Ciel rouge,
obscure arborescence nue,
indéfinie et silencieuse.
Fin d’automne,
seuil du soir,
baille la rose assombrie.
Crépuscule qui descend,
tout doucement,
nuit minuscule,
incomplète et sans lune.
Ton regard bouscule mon cœur,
presque l’arrête, le désoriente,
le hante.
Cœur qui s’effraie de son chant,
bien trop ample, bruyant ;
peur que tu l’entendes un seul
instant !
pudeur.
Puis,
s’endort la rose brune,
nuit noire et pleine,
si légère à présent.
Mère pour la terre.
Commentaires
belle émotion!
Quand la nuit s'achève ! Très beau texte, Dominique, bravo