Je vous écris d'un cyber.
Suis partie quelques jours.
Dès que possible je détruirais les lettres ; suis pressée aujourd'hui.
Suis tout près de la mer, ciel blanc et bas, mouvant, un rien lumineux.
Normandie fort belle, venteuse.
Soleil un peu timide mais tout de même suffisamment chaud en ce mois de novembre.
Besoin de tranquilité, de réfléchir un peu.
Rien de bien grave, envie de flots.
Un oiseau long et sombre passe, repasse, m'agace ; sans doute est-il porteur de toute l'ombre du Monde, sans vous, devenu veuf !
Encore toutes mes excuses pour ces quelques mots touchants dites-vous, mais visiblement dérangeants, en trop.
Savez-vous que je suis la seule rose qui pousse, grandit et resplendit dans la pierre, ma terre ?
A vous mon cher ami.
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