 

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CARTES POSTALES

12272767671?profile=originalComment se souvenir de sa vie ??? S'envoyer une carte postale comme une bouteille à la mer et la retrouver un jour

Petits messages de mots eu verso d'une image quand le recto parle d'autres choses

ou  concordances que le destinataire ne comprendra  ou ne comprendra pas

D'un côté l'intemporel de l'autre un peu de son coeur 

dans l'espace d'un autre temps

que les jours effacent

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Noël avant l'heure (coup de gueule) !!

Affligeant de voir à trois mois de noël

les rayons des supermarchés pleins de

jouets, de chocolats, de calendriers !

 

Insensé.

 

Imaginez un seul instant qu’un bouquet de

roses pourpres vous soit offert, avant

même que le moindre parfum y ait élu

domicile, y soit monté avec lenteur,

tranquille ?

 

N’est-ce pas un peu pareil ?

 

Seuls les baisers échangés dans

le monde, qu’ils soient volés ou

accordés, hors-saison ne cessent

de fleurir, de s’ouvrir plus encore,

entiers et fébriles.

 

Mais noël c’est décembre,

la magie de l’enfance,

l’étonnement,

le sapin vert immense,

les clémentines d’or vêtues,

puis les chants volatiles, infatigables jusqu’au seuil de l’aube.

 

Pas avant de grâce !

 

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Dans mon jardinet

Haïkus

Haïkus

 

Il prend son envol

Son habit noir se déchire

Tout son corps s’empourpre.

...

Eclats de soleil

Innombrables sur le vert

Tombés en désordre.

...

Rabougries, déteintes

Restées sur leur haute tige

Les tulipes durent.

...

Violets ou rouges

Promesses sûres de fleurs

Des bourgeons se fendent.

 

24 mai 2009

 

 

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Chaque année, la ville de Salzbourg rend hommage à Wolfgang Amadeus Mozart, l'enfant du pays qui fit la renommée de la ville. Au cours de l'hiver, un festival lui est entièrement dédié : la Semaine Mozart. Pour cette nouvelle saison, les plus grands talents : le Wiener Philharmoniker, les musiciens du Louvre, Marc Minkowski, Daniel Barenboim, entre autres, y donneront leur interprétation des oeuvres de ce génie du XVIIIe siècle. Mais Salzbourg est aussi le centre culturel et spirituel le plus ancien d'Autriche, que les Princes-Archevêques voulurent modeler à la manière d'une petite Rome. Une journée à Munich, en fin de parcours, nous offrira l'occasion de visiter l'Ancienne Pinacothèque, une des galeries de peinture les plus riches d'Europe.

 
Voir en plein écran

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De vous à moi, nous.

 

Est-ce que nos pensées en cet instant se touchent ?

 

Le silence de nos bouches décroît, puis cesse

jusqu’à devenir audible et palpable  lorsqu’une pensée naît d’elles,

enneige tout en bleu nos cahiers d’écriture

vastes comme le Monde.

 

Bien avant l’intempérie douce et bleue, nos pensées

dans l’obscurité se rencontrent-elles, s’ensoleillent ?

 

Faut-il constamment faire fleurir les mots ?

 

 

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