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Remerciements

 

Bonjour à toutes et à tous,

 

Merci de m'accueillir parmi vous ; en fait, je suis française, artiste peintre depuis bientôt 30 ans. J'ai beaucoup voyagé et suis passée par la Belgique il y a quelques 20 ans de cela à GENT exactement. J'ai vécu dans cette ville magnifique pendant 4ans et 1/2. J'ai découvert ce pays tout entier grâce à des amis belges et francophiles. Rencontres avec des peintres et des artistes de tous horizons (Somville Roger, Delvaux, De Smet, et bien d'autres encore) m'ont fait connaître la peinture belge et flamande à cette époque ainsi que le surréalisme et la BD.

Je garde un très bon souvenir de cette époque là. Je suis à présent installée dans le Loiret (45) près d'Orléans dans la vallée des Rois !! à Meung sur Loire exactement où j'ai mon atelier et ma modeste galerie.

J'ai crée une association pour "Lier les Arts" dans ce département et j'essaye tant bien que mal de valoriser les artistes autour de moi lors d'animations ou de thématiques variées.

Nous organisons un mini festival des arts au jardin dans notre résidence artistique située en plein centre ville de Meung sur Loire avec le concours d'amis artistes différents. Le public venant découvrir dans un écrin de verdure l'art et la culture.

J'espère avoir bientôt de vos nouvelles et vous connaitre mieux à l'avenir.

Pour en savoir plus sur moi et mon oeuvre : http://isabelleavanzini.monsite.wanadoo.fr

e-mail : isabelleavanzini.old@orange.fr

site de notre association de la FARAMINE : http://lafaramine.monsite.orange.fr

Bonne continuation,

Artistiquement à tous !

IsA

 

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A MA FILLE

 

A MA FILLE

 

 

UNE ETOILE EST NEE ET ME VOILA COMBLEE.

UNE PETITE FILLE EST NEE –

C’ETAIT TOI MA CHERIE QUI EST VENU ECLAIRER MA VIE TRISTE ET MONOTONE.

 

COMME UN CADEAU DU CIEL –

DANS MES BRAS ON T’A POSEE ET AVEC TES GRANDS YEUX –

ON AURAIT DIT QUE TU ME DISAIS – JE T’AIME.

 

 

ENFIN UN ESPOIR EST NE –

CAR AVEC TOI MA JOIE DE VIVRE J’AI RETROUVE

ET QUAND AVEC TA PETITE MAIN TU AS ATTRAPE MA MAIN

UN COURANT EST PASSE QUI M’A FORTIFIE ET J’AI COMPRIS

QUE TU SERAIS LA TOUT AU LONG DE MA VIE.

 

 

AVEC AMOUR ET TENDRESSE LES ANNEES ONT PASSEES

MAIS NOUS DEUX – NOUS SOMMES RESTEES COMME AUX TENDRES ANNEES

PLEINES D’ESPOIR DANS CETTE VIE QUI NOUS AVAIT COMBLEE.

 

 

TOI ET MOI -  MA CHERIE – MAIN DANS LA MAIN ET COMPLICE

NOUS VIVRONS CETTE VIE – ENSEMBLE –

QUOI QU’IL ARRIVE CAR TES GRANDS YEUX UN JOUR M’ONT DIT – JE T’AIME

 

 

 

FLORA

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ADMINISTRATEUR GENERAL

INVITATION AU PREMIER CONCERT DE MUSIQUE CLASSIQUE DE L’ANNÉE

Concert gratuit, mais uniquement sur réservation expresse au Téléphone: 0497/577 120
 
Musique interprétée  par le : « Duo sweet 17 »
 
Haruko TANABE (Jp)
 Violond'amore
 
Instrument extrèmement rare, véritable objet d'art, digne d'un musée.
celui-ci est gracieusement prété par Monsieur Alfredo RINCK.
 
Korneel Le COMPTE (Be)
 Contrebasse Viennoise
 
Musique d’Attillio ARIOSTI et Johann Matthias SPERGER
 
Samedis 05 février de 20 h 00 à 21 h 00.
 
Drink de bienvenue
 
Haruko Tanabe commence l'étude du violon à l'âge de trois ans, ainsi que le piano à cinq ans. Elle étudie auprès du célèbre professeur de violon Shinichi Suzuki. Pendant sa jeunesse, elle participe à de nombreuses tournées internationales (Etats-Unis, Canada, France, Allemagne, Chine) aussi bien au violon qu'au piano, joue en présence du président du Mexique, du président américain Jimmy Carter, du président français Jacques Chirac, dans des salles prestigieuses comme le Carnegie Hall à New York, le Chicago Symphony Hall, L'hôtel de ville de Paris, la Maison Blanche à Washington. A l'âge de 14 ans, elle est choisie pour jouer à Tokyo un concert en duo avec le célèbre altiste William Primrose.
 
A 18 ans, Haruko Tanabe arrive en Belgique et s'inscrit au conservatoire de Bruxelles où elle étudie avec Lola Bobesco et Georges Octors. Elle y obtient le Premier Prix et le Diplôme Supérieur de violon, ainsi que le Premier Prix de musique de chambre avec distinction.
 
En 2007, Madame Tanabe commence l'étude du violon baroque et de l'alto, et participe à de nombreux stages de perfectionnement avec Mira Glodeanu et Frédérick Haas. En ce moment, elle se perfectionne auprès d’Hélène Schmitt, à Paris. Elle joue également de la viola d'amore : depuis 2010, elle est membre de "The association of viola d'amore of America".
 
Depuis 1992, Haruko Tanabe est violoniste à l'orchestre du Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles. Elle est également violoniste dans différents ensembles baroques, entre autres "Le charme de la voix", où elle assume la charge de premier violon et la partie de viola d'amore.
 
 
Korneel Le Compte est né dans une famille d'artistes sculpteurs et musiciens (son ancêtre Edgar Tinel fût l'un des premiers directeurs du conservatoire de Bruxelles), Korneel Le Compte fit ses études de contrebasse à ce même conservatoire, où il obtint le Premier Prix, le Diplôme Supérieur, le Master's Degree (Maîtrise) en contrebasse moderne, et le Master's en Contrebasse Baroque et Violone (l'ancêtre de la contrebasse). Il est le seul contrebassiste au monde à avoir obtenu ces quatre diplômes.
Depuis plus de vingt-cinq ans, il est contrebasse Solo à l'Opéra National (Théâtre de la Monnaie). Il se produit en soliste et en chambriste, et il a joué avec de nombreux ensembles tels que le Quatuor Danel, le Monnaie Bassquartet, Ictus, Oxalys, Il Gardellino, Les Musiciens du Louvre, Les Agrémens, et avec les meilleurs musiciens Belges et internationaux. En outre, Korneel Le Compte se consacre à la pratique des instruments de basse historiques, notamment la contrebasse classique Viennoise avec son accord spécifique en tierces et quartes, le Violone et la viole de gambe.
Il a enseigné aux conservatoires de Bruxelles et de Shanghai où il a donné des Master Classes.

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ADMINISTRATEUR GENERAL

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Salvatore Wayne (USA) 

Wayne est né à  Hartford 1948 et aime les œuvres de Salvador Dali et Vincent Van Gogh. Bien que sa formation soit le  photojournalisme, l'art a toujours été une grande partie de sa vie et en 2004 il a été confronté  avec un dilemme. Il avait acheté plus de 24 litres de peinture pour l'intérieur de sa maison. Plutôt que de jeter le restant de la peinture, il décide d'acheter un couple de grandes toiles et de les utiliser. Après ces deux premiers essais et passa les prochaines années à créer de grandes pièces abstraites expressionnistes. Il a étudié les goûts de Pollock, Twombly, Motherwell, Krasner et Mitchell. Ce processus d'autodiscipline lui a donné une meilleure éducation sur la lumière et la couleur. Il s'appuie sur sa connaissance de la photographie couleur et crée actuellement de très vives peintures abstraites.
Sa palette de couleurs lui permet dorénavant d’offrir une étonnante capacité à capter les humeurs et les émotions. Inspiré par la nature et la musique, il utilise la couleur pour exprimer et répondre aux flashes d'images qui lui viennent à l’esprit et qu’il tente de recréer. Mais il ne lui suffit pas de simplement peindre l'image, il doit aussi exprimer l'émotion qui l'accompagne. Il se fie à son instinct et si le processus peut être douloureux au début, il transmet souvent un véritable moment de joie pure.  
 

Pierre Soufflet (Fr)
 
Né en 1963, Pierre Soufflet vit et travaille à Amiens (France). Collectionneur d’art-premier depuis une quinzaine d’années, il construit désormais « Les Tribus Improbables », ethnies imaginaires faites de métal, papier-bulle, bandes plâtrées, bois et colle. Ses "tribus" ne sont pas des copies d'anciens masques ou statues d'Océanie et d'Afrique mais plutôt une représentation d'êtres sans racines et sans passé.
Depuis peu, il travaille essentiellement sur des sculptures sur toile. 
 

Riahi Behrouz (Be)
 
« J’ai commencé à m’intéresser à la photographie quand j’avais 18-19 ans. Cela fait 6 ans que mon intérêt pour ce domaine s’accroît. Avant cela, j’aimais écrire de la poésie « sombre ». Mais le problème était qu’illustrer mes pensées uniquement avec les mots commençait à devenir insuffisant. Je voulais montrer comment je percevais le monde. C’est ainsi que je me suis mis à la photo-manipulation avant de commencer la photographie. A ce moment-là, le souci était que les retouches n’étaient pas assez réelles pour moi. Avec la photographie et la technique que j’utilise, j’ai trouvé le moyen de montrer le monde tel que je le vois.
Je suis autodidacte dans le domaine de la photographie. En réalité, quand je vois une photo, j’ai toujours besoin de comprendre et de savoir comment elle a été  faite et comment arriver à la reproduire. J’ai été influencé  par de nombreux artistes de différents horizons. Les films de Tim Burton et la beauté de ses images en sont un exemple. Je suis également influencé par l’imagination et l’imaginaire des peintres : Magritte et Delvaux. Certains photographes m’ont également inspiré  ma mouvance artistique, tel que Marcin Stawiarz.
Pour conclure, j’aimerais dire que la photo est un moyen pour moi de quitter un monde et de vivre dans un autre. Quand je prends mes photos, le temps s’arrête et tout disparaît autour de moi. Je peux rester des heures dans la même position juste pour un cliché, une idée. La photo est un moyen de partager ce qu’il y a au plus profond de moi. C’est un plaisir de pratiquer cette discipline et de la partager avec les autres ». 
 

Ann Geelen (Be)
 
Ann Geelen est née à  Bruxelles le 8 novembre 1967.
Passionnée par le dessin depuis sa plus tendre enfance, c'est en parfaite autodidacte qu'elle crée ses premières œuvres aux crayons de couleurs qu'elle exposera à  partir de 1983.
En 2006, elle découvre la diversité de la peinture acrylique. Elle s'approprie cette technique et démarre une nouvelle aventure pleine de nouvelles émotions.
"Découvrir les peintures d'Ann Geelen, c'est rentrer dans un univers qui n'appartient qu'à  elle. Un univers de couleurs, un monde tantôt profond, tantôt léger, mais toujours intense et à part. Ses peintures la racontent, elles vous enchantent et vous emportent. Ecoutez-les et elles vous parleront du vent, de la mer, des étoiles en fusion, d'énergie et de l'histoire. Ann Geelen s'attarde avec délectation sur le fil du rasoir, entre ombre et lumière, entre le trou béant du néant et l'appel du ciel. Tout cela avec minutie et intensité."
 
A voir du 02/02/2011 au 20/02/2011 au 35 rue Lesbroussart à 1050 Ixelles.
Ouvert du Mardi au Samedi inclus de 11 h 30 à 18 h 30.
Et sur rendez-vous le dimanche

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salon des metiers d'art paris 11eme

 

Stephane Szendy Expose au SALON DE L’ARTISANAT ET DES MÉTIERS D'ART

Du 5 au 13 février 2011 Tous les jours de 12h à 19h Entrée libre
 

 

Installé au coeur du 11e arrondissement, dans le quartier qui symbolise le haut lieu de l'artisanat d'art, Le salon de l'artisanat et des métiers d'Art présente, durant neuf jours, dont deux week-end, une centaine de créateurs de toutes disciplines, des artisans en techniques ancestrales et disciplines traditionnelles, comme des designers et créateurs contemporains.

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journal de bord, dimanche 23 janvier 2011

Accomplir, s'efforcer d'accomplir un chemin à deux, avec quelqu'un qu'on aime n'est pas chose aisée.


Même (et surtout) les couples qui parviennent à maint'nir leur cap, à deux, au bout d'un certain nombre d'années, tout en préservant la joie, l'envie de retrouver leur partenaire, ne passent pas à côté de ces multiples embûches que le quotidien (ce cancer, avouons-le) leur balancent à la gu...


En voiture, par exemple ...


Lorsque les deux partent, sur une route, que la trajectoire dure longtemps, que l'un a une idée du ch'min, que l'autre imagine le tracé autrement, quand il faut décider vite, et que, parfois, dans le tourbillon, l'un réagit de travers, l'autre s'emporte ...


Je ne serais même pas étonné que ces situations (de vie) aient abouti, dans certains cas de figures, à ... des meurtres sanglants sur la route.


Ah ! La vie !


Evidemment, j'ai eu envie de traiter le thème en chanson.

Je me suis (comme beaucoup d'autres) trouvé, à mon échelle, pas mal de fois dans cette situation.


"ON ROULE, ON ROULE"


J'ai bouclé, hier, dans le train Charleroi-Thuin, sur le chemin qui me menait à la péniche "Carpe Diem", où je participais à un spectacle, le soir, le premier jet d'une future chanson. Avec trois couplets.


J'en dis pas plus.


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COMME...

Comme un enfant perdu

qui se retient de pleurer

pour ne pas perdre espoir!

 

Comme un oiseau blessé

qui craint de se poser

et s'acharne à voler dans le noir!

 

Comme un soldat paumé

qui cherche en vain le gué

poursuit sa route pour y croire!

 

Comme l'ombre qui s'étend

tout au loin près de l'étang

et lentement disparait avec le soir!

 

Comme un coeur qui attend

depuis bien trop longtemps

et confie à la brune son désespoir!

 

Je veux écrire partout

mes rêves les plus fous

Comme... un cri de victoire!

J.G.

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« Belluaires et porchers » est un recueil de critiques littéraires de Léon Bloy (1846-1917), publiées à Paris dans divers journaux et revues (le Figaro, la Plume, Gil Blas, le Chat noir, etc.) entre 1884 et 1894, et en volume chez Stock en 1905.

 

Le génie propre de Léon Bloy était celui de la polémique; s'il a abordé les genres littéraires les plus variés, il n'est pas exagéré de soutenir qu'en tous il a fait passer son tempérament de polémiste violent et drôle. C'est spécialement vrai de la critique littéraire à laquelle il s'est consacré entre 1880 et 1895. L'essentiel de ses critiques a été réuni en deux volumes, les Propos d'un entrepreneur de démolitions (1883) et Belluaires et Porchers.

 

Les belluaires, rappelle l'Introduction, sont "faits pour dompter les monstres", les porchers "pour pâturer les bestiaux". Il ne s'agit donc plus ici, en principe, d'une pure et simple "entreprise de démolitions"; il y a des artistes courageux à sauver. Mais force est de reconnaître que dans la majorité des cas il s'agit d'éreintements féroces.

Le recueil comporte vingt-quatre chapitres, une Introduction et un Épilogue. Au centre ou presque, le chapitre 11, de beaucoup le plus long, reprend une plaquette publiée en 1889, Un brelan d'excommuniés, consacrée à trois admirations de Bloy: Barbey d'Aurevilly, Ernest Hello et Verlaine. La plupart des autres textes attaquent, non sans drôlerie, les gloires littéraires contemporaines: Goncourt, Paul Bourget, Barrès ou le critique Francisque Sarcey.

 

Y a-t-il une méthode critique de Léon Bloy? Il serait exagéré de l'avancer: lui-même d'ailleurs se défendait de vouloir être un critique. Son objet, beaucoup plus que les livres, est l'universelle médiocrité des hommes de lettres: leurs petites ambitions, leurs petites recettes. Toute la littérature contemporaine, à très peu d'exceptions près, lui paraît traduire une démission face aux exigences de l'écriture, et même à celles de la dignité humaine. Le reproche et la colère de Bloy sont donc beaucoup plus métaphysiques qu'esthétiques.

 

Ainsi s'explique la violence de cette "critique", le comique extraordinaire, les élans de haine incontrôlée contre d'anciens amis, comme Paul Bourget ("l'eunuque") et Joséphin Péladan ("Éloi ou le Fils des anges"), ou envers de grands artistes poursuivis d'invraisemblables sarcasmes: Flaubert, dont la Tentation de saint Antoine se nourrit de "la cavalerie danubienne des dictionnaires" ou Edmond de Goncourt, le malheureux vieux Goncourt, inlassablement insulté, "le vieux dindon", "l'idole des mouches"... Car tous réduisent la littérature à de belles phrases harmonieuses, et oublient le mystère dont les mots sont la manifestation.

 

A négliger cette dimension de la critique bloyenne, à n'y chercher que la verve et les couleurs d'un style toujours inventif, on serait choqué par bien de ses aspects aujourd'hui intolérables (mais répandus dans la presse de la fin du siècle): attaques ad hominem impitoyables, insinuations et ragots sur la vie privée... Tout cela est conforme aux journaux qui publiaient ces articles (Gil Blas ou le Chat noir), conforme aussi au génie douloureux de Bloy: là se trouve la source de quelques beaux articles lautadeurs sur son ami Ernest Hello ou du premier texte jamais consacré à Lautréamont, texte ébloui, enthousiaste, soigneusement placé en tête du volume.

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journal de bord, samedi 22 janvier 2011

 Un oiseau royal (est-ce un aigle ?) picore sur les hauteurs d'un rocher (ou d'une montagne). Et ... lorsque le terrain d'en d'ssous est complèt'ment plat, il s'agit, si mes souv'nirs sont bons, d'une seconde qui passe dans l'éternité.

 

Image, image, vision, vision.

 

Et les forêts d'Ardenne qui sont longues, longues, longues ... surtout quand un petit Jean, très déluré, file dans un château, que tout l'monde lui déconseille, sans se décourager. Et même, pire : il appelle l'écho, sur place, quand il s'ennuie.

 

Image, image, vision, vision. Ah ! Je connais la région mentionnée, pour y avoir habité quelques années.

 

Un pays où les filles sont tenues d'accoucher dès l'âge de quinze ans. Et ... gare à celle qui n'obéit pas à la règle.

 

Image, image, vision, vision. Plausibilté, quelque part ?

 

Un espace de carré, une espèce de terrain, dans lequel on marche, et duquel il est interdit de s'échapper.

 

Encore, encore ...

 

Un tsar, en Russie, qui met au défi un "moujik" ... qui finit par lui balancer une trempe ... du vent mêlé à un air d'accordéon ... un mendiant, à Bagdad, qui se sent, qui se sait plus haut que Dieu ... des squelettes qui sourient ...

 

ET ...

 

"Pour un oui, pour un nom, sans oui ni non ..."

Sa femme le trompe.

"Chérie, moi qui t'aime tant, pourquoi me trompes-tu ?"

"L'homme que j'aime est un assassin"

"Alors, il la serra, la serra ..."

On raconte, on raconte ... qu'elle ne le trompa plus jamais.

 

Voici, dans l'désordre, des images capturées sur le vif, lors de la dernière soirée contes, où j'ai assisté, hier.

 

Vu le monde qui affluait, ça s'est passé dans une autre salle (un peu plus grande), au bout de l'estaminet.

 

C'est pas tout.

 

"J'attends qu'il dégage !"

 

Disait un conteur, au début de sa prestation.

 

"J'attends qu'il dégage !"

 

Disait un conteur, au début de sa prestation, en prenant à témoin un gars qui était derrière lui.

 

"J'attends qu'il dégage !"

 

Disait un conteur (au moins deux fois), au début de sa prestation, en prenant à témoin un gars qui était derrière lui. Le public, pris à parti, en riait, bien sûr.

 

Quant au gars, qui était derrière lui, qui était sensé dégager ...

 

C'était moi. J'avais eu mon temps de passage juste avant lui. Très rapid'ment, dans la dynamique de la soirée, il m'avait suivi. Et ... il me falllait le temps, vous l'aurez compris, de remettre ma guitare dans la housse. Donc, derrière le conteur, j'effectuais mes derniers rang'ments.

 

"J'attends qu'il dégage !"

 

D'accord, ça valait le gag. La situation le montrait. Mais n'empêche que ... je n'aime pas beaucoup ça. Même en supposant, en me doutant que c'était pour le gag, je ne trouve pas le procédé heureux. Tel est mon ressenti. Je dirais même plus : je le trouve de mauvais goût. Et s'il me faisait bien comprendre, le gaillard, sous le couvert de l'attitude de scène, que j'ai réell'ment intérêt à dégager !

 

Tiens ... et si mon témoignage dev'nait un conte ...

 

A un moment donné, quand j'étais assis, que j'assistais aux spectacles ...

 

"Hugues, tu veux bien aller prévenir à côté qu'on entend de la musique ?"

 

Je me trouvais, du début à la fin du passage des conteurs (je suis aussi intervenu, à un moment donné, en tant que chanteur), juste à côté de la porte d'accès à la salle, où la soirée avait lieu. Oui,de la musique nous parvenait, et c'était gênant pour tout l'monde. J'étais encore ... claqué (résultat d'une longue journée). Franch'ment, l'idée de me mettre debout, c'était trop. Franch'ment, l'idée de risquer de demander à un serveur de diminiuer la musique, ça me paraissait le bout du monde. Final'ment, devant l'insistance de l'un ou de l'autre, je me suis quand même appliqué ... avec succès.

 

En fin de soirée, je me suis installé à l'une ou l'autre table, afin de profiter encore un peu de l'instant présent. Mais mon état de fatigue ne s'améliorait pas. Mieux (ou pire) : il m'envoyait des signes ("Hugues, il te faut rentrer, maint'nant, demain soir, tu chantes ailleurs, tu comptes arriver déjà sur place dans l'après-midi" ...). J'hésitais un peu. J'attendais (une fois de plus) un miracle (qui s'est "miraculeus'ment" produit ... quand j'ai pris la résolution de sortir).

 

Je le répète ...

 

Je porte un intérêt aussi réel pour les conteurs que pour les chanteurs. Sans quoi ... je ne m'attarderais pas avec eux. Tout en percevant une différence entre les deux.

Bien sûr, la discipline varie dans les deux cas. Mais l'état d'esprit aussi.

 

J'ai toujours l'impression, la conviction que les chanteurs (surtout s'ils écrivent leur texte) font avant tout, quand ils s'expriment en public, passer leurs émotions, leur vécu, leur coeur, leur âme.

J'aurais le même ressenti pour les peintres, les sculpteurs, les compositeurs de musique. Les photographes, souvent (mais pas systématiqu'ment).

 

J'ai toujours l'impression que les conteurs (tout comme les humoristes) font surtout passer une technique, une manière de construire quelque chose. C'est sans doute la discipline qui veut ça. On bâtit une histoire sur un thème, on dose les effets, on suit une progression, pour arriver une chute. On y met le langage approprié, le ton approprié, les respirations appropriées (entre deux phrases), le temps, parfois, de laisser le public rire de l'allusion. J'admire le travail. Mais ... je ne pressens pas forcément l'âme, le coeur, l'authenticité de la personne qui s'exprime. Et je me sens souvent, à cause de ça, en tant que spectateur (ou en tant que personne, tout court), en manque, en attente de quelque chose (j'en suis même frustré, malheureux).

 

Et, lorsque je me retrouve à table avec pas mal de conteurs (ou de conteuses), après la soirée. J'entends volontiers "oui, j'ai suivi un stage avec untel ou une telle, il est bien", suivi de "y a un stage pendant les vacances, untel il paraît qu'il est bien, mais c'est cher". Ok, OK. Mais ... là, encore, je me sens en décalage. J'entends des propos pratiques, pragmatiques. Qui me serviront p'têt le jour où je décid'rai d'entamer une formation de conteur (j'y pense, parfois).

 

 Mais ... j'ai du mal. Surtout, avons-le, quand les conteurs, les conteuses, entre eux, parlent à la même table que moi, sans m'accorder un regard, un sourire. Ego bafoué ? Disons que ... je ne demande pas à être le centre du monde, non (quand je passe en public, j'ai droit à ma note de succès). Mais de là, à se sentir transparent, c'est pas toujours évident à vivre. J'aime trop les rapports de tendresse, les rapports de fraternité, les confidences humaines d'homme à homme, les prises dans les bras, les mains posées spontanément sur une épaule ...

 

Conteurs, conteuses ... et si je vous donnais de la matière par mes propos ...

  

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mais ... je retournerai à la prochaine séance, prévue le 18 février, si je ne m'abuse

 

 

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la charmante THérèse, coiffée déjà d'un chapeau, n'a pas hésité à repasser avec ... le chapeau, pour le plus grand bonheur des artistes

 

 

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La Nuit, le Poète et Moi.

 

 

La Nuit, le Poète et Moi,

 

 La nuit s’étend, calme et silencieuse,

Seulement troublée du scintillement

D’une myriade d’étoiles, joyeuses,

De montrer l’infini du firmament. 

 

La nuit enrobe, paisible, secrète,

La ville tapie sous ses couvertures

De brumes, elle respire et rêve, muette

Elle répare, du jour, les meurtrissures.

 

La nuit s’écoule, feutrée, mystérieuse

Seulement vécue par le poète,

Dans la petite chambre studieuse,

Elle l’aide à faire, des mots, la conquête. 

 

La nuit s’achève, lent ballet nocturne,

Des éléments, terre, eau, vie et vents.

Le sang de Ra empourpre la turne,

Rougi les heures affichées au cadran. 

 

La nuit douce se couche, lentement.

Du jour déjà, il perçoit les accents.

Son antre s’éclaire, reprend du volume

Moi, je vais me cacher, dans mes plumes. 

 

Artee Pee 

Neupré le 21/01/2011

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administrateur théâtres

Le Masque du dragon ( au théâtre des Martyrs)

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 Deux couleurs de peau. L’une : caramel doré, l’autre : un

 mystérieux brun violacé ; coiffures en turbans assortis, mais

 ô combien différentes! 

 

 Deux âges différents, l’une jeune, l’autre : une  bonne

 dizaine d’années au-dessus, et elle vient de débarquer.

 

 Deux ethnies opposées qui se sont livrées à des massacres

 sans merci. 

 

 Et les voilà, catapultées  ensemble quelque part en Occident,

 avec le projet utopique de faire la guerre à la guerre, par

 la magie du verbe. C’est la seule chose qu’elles savent

 faire. 

 Réfugiées dans un pays où il pleut du gris, elles vont

 exploiter leur métier  de conteuses chatoyantes,  chacune

 avec son bagage, lourd pour la nouvelle arrivante, léger pour

 l’autre. 

 

 Chacune étale ses trésors, à gauche et à droite de la scène. 

 Chacune fascine totalement, si bien qu'on en oublie l'autre!

   

 

 Elles vont surtout devoir s’entendre, travailler  ensemble

 alors que tout les sépare. Dans leur jeu, elles seront femme

 ou homme, ou femme déguisée en homme... 

 

 La dernière arrivée, sursautant devant l'existence

 d'un  micro, comme si on lui volait son âme,  découvre que

 chez nous ... 

 il y a l’internet, la télévision, des cinémas, des acteurs

 qui, sans conter,  incarnent des rôles où ils ne sont plus

 « eux » sur nos scènes. Comment peuvent-ils bien faire?

 Elle pense qu'un  public si gâté par le virtuel doit

 être inaccessible et ne sera pas intéressé.

 C'est elle qui veut arrêter maintenant. Sa

 rivale lui saute à la gorge et lui répète sauvagement ses

 propres paroles du début: "Dis-moi,

 qu'est-ce que tu auras fait pour arrêter la guerre? "

 

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 Elles se disputeront sans vergogne, jusqu’à ce que les deux

 versions diamétralement opposées  de la même histoire

 ancestrale finissent par correspondre.

 Car même les histoires s’affrontent: d’une part, il y a une

 histoire du fâmeux masque du dragon, basée sur le rêve, le

 mythe, la métaphore, de  l’autre, une  histoire fichée dans

 la réalité de la  misère journalière  pleinement vécue.

 

 

 Conter, dire, verbaliser, c'est la seule chance contre la

 guerre. Sur ce point elles sont d'accord.

 Elles ont toutes deux secrètement juré que le masque du

 dragon serait donné à la femme, quoique l’homme en dise. Ce

 talisman va les rendre invincibles, arrêter enfin la guerre,

 et le massacre absurde et cruel des enfants. 

 

 C’est une sagesse profonde et une force monumentale qui les

 feront dépasser leur  inconfort de réfugiées,leur

 méconnaissance des moeurs occidentales, leurs affrontements

 mutuels, basés  sur  la haine ancestrale des Tribus des

 collines contre celle  des Tribus des lacs, auxquelles

 chacune  d'elles appartiennent.  Le ciel contre la

 fange. 

 

 Toutes deux sont attachantes et criantes de vérité.

 Découvrir et porter le   masque du dragon, c’est être capable

 de se calibrer sur   l'autre et se  métamorphoser magiquement

 en tout être ou créature terrestre différente, cependant

 que  l'on reste  entièrement « soi » !

 

 Toutes deux ont raison dans leurs approches de l’histoire,

 toutes deux finiront par s’entendre, se répondre, se fondre

 sans se confondre…

 ...en une impressionnante figure mythique,ni femme,ni

 homme, centrée au  milieu  du plateau, apaisée, réconciliée.

 

 Circulant dans cette pièce étrange, il y a des choses, des

 vibrations  mystérieuses et émouvantes, du mouvement,  des

 gestes de magie,

 du  symbolique,  du chant, de l'argile que  l'on pétrit à la

 rencontre de l'âme,  de la  voix et du corps qui font battre

 nos cœurs un peu plus vite,  un  peu plus juste.

 

Du 12 au 23.01.11

Le Masque du dragon                                       au théâtre des Martyrs

De Philippe Blasband, mise en scène Hélène Theunissen, avec Babetida Sadjo et Awa Sene Sarr.

Cie Mekeskidi asbl à l’Atelier du Théâtre des Martyrs en coproduction avec le Théâtre en Liberté.

 

pl. des Martyrs 22 - 1000 Bruxelles
Tél : 02-223.32.08
Email : theatre.martyrs@busmail.net
Site web : http://www.theatredesmartyrs.be

 

Et du 15 au 24 février 2011

Théâtre Blocry
Ferme de Blocry
Place de l'Hocaille
1348  Louvain-la-Neuve     http://www.atjv.be/fr/saison/detail/index.php?spectacleID=443

 

 

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Nature- morte encore vivante

Sorti de mes archives cette nature morte "still life" . Peinture daté de 1994 : collection Mme-Reymond. 

Vase tournoyant sur une table ronde..

le guéridon et vase 94x82 approximatif  1994  acry et matières diverses. Collection privée

collection reymond 

 Faire tourner les verres, lever les tables.. Le supra-naturel me fait tourner la tête... Je suis encore sceptique pour le moins.. J'arrive à presque 60 ans et je n'ai pas encore eu l'occasion de constater ce phénomène..

Never too late..!

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L'autre

Baser une relation

En l’idéalisant

C’est ne faire attention

Qu’à nos caprices d’enfant.

 

Dans un tout premier temps,

On a tendance à voir

L’autre tout autrement.

C’est de l’effet miroir.

 

Au fil du temps qui passe,

Des heures vécues ensemble,

On découvre dans la glace

Que son image tremble.

 

Un petit défaut par ci,

Une manie par là,

Des habitudes aussi

Qui, souvent, ne plaisent pas.

 

On le voyait parfait,

Mais l’image qu’il reflète,

Ce n’est plus ce qu’on voulait.

L’humain se manifeste.

 

Il a ses opinions,

Il défend ses idées,

Il savoure ses passions

Et aime aussi rêver.

 

Espérer changer l’autre

Est une grande illusion

Qui n’atteindra pas l’autre

Car c’est hors de question.

 

Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse,

L’autre ne changera pas.

Il défendra, tenace,

Ce que nous ne voulons pas.

 

Inutile d’insister,

Toutes ces prises de bec

En vue de le changer

Sont vouées à l’échec.

 

Nous n’avons pas le droit

De vouloir façonner

L’autre comme on le voit.

Ce n’est pas ça « aimer ».

 

Ne serait-il pas temps

D’apprendre à accepter

L’autre si différent

Au lieu de l’accabler ?

 

C’est l’heure de prendre conscience

De ces cœurs qui se blessent.

Toutes ces différences

Peuvent être signes de richesses.

 

Si ce que l’on perçoit

Devient inacceptable,

Même si on le déçoit,

Qu’il trouve ça regrettable,

 

Passons notre chemin

Au lieu de s’entêter

À vouloir voir demain

Un autre transformé.

 

Beaucoup trop de moqueries

Détruisent l’être humain.

Bannissons les railleries

Et construisons demain.

 

Chaque humain est unique

Et croise sur son chemin

Des êtres magnétiques

Qui lui tendent la main.

 

20/01/2011

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Les sens

Aimer a perdre la raison,
C’est sublimer ses sens
Sans se poser trop de questions
Ni en chercher le sens.

Quand par bonheur on s’aime,
L’odorat se délecte avide
De ce parfum que l’autre sème,
Ses effluves emplissant le vide.

Les yeux doux s’émerveillent.
Le regard pétillant
Fait qu’en soi se réveille
Un désir grandissant.

L’ouïe bercée par les sons
De ses notes, symphonie,
On écoute sa chanson
Et la sienne, on renie.

Les doigts deviennent velours.
Le toucher est caresse.
Cette passion de l’amour,
On ne veut pas qu’elle cesse.

On savoure d’autres goûts.
On ne peut se lasser
Des petits bisous dans le cou,
Des baisers enflammés.

Si le goût devient amer,
Si le parfum écœure,
Si les yeux sont sévères
Et blessent votre cœur.

Si les notes sonnent faux,
Si le toucher change de danse,
C’est que vous avez tout faux.
Votre amour n’a plus de sens.

Le sixième sens a beau faire
Même si on fait fausse route,
Il ne sait plus que faire
Face aux sens en déroute.

15/01/2011
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journal de bord, vendredi 21 janvier 2011

Je suis tombé, lundi dernier, en rentrant de ma tournée de facteur, par le plus grand des hasards, sur : "La chanson française de A à Z", en DVD.

 

Comme quoi ...

 

Passer par une simple station-essence, faire la file (afin de commander un sandwich, pour se caler l'estomac), regarder sur le côté, quand on a marché deux ou trois heures, ça a du bon.

 

Je suis tombé sur la lettre ... P. Quatre noms (et non des moindres) : Edith Piaf, Pierre Perret, Patachou, Nicolas Peyrac.

 

Et, au programme du DVD, trois chansons de chacun des quatre, extraites d'émissions où ces artistes sont passés. Plus : une interview de ces artistes. Plus : l'histoire d'une des chansons d'un de cet artiste.

 

"LES VOCALISES DE BREL", de Nicolas Peyrac, comme c'est beau ! "LA RUE LEPIC", chantée par Patachou, c'est tout à fait ça, cette rue montante, à Paris, près de Montmartre, cette rue toute simple, avec tous les commerces.

 

D'apprendre que ...

 

Patachou aurait soi-disant lancé la mode du ch'misier en scène. Elle précise qu'à l'époque, elle ne roulait pas sur l'or et qu'elle avait ach'té le vêtement le moins cher.

 

Pierre Perret avait reçu une baffe de son père, qui lui avait d'mandé, quand il était tout jeune : "Tu veux faire quoi dans la vie ?". Et que Pierre avait répondu : "Moi, rien !"

 

D'apprendre que ...

 

La chanson "MON DIEU" ("laissez-le moi encore un peu, mon amoureux ..."), créé par Charles Dumont (musique) et Michel Vaucaire (paroles), immortalisé par EDith Piaf, portait, à l'origine, d'autres paroles. Bon. Les paroles de départ évoquaient trois villes portuaires. Edith Piaf voulait garder la musique, mais souhaitait interpréter d'autres paroles. Elle était tombée sous le premier texte, vers 2 heures du matin (elle dormait le jour). Et elle ne s'était pas gênée pour app'ler, au téléphone, son parolier qui, on s'en doute, était en plein sommeil. En lui disant : "j'aim'rais avoir d'autres paroles, tu as jusque 17 heures, demain, pour les trouver, sans quoi je m'adresse à un autre parolier". Carrément. Et le parolier aurait tourné dans sa chambre, sans relâche, en se demandant ce qu'il allait trouver ... et pendant ce temps, il se répétait "Mon Dieu, mon Dieu, aidez-moi !". De ces propres "supplications", il aurait ensuite trouvé un départ. Le lend'main, à l'heure qui conv'nait, la chanson était prête.

 

Et bien des choses, encore ...

 

A tout hasard ...

 

Si quelqu'un pouvait m'aider ...

 

Je serais très heureux de me procurer d'autres exemplaires, en DVD, de "La chanson française de A à Z". Avec d'autres lettres. Je sais que, sur celui où figure la lettre "G", on y évoque : Juliette Gréco, Daniel Guichard, Georges Guétary, Serge Gainsbourg. Dans la fameuse station-essence où j'ai déniché celui, avec la lettre P, que j'ai ach'té, on m'a dit qu'on ne pouvait plus les avoir. Etais-je tombé au bon endroit ? J'ai essayé ensuite de voir sur Internet, mais je n'ai pas trouvé de piste.

 

Ce que je peux en dire, c'est qu'il s'agit ... d'une "collection Del Prado". Et que chaque artiste est présenté par Frédéric Zeitoun, spécialiste dans la chanson française.

 

Si, à tout hasard, quelqu'un pouvait me mettre sur la piste, histoire de commander d'autres de ces DVD's, avec une autre lettre, eh bien, il me rendrait service.

 

J'en profite pour laisser une photo du DVD que j'ai trouvé ...

 

 

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Expo : LA CONSCIENCE DU PAYSAGE. Phase 1 : LE NUCLEAIRE
Cécile Massart
04.02 > 27.03.2011

Vernissage 3 février 2011 à 18h30

CIVA hors les murs - Espace Architecture La Cambre Horta, ULB
19bis Place Flagey - 1050 Bruxelles
info@civa.be


Organisée par le CIVA en collaboration avec la Faculté d'Architecture La Cambre Horta, ULB.

Le questionnement de Cécile Massart, artiste plasticienne, sonde notre conscience. «Comment transmettre quelque chose qui nous dépasse et qui pourtant dépend de nos choix ?» Ce quelque chose est le résultat d’un siècle de production nucléaire. Cet aspect, guère édifiant, de notre patrimoine nucléaire, doit être assumé et transmis aux générations suivantes. Quelle politique  adopter pour l’avenir ? Cette question, essentielle, passionne Cécile Massart depuis plus de dix ans.

Notre siècle s’apprête à stocker les résidus du nucléaire. A l’avenir, ces résidus permettront d’identifier notre culture, nos modes de vie. Ils donneront aux générations futures des clés de lecture. Ils constituent en quelque sorte les «archives du futur».

La réflexion artistique de Cécile Massart interpelle. Quel patrimoine voulons-nous transmettre?
Quelle conscience peut-on avoir des dangers que notre production actuelle représente pour l’avenir ? Par son travail protéiforme, Cécile Massart touche, éveille et suscite la curiosité.  L’énergie pour emblème, notre siècle patauge quant au sort à réserver à cette volumineuse déchetterie. Ces sites, jusqu’ici couverts d’opprobre, pourraient à l’avenir être les lieux d’une réappropriation citoyenne grâce à l’expression artistique.

Grâce à l’image, l’artiste montre ces énormes ouvrages où gisent les déchets radioactifs. Ces sites ne doivent pas être camouflés ou recouverts sans être marqués pour les générations suivantes. L’œuvre réflexive de l’artiste se fait le porte-voix d’un « Non » universel au camouflage des sites.

Elle obtient les autorisations pour photographier ces sites à travers le monde.  Qu’ils soient nichés dans de vastes montagnes ou retirés dans des zones désertes, ils inspirent et stupéfient l’artiste. Prolifique, elle expose en divers endroits du monde et tente, par son regard, de sensibiliser chacun de nous. Elle invite les organismes de gestion des déchets à réfléchir aux moyens de signaler les sites. Ainsi, notre génération transmettra aux suivantes un héritage assumé. Par la photo, la gravure, la sérigraphie, les installations vidéo et l’étude de marqueur ou «archisculptures», elle offre des pistes de réflexion et pose un regard engagé sur les sites de déchets radioactifs. L’idée de réinvestir ces terres d’accueil est lancée. Un appel à la responsabilisation mais, surtout, naît ici un nouvel espace collectif pour la création contemporaine.

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Moha le fou, Moha le sage

12272709853?profile=original« Moha le fou, Moha le sage » est un roman de Tahar Ben Jelloun publié en 1978.

Le rapport médical est formel: "Ahmed R. est décédé d'un arrêt cardiaque [...]. Qu'importe les déclarations officielles. Un homme a été torturé." Il avait vingt-six ans et était accusé de "troubler l'ordre public". C'est la parole de cet homme que capte Moha la sagesse, la dérision. Suivi par tous les gamins, il est lui-même, malgré son grand âge, resté cet enfant dont le pouvoir est dans les mots. Témoin de trop de misères et de scandales pour se taire, il déambule dans une ville maudite par l'argent, le mensonge et la lâcheté. Aïcha, paysanne louée au patriarche à l'âge de douze ans, fait le ménage et ne parle jamais. De retour de son pèlerinage à La Mecque, le patriarche a rapporté des soieries, des diamants et Dada, l'esclave noire achetée au Soudan pour satisfaire ses désirs, muette elle aussi. Le maître venait à elle "comme un taureau furieux et prenait la femme en silence", mais Dada ensorcela le maître et le rendit fou. Moha parle aussi pour les enfants des bidonvilles, nés adultes, et qui à la mosquée rencontrent des fanatiques "armés de corans et de poignards". Moha est emprisonné parce qu'il déchire des billets de banque dans la rue. Reconnu fou, il est libéré, et va retrouver son ami Moché, le fou des juifs; ils croisent leurs souvenirs, leurs regards sur un monde malade. Puis il va rencontrer le directeur de la banque, qui hait la poésie et prône l'usage de la force. Le pays tout entier est dans le coma à l'exception des enfants et des fous. Moha hurle sur la place publique, une ambulance vient l'arrêter. Diagnostic du psychiatre: "Poursuit sa bouffée délirante, trouble évident de la personnalité, continuer l'électrochoc." Moha est enterré dans un trou du cimetière des pauvres, mais il continue de parler et bientôt sa tombe est envahie. Les autorités ferment le cimetière et concluent à l'inexistence de Moha, mais sa parole continue à circuler dans les rues, les mosquées. "Qu'importe ceux qui me poursuivent de leur hargne. Ma folie a fait des trous dans leurs certitudes."

 

Improprement appelée "roman", cette oeuvre intègre des procédés qui tiennent du théâtre, du reportage, de la poésie. L'écriture polyphonique se veut sans frontières, à l'image de cette parole souterraine qui s'insinue dans les consciences pour effriter les certitudes. Cette variété formelle s'accompagne, sous forme d'un apparent délire, d'un ton de provocation. En proclamant bien haut ce qui fut pudiquement tu, l'écriture de Tahar Ben Jelloun veut déranger. Sa fureur iconoclaste ne relève pourtant pas de ce que l'on nomme habituellement l'"engagement"; sinon d'un engagement contre la médiocrité, la torpeur et au service d'une "guérilla" menée à l'intérieur d'un système linguistique. Pour s'approprier une parole refusée, l'auteur fait donc imploser le langage pour faire surgir des signes nouveaux capables de dire des réalités hallucinantes, de décrire des blessures insupportables. L'écriture devient une arme de dénonciation.

 

Dans Moha le fou, Moha le sage, toutes les réclusions sont exposées au grand jour. Le texte cristallise toutes les révoltes et toutes les misères - à commencer par celle de la femme. Moha entend les cris de toutes les femmes emmurées, de toutes les femmes vouées au mutisme et à la peur, insatisfaites, labourées par des siècles de silence et de brutalité. Il encourage également à contester l'oppression qui s'appuie sur une interprétation tendancieuse du texte coranique: "Ils font dire ce qu'ils veulent au Livre." "Ils", ce sont les hommes dans leur avidité de pouvoir, et leurs victimes ont pour nom Aïcha ou Dada, murées dans un silence forcé. La religion est dénoncée comme rempart facile, sous couvert de fatalité, pour justifier tous les abus, toutes les exploitations, tous les mensonges. Nu devant les hommes et devant son époque, démuni de tout excepté de ses mots, Moha le justicier exerce sa conscience, sa lucidité et sa subtile ironie sur un monde assoupi et résigné qui célèbre le culte de l'argent et de la possession. Il prophétise à qui veut l'entendre le vent de la démence et de la décadence.

 

Ce texte est la pure expression d'un monde arabe où explosent les conflits, les violences mais aussi les aspirations. L'espace de la folie s'y instaure comme espace de liberté. Moha parle, pour lui et pour tous ceux qui n'ont pas de voix. Il parle de façon désordonnée, absurde, excessive, dénonçant ainsi la rhétorique du pouvoir. Au savoir scientifique du psychiatre qui l'examine, Moha oppose une expérience de trois siècles. A la certitude du médecin sur l'identité du sujet et la recherche de l'équilibre rationnel, il oppose sa diversité: "Je suis une ambiguïté et une confusion étonnée. Voilà ce que je suis: étonné." Moha pratique l'étonnement comme école de vie, comme méthode d'appréhension du monde. De cette distance naît une lucidité; cette lucidité amère, douloureuse, marginale et dérangeante que l'on appelle "folie".

 

Ainsi, Moha le fou, Moha le sage est avant tout un langage, forgé à même la langue française, qui tente de conquérir une liberté clandestine pour crier toutes les déchirures; mais aussi un appel à la lucidité et une plainte contre l'indifférence.

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